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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le dimanche 29 décembre 2013 à 16h33
@Homme parrti
Pour moi, ce n'est pas une question de tester ou pas le poly, soit elle te fait confiance soit elle non, mais on n'accorde pas sa confiance le matin pour la retirer le soir.
@Serpent
J'avoue, je ne comprend pas. En quoi le fait de vivre d'autres amours le rendrait plus heureux ? Tu dis que tu aimerais que ça se produise, donc ce n'est pas qu'il a un désir bloqué par toi. Peut-être n'en a-t-il pas envie, et tu dis libre d'avoir d'autres amours, mais il est aussi libre de ne pas avoir envie d'autres. Je ne saisi pas bien non plus le lien "il a d'autres amours donc il serait plus heureux quand on est ensemble", tu peux expliciter ?
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le samedi 28 décembre 2013 à 19h27
Et ta femme a-t-elle dit pourquoi elle a des réticences ?
Après, même si c'est vrai qu'il y a des réponses qu'au final j'aurai préféré ne pas avoir, dans la généralité, je suis plutôt contente d'avoir posé les questions pour lesquelles j'attendais des réponses
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le samedi 21 décembre 2013 à 00h24
Pour précision, la dernière est la troisième, et pour l'instant je m'efforce de ne rien en penser. Sur la première j'ai un recul de plus de 10 ans, et près de huit ans sur la deuxième, et je persiste à ne pas la trouver plus facile, rapide ou évidente que la première.
Ta dernière phrase éclaircit un peu ta pensée du coup, ça te ressemble plus que ce que j'avais compris au premier abord.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le vendredi 20 décembre 2013 à 16h00
On fait avec, c'est sûr, et on essaye de ne pas reproduire les mêmes erreurs, c'est clair. Moi je sais avec le recul que c'est de fuir ces situations qui a déclenché les troubles qui ont suivi, donc je ne refais pas la même connerie. De savoir si j'espère un mieux... dur à dire. Je sais que je ne guérirai jamais, d'aucune des deux maladies qui prennent un malin plaisir à me pourrir la vie. Je sais que, au mieux, elles vont stagner, car leur évolution n'a pas de retour en arrière, au pire elles vont s'aggraver. Quel mieux j'espère ? Je n'en sais rien, est-ce mieux d'avoir une autre relation, quelqu'un qui vous comprenne, mais d'être clouée dans un fauteuil ? Est-ce mieux de pouvoir se dire "je n'ai contraint personne, il est heureux et j'ai travaillé sur moi", et de se le dire entre deux passages d'infirmier à l'HP ? Le seul mieux que j'espère, c'est d'enrayer ce mal qui monte depuis des mois, et de pouvoir reprendre une belle route. Je sais parfaitement, la psychiatre me l'a beaucoup expliqué, que mon esprit est bien trop fragile actuellement pour supporter la moindre "rupture" et qu'il aura de lourdes séquelles si ça arrive. Après oui, sans doute ça ira mieux un jour, mais c'est comme se dire qu'être paraplégique, c'est mieux que tétra, c'est très vrai, mais ça peine à me motiver.
Et pour les fois précédentes, j'ai déjà un recul de plus de 10 sur la première, et ça n'a pas beaucoup amélioré mon opinion.
Donc je sais ce dont j'ai besoin et j'ai suivi tes conseils : il exige que je reste, mais je refuse de rester dans ces conditions parce qu'elles sont en train de me tuer, donc il lui reste à faire un choix, et pendant que le délai court, je me repose et je reprends des forces.
Et au passage, là je veux bien que tu m'expliques, je suis étonnée de voir une poly faire ce genre de formulation "tu peux en rencontrer d'autres". C'est un truc qu'aurait pu me dire beaucoup de monde, mais j'ai du mal à le voir dans la bouche de quelqu'un qui part du principe que peut importe qui on rencontre ensuite, ça n'efface jamais personne... Je veux bien connaître ce qui est derrière cette idée :-)
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le vendredi 20 décembre 2013 à 14h34
Bien sûr qu'on survit, encore une fois la question est dans quel état (on a déjà eu ce débat non ?), et je ne me sens pas d'y laisser encore des plumes, je suis déjà assez abimée comme ça. Bien sûr qu'on peut se dire que les épreuves font de nous ce qu'on est, c'est un fait, et parfois c'est pas mal. Mais le prix à payer pour ça est beaucoup trop élevé parfois. Est-ce qui si j'avais eu le moyen j'aurais éviter les drames précédents ? Oui, sans la moindre hésitation, quitte à me passer de tout un pan de moi, mais ça m'aurait aussi éviter les troubles psychiatriques et la maladie auto-immune, et je suis sûr que j'aurais eu aussi une très chouette vie sans ça.
