Polyamour.info

Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : Vidéo : Are we designed to be sexual omnivores?

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Siestacorta

le mardi 16 décembre 2014 à 01h17

C'est juste.
Mais c'est aussi parce que régulièrement, on discute des arguments "naturalistes" ici, et que comme je les trouve fallacieusement valorisants, j'ai toujours envie de les contredire.

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Discussion : Présentation, nouvelle vie

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Siestacorta

le mardi 16 décembre 2014 à 01h13

Bienvenue sur le forum, et content que tu sois passée du FB à ici.

Ton "ex" assure pas mal, vu la situation.
Je serais curieux, si tu te sens d'en parler, de connaître les autres raisons de ta rupture avec lui, en plus de la question de l'exclusivité, et de comment lui vit cette nouvelle forme de votre relation ?

Pour ce qui est de la situation adultère...
Bon, te brûle pas les ailes. Je te dis ça, mais t'as l'air assez solide moralement. Mais justement, je rappelle que c'est pas une raison pour foncer encore plus vite dans les murs :-)
Bizarrement, je me demande si c'est pas une sécurité ? Je demande ça par rapport à ce que tu disais "c'est ma première rupture". Décider, toi, que tu vas avec un homme adultère, alors que tu commences une nouvelle vie, que tu emmagasines de l'expérience, est-ce que ça pourrait être une façon de ne pas replonger tout de suite dans un engagement trop fort, et donc, ainsi, te laisser à toi-même plus d'espace ?

Pour le Val-d'Oise... faut vraiment que je me penche sur une organisation de "couchsurfing" francilien.
Les cafés poly finissent tard, du coup les gens qui habitent pas Paris ne peuvent pas rester. C'est super dommage, parce qu'il y a une partie de socialisation, après les débats, dont on ne peut pas bénéficier dans ces conditions.
Sinon, pense à venir à un Goûter, si tu peux, c'est un samedi par mois...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Complètement perdu

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Siestacorta

le mardi 16 décembre 2014 à 00h50

Oh et sinon, vous êtes jeunes.
Pas faire tout bien à ce moment-là de la vie, ça se pardonne encore plus facilement... Et ça vaut toujours le coup d'apprendre de ses erreurs.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Complètement perdu

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Siestacorta

le mardi 16 décembre 2014 à 00h45

Déjà, bravo pour la partie tolérante de ta démarche, ta capacié à aller de l'avant. Tu as bien pris les choses comme il le fallait, en tout cas au début.

Pour ce qui est de comment tu dois faire avec ta copine... c'est pas facile de te répondre. Le mec peut être aussi déplaisant que tu le dis, ce n'est pas la question... Elle veut cette relation, à toi de voir si toi tu peux ou non rester avec elle dans ce cadre.

Même si, humainement, je comprend que la moutarde te soit montée au nez pendant l'entrevue, même si le mec se révèle être un vrai connard, je pense que ta réaction t'a desservi, et que "l'ultimatum" également.

Déjà, après avoir vu ce type et l'avoir détesté, tu es sans doute rassuré sur le fait que vous ne vous comparez pas. Un type pareil, c'est pas difficile de te rassurer sur ton égo après l'avoir rencontré. Le but, dans les rencontres de ce genre, c'est pas de bien s'entendre avec le tiers, c'est de calmer sa propre machine à fantasme. On peut dire que ça a marché... du coup, tu n'es pas menacé, non ? Tu voies très bien la réalité, un adultère de ce genre, il a pas de risque de prendre le pas sur toi dans la vie de ta copine, il n'en a pas la volonté et sans doute pas l'occasion.
Et je crois pas que tu puisses mesurer ce que tu es, en réalité, aux yeux de ta copine, à l'échelle d'une rencontre qui dure depuis si peu de temps.
Bon, j'avoue que personnellement je crois pas que l'amour que quelqu'un éprouve pour nous prouve quoi que ce soit en matière de qualité humaine. On est voués à aimer, donc c'est évident qu'il y a des cons qui seront aimé autant que des gens bien.

