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Discussion : Polyfamille, quid de la famille "éloignée" (grands parents) ? Vers une poly-grands-parentalité ?

Sidony
le dimanche 09 août 2015 à 09h12
Bonjour à tous,
Dans des réflexions sur la polyfamille, je me demandais si certains d'entre vous vivent la situation suivante :
A en couple avec B a un enfant "ab", puis A, polyamoureuse, a un enfant avec son autre amoureux nommé C, l'enfant "ac".
A1 et A2 sont les grands-parents de "ab" et de "ac". B1 et B2, les parents de B, sont les grands parents de ab, mais pas les grands parents biologique de ac. Malgré tout, ac vient souvent avec A (sa mère), B (son deuxième papa, son "parrain" ou "beau-papa", comme on veut), et son-a frère ou soeur ab, chez B1 et B2. Quelle est la place des ces "beaux-grands parents" vis-à-vis de ac ?
Je ne connais pas les familles recomposées, mais j'imagine que la situation existe souvent.
Quand on inclut C à la parentalité de A et B, il y a définition, je suppose, du rôle de B et de C, des conversations qui permettent de situer chacun en fonction de critères de disponibilité, d'hérédité, de responsabilité légale, de responsabilité financière, etc.. Aux vues de la définition du rôle, on accordera le nom de "père" à l'un et un autre nom à l'autre, ou un même nom, évoquant qu'ils ont le même rôle. Mais comment concevez-vous le positionnement de chaque grand parent ? Est-ce que, si vous avez vécu une situation s'en rapprochant, les grands parents biologiques C1 et C2 ont ressenti une insécurité dans la non-exclusivité de la "grand-parentalité" (j'entends que B1 et B2 vont peut-être s'assimiler à des grands-parents adoptifs envers ac du fait d'avoir déjà été placés comme grands-parents avec ab) ?
Pour moi, il y a malgré tout une différence avec la famille recomposée. Celle-ci est définie culturellement depuis quelques décennies, ce qui implique qu'on n'a pas nécessairement à définir le rôle de chacun (par exemple, il y a des noms pour chacun : "beau-père" en est un exemple). Mais je pense que dans certains cas de polyfamille, le schéma de la famille élargie recomposée ne peut s'appliquer, parce qu'il n'y a pas séparation de A, B et C. Le schéma de la famille recomposée se base sur un conflit, ou du moins une séparation nette de A avec B et donc de A avec sa belle-famille B1 et B2 (même s'il me semble bien qu'il y a des cas de séparation non conflictuelle, mais je le répète, je connais peu de familles recomposées, ç'a toujours été présenté comme un terrible problème dans ma culture familiale).
Bon, on admet aussi que A1, A2, B1, B2, C1 et C2 ne sont pas dans une rupture de lien face à l'identité polyamoureuse de leurs enfants... Et ça, je ne sais pas si c'est si courant...
Autre chose : j'imagine qu'en amont de la conception, certains d'entre vous ont défini clairement les rôles de chaque amoureux, et que les conclusions ont pris en compte les desideratas de chacun, afin que le climat soit harmonieux dans la famille proche. D'instinct, je dirais que vous n'avez pas demandé leur avis aux grands parents. Pourtant, chaque grand-parent peut avoir le même sentiment d'affiliation que chaque père (le père A une affiliation affective et le père B biologique), ce qui peut leur donner le sentiment d'un "dû" relationnel qui peut faire conflit entre B1-B2 et C1-C2. Si vous avez demandé leur avis, pourquoi, et si vous ne l'avez pas fait, pourquoi et comment ont-ils pris la nouvelle une fois l'enfant conçu ? Comment, si vous n'avez pas demandé l'avis des grands parents en amont, avez-vous assuré un climat harmonieux pour l'enfant ac dans sa famille éloignée ? Ou pourquoi cela ne vous a-t-il pas paru nécessaire ?
Je me base sur un schéma femme-homme-homme, et certains ont dû vivre d'autres schémas. Votre avis aussi m'intéresse. Seulement la réflexion est compliquée alors je n'ai pas eu le courage de "dé-sexualiser" mon approche. Elle est venu comme ça ! Et ceux qui n'ont vécu rien de tout ça, ni polyfamille ni poly grands parents, leur avis m'intéresse aussi ;)
Merci pour les courageux qui ont lu l'énoncé. Vous avez une heure :p
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

Sidony
le lundi 22 juin 2015 à 21h24
DarkCycle, j'ai bien reçu ton message. Je t'ai de nouveau répondu par un autre message, mais tu n'as pas dû le rercevoir. J'ai reçu sur ma boîte mail ton message, je suppose donc que les autres personnes ont dû recevoir ton message, mais si elles t'ont répondu, tu risques d'être passée à côté de leur réponse. Je t'invitais à m'envoyer ton adresse de messagerie perso de manière à ce que je puisse te contacter, en attendant que ce problème soit résolu. Si tu le souhaites, je réitère mon invitation.
Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