Après on ne refait pas l'histoire, c'est arrivé, on fait avec, mais pour autant on peut aussi essayer de faire en sorte que ça n'arrive pas de nouveau. Vois-tu, j'ai du mal à me dire comme toi "ok c'est dur, mais je suis sûre que je peux en tirer du positif en fin de compte" quand j'ai encore cassé un bol ce matin à cause des spasmes cardiaques. Est-ce que tout le positif que j'en ai tiré valait d'être malade à vie et qu'un jour peut-être ça ne me quitte plus, que la crise soit permanente et la douleur avec ? J'en suis pas convaincue. Quand à se relever de mieux en mieux, la deuxième fois ayant été aussi dure que la première, j'en doute fortement.
Et puis, je le redis, parce que cette conviction est très forte chez moi (et ma psy est d'accord là-dessus, comme quoi c'est pas juste moi qui déraille), il est quelqu'un qui me correspond, et il est le premier, même parmi mes grands amours, à me faire cette impression là, celle qu'il n'est pas parfait certes, moi non plus de toute façon, mais qu'il est tout juste ajusté à moi. Et lui même, alors qu'il y a son autre amoureuse encore (le délai court toujours pour lui, il a encore un peu de temps) et qu'il envisage de se séparer d'elle, m'a dit il y a peu (et en pleine crise, pas à un moment papillon-tout-rose) "tu es la plus belle rencontre de toute ma vie". Et, cela peut sembler étrange, mais moi je m'y attendais, depuis que je lui ai posé cet ultimatum, il y a eu des soirées où j'ai retrouvé un niveau de complicité avec lui qui n'existait plus depuis plus d'un an. Je ne fait pas les mêmes erreurs que dans les fois précédentes, qui m'ont collé des trucs à vie qui me tuent à petit feu, cette fois je sais, je vois, que la guérison est possible. Je ne partirai que si l'ultimatum prend fin, mais j'y crois de moins en moins.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le jeudi 19 décembre 2013 à 22h47
C'est sûr, et c'est raisonner là-dessus qui fait que j'ai pu le supporter un temps. Mais il arrive un moment où notre nature profonde finit par reprendre le dessus et exige qu'on respecte notre ressenti. Même si effectivement, il n'est pas sur la même longueur d'onde que celui de l'autre.
Et puis c'est quoi en matière de relation la réalité des faits ? Les faits existent sous pleins de prismes différents. "J'essaye de maintenir la situation en un seul morceau parce que je suis déchiré à l'idée de choisir" est une réalité, mais "je préfère te voir couler et devoir compter tes médocs pour parer à toute tentative de suicide plutôt que de prendre une décision alors que ton état fait que tu n'en es plus capable par toi-même" en est une aussi. Et il y en a une qui est plus facile à regarder en face que l'autre.
Je parle de son point de vue, mais c'est valable pour tout le monde "je pars parce que je ne serai jamais heureuse dans cette situation" est un pan de ma réalité mais "je dois renoncer à tous les projets de vie que j'avais commencé à construire du jour au lendemain" aussi, de même qu'il y a pour elle (de ses propres mots) "je refuse de quitter cet homme parce qu'il est devenu le centre de mon monde" et "je sais que je n'aurais jamais avec lui la relation que je veux et en plus j'ai l'impression d'avoir bousillée une belle relation qui était là avant moi".
Tout ça pour dire, je suis parfaitement d'accord qu'on parle de la réalité de nos sentiments, des divergences avec ceux des autres et de la traduction dans les actes, mais parler d'adéquation des ressentis avec les faits me semble assez peu pertinent, et même un peu dangereux, en ce sens qu'on finirait par pouvoir dire qu'il y a des sentiments qui sont faux ou faussés, alors que le principe d'un sentiment est d'être vrai en soi et de devoir être pris en compte tel quel.