Bref...
Cet ultimatum, tu l'aurais peut-être fait aussi avec un type chouette... Je crois que tu réagis comme ça parce que tu as foncé pour suivre ta copine tout en étant persuadé que c'était une mauvaise direction. En mettant l'ultimatum, tu essaierais de reprendre aussi brusquement le pouvoir que tu l'avais cédé. Mais au fond, puisque tu te sens "complètement perdu", tu sais que tu agis pas par amour, mais pour ta vision de la relation...
Je crois que même si, comme on en a envie en te lisant, on peut te donner raison face à cet homme et à l'aveuglement de ta copine, l'ultimatum c'est une décision nette qui n'apporte pas forcément une suite simple.

Pour ce qui est des règles de "pas dans l'appart", "pas le w-e", "pas de découchage"...
Disons que, selon moi, c'est un contrôle qui te dessert : ces obstacles que tu poses peuvent facilement devenir une aventure, pour eux, une contrainte qui exalte les moments qu'ils passent ensemble. Alors qu'au départ, tu es plus informé et plus tolérant que l'épouse du monsieur, tu met ta copine dans la situation où il est lui, donc ils peuvent se dire "elle et lui contre le monde entier".

Ca te dessert aussi pour l'amour que tu veux montrer à ta copine... Tu affaiblis la chance, par la suite, de l'aider si ça se passe pas bien, de reconstruire.
Imagine la situation : elle te revient éplorée, te demandant pardon, se flagellant pour son aveuglement... Et toi, tu ferais le mec indulgent, magnanime. Et en fait, elle se rebarre après, parce qu'elle rencontre un type, peut-être même un type bien. Ou qu'elle t'aime plus, pour tout autre chose que le poly.
Ou c'est toi qui aura peut-être plus envie d'être là. Ou tu feras une connerie et c'est toi qui aura besoin d'un pardon.
T'auras gagné quoi ?
CE serait la même question si on parlait d'autres sujets que le poly : là, tu es parti sur une logique de conflit qui rend compliqué d'en faire autre chose.

Mais du coup, j'aimerai savoir ce que tu voudrais, au fond, pour la suite, après de tels épisodes. Ta copine n'oubliera pas cette histoire, les raisons et les ressorts qui l'y ont mené, indépendemment de ce que ça durera, restent encore assez peu évidents.
Du coup qu'est-ce qui pourrait se passer ? Quels différentes suites tu peux imagine, qu'est-ce qui en rend certaines plus probables que d'autres ?

Sinon, si, quand même, c'était du poly.
Ta copine se gourre peut-être sur ce que ça implique réellement, dans son rapport à toi, et dans sa façon pour elle de vivre les sentiments, mais d'une façon assez générale, la situation que tu as connu quelques temps en était.
C'en est pas quand il n'y a qu'une personne sur trois qui pense que ça en est, et qui est consentante.
Là, elle t'a exposé son histoire, tu as tenté de trouver un compromis (et même si ça s'est mal passé, et que tu as réagi avec des stratégies défensives, sérieusement, encore bravo, parce que c'était quand même très ouvert pour quelqu'un d'encore jeune et pas du tout préparé à vivre autre chose que de l'exclusivité).
Que le tiers soit adultère ou non, c'était pas important.
Que ta copine ait avoué par défaut et parlé de poly pour expliquer qu'elle t'aimait encore, c'était pas optimal comme façon de faire, mais ça reste une réalité affective et une recherche, même maladroite.

L'important, c'est est-ce que ta copine aurait pu être heureuse dans une situation poly, avec les deux ?
Apparemment pas. Soit parce qu'elle trouve un truc important pour elle chez cette homme, soit parce qu'elle n'était plus bien dans le cadre exclusif ...
Si le mec est aussi naze, soit ta copine l'est un peu aussi, et dans ce cas tant mieux si ça finit pour toi ; soit c'est un aveuglement lié à des conditions (dans le passif de ta copine, dans le moment où tout ça arrive dans votre relation), et dans ce cas, et si tu es encore amoureux, tu devrais quand même tenter de comprendre ses désirs, ses motivations...