Sidony
le dimanche 21 juin 2015 à 16h03
APH
[...] je les voyais seule tout simplement parce qu'un RV amoureux, c'est intime et que les enfants à mon avis n'ont pas à tout partager de l'intimité de leurs parents. Mais ce n'est qu'un avis...
En dehors de tout ce que j'ai dit précédemment, of course je plussoie, que tout ne doit pas être partagé :) ! Je pense que mon énervement sur le sujet ne rend pas très objectivement ce que je pense en totalité.
@ DarkCycle : je tente de nouveau alors ! Pour avoir reçu des mp, il me semble que ça atterrit direct sur la boîte mail que tu as renseignée lors de ton inscription.
Discussion : Est-ce raisonnable?

Sidony
le samedi 20 juin 2015 à 15h44
Bonjour Lilyrobin,
Merci de partager ta situation.
Lorsque tu demandes si ta demande serait raisonnable, ce que je comprends (mais ce n'est peut-être pas ce que tu entends par là), c'est que tu te demandes si ta requête serait légitime, si tu aurais le droit de faire cette demande. Ce qui est sûr, c'est que tu as le droit d'en avoir le désir, et même de sentir que c'est tellement important pour toi que tu vivrais mal que ça se passe autrement. Si l'opinion de ton amoureux se situe très loin, le travail sur le compromis à trouver sera peut-être un peu plus long mais sans savoir ce qu'il en pense, tu ne peux pas encore savoir.
As-tu eu l'occasion de te pencher sur ce qui te déplairait dans cette situation, en terme de besoins précis, de manière à pouvoir l'expliquer clairement à ton amoureux ? Je pense que ce sera toujours plus facile pour te faire entendre si jamais il est d'un point de vue tout à fait étranger.
Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

Sidony
le samedi 20 juin 2015 à 15h25
Bonjour DarkCycle, je t'ai envoyé un mp du coup :) ! Maternante et poolyamoureuse, j'aimerais VRAIMENT savoir comment tu fais. Je ne donne pas trop de détails sur ma situation parce que je ne souhaite pas être identifiable par certain-es.
@Lulutine :
Mes enfants sont adorables. Mais ce sont des gosses. C'est prenant et ça donne des contraintes. J'ai souvent l'impression d'arriver chez un préado quand je vais chez mon amoureux. En soit ça ne me gêne pas que ce soit le bordel, que ce soit crado (et tout et le côté "préado" c'est aussi ce que j'aimais bien chez lui au départ). Sans gosses, je suis comme ça aussi. Mais rien que pour poser le petiot par terre c'est pas possible. Et le problème c'est que je veux bien communiquer pour expliquer et tout, mais expliquer absolument tout, même ce genre de bases, là, j'avoue que ça me gonfle. Et suritut, ça me fait l'effet qu'il veut pas spécialement faire d'effort pour accepter cette part de moi dans notre monde. Mais peut-être est-il absolument étranger à ce genre de choses. Et pourquoi pas, mais comme je n'ai pas vraiment le désir de tout expliquer, je me dis un peu "bon, ben on se revoit dans dix piges".
Pour moi, rencontrer des amoureux-ses, un entourage child-friendly, ça pourrait peut-être nourrir ce grand besoin d'acceptation que j'ai, peut-être que ça me reboosterait. Peut-être aussi que rencontrer des poly papa et maman, ça me permettrait de voir comment eux ils font avec leurs amoureux-ses non-parent.
Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

