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Discussion : Quels mots trouver pour dire à mon mari que je l'aime toujours malgré l'amour que je porte à un autre

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 15 octobre 2015 à 16h06

Dans la communication, il y a ce qu'on dit, et ce que l'autre entend. Dans ce qu'écrit camelezebre je ne lis que des choses claires et évidentes pour moi. Oui, l'amour ne se "partage" pas, pas plus qu'on aime moins un ami parce qu'on en a plusieurs. Les interactions ne sont pas comparables, elles sont chacune uniques.

Mais le fait est que souvent, les conjoints n'arrivent pas à entendre cela. Pourquoi ? Pour leurs propres raisons, mais classiquement il y a
- la peur d'être abandonné
- la peur de la rivalité avec l'autre
- la peur du qu'en dira-t-on

Suivant les individus telle ou telle peur sera la principale. Mais très schématiquement pour qu'ils soient apaisés il faudrait qu'ils soient
- rassurés sur la solidité du lien
- qu'ils comprennent que chaque relation est unique, qu'ils sont uniques pour leur amoureux(se)
- que dans bien des cas aujourd'hui, la plupart des gens sont très tolérants sur la manière de vivre sa vie, que de toutes façons il faut savoir faire ses propres choix, qu'il faut se débarrasser des images du cocu humilié, qu'au contraire c'est une belle marque de courage de s'engager sur cette voie

Tout cela est loin d'être évident, surtout dans des relations monogames au départ, surtout quand une relation extérieure est déjà engagée (avec toutes les complications possibles pour cette relation-là, ses insécurités, ses impatiences, etc.)... mais ça peut valoir le coup d'essayer.

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Discussion : Infidèle ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 15 octobre 2015 à 15h57

Bonjour euclide, et bienvenue sur ce forum !

Situation unique bien sûr, dans ce que tu vis, et en même temps, en parcourant ce forum je pense que tu trouveras un certain nombre d'histoires qui lui ressemblent. C'est que la promesse de la monogamie va sans dire pour beaucoup de monde : un partenaire pour toute la vie, et pour tout faire - sexe, tendresse, romantisme, éducation des enfants, vie domestique, discussions, sorties, vacances.... et que cette promesse est rarement tenue.

Alors on tombe amoureux ailleurs, tout en ne voulant pas lâcher son bonheur présent. Bienheureux(ses) ceux et celles qui ont un(e) conjoint(e) qui comprend tout de suite, et accepte la possibilité, puis la réalité de l'ouverture du couple. Dans beaucoup de cas, c'est impossible, mais dans un certain nombre c'est possible, cela se fait.

Mais la première condition c'est d'en parler ! Tu écris "impossible d'en discuter avec lui." et "je sais que s'il apprenait tout "dérapage" de ma part, ce serait certainement le divorce"
Mais il n'y a pas trente-six choix :
- soit tu le trompes (perso, je pense que c'est une option qui peut être valable, mais elle a de gros inconvénients bien connus)
- soit tu renonces à ton amant (là encore ça peut être valable... mais l'inconvénient est évident)
- soit tu en parles à ton mari. (là.... on ne sait pas !)

On a souvent des surprises quand on ouvre le sujet, quand on exprime franchement ce qu'on a sur le cœur. Des surprises pas toujours bonnes, mais souvent. Des bonnes surprises qui ne le restent pas toujours, des revirements, des zig-zags, des montagnes russes émotionnelles. Mais qui peuvent te mener à un endroit dans ta vie qui te rendra heureuse. Impossible de le savoir avant de s'engager. Ce qui en revanche est certain, l'avantage irremplaçable de cette option c'est le sentiment d'avoir été fidèle à soi-même et honnête avec les autres.

Ça ne veut pas dire qu'il faut se lancer tête baissée dedans. Il y a suffisamment en jeu pour prendre le temps de la réflexion à chaque étape, sur comment dire les choses, quoi accepter, sur quoi être ferme. Peut-être qu'il y a trop de risques, trop de difficultés, il n'y a que toi qui peut le savoir.