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Vidéo : Are we designed to be sexual omnivores?

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Siestacorta

le lundi 15 décembre 2014 à 23h05

Apsophos
"Are we designed-"
"Nope."

Voilà.

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Discussion : Normandie Poly à Rouen le samedi 17 janvier

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Siestacorta

le vendredi 12 décembre 2014 à 01h13

Si vous avez un profil inscrit au groupe FB, vous faites l'annonce, sinon je peux la lancer de votre part et copi-coller les coordonnées et votre texte de présentation.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Est-ce de l'amour ?

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Siestacorta

le mercredi 10 décembre 2014 à 22h12

Jezebel
Il reste persuadé que je ne l'aimerais plus, et la seule réponse qu'il a à me donner quand je lui demande pourquoi, c'est : parce que ce serait logique ! Une vraie tête de mule.

Et selon quelle logique, lui, revient-il encore entre tes bras ?

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Discussion : Première rencontre à Poitiers le 20 décembre

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Siestacorta

le mardi 09 décembre 2014 à 19h16

Voilà, j'ai publié. Relance-moi en MP d'ici jeudi prochain, je ferai remonter le sujet à l'approche de la date

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Discussion : Première rencontre à Poitiers le 20 décembre

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Siestacorta

le mardi 09 décembre 2014 à 14h08

patrice : tu as un profil FB ? inscrit au groupe ?
Je peux m'en charger, sinon.

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Discussion : [Paris] Goûter poly

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Siestacorta

le mardi 09 décembre 2014 à 11h44

Yeah !
Plus de sucre, plussssss ! :-D

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Discussion : Est-ce de l'amour ?

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Siestacorta

le mardi 09 décembre 2014 à 02h17

bodhicitta
100% vraiment ? dans ce cas le conjoint n'a plus aucun moment ou il est seul avec lui même...
:-/

Et, faut-il le souligner - on va dire que oui même si je sais que c'est acquis pour Bodhicitta, mais pour d'autres lecteurs pourrait y avoir un doute - être seul de temps en temps, ça peut faire énormément de bien, un minimum de solitude est enviable.
Parce qu'y a pas de raison de se détester assez pour craindre d'être seul avec soi-même, et aussi parce que du coup, être avec quelqu'un d'autre, c'est un choix, pas seulement une habitude.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Café poly de Lille

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Siestacorta

le lundi 08 décembre 2014 à 10h58

Vous avez lancé l'info sur FB aussi, déjà ?

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Discussion : [Rennes] Soirée poly le vendredi 5 décembre 2014

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 20h35

Et si vous étiez quinze, battez le fer tant qu'il est chaud, mettez un nouveau rendez-vous dans un mois ou deux, sur des horaires similaires, et sans perdre trop de temps à consulter (les gens qui veulent vraiment venir s'arrangent, ceux qui ne peuvent vraiment pas sont content quand les dates se multiplient).

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 19h55

Nurja
Je préfère donc risquer de passer à côté d'une belle histoire que de me retrouver dans un machin casse-tête.

Je pense que même sans tomber sur quelqu'un qui est à l'opposé de nos choix amoureux, il y a une part de casse-tête (l'Autre, ce put# d'emmerdeur qui suit jamais notre façon de le voir), et qu'on est pas forcément séduit / ému / amoureux des gens qui auraient une façon idéale de correspondre à une belle histoire selon nos critère.
Oui, un brin pessimiste sur ce coup !

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 19h23

Nurja
On est d'accord, juste je me suis exprimée d'une manière sans doute peu claire.

J'aurais dû écrire "clarifier le fait que passer un peu de temps ensemble n'engage pas à plus qu'à passer un peu de temps ensemble".
Pour éviter les mecs qui te proposent le mariage après la première partie de jambes en l'air.