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aviatha
le jeudi 19 décembre 2013 à 18h00
Les sentiments et les émotions n'ont de réalité que celle qu'on leur donne. C'est mon sentiment donc c'est une réalité. On peut essayer de voir et raisonner et comprendre intellectuellement, ce que j'ai fait, et je comprends parfaitement la position d'en face. Mais mes émotions se révulsent à cette simple idée. Donc c'est la réalité de mes émotions, et finalement, c'est elle qui compte.
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aviatha
le jeudi 19 décembre 2013 à 14h38
C'est lié, à mon sens, comme je l'ai expliqué déjà avant (peut-être même sur ce fil) à la différence de conception mono/poly.
Pour un poly, ce n'est pas incompréhensible (puisque souvent ils le vivent eux-mêmes) et ça n'atteint pas leur confiance leur pensée étant "si vraiment il/elle ne m'aimait plus, il/elle serait parti(e) avec cet(te) autre", au contraire de celle des monos qui "si il/elle m'aimait vraiment, il n'y aurait pas eu d'autre".
Donc là où eux peuvent vivre une nouvelle arrivée comme un évènement qui ne les bousculent pas forcément (j'ai dit pas forcément, ça arrive que ça les agresse quand même), pour nous, c'est obligatoirement une marque de désamour. Et c'est vrai qu'une fois que la première impression a laissée une marque aussi négative, avec autant de force, c'est très dur d'essayer de voir autre chose et de le ressentir autrement.
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aviatha
le mercredi 18 décembre 2013 à 23h49
Bien sûr que ce n'est pas rationnel, la réalité est beaucoup plus complexe que ça, mais je pense qu'il n'est pas étonnant, quand l'esprit se sent agressé par quelque chose, qu'il se fixe sur un point précis, quitte à le grossir dix mille fois, ça lui fait un point d'ancrage, et souvent c'est mieux que le flou absolu.
Je te rassure j'ai arrêté depuis un moment, d'abord parce qu'au plus fort de la crise, j'ai tout simplement enlevé tous les miroirs chez moi, ensuite parce que les médocs m'ont remise en selle après, maintenant, j'arrive à me maquiller à l'arrache sans me fixer pendant des heures, comme je l'ai toujours fait (par contre je suis toujours une quiche pour mettre de l'eyeliner...^^). Mais c'était pour montrer que chez la femme aussi, ce genre de blessures déclenche des comportements très forts de mal-être et que ce n'est pas l'apanage de ces messieurs.
Conditionné ensuite, peut-être, n'empêche que je ne sais pas trop, le triangle jeunesse-fertilité-féminité est quelque chose de naturellement très ancré, à tel point que, pour prendre une autre branche du triangle, beaucoup de femmes se sentent atteinte dans leur féminité et leur pouvoir de séduction quand elles apprennent qu'elles sont stériles.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le mercredi 18 décembre 2013 à 18h15
Dans toute sexualité, il y a une part d'égo. Bien sûr, lorsque le fait de savoir son conjoint avec un autre est problématique, ce n'est pas qu'une question de sexe (sinon, à mon très humble avis, ça ne dure pas longtemps), mais disons que je pense que ça n'aide pas. Ça ajoute une blessure d'égo (et peut-être d'amour-propre) à la blessure émotionnelle et sentimentale. Et je serais tentée de dire que c'est elle le cœur du problème.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le mercredi 18 décembre 2013 à 16h08
La sensibilité est à mon sens très similaire, même si, je suis d'accord avec Siesta, elle ne s'exprime peut-être pas de la même façon et ne tape pas aux mêmes endroits.
Un exemple très simple, et en plus un où tout le monde était de bonne volonté. Pendant la période de découverte de mon cher et tendre et sa nouvelle amoureuse, c'était du feu d'artifice à ce niveau-là. De notre côté c'était le calme plat, pas parce qu'il n'en avait plus envie, mais parce que j'allais déjà assez mal, et pour lui ç'aurait été comme abuser d'une personne en situation de faiblesse. Bien sûr, même si j'entendais cet argument et le trouvais très attentionné, le fait de trouver systématiquement quand je venais chez lui des cheveux à elle dans le lit ou des emballages de capotes dans la poubelles quand je jetais mes cotons de démaquillants induisait forcément une comparaison "il couche avec elle et pas avec toi". Et de là découlait d'autres comparaisons dont une était le fait qu'elle était forcément plus désirable et féminine puisqu'elle était plus jeune que moi. Idée peut-être stupide, mais pas plus que de penser que du C c'est mieux que du B ou que 23cm c'est mieux que 19.