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Discussion : Découverte affolante du polyamour, je suis perdue

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 15 octobre 2015 à 12h26

camelezebre

On peut discuter en privé sur ce site?

Oui, en cliquant sur le nom du membre, puis "envoyer un message".

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Discussion : Confiance et conséquences

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 15 octobre 2015 à 12h16

Tout à fait d'accord avec APH, et cette notion de "le regard vers la sortie et le doigt sur la gâchette".
Evidemment avec quelqu'un qu'on connait depuis longtemps on peut relâcher un peu la tension du doigt... et peut-être vaudrait-il mieux chercher une autre analogie, plus défensive que le revolver. Mais le principe est bon.

Il y a un peu une question double : d'une part le fait que la confiance ne peut jamais être absolue, inconditionnelle et éternelle, que même avec quelqu'un qu'on connait depuis des décennies, il peut y avoir des surprises, des incompréhensions, des déceptions. Les gens changent, sont complexes, ne se connaissent jamais complètement eux-mêmes, c'est ainsi.

L'autre question c'est comment nous accordons notre confiance. Processus historique, inscrit dans le contexte particulier d'une rencontre puis d'une relation, et dans le contexte individuel des parties.
Comme dans tant d'aspects des relations, c'est la connaissance de soi, de ses mécanismes, de ces processus évolutifs aussi, qui est la base la plus solide, celle sur laquelle on a, potentiellement le plus de prise.
Ensuite vient la communication, et par là aussi la connaissance de l'autre, toujours plus imparfaite et parcellaire.
Une phrase qui me semble intéressante dans ce qu'écrit tentacara c'est "ma confiance n'est pas fragmentée".
Est-ce que, pour gérer des relations où la confiance ne peut pas être totale et absolue (et sans doute est-ce le cas de toutes les relations ? en tous cas de la très grande majorité), il ne faut pas apprendre à "fragmenter notre confiance" ? A pouvoir dire : là-dessus je lui fais confiance (par exemple la communication honnête de ses sentiments) mais pas là-dessus (par exemple sa capacité à envisager des situations à échéance de plusieurs mois ou années de manière un tant soit peu fiable) ? Apprendre à fragmenter, et comment fragmenter.

Il est clair par ailleurs pour moi qu'aucun engagement n'est valable quoiqu'il arrive. Si il y a rupture, il y a par définition remise en cause de tous les engagements pris, plus la rupture est profonde, plus les engagements sont susceptibles d'être abandonnés.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le lundi 12 octobre 2015 à 10h39

dragonne63
Pourtant, au moment de se coucher, il m'a demandé quelle était ma décision finale, je m'y attendais et en même temps j'étais décue. Nous sommes partis nous coucher chacun de notre côté... Il ne comprend donc pas que je l'aime quand même...

En tous cas, quoique tu fasses, il me semble important pour ton bien-être mental de toujours chercher à être claire, d'abord dans ta tête, ensuite avec ton mari/ton amant, et enfin avec le reste du monde.

Suivant les compromis que tu es prête à faire ou pas, les situations pas parfaites mais meilleures que les alternatives, il se peut que tu trouves adéquat de cacher tes sentiments au reste du monde, ou même à ton mari/ton amant. Personnellement j'encourage à vivre pleinement et sans honte tes sentiments, tes choix, on a des égratignures en sortant de sa coquille, mais après, quel oxygène dans les poumons !

Cela dit, je ne suis pas à ta place, et il n'est pas difficile de comprendre tes hésitations. Un divorce, vendre la maison, peut-être des batailles juridiques pour la garde des enfants.... cela a de quoi faire réfléchir à deux, trois, quatre, neuf fois. Je note d'ailleurs en me baladant sur le web que les femmes qui ont finalement choisi de quitter leur mari ont souvent mis des années pour le faire. Parfois en disant "j'aurais dû le faire plus tôt"...