Sidony
le mercredi 17 juin 2015 à 22h52
Aaah alors j'adore quand les conversations me font cogiter.
Déjà, merci à Ascheriit et Katouchka pour votre soutien.
Papagab, ce que tu pointes du doigt est, je pense, très clairement le noeud du problème. Je n'ai de temps à donner à personne. Personne, à l'heure actuelle, ne me voit jamais seule. Je suis toujours accompagnée de mon chéri, d'un membre de ma famille, d'un de mes enfants. Si je proposais à quelqu'un de venir passer du temps avec moi, j'aurais tout faux, c'est un engagement que je ne pourrais, comme tu le fais remarquer, honorer.
Je suis de ceux qui pensent que quand on cherche, on trouve. Alors si je souhaitais passer du temps seule à seul-e avec quelqu'un, je trouverais c'est que je cherche autre chose, une chose que j'essaie d'ailleurs de définir. Ce que je cherche, c'est inclure. J'aime la tendresse, les câlins, la sensualité. Pour moi, elle n'est pas incompatible à la vie en communauté. Elle peut être dans des temps exclusifs, oui, mais pourquoi pas ailleurs ?
Ici, les polyamoureux, nous disons : nous ne sommes pas exclusifs. Est-ce que l'amour lui-même est exclusif ? Est-ce que le "temps amoureux" est exclusif ? Est-ce que, alors, mes enfants, mon amoureux, devraient être exclus de ces moments passés avec un-e autre ?
Moi, j'aimerais inclure, aimer et être aimée avec la compagnie que j'ai tout le temps, avec ce formidable don d'avoir autour de moi tant de vie.
Si, à chaque fois que je trouve quelqu'un à aimer, je me retrouve à lui trouver un temps rien qu'à lui, je passe mon temps sans tout plein de monde que j'aime. J'ose simplement me demander si je ne pourrais pas avoir le beurre et l'argent du beurre (et j'y crois en plus ! Je suis gonflée, quand même !) !
Au point où j'en arrive, je me dis "polyfamille serait peut-être la solution. Le problème reste le même : avant ça, rencontrer une personne qui aime la dynamique si particulière de la famille.
Autre chose, je ne parlais pas forcément d'amours engagés. Des amitiés sensuelles, des amours éphémères, etc.. Tout ça, mais dans une vie où il y a des enfants... En fait, je me demande si la cloison que je ressens n'est pas tout simplement la même qu'il y entre vie sensuelle/sexuelle et présence des enfants.
Peut-on se laisser aller à l'amour dans un milieu où il y a des enfants ? Le fait que l'amour est parfois accompagné de désir sexuel nous pousserait-il à l'exclure des sentiments à éprouver lorsque nous sommes entourés d'enfants, par bienséance envers ces même enfants ?
Que de questions...
Discussion : Vie amoureuse et rencontres, quand on a des enfants (prenants)

Sidony
le mercredi 17 juin 2015 à 11h39
Petit problème de grande taille...
J'ai des gosses (fuyez !).
VOILA !
Blague à part :
Je suis une maman qui s'épanouit beaucoup dans son boulot de mère. Je passe mon temps avec des parents qui pensent autrement sur tous les points (scolarisation, maternage, portage, etc.), SAUF : le polyamour ? Notez le point d'interrogation qui est là parce que non, lorsque je rencontre des parents, en crise, fatigués et souvent en équilibre sur un fil concernant leur relation, eh bien non, je ne parle pas de mon polyamour... Donc, ben... je ne sais pas s'ils sont polyamoureux. C'est un choix : je pourrais en parler, mais j'avoue que je risquerais de voir mon cercle social s'effondrer sous mes pieds, ce qui n'est pas vraiment ce que je désire.
Cela dit, je me rends compte que je ne souhaite pas spécialement rencontrer de jeunes gens dans un bar, passer la nuit à faire du houlahop... J'ai pas envie. Moi, mon dada (bon c'est pas bandant), ben c'est la tisane et le chocolat. Parce qu'après ma journée de 20h30, j'ai envie de me poser et surtout pas aller écouter de la sauce dans un bar. Bref. La drague est-elle réservée aux sans-enfants ? Pas d'bol pour moi ? J'ai envie d'avoir des amoureux qui SUPPORTENT mes enfants (je ne dis pas qui les aiment, hein, j'irais trop loin). Actuellement, si ce n'est mon zamoureux-papa, mon autre zamoureux, ça l'ennuie de voir mes enfants. Résultat : ben je le vois pas. J'ai pas d'argent pour les faire garder, j'ai pas de famille pour les garder, et je suis une maman maternante. Et j'avoue que je n'aime pas trop son désir que je mette à part 90% de celle que je suis à ce moment de ma vie. Ca ne durera pas toujours, et je souhaite profiter de l'amour de mes bébés, comme de l'amour d'amoureux. Si un amoureux ne peut pas supporter la présence d'un de mes enfants, j'entends plutôt "je ne veux pas te partager avec tes gosses", "je ne supporte pas de t'avoir à 100%". Une sorte de nouvelle exclusivité, dans laquelle on veut que je me consacre à 100% à untel.
J'apprécierais beaucoup de rencontrer un papa poly (ou une maman poly bi). Parce que le papa poly et la maman poly ils ont le même rythme de vie que moi (qui, il faut le dire, est vraiment particulier). Mais comment rencontrer de telles personnes ?
Bref. Les questions : suis-je seule au monde ? (pour commencer c'est toujours bon de se rendre compte qu'on n'est pas seul). La seconde question, c'est : certains ont-ils une expérience de ce cas de figure ? Avez-vous cherché à rencontrer lorsque vous étiez parent ? Où, comment ? Quelques expériences à ne pas refaire ? Comment gériez-vous avec vos enfants ?
P.S. : Ce que je n'attends pas : que l'on me propose de revoir ma façon d'être maman. Je sais ce que je veux et ce qui me semble bon pour moi. L'équilibre est déjà difficile à trouver en tant que parent. C'est un peu ma constante, mon invariable.
Discussion : Quelles sont vos autres passions ou centres d'intérêts (autres que le polyamory / l'amour) ?