Pourtant je ne suis pas vieille, j'ai même pas 25 piges. Mais tout à coup je me suis découverte en train de scruter mon visage dans la glace, à chercher si j'étais moins belle que quand j'avais son âge. Et ça, je pense que c'est un réflex très ancré chez la femme. Tu donnes l'exemple du club libertin: mets-y un couple où le mari ne couche que avec des femmes beaucoup plus jeunes que son épouse, toute ouverte d'esprit qu'elle est, elle finira par tirer sévèrement la tronche.
Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

aviatha
le dimanche 15 décembre 2013 à 20h27
C'est pas un genrisme, c'est (malheureusement) un fait que dans notre société actuelle, 75% des tâches ménagères (et 80% de l'éducation de l'enfant, ou l'inverse, je ne sais plus) reviennent aux femmes. Or, pour avoir teeeeeellement de repassage que ça demande tout un aprem, il faut, soit être le mec le moins organisé de la terre (lesquels en ont généralement pas grand'chose à fiche du repassage), ou avoir une famille à charge, auquel cas il est plus que très probable que cette tâche ingrate reviendra à madame.
On peut le déplorer, moi la première, n'empêche que c'est un fait et que ça ne rajoute pas à la crédibilité de son argument, c'est tout ^^
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le dimanche 15 décembre 2013 à 17h11
Je ne suis pas sûre que ce soit une conception purement masculine, la sensation de comparaison sexuelle entre la femme et la maîtresse est extrêmement présente aussi. Donc après, qu'est-ce qu'il faut pour arriver à une acceptation... j'avoue je n'en sais rien.
Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

aviatha
le dimanche 15 décembre 2013 à 15h29
Même, ça m'arrive de faire venir mon cher et tendre alors que j'ai une montagne de repassage à faire (pour le coup, moi aussi j'entasse), et alors, on discute, on se fait du café, on se regarde une vieille série genre Albator, je lui ai même appris à repasser bien une chemise tiens ! :-)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

aviatha
le mercredi 11 décembre 2013 à 15h38
Mais je n'ai pas de décision à prendre, pour l'instant. Ma décision, je l'ai prise le jour où j'ai passé cet accord avec lui, où il l'a accepté et où j'ai donc commencé à respecter ma part du contrat.
Ce que je lui dis, ce n'est pas "fais un choix, mais fais le bon", c'est "notre accord arrive à son terme, il est temps que tu tiennes tes engagements, je peux comprendre que ce n'est pas une chose facile, et je veux bien te laisser un peu de temps pour le faire, mais si tu ne le fais pas, c'est une rupture de contrat, et ça aura les conséquences que ça doit avoir".
Ma décision est prise. J'ai remplie ma part du marché, je viens réclamer celle qui est due de son côté, et j'ai décidé le jour où je suis venue la réclamer. Après, s'il trahit notre accord, j'aurais une autre décision à prendre en fonction de cette nouvelle donnée, mais ça, c'est autre chose.
Discussion : Polyamoureuse pas assumée

aviatha
le mercredi 11 décembre 2013 à 14h58
@ LuLutine
Je ne fais qu'extrapoler la façon dont Caline en parle et qui me hérisse le poil.
Je suis d'accord que quand elle ne se limite pas à cette façon là elle peut être bien vécue par certaines personnes, sans doute.
Mais très honnêtement, je ne vois pas comment, quand elle se limite à la première version, on peut vouloir de cette place, qui a tous les inconvénients du coupla sans les avantages et qui, posée ainsi, je le répète, sert surtout de soutien logistique à l'autre relation. J'ai beau faire un effort, même sur le plan théorique, je ne vois pas.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

aviatha
le mercredi 11 décembre 2013 à 14h54
Elle s'impose, oui et non, je trouve au contraire qu'elle commence à s'effacer, à avoir un comportement qui lui permette à lui, de prendre une décision sans trop de remords vis à vis d'elle.