Oui. Ca, je suis assez atterré, soit quand on se sert mille fois de suite de cet argument "je suis un homme sérieux qui cherche à s'établir", comme argument maître, et aussi atterré quand quelqu'un s'étonne "non mais il avait l'air sérieux, il parlait d'engagement".

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 19h18

Nurja
Autant je peux comprendre le "coup d'un soir qui n'engage à rien" autant, je comprends (moins ?) cela quand la personne qui a ce but s'est d'abord "vendue" comme quelqu'un de sérieux, exclusif, etc.

Je vais pas te dire que les discours trompeurs ne posent pas de problème.
Mais disons que ce sont des affirmation qu'on met soi-même en cohérence avec les actes qu'on observe chez l'autre.
Par exemple, des monos qui peuvent pas s'empêcher de rencontrer, ou des poly qui au fond n'ont qu'exceptionnellement plus d'un partenaire, on aurait tort d'en rester aux déclaration d'intention. C'est une des utilité d'avoir un temps de "dating" et d'observation, où la détermination des comportements sera pas tenue pour acquise "pasqu'on a échangé nos mode d'emploi avant".
- le mode d'emploi qu'on donne ne parle que de ce qu'on connait de nous même, et c'est souvent une connaissance très relative
- la personne en face en est au même point
- on peut souhaiter correspondre à un comportement du mode d'emploi, avoir sincèrement l'intention de faire ci ou pas ça, et le monde est rempli d'histoires qui ne vont pas où on avait prévu...
Autant donc ne pas survaloriser ce qu'on se dit sur ça, au moins pendant les premiers temps.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 19h05

Nurja
Je trouve que clarifier (un minimum) ce à quoi on s'engage (par exemple, à passer un moment agréable ensemble et puis on verra si on a envie de prolonger ou pas et de quelle façon), c'est utile.

.

Et je pense que pour clarifier cela, il faut déjà savoir de quoi on a envie.
Pour moi, savoir de quoi on a envie avant la période de prise de connaissance, du temps de séduction "on s'est pas parlé" au temps "on a fait le point sur soi-même ce que l'autre nous fait", ça me semble s'affirmer trop vite, ça prend pas en compte ni la variété de nos envies, ni la variétés des rencontres possibles.

Je ne sais pas d'avance si j'ai envie de plus que parler, de plus qu'embrasser, de plus que faire l'amour, de plus que ce revoir, ni exactement quels gestes et quels mots, les miens ou ceux de l'autre, changeront ça.
Je ne sais pas tout à fait ce que je veux, seulement ce que j'ai l'habitude de faire quand je rencontre quelqu'un.
Du coup, je crois que pendant une bonne part du temps, clarifier son intention c'est la surdéterminer, dire quelque chose avant que ce soit vécu...
Pour ce qui est de l'intention de faire l'amour, c'est plutôt facile, pour ce qui est de l'intention de flirter, moins, et pour l'intention de s'engager plus... ça dépend beaucoup d'une époque à l'autre, d'une rencontre à l'autre.
Donc "clarifier", en pratique, se fait pas de la même manière, au même moment, sue les mêmes points.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 16h15

"ce que je veux de Ta part", non ?
Ou j'ai pas compris le raisonnement que tu résumes ?

Pour le deuxième aspect, je crois pas que la relation attendue (ici de la séduction et du sexe) dans un moment de séduction soit exclusive ou pas. Entre les premiers gestes et paroles de séduction et le moment où on va (pourra) dire "nous avons une relation" il y a une période qui n'est pas déterminée par le cadre exclusif, mais que tout le monde fait. C'est donc pas vécu par les mono comme un paradoxe.
Aux U.S, ils disent "dating". Nous on dit "sortir avec", mais c'est à la fois un peu plus et un peux moins.
Pendant cette période, on apprend à se connaître. On peut baiser, une ou deux fois, et considérer qu'on est en train de faire du dating, donc qu'on peut le faire aussi avec d'autres partenaire qui ne comptent pas encore dans notre vie.
Il s'agit de voir ce que ça donne en se rapprochant de l'autre, ce qui se passe, en nous, pas de juger sur des critères "structurels". On vit le moment, on en fait une expérience, pas seulement une étape dans l'escalator relationnel..