Sidony
le mardi 26 mai 2015 à 21h39
Ouaaay j'adore ce fil :D
Moi mes dadas, c'est :
- L'instruction/apprentissage/transmission, le fonctionnement de la mémoire, de l'intelligence
- La communication entre êtres humains, surtout au sein des groupes (cnv, sociocratie toussa toussa)
- Depuis peu, l'histoire, parce que j'ai toujours été intéressée par les guerres, les phénomènes de génocide, massacre, violence armée... (sans trop de curiosité morbide, il s'agit juste d'un intérêt qui entre assez bien dans la catégorie sus-citée)
- Les langues, bien que j'en parle peu
- Par défaut, je suis calée en musique "savante" (pour ne pas dire classique parce que je veux inclure par ce terme la musique contemporaine), mais je ne suis pas si sure d'aimer ça. J'aime jouer du piano, mais surtout devant personne. par contre je crois que je suis passionnée par le son, plus que par la musique elle-même.
- Les voyages, surtout à vélo, surtout dans des lieux improbables, surtout dans des pays déconseillés.
- J'ai aussi une forte tendance à m'intéresser à toute forme de vie nomade, mais c'est parce que c'est en accord avec mes choix de vie, plus que par passion des solutions en elles-même.
- Le levain, le pain au levain, les pancakes au levain, les brioches au levain, la pâte à pizza au levain, les... Le... Si vous avez des suggestions...
Mais finalement, ça peut aller loin, parce que beaucoup d'autres choses m'intéressent : permaculture, danse, mécanique, pâtisserie, sexualité, gender studies, culture des pays asiatiques, mathématiques, politique, physique quantique, zététique...
Wala.
Discussion : Séjour festif à la Grange, été 2015

Sidony
le mardi 26 mai 2015 à 13h47
Merci pour les précisions, PolyEric.
Nous serons en autonomie totale (on assure nos repas et notre dodo). Donc réservation de type 2 pour nous :)
Coquelicot, chez nous, il pousse aussi des jonquilles par-ci par-là... Concurrence ? Ou bien je m'autorise aussi des amours plurielles de type floral ? ^^
Discussion : Séjour festif à la Grange, été 2015

Sidony
le mardi 26 mai 2015 à 10h27
Ahah merci de me rassurer :-D . J'ai trop de peine de ne pas avoir pu venir à Avignon (et à plein d'événements poly qui m'ont fait baver), alors mon enthousiasme s'est transformé en empressement. Je vais compter les pâquerettes pour me calmer, je reviens.
Discussion : Séjour festif à la Grange, été 2015

Sidony
le mardi 26 mai 2015 à 07h24
Bonjour bonjour,
Moi, mes filles (3 ans et demi et 8 mois au moment de l'événement), mon amoureux et notre caravane, on aimerait bien venir. On aimerait bien vous dire quand, aussi, mais comme nous serons nomades tout l'été et que nous n'avons encore qu'une faible idée de notre programme, nous ne pouvons pas encore... Il devrait se clarifier d'ici quelques semaines, je reviendrai alors faire une demande plus précise. Mais à ce que j'ai compris, si nous venons en autonomie de dodo, ce qui sera notrte cas, nous ne sommes pas obligés de réserver. Je me demande simplement de prevenir, par politesse et pour simplifier l'organisation. Est-ce que quelqu'un peut me confirmer que je peux noter "encore flou mais j'y vais avec certitude" dans mon agenda ? Que ça ne gêne pas de ne pas être encore très clairs mais qu'on peut prévenir un peu tard ?
Merci :)
Discussion : Comment vaincre sa jalousie

Sidony
le vendredi 15 mai 2015 à 21h05
perdue-75
Donc, pour répondre à la question "Comment vaincre sa jalousie ?" : avec de la curiosité, de l'amour, et beaucoup de temps !
un-peu-moins-perdue-75
Pff... Soulagement. Alors vraiment, trop bien d'avoir ton retour ! Je suis poly mais mon amoureux de la première relation (historique), (toujours méga exclusive jusqu'à il y a 2 ans) n'a aucune autre relation. Même s'il ne montre pas désir de vouloir entamer une relation ça commencera un jour, j'imagine (en tout cas je m'y prépare). Et même si en théorie j'ai lâché prise, en pratique j'ai la trouille.
Leolu
Je crois qu'on a trop tendance à vouloir calquer l'amour du couple avec l'amour filial.
On a besoin de son partenaire comme on a besoin d'un parent : toujours présent, aimant, indissolublement lié, protecteur, rassurant, complice, ...
Parmi les personnes qui ne voient pas le parent comme ça, il y a celles qui, ne l'ayant pas connu, le recherchent inconsciemment à travers le couple, et il y a celles qui n'en ont pas besoin et au contraire se méfient d'une trop grande dépendance.
Ces mots résonnent de manière incroyable. Je suis très touchée de lire ça, ça a beaucoup de sens pour moi et m'éclaire beaucoup, merci (+)
Discussion : Notre histoire

Sidony
le lundi 11 mai 2015 à 20h41
Aaah c'est beaucoup trop beau pour être vrai !! Mais allez, justement pour ça j'y crois encore plus fort. Beau chemin, belle route à chacun et bienvenue à la petite fleur qui naît dans ce jardin...
Discussion : J'y vais ou j'y vais pas ?