Mais, pour revenir à ce que je disais au-dessus, c'est important de garder au moins la clarté dans ta tête et ton cœur. Si tu choisis de rester dans un couple monogame avec ton mari, tu sais que tu fais un sacrifice, que tu aimes toujours ton amant. Même si ton mari n'est pas prêt à l'entendre - et ce serait mieux qu'il l'entende - toi, tu le sais. Ce serait mieux pour lui qu'il l'entende, parce que sinon, ça ressortira d'une manière qu'il ne comprendra pas. Mais quelque part c'est son choix à lui, de préférer vivre dans le mensonge ou pas. Mais toi, tu n'as pas à faire ce choix.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 09 octobre 2015 à 17h45

poly belges
"le plus sûr serait justement qu'il te laisse vivre ton autre amour"

Mais au nom de quoi le mari devrait laisser sa femme vivre une situation qu'il ne désire pas? Car accepter le poly de sa femme en l'état ne serait pas une situation gagnant/gagnant.

Au nom de la sécurité de la relation - car en exigeant une monogamie absolue (avec qui plus est, coupage totale de ponts avec l'amoureux), il y a une tentation d'autant plus forte de juste quitter le mari.

Dragonne, oui, j'avais mal compris le deal, excuse.

dragonne63
J'aimerais pouvoir prendre un peu de recul loin des deux mais avec les enfants dont ma petite dernière qui tète encore c'est plutôt difficile...

Tu peux l'emmener. En tous cas, vu que tu es dans un état de toute évidence un peu extrême (passer la matinée à pleurer c'est un signal d'alarme), tu dois t'accorder le droit de dire "stop !" pour te préserver. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire...

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 09 octobre 2015 à 16h22

dragonne63et le deal c'est plus aucun contact, jamais de la vie, en clair faire comme s'il était mort

C'est quoi ce deal ??? C'est ce qu'il te dit ? Charmant, pour quelqu'un qui dit t'aimer...
Par ailleurs, à mon avis ce n'est même pas la peine d'y croire une seconde. Si vous rompez, il y aura sûrement une période où vous voudrez vous voir juste le strict nécessaire, mais avec des enfants en commun, il y aura forcément pas mal de raisons de rester en contact, ne serait-ce que pour des raisons pratiques.

dragonne63
Ce matin je me suis dit que j'allais rester dans mon foyer, j'ai pleuré la matinée entière, j'ai peur de ne pas y arriver...

Franchement, si c'est ça ta réaction, ce n'est même pas la peine de réfléchir, il faut prendre de l'air.

Pas forcément définitivement, mais en tous cas dès que possible, des vacances loin de ton mari et de ton amant, un week-end chez des amis ou tes parents.

En définitive, comme plusieurs l'ont dit ici, ce qui sera déterminant, et ce qui doit être un peu ton but à long terme, c'est pouvoir te déterminer toi-même, ne pas sentir que tu es obligée de te plier aux envies de l'un ou de l'autre mais pouvoir dire : je suis ainsi, aimez-moi, ou passez votre chemin.

juliejonquille
Mais le couple devrait être un lieu où on peut exister et pas seulement survivre, supporter.

Comme c'est vrai. L'autre jour je pensais : une relation amoureuse saine c'est quand on se donne confiance l'un l'autre, même la confiance de s'éloigner, qui de toutes façons est aussi la confiance de pouvoir revenir.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 09 octobre 2015 à 14h30

Mais qui parle de ne plus voir ses enfants ? On peut se séparer et voir ses enfants. On peut même continuer à cohabiter avec l'autre parent de ses enfants sans être en relation amoureuse avec. C'est une question distincte.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 09 octobre 2015 à 12h49

dragonne63
mon mari s'est beaucoup remis en question ( j'y travaille aussi) et aujourd'hui c'est un homme tendre, affectueux, plein de petites attentions au quotidien... Je me dis que peut-être une vie heureuse est à nouveau possible, sauf que maintenant j'aime deux hommes (ou je crois aimer, je ne sais même plus...) et qu'il refuse catégoriquement l'idée de me partager.

Quand on lit les témoignages de femmes mariées, on tombe souvent sur ce phénomène, ma foi assez logique : le mari qui pendant des années n'a montré envers sa femme aucune marque d'affection, ou bien peu, ou qui a été par surcroit désagréable, fait tout d'un coup des efforts quand il se rend compte que sa place n'est peut-être pas assurée.