Du coup, un mono peut considérer qu'il est dans ce cadre pendant un temps, sans considérer qu'il va sortir de ses attentes monos, alors que la suite à moyen-terme n'est pas forcément envisagée (mono ou poly, ce n'est pas le moment de le faire, on ne connait pas encore la personne et on éprouve encore rien qui exige de cadrer un avenir autre que la séduction et le sexe).

C'est contradictoire pour un poly, parce qu'une de nos options comprennent parfois celle d'étendre la liberté du dating, et/ou celle de redéfinir les frontières et les étapes d'engagement...
Mais pour l'un comme pour l'autre, à cette étape pré-relation, on ne dit pas à quoi on s'engage, à quoi l'autre s'engage. Ce serait comme si on demandait si on est prêt à avoir des enfants avant de savoir si on a des atomes crochus.

Du coup, ton danseur a juste évalué
- si tu lui avais dit fermement non, tu m'intéresses pas
- si sa disponiblité et la tienne pouvaient s'accorder... avec toutes les options qu'ouvrent cette disponiblité. Celle qui définit l'exclusivité dont vous aviez parlé, certes, mais aussi toutes les options qui ne relèvent pas d'un rapport à l'engagement.

En admettant que tu sois poly, disponible et consentante si vous aviez fait l'amour ce soir-là sans prendre vos numéros en vous quittant le lendemain, vous seriez resté tous les deux dans un espace acceptable dans les deux modes de vie, exlusif ou non-exclusif.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Situations surréalistes entre exclusif et polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 15h00

Nurja


Il imaginait quoi ? (en fait, je sais ce qu'il imaginait) Et je ne comprends pas. Il est clairement plus qu'exclusif, mais malgré tout, tirer un coup (et entamer une relation?) l'aurait intéressé

Ben... cet intérêt là, il me choque pas, en soi. Quand on est disponible, on cherche d'autres gens disponibles, et on essaie.
Qu'importe la nature de leur disponiblité, sur le moment.
Il ne te proposait pas de t'appliquer les mêmes règles qu'il pense normal d'appliquer dans une relation durable, il te proposait la botte.

Ce qui est moins tenable, pour moi, c'est qu'il continue à le faire malgré un non-consentement explicite. Ca, c'est pas une quesiton de mono/poly, c'est une situation que tout le monde peut rencontrer. Tu as di que tu voulais pas, parce que tu es dans un engagement exclusif.
Bon, si tu n'es pas intéressée par quelqu'un, et qu'il semble pas le comprendre, faut le dire aussi. C'est pas l'exclusivité seulement, qui fait ton "non", c'est aussi que de toute façon le danseur t'intéresse pas. Et tant qu'il a pas entendu ça, il peut se considérer dans un débat rhétorique, pas dans un constat personnel.
On peut considérer que chacun devrait savoir que "non, c'est non", mais tant que c'est pas le cas, il faut envisager de dire des non bien carrés, bien massifs et bien personnels (sans risquer l'agression, hein... dire non dans un bar peuplé et non dans une rue sombre et solitaire, c'est pas la même tactique).

Ce qui peut être plus sensilbe pour un poly vivant dans une société mono, c'est effectivement qu'il considère que la disponibilité ou l'indisponiblité dépandent de ce que la personne poly en dit, pas de l'existence d'un partenaire.
Tandis que dans le cadre mono,
- au plus caricatural, comme dans les observation de ton danseur, s'il y a chances mineures d'aboutir à des contacts avec un nouveau partenaire, le membre d'un couple ne devrait pas y aller seul.
- au plus soft, si la personne en couple participe seule à des évènements contenant un potentiel de rencontres (on pourrait appeler ça, "la vie") et a une certaine indépendance pour ça, elle doit montrer son encouplement au plus vite ou fuir, parce qu'après, c'est Mal.