Sidony
le vendredi 10 avril 2015 à 08h58
Siestacorta
Beaucoup de gens témoignent en simplifiant les situations, sans doute pour les rendre plus accessibles.
Bravo pour arriver à dépasser cette pudeur et cette bonne conscience-là.
Éhé... La situation est quand même simplifiée. J'ai omis volontairement des informations qui auraient beaucoup d'importance et qui vous éclaireraient mais je les garde pour moi par choix. Bon mais quand même, c'est vrai que j'accepte assez bien mes sentiments désagréables envers mes amoureux. D'ailleurs, je leur avoue volontiers.
Mais ça me touche beaucoup que tu me dises ça, parce que dans ces relations polyamoureuses, comme j'étais un peu la seule à y croire (en tout cas c'est l'impression que j'en ai), moi la caution poly, j'ai un peu l'impression que tous les sentiments douloureux que nous avons vécus sont de ma faute, parce que le "processus" (genre yen a un) n'aurait pas été bien garanti, le respect du rythme de chacun, etc.. Du coup, j'apprécie les félicitations, ça me soulage beaucoup !
Lagentda
Les situations où tu te colle à A quand B est dans les parages sont des situations qui existaient avant que les discussions sur le polyamour s'entament ?
A. et B. étaient très amis auparavant, donc B. me voyait systématiquement dans les bras de A.. Et comme je suis timide, j'ai beaucoup utilisé mon couple pour fusionner et ne pas assumer ma place sociale. Je me cachais derrière A., comme un enfant qui se cache dans les jupes de sa mère. Le polyamour m'aide beaucoup à sortir de ce fonctionnement. Mais j'ai vraiment cette tendance, je recommence dès que je suis intimidée et que A. est là. Quand j'ai décidé de sortir de ses jupes, j'ai dû assumer les sentiments que j'ai pour les gens, et -ô drame- ils se sont avérés très difficiles à gérer, puisque pour beaucoup des sentiments intenses, donc des relations intenses à construire (heureusement, j'ai le choix de les concrétiser ou non). Avec B., c'est une relation neuve avec certains problèmes de communication que je n'ai pas avec A., et dont je n'ai même plus conscience puisque notre relation a de l'âge (j'avais oublié qu'il est difficile d'être en relation avec quelqu'un...). Autant dire que des fois je préfèrerais rester au nid, tout contre mon chéri-avec-qui-c'est-trop-facile-de-parler. Mais évidemment, j'ai aussi un grand besoin d'émancipation. Voilà le tiraillement : besoins d'émancipation/intégrité/réalisation Vs. besoins de sécurité/simplicité/facilité/légèreté.
Hum, donc pour répondre à ta question, puisque j'ai un peu digressé, oui, ça a toujours existé, dans l'histoire de nos relations. Avant, la relation B.-moi dépendait même de A.. Et je me collais à A. pour éviter une relation qui me semblait dangereuse avec B.. On a même tous été colocs du temps où le polyamour n'était pas encore de la partie. Zimaginez l'bazar... Donc il y a un changement de mode à adopter, surtout si on se revoit à trois (mais là c'est peu probable).
Lagentda
Autre question (pour commencer avec des questions assez classiques) : as-tu parlé à A et à B de cette gêne sentimentale (de la même manière que tu nous en as parlé ici) ? Ou, gardes-tu du mystère avec B ?
Je m'attendais à cette question et j'y avais répondu oui. Oui, je lui en ai parlé. Et maintenant que j'y repense, je me demande si ç'a été seulement entendu. J'ai exposé que j'avais des angoisses à le voir, que des fois ça atteignait mes sentiments d'amour (ben oui hein, j'y mets un peu les forms quand même), mais comme je ne savais pas expliquer pourquoi, j'ai l'impression que ça n'a pas été acquis. Et on s'est plus focalisés sur le pourquoi que sur le fait que ces sentiments sont là, que le pourquoi m'appartient, mais que ça me pèse, etc.. Ç'aurait été un soulagement pour moi d'avoir un feedback du type "j'ai entendu, même si je ne comprends pas. Comment pouvons-nous faire pour que ce soit plus léger pour toi de me voir ?". Au lieu de ça, j'ai un peu eu l'impression que c'était "mais allez, avoue que tu m'aimes vraiment pas, que tu veux pas me voir". Je pense que de son côté, il n'a pas démoli l'image de notre couple non plus. Mais encore une fois, si c'est le cas, ça lui appartient.
Je n'avais pas fait attention que dans ta question apparaissait A.. J'ai répondu à propos de B. du coup. Concernant A., il est très au courant de tout ça. Mais à partir du moment où il est ok avec le fait que je voie B., je rouve que le reste appartient à la relation B.-moi (je mets un peu de frontière, j'ai eu tendance à impliquer un peu trop A. dans ma relation avec B., ce qui n'a pas fait bon ménage puisqu'il est en conflit avec B. et que je suis asse influençable).
jemecherche
Sidony, j'ai pu ressentir parfois ce côté : "j'ai très envie de voir B. mais je ne peux pas faire ça à A." en fait ça revient un peu à ça. Je le ressens comme ça. Dsl si ce n'est pas le cas.
Car de ton côté, tout est clair avec A. Donc pourquoi tu repousses B à ce point ?
Je ne me reconnais plus dans le "je ne peux pas faire ça à A.", mais peut-être qu'il y a des restes d'avant où je me sentais un peu comme ça. Et en même temps, j'étais en telle rebellion que je crois que je m'interdisais d'avoir des scrupules.
Pourquoi je le repousse à ce point, telle est la question...
LuLutine
Haha ça dépend pour qui !
Pour moi c'est juste impossible d'être mono....! ;)
Donc comparativement, le poly est bien plus facile :)
Ihi, ben tu vois, c'est vrai que le polyamour répond à mes sentiments mais pas vraiment à la simplicité dont j'ai besoin des fois. Mais bon ça... Avoir des relations honnêtes avec les gens, il n'y a pas besoin de l'amour pour que ce soit compliqué !
Bon, sinon, le rendez-vous est pris pour dans quelques jours. Je ne me sens pas plus inquiète qu'avant donc ça a le mérite de moins stagner déjà.
Merci pour ces rebondissements qui me permettent de faire le clair en écrivant.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : J'y vais ou j'y vais pas ?