Très bien. Ça améliore le quotidien, laisse envisager effectivement un futur commun, etc. Ça donne du temps pour réfléchir (enfin, l'amant de son côté doit être patient si c'est du temps monogame, mais je laisse ce problème de côté).

Seulement, sans remise en question de l'exclusivité, avec au contraire une insistance particulière sur son importance, ça veut dire quoi ? Pas qu'il a ton bien-être au cœur de ses préoccupations. Pas même qu'il a la continuation de votre relation au cœur de ses préoccupations (le plus sûr serait justement qu'il te laisse vivre ton autre amour). Ce qui est au cœur de ses préoccupations c'est sa propre image de lui, malheureusement construire sur un schéma viriliste archaïque, celui du père de famille propriétaire de son épouse. Je suis un peu trash, mais de toute évidence il le mérite entièrement.

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Discussion : Couple traditionnelle et polyamour

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 09 octobre 2015 à 12h26

Je note quelque chose d'explicite, concret et important :

Aloise
J'ai besoin que certaines conditions soient respectées : ne pas vivre ensemble, choisir les moments où l'on décide de se voir, etc. Et elle ne veut pas de ça !

"Choisir les moments où l'on décide de se voir" devrait aller de soi, mais c'est vrai que ce n'est pas tout à fait le cas quand on habite ensemble. C'est donc une demande assez logique de ton point de vue. Elle ne veut pas de ça, pourquoi ? Et pourquoi se plier à sa volonté ?
Puisque tu sens que tu as besoin de faire des efforts pour être libre, il me semble que le premier pas doit être d'accepter la conflictualité, et de passer outre : elle ne veut pas, eh bien tu le fais quand même, il faudra qu'elle s'y fasse. Ou pas. Ce qui veut dire aussi envisager la possibilité que ça ne marche pas, qu'elle rompe. C'est aussi à mon avis une condition de la liberté dans une relation que de pouvoir envisager le plus sereinement possible la fin de la relation.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 08 octobre 2015 à 15h02

Quoiqu'il en soit, je pense qu'il est utile d'éviter les conceptions catastrophiques du type "risque de destruction de la famille". Ce qui peut arriver, c'est un changement, une recomposition. Quoiqu'il arrive tu continueras à avoir une relation avec le père de tes enfants. Le tout est qu'elle soit la mieux adaptée possible. Perso mes parents se sont séparés quand j'avais entre 10 et 13 ans (comme quoi, ça prend souvent du temps...) mais ont réussi à faire ça de façon responsable et j'ai trouvé ça bien mieux que de les entendre se disputer tous les jours. De même, il faut garder à l'esprit qu'il n'y a pas de décision irrémédiable a priori en la matière. Si vous vous séparez et trouvez ça dommage, rien n'empêche de se remettre ensemble ! Enfin je remarque qu'au niveau responsabilité, lui n'hésite pas à parler de divorce au cas où un autre homme te touche. Ce qui veut dire quelque part que pour lui aussi, la continuation de votre ménage est moins importante que son bien-être émotionnel... Et quelque part c'est tout à fait légitime.

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Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

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Tcheloviekskinoapparatom

le mardi 06 octobre 2015 à 11h27

Avant tout, merci pour ce récit très émouvant.
Les situations ne sont jamais les mêmes mais... je suis un peu dans le rôle de l'amant ces temps-ci, et te lire m'a permis de me mettre un peu plus à la place de cette femme que j'aime, et qui, depuis deux semaines, a choisi la monogamie avec son mari à nouveau, avec déchirement et après avoir tenté tout l'été de le convaincre d'avoir une relation ouverte.

Une chose avant tout autre : te préserver, moralement mais aussi physiquement. Tu dis qu'il a failli te frapper - c'est très grave, c'est complètement inacceptable. Rien de ce que tu as pu faire ne peut le justifier. Il faut avoir des positions de repli, des ami(e)s chez qui aller dormir, des contacts, ne pas hésiter à porter plainte pour montrer que tu n'es pas prête à accepter cela.

C'est bien sûr aussi la condition pour toute discussion, on ne peut pas discuter avec quelqu'un dont on a peur.