Et là ladécision pratique, j'ai clairement dit à mon compagnon qu'elle était dans ses mains, jusqu'à la fin de la deadline, après quoi elle passe dans les miennes sans retour en arrière possible.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

aviatha
le mercredi 11 décembre 2013 à 14h22
Je t'avoue que je n'aurais pas fait tant d'efforts pour des personnes profiteuses ou peu empathiques, c'est justement parce que je ressentais ça chez elles que je me suis acharnée, sinon, j'aurais sans doute jetée l'éponge.
Et je ne peux que t'approuver sur le conseil à Caline !
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

aviatha
le mercredi 11 décembre 2013 à 13h23
@Caline
Pardon, oui, il était évident que pour moi deadline était dans le sens délai limite, puisque là on parle de la tenue d'un engagement pris.
Si je puis me permettre un conseil, c'est justement de spécifier quelles limites ne doivent pas être atteintes avant qu'elles oient d'actualité, après, c'est bien plus complexe.
Soyons clairs, je ne casse rien, mon cher et tendre est un être libre, je lui dit juste que le temps de respecter sa parole est venu, parole qu'il était libre d'engager ou pas. Il l'a engagée, il a désormais le choix entre la respecter ou la trahir.
Et si je dois rompre de mon côté, la rancoeur sera celle que je ressentirais pour une trahison, quelle qu'elle soit et d'où elle vienne.
Si je comprend bien, toit non plus te pense que la situation ne sera pas vivable pour toi à long terme, lui as-tu dit ? Après, si tu préfères t'effacer, c'est ton choix et il est tout aussi respectable. Mais moi j'envisage de vivre avec cet homme, de continuer à construire des projets avec lui et, peut-être, un jour, une famille. Donc ce n'est pas une option pour moi (et tous les deux le savent depuis le début).
@LuLutine
Comme quoi, même diamétralement opposées, il semblerait qu'on est des points d'accord^^
Je vois bien ce que tu dis sur ce point d'engagement, et comme tu l'as dit, peut-être aurait-il mieux fallu ne pas le prendre. Mais il a été pris, et étant pris il disait "j'accepte de m'infliger ça à un moment donné pour que tu restes avec moi et permettes tout cela le plus longtemps possible", je suis restée, j'ai permis aussi loin que je pouvais, maintenant ce n'est plus de mon ressort. Comme tu dis, je me suis suffisamment expliquée sur pourquoi je faisais ça, et pourquoi une autre voie n'était plus possible.
Hier soir, elle est passée quand j'étais chez lui, chose qui n'arrive jamais, mais elle voulait me remettre une lettre en main propre. Elle a écrit deux pages sur le fait qu'elle "ne me remerciera jamais assez de tout ce que je leur ai offert", qu'elle a conscience de toutes les forces que ça m'a demandé, qu'elle me considère comme un modèle, quelqu'un en qui elle a confiance et que ça "la met en colère par moment de voir qu'il hésite entre elle et moi" et qu'elle me souhaite d'aller mieux bientôt. Donc tu vois, sans doute je n'étais pas obligée de faire tout ce que j'ai fait, mais j'ai le sentiment que ça en valait la peine. :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

aviatha
le mardi 10 décembre 2013 à 14h37
J'ai toujours su que ces conditions ne suffiraient, elles permettaient de gagner du temps et de diminuer la souffrance, mais ça, ça a toujours été clair pour moi, et je l'ai toujours dit aussi clairement que possible. Et je pense qu'ils l'ont entendu. Hier, elle m'a écrit quelque chose qui m'a beaucoup touchée :
"Je ne sais pas s'il fera quelque chose, mais je le souhaite même si ça va contre mon sens. Car pour moi cela reste simple : si il ne veut plus de moi - même à contre cœur - je pars, et il le sait très bien. Là dessus tu peux être tranquille, je ne lui courrais pas après. Et qu’il prenne une décision en le disant clairement fera du bien avec tout le monde. Au moins mettre un terme à ce carnage en ce qui te concerne."
Je sais qu'elle comprend que je ne fais pas ça contre elle, mais pour moi. Et je ne peux le faire que parce que j'ai déjà donné tout ce que je pouvais donné. Sans doute que ça m'a épuisé, mais ça me permet aussi de prendre une décision en étant en paix avec moi-même, en me disant que, même si ça crée des dégâts derrière, j'avais déjà tout tenté.