Sidony
le mercredi 08 avril 2015 à 22h20
Bonjour bonjour,
Je vous lis beaucoup, j'ai pour habitude d'éviter conseils et avis de tiers concernant mes problèmes, mais cette situation commence à me peser... Donc allez, je vous expose mon problème.
Pour le contexte, je suis dans une relation amoureuse depuis 9 ans avec A., la première relation amoureuse construite que j'ai eue de ma vie (parce que j'ai très souvent été amoureuse mais n'ai jamais osé aller au-devant des personnes que j'appréciais). Il y a deux ans, j'arrive à accepter mon amour pour une autre personne que mon compagnon (appelons-le B.). Mère d'une petite fille, notre couple est pour moi cimenté puisque je n'envisage pas de voir ma fille à mi-temps ou que ce soit le cas pour mon compagnon si séparation il y avait. Toute infidélité est écartée, je les sais nuisibles aux relations et de toute façon je suis incapable de lui cacher quelque chose, nous sommes très proches (et très amoureux également). Je discute donc en toute honnêteté de cet amour pour B. avec A.. À partir de ce moment s'ensuit une lutte de ma part pour ma liberté, une lutte de la part de A. pour tenter de me comprendre et de refouler sa jalousie, et B., choqué d'être aimé, qui a du mal à se positionner. Bref. Le parfait merdier polyamoureux. Faute à une communication plutôt foireuse et cette lutte de pouvoir dans mon couple officiel, de graves complications s'en mêlent. On finit tous usés, fatigués, je dirais même assez traumatisés. A. a besoin de sécurité. Je l'entends pour la première fois au bout d'un an et demi, et je prends donc congé de la seconde relation par peur de perdre ma famille. Dix mois s'écoulent. Avec A., nous avons beaucoup parlé, repensé les bases de notre relation, posé explicitement nos limites. Nous nous sommes consolés de certaines blessures vécues, pas toutes. Mais suffisament pour que chacun puisse se sentir à l'aise et coopérer (nous construisions un foyer, on est forcément très interdépendants).
Il est ok pour que je revoie A. et coopère très volontairement au niveau logistique pour que ça se fasse. Nous sommes ok et je n'ai plus qu'à proposer à B. de le voir. Je sais qu'il ne me jettera pas. Mais comme avant, comme ça m'a toujours fait, j'angoisse. Si je sais que je ne vais pas le voir, je suis amoureuse, je l'idolâtre presque, il me manque. Si par contre un rdv est prévu, j'angoisse, et j'ai carrément tendance à le détester, faire de lui quelqu'un de mauvais, bête, etc..
Avant, je pensais que c'était dû au fait que tout n'était pas très clair ni accepté par mon conjoint et qu'inconscienment je culpabilisais. Mais vu la coopération de A., aujourd'hui, c'est quand même difficile à croire. Auparavant, j'ignorais ce sentiment en me disant que ça passerait. En effet, dès que je vois B., je suis très amoureuse et ça passe. Mais au dernier rdv, il y a de ça environ 10 mois, je lui avais posé à un lapin. Cette angoisse et le sentiment de répulsion étaient si forts que je n'avais pu me résoudre à le voir. J'ai dit que je ne viendrais pas au dernier moment, sans pouvoir expliquer ce qu'il se passait. Aujourd'hui, j'ai peur de m'engager et de ne pas pouvoir tenir mon engagement. Je ne trouve pas ça réglo, surtout qu'on se voit très très peu.
Et puis ces derniers jours, je me demandais si tout simplement, il ne s'agissait pas d'une sorte d'angoisse de voir l'être cher, ne pas se sentir à la hauteur, etc.. Cette relation est un peu neuve et j'ai peu d'expérience ; une seule en fait. Je sais qu'on était en pleine NRE, je voulais toujours paraître au top, la maman active, la jeune femme jolie, l'amante parfaite, etc.. J'angoissais aussi quand je revoyais A. au tout début de notre relation. Le contexte n'était pas le même. Alors... La faute au polyamour, la situation complexe dans laquelle nous sommes, le passé désagréable de cette relation, ou tout simplement une sorte de timidité de ma part ? Faut savoir que je n'ai eu que A. comme amoureux, donc je n'ai aucune idée de la "dragueuse" que je peux être. Comment je suis avec quelqu'un la première fois, comment je rencontre un/e amoureux/se ? Pft. Aucune idée. J'ai toujours été la offsex pour tout le monde puisque je rencontrais dans le cercle social de A. et que nous étions le couple parfait.
À côté de ça, je me dis aussi que ça peut être dû au fait que je ne valide pas vraiment moralement ce que je fais. J'aurais du mal à me détacher de l'idée d'un couple mono (j'en ai peu parlé dans mon entourage, notamment ma famille marquée par une morale très catho, couple hétéro, un peu anti-divorce). Serait-ce aussi dû à la fusion que j'ai tendance a faire avec A., qui me pousse à avoir une exclusivité totale lorsqu'il ne s'oppose plus à ma liberté ? J'avais également remarqué le blocage de mes sentiments quand je vois B. si je suis avec A.. Il devient secondaire, je n'ai plus de sentiment pour lui, j'ai tendance à le regarder de haut. Pourtant j'ai connu B. grâce à A. et je l'ai aimé pendant des années. Je ne voyais jamais B. sans A.. Et j'aimais B. quand même. Mais maintenant que tout ça est dit, que A. et B. sont en conflit, si je les vois ensemble (ça nous est arrivé pour parler de cas très problématiques), je me colle à A.. Il y a un clivage important qui se fait entre le monde dans lequel B. et moi sommes amoureux et le monde où A. et moi sommes amoureux. Est-ce que cette angoisse des retrouvailles serait une préparation à ce clivage ?
Je ne sais pas ce que tout ça vous inspire. Je n'ai pas réussi à faire court, j'aime quand c'est précis. Cela dit, je ne sais pas si c'est clair, mais qui ne tente rien n'a rien, je ne ferai pas mieux ce soir !
Merci d'avance pour vos contributions.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Est-on polyamoureux si on veut qu'un autre amoureux ?