Autre chose d'important : as-tu des ami(e)s à qui tu en parles ? Qui ont ce type d'expérience, qui sont séparées, etc. Ça permet d'envisager plus sereinement les différentes possibilités, ne pas se faire de montagnes de choses en fait parfaitement possibles, tout en ayant conscience des difficultés réelles.

Ensuite je pense que c'est très important d'être indulgente envers soi : oui, c'est bordélique comme situation, oui, il y a des hésitations, des revirements, mais c'est la situation qui entraîne ça. Tu ne pouvais pas la prévoir quand tu as rencontré ton mari, vous n'aviez ni le don de voyance, ni l'expérience. La solution parfaite n'existe pas, mais la solution la meilleure prendra quelques temps à se dégager. Il faut avoir confiance dans le temps, ne pas hésiter si c'est possible à prendre du recul (loin de ton mari et de ton amant) quelques temps si c'est possible, pour bien peser la situation... en sachant que dans deux ans, cinq ans, dix ans la situation aura très bien pu évoluer à nouveau.

Evidemment dans ma position, j'ai envie de te dire "quitte ton mari, reconstruis ta vie avec ton amant, c'est une histoire que vous devez vivre, c'est quelque chose que tu regretteras si tu ne le vis pas, et c'est mieux aussi pour tes enfants, qui préfèreront avoir une maman heureuse que vivre dans un champ de mines".... mais je ne suis pas sûr d'être complètement objectif :-)

En tous cas il faut respecter ce que disent ton mari et ton amant : ton mari de toute évidence n'envisage absolument pas une relation ouverte. Il faut en prendre acte, ne pas s'acharner, il a en tous cas le mérite de la clarté sur ce point. Et prendre ta décision sur cette base. Mais c'est bien que tu lui aies signifié que toi tu souhaiterais continuer à vivre les deux relations. Là encore, qui sait ce qu'il adviendra dans deux ans, cinq ans, dix ans ?

Avant tout beaucoup de courage à toi !

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Discussion : Acceptation polyamour : une marche arrière à gérer

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Tcheloviekskinoapparatom

le dimanche 04 octobre 2015 à 23h04

Ma première réaction pour ma part c'est que c'est le genre de discussion qu'il vaut vraiment mieux avoir en vrai, ou alors en Skype, ou alors par mail, de façon plus longue plutôt qu'en tchat. Très difficile en tchat de déterminer ce qui est sérieux, ce qui ne l'est pas, on a tendance à supposer une intonation dans la manière d'écrire comme si on parlait, etc. Bref, première chose à faire, prendre le temps d'en parler dans de meilleures conditions.
Ensuite, oui, considérer ce qu'il dit, le prendre au sérieux, mais sans pour autant nécessairement l'accepter, en lui pointant par exemple en quoi son attitude de rivalité (la notion qu'il va être si génial que tu n'auras plus envie de faire quoique ce soit avec quelqu'un d'autre) n'est pas pertinente (les gens sont différents, tu peux aimer faire un truc avec lui, autre chose - que lui-même n'aime peut-être pas - avec un autre, etc.). Parler aussi de cette notion de sacrifice et tout ce qu'il peut y avoir de problématique derrière. Si il est prêt à la discussion aucune raison de la refuser...

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Discussion : Gestion de la rupture

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Tcheloviekskinoapparatom

le samedi 03 octobre 2015 à 15h00

Nicolas0207

Que veux tu dire par choix binaire ? Je ne suis pas sur de comprendre en fait.

Je veux dire que quand on est mono, en tous cas en principe, soit on est avec quelqu'un (et uniquement cette personne), soit on ne l'est pas (pour être disponible pour une autre relation par exemple).
C'est ce qui amène les monos qui sont dans une situation un peu "floue" à devoir trancher : si tu n'es pas sûre de vouloir une relation avec moi, si tu pars et tu reviens toutes les deux semaines, et que je suis mono, à un moment je vais avoir envie et besoin de trancher, pour pouvoir avoir l'espace de construire une autre relation qui me satisfasse.