Non, tous les monos pensent pas comme ça...
- déjà parce que d'habitude ils y réfléchissent pas, c'est un impensé, ils n'ont concrètement pas souvent l'occasion de se confronter aux complications, puisqu'à la fin, ils reviennent au bercail. Et la plupart des gens qu'ils connaissent font pareil, donc ils n'ont, au départ, pas de stimulation à penser à des "et si...".
- ceux qui ne pensent pas avec les habitudes de fidélité exclusive étendue, parce qu'ils sont indépendants ou comprennent que les autres peuvent l'être, il y a matière à réflexion, à définition de leur propre liberté. Et qu'ils voient que sans l'affirmation de cette liberté, leur propre relation ne serait pas un choix.

Mais, en matière d'amour, l'indépendance est une injonction paradoxale. Aimer, c'est être vulnérable aux actes de quelqu'un. Dans le cadre mono, cette vulnérabilité est un argument pour demander à être protégé, on revendique d'avoir "offert" la vulnérabilité et de confier la responsabilité à un partenaire de nous protéger de ses propres changements.
C'est une certaine vision du romantisme, à l'opposé de "assume tes sentiments" / "own you feelings" dont on parle souvent ici.
Et c'est je crois souvent cette vulnérabilité, ce paradoxe dans le couple et l'indépendance, qui semblent légitimer une partie des attentes amoureuses de la monogamie : "mais je souffre, donc ta liberté est dangereuse, donc ce n'est pas de l'amour que tu as pour moi".

Bref, tant qu'on ne sera qu'une population très marginale, que le choix du poly ne sera pas aussi intégré que les autres comportements amoureux (même pas à égalité avec la norme, juste ayant voix au chapitre), le poly, aura, en plus de la responsaiblité personnelle de déterminer sa disponibilité, le poids de comportement normés qui la déterminent à sa place avec des critères inappropriés.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mono+Poly = ? Quelle est l'issue de l'équation

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Siestacorta

le dimanche 07 décembre 2014 à 13h26

Macareux-moine
A contrario, je suis persuadée qu'il existe des polys jaloux et possessifs

au sens où ils penvent se sentir jaloux et avoir des émotions et comportements possessifs, oui.
Une fois qu'on s'essaie au poly, on tente de faire que ces émotions et ces comportements ne soient pas les critères centraux de la solidité d'un lien.

Mais justement, en sachant très bien nous-même qu'on est pas toujours débordants de générosité, souplesse, compersion, et ayant vécu des demandes qui nous poussaient malgré nous vers des comportements de couple traditionnels, on devient hyper sensible au contenu implicite des demandes et attentes monos, ou dans notre cas, héritées d'une éducation mono. Ca ne veut pas dire que la personne concernée se résume à ces attentes et donc au idées construites par la culture mono ; mais les schémas se répètent assez souvent pour qu'on identifie vite une partie des problèmes de fond.

donc

Macareux-moine
Peut être a t'elle décidé que pour le bien-être de leur couple, elle devait essayer de le laisser y aller, cela ne signifie en rien qu'il lui appartient. Elle s'est mal exprimée c'est tout.

Oui... peut-être.
Mais peut-être que cette décision pour le bien du couple est une concession, unilatérale, où l'essentiel n'a pas été débattu : à savoir ce qu'on doit faire ensemble, l'écoute et le partage de propositions, qui permettrait d'aller à deux dans la nouvelle direction de la relation.

Macareux-moine
mono n'est pas un gros mot, on est là pour discuter, vous n'êtes pas obligé de vous exciter, je suis directe c'est tout,

T'inquiète, le ton peut monter parce que les gens croient à ce qu'ils disent et s'impliquent dedans, mais il n'y a pas, ici, d'inimitié réelle.
Imagine le genre d'engueulade ou, une fois qu'on a respiré 5 minutes, on est capable de serrer la pogne ou faire la bise, et encore 20 minutes après, on est plutôt content d'avoir pu parler avec intensité de sujets importants.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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