Sidony
le mardi 31 mars 2015 à 18h26
Sur la quantité de personnes que ton amour peut concerner... Comme dit plus haut, deux, c'est déjà le pluriel...
Larmoral
Comment avez-vous fait pour gérer votre changement de morale ? Pour accepter ce que vous désiriez et l'assumer ? Ça me parait tellement difficile que presqu'impossible.
Changer de morale, ça me semble tellement abstrait. Pourquoi ne pas commencer par du concret. Par exemple, lors d'une discussion avec ton mari ? Vous en arriverez forcément à soulever des points qui te demanderont de cheminer sur ta propre morale. Mais peut-être souhaitais tu justement mettre les choses au point avec toi avant de lui en parler ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : café poly à Montpellier

Sidony
le mercredi 25 février 2015 à 09h34
@ ScottBuckley :
Je viens de changer ma localisation... Franchement obsolète... ! Cela dit, j'ai toujours des pied à terre dans le Sud-Ouest et c'est avec grand plaisir que je passerais à Toulouse et Bordeaux. Seulement pour l'instant ça me fait trop loin de la Lozère et ce sera toujours ponctuel si jamais je viens à ces rencontres, parce que je ne pense pas que nous nous rétablirons dans le Sud-Ouest de si tôt.
C'est pour ça que je cherche des cafés plutôt vers Montpellier, qui est plus proche de là où nous sommes en ce moment (faut dire que ces dernières années nous avons déménagé environ tous les quatre mois, donc c'est pas facile de nous suivre).
Discussion : café poly à Montpellier