Mais si je suis poly, suivant les cas, je peux dire "bon, je préférerais qu'on ait une relation continue, je préfèrerais que ce soit plus stable, mais si c'est comme ça, si notre relation est floue, intermittente, je peux vivre avec. De toutes façons ça ne m'a pas empêché et ne m'empêche pas de poursuivre mes autres relations."

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Gestion de la rupture

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 02 octobre 2015 à 14h29

Un autre aspect est toute la question du lâcher prise. Pense-t-on que la relation est finie à tout jamais ? Qu'elle peut reprendre d'un jour à l'autre ? Ou sinon peut-être d'ici quelques mois ou années ? Suivant les cas on pourra plus ou moins facilement faire son deuil.
Par ailleurs, classiquement le polyamour permet des passages beaucoup plus fluides d'un état à l'autre de la relation, puisqu'on n'a pas de choix binaire à faire. Mais cela n'empêche pas les ruptures, et là, ça dépend effectivement beaucoup de la nature de la relation et des raisons de la rupture.

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Discussion : Et le monopolypoly ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le vendredi 25 septembre 2015 à 20h51

Se mettre d'accord pour ne pas sortir avec des gens qui voudraient l'exclusivité, je l'avais fait avec une amoureuse... Et puis quand elle est tombé amoureuse d'un mono marié.... Il a fallu faire de la place aux paradoxes. En l'occurrence, avec moult épisodes ça ne s'est d'ailleurs pas trop mal passé, en tous cas pour notre relation à nous, et je m'en suis senti plus fort. On a parfois raison de faire des entorses aux principes !

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Et le monopolypoly ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 24 septembre 2015 à 13h21

Merci Sharlin. Comme principe de base ça me semble effectivement pertinent... Mais la vie est souvent plus complexe : mono qui s'était éloigné quand la relation poly commence puis qui revient, NRE qui fait pencher la balance temporairement (ou pas) du côté mono.
La difficulté est d'à la fois soutenir sa relation poly dans sa polytude... Sans le faire de façon égoïste, sans exclure a priori le choix de la monogamie, si c'est là son bonheur...

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Discussion : Et le monopolypoly ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le jeudi 24 septembre 2015 à 13h01

Question de définition... Mais à mon sens, et en tous cas dans le cadre de ce sujet un mono qui accepté le poly est... Poly.

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Discussion : Et le monopolypoly ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le mercredi 23 septembre 2015 à 19h51

J'ai noté autour de moi un phénomène relativement fréquent j'ai l'impression, mais j'hésite à en faire un théorème (alors que j'aimerais bien en ce moment...) : quand un-e poly finit par choisir la relation avec un-e mono et de rompre avec sa (ses) relation poly, ça ne dure pas longtemps... équilibre rompu tout ça. Le sacrifice consenti suscite du ressentiment, et la seule personne mono doit à présent remplir tout l'espace auquel les autres relations contribuaient.

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Discussion : Et le monopolypoly ?

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Tcheloviekskinoapparatom

le mardi 22 septembre 2015 à 16h49

LuLutine
C'est trop blessant pour moi de voir quelqu'un d'autre (que parfois je ne connais même pas, ou à peine !) mettre son nez dans une relation qui ne le/la regarde pas !

C'est aussi ce que je trouve de plus frustrant. Les situations les plus complexes, je suis prêt à m'y confronter si je peux communiquer avec la personne avec qui ça se passe, mais là c'est impossible !
Du coup je suis amené, soit à inciter mon amoureuse à être plus dure avec son amoureux mono (mais c'est une position délicate), soit à lâcher prise complètement, enfin.... aussi complètement qu'il m'est possible quand j'aime quelqu'un qui m'aime...

Il y a aussi souvent l'idée que le partenaire poly peut passer après : nous sommes censés être plus résistants, et puis si on a d'autres relations c'est plus cool pour nous, alors que les pauvres monos sont entièrement dépendants de cette unique relation...

Parfois je me dis qu'il n'y a guère que les exercices de respiration pour rester zen pendant que les choses se décantent de leur côté....

Sur le principe je suis d'accord que la solution de Nurja est la meilleure, mais la vie ne se passe pas comme ça....

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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