Sidony
le mardi 24 février 2015 à 14h02
Bonjour,
J'aimerais beaucoup venir mais avant tout j'aimerais savoir si vous avez une idée du temps que dure ce type de regroupement, et dans quelles conditions on serait accueillis (bar, bruit, musique ?). C'est important pour moi parce que je viendrais avec ma fille de deux mois (et encore accrochée à mon sein par conséquent...), et que nous viendrions de La Canourgue, qui n'est tout proche.... La fatigue est négligeable si le lieu est confortable, c'est pour ça que je demande.
J'évalue mes chances de venir à 30% mais j'y crois quand même...
Merci
Discussion : Je recherche un soutien pour nous sortir de cet isolement qui est en train de nous engloutir

Sidony
le jeudi 12 février 2015 à 05h10
Oh que je me reconnais dans ton témoignage ! Une famille en construction, un amoureux "jaloux", la joie de la découverte du monde poly, la joie de pouvoir aimer autant qu'on le ressent.
J'avais beaucoup d'idées de ce que "devait" accepter le papa de mes enfants. Par droit (après tout, c'est ma vie, on ne peut pas m'empêcher d'aimer !), j'ai beaucoup beaucoup forcé la main, jusqu'au jour où j'ai tellement mis en crise notre couple que la question de séparation se posait. J'avais à ce moment là une fille de 2 ans et demi. Je me suis pris un sacré coup de pied quand je suis passée du "j'ai le droit" que je prônais depuis un an au "je choisis". Non, mon amoureux-papa ne pouvait pas supporter cette situation et il ne changerait pas dans la minute. C'était le temps du constat, et c'est à ce moment que j'ai commencé à faire des choix en conscience.
J'ai choisi de garder ma famille solidaire. Je ne me reconnaissais pas non plus dans le schéma de la famille recomposée. J'ai aussi choisi de garder le lien avec mes deux amoureux. Avec le papa c'est quotidien, et avec mon deuxième amoureux, je garde un lien écrit. Je ne le vois pas car ça, le papa ne le supporterait pas. Le lien n'est pas du tout le même, pas du tout avec la même intensité ni la même disponibilité. Il n'y a clairement aucune équivalence, à mon grand regret. Mais au moins je peux goûter à la paix de nos liens. Je joue sur un terrain dans lequel ma famille se sent en sécurité mais sur lequel je peux aussi garder au moins contact avec mon deuxième amoureux. Ces liens permettent que nous continuons d'évoluer. Le polyamour n'est pas une affaire classée. Je ne l'ai pas mis au placard, autant me renier entièrement à ce compte là ! Mais j'ai adapté le rythme. Chacun cède une petite parcelle de terrain. Je sais que c'est en processus. En se sentant respectés dans nos rythmes, nous avons mieux envie de faire des efforts les uns pour les autres.
Je considère toujours que j'ai le droit (de pratiquer le polyamour), parce que je suis un être individuel qui n'appartient à personne. Seulement, si je veux vivre avec ma famille en harmonie, je me demande de respecter les ressentis du papa pour qu'il ne se sente pas en insécurité constamment. J'aimerais tant qu'il ne soit pas jaloux, que tout se passe harmonieusement entre mes deux amoureux, qu'on soit une polyfamille, que... Mais en fait ce n'est pas le cas et je ne les changereai pas.
Se découvrir polyamoureux quand on a une famille, je trouve ça difficile, d'après mon expérience. Je me dis maintenant que j'aurais aimé entendre et accepter plus tôt que j'aimais plusieurs personnes simultanément. Mais on évolue tous les jours et mon chemin est celui-ci. Le papa de mes enfants et moi parlons beaucoup beaucoup beaucoup. Il est ouvert théoriquement sur le sujet et demande à évoluer. C'est peut-être là que tout se joue. Je suppose que ton amoureux aura moins de chance de se "braquer" s'il se sent entendu. Si au fond de lui il a envie d'évoluer sur le sujet, il doit aussi sentir que tu es prête à suivre son rythme.
Je pense que le tout est de savoir pour toi ce qui est LE PLUS important. C'était important pour moi qu'on respecte mon droit d'aimer, mais apparemment, c'était encore plus important pour moi de vivre avec ma fille tous les jours (dans cette balance n'apparaît pas le choix d'aimer lui ou l'autre, qui, dans l'équation, s'annule, puisque je les aime autant tous les deux).
Je te souhaite bon courage dans ce moment. J'entends une certaine détresse et de l'impuissance peut-être. Ce n'est un moment facile pour aucun de vous, j'imagine. Alors, en pensée, tu as tout mon soutien.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Réalité existentielle de la solitude et comment apprécier mon café du matin...

Sidony
le vendredi 26 juillet 2013 à 18h07
Merci pour ce partage. Les mots sur les sentiments ça me fait du bien.
:-)