Polyamour.info

bouquetfleuri

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lyon (France)

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Discussion : Comment se partager pour la Saint valentin quand on est polyamoureux ?

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bouquetfleuri

le mercredi 13 février 2013 à 18h59

Merci Boucledoux,
la Saint Valentin est donc bien la fête des polyamoureux, hihihi !

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Discussion : Quand un couple polyamoureux aime une même personne

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bouquetfleuri

le mercredi 13 février 2013 à 16h08

Et il faudra venir nous dire votre bonheur !

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Discussion : Trouver la 3éme personne

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bouquetfleuri

le mercredi 13 février 2013 à 09h05

Arrêtez de chercher !

Au delà de la boutade, la question qui se pose est la suivante : quand on cherche, c'est à dire quand on a le projet de trouver quelque chose, un modèle de vie, une façon de vivre un quotidien, des instants choisis ou quelqu'un, un homme ou une femme, n'établit-on pas des règles de recherche ou des critères associés à ce que l'on imagine et qui constituent autant de barrières interdisant de s'ouvrir à ce qui se présente ?
Autrement dit, si vous vous mettez en quête en ayant en tête un résultat ou une idée précise de qui vous aimeriez rencontrer ou vivre comme événement, vous vous privez sans doute de l'accident naturel qui fait si bien les choses.

Préparez-vous simplement à accueillir tout ce qui vous arrivera.

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Discussion : Notre opacité paradoxale

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bouquetfleuri

le mardi 12 février 2013 à 19h50

Je suis bien d'accord avec LittleJohn : merci pour ce beau fil, Siestacorta.

Mais je crois que la retenue, pour ne pas étaler sa vie privée, donne aussi de beaux morceaux d'analyse, parce qu'elle force à appréhender son problème particulier sous un angle plus général, cherchant dans l'intelligibilité offerte aux lecteurs l'articulation qui pourrait presque par magie résoudre ou dénouer le problème, voire le faire disparaître...

C'est le paradoxe entre la théorie qui permet d'avancer et la pratique qui la valide, non ?

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : L'amour complet et le polyamour

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bouquetfleuri

le mardi 12 février 2013 à 19h41

Dans un autre fil, je disais que j'avais besoin de quotidien pour prendre la mesure de la qualité de ce que je construisais dans ma relation amoureuse. Je vais encore utiliser ce point de vue.
Il me semble parfaitement possible de vivre plusieurs amours complètes. Mais il ne me semble pas possible qu'elles soient identiques en densité, en nature, en investissement et, partant, en responsabilité, en connaissance ou en sollicitude, si tant est qu’il soit possible de faire les mêmes efforts de respect.
Je ne parle pas là de plaisir, ni des plaisirs ni de la complétude que chaque relation esquisse, dessine, puis nourrit en acceptant cette mouvance qui imbriquent les relations et les modèlent au gré du temps et de nos histoires.
Je parle de ce que l’on est capable de fournir par devers soi pour faire vivre une relation ou deux ou plus, je parle de ce qui compose le rapport entre deux personnes, trois ou quatre, deux par deux ou par trois de temps en temps. Je parle de l’engagement, l’investissement, la responsabilité plus ou moins grande en fonction de la relation, évolutive par essence.

Une relation a besoin de temps, parfois peu, parfois beaucoup, mais sans temps, on est dans un livre ou dans un rêve. Il faut du temps pour se voir, du temps pour penser à l’autre, du temps pour lui parler, du temps pour penser aux autres.

Il faut du temps pour exprimer son sentiment ou du moins pour exprimer que ce sentiment est vivant même en l'absence de l'autre.
Ce temps par exemple est distinct du temps passé avec l’autre et vient occuper quelques espaces de manque quand la relation est forte et quelques espaces inoccupés quand elle est moins forte. Mais cette expression, même si l’on est capable de penser à toutes ses amours en même temps, demande à ce moment-là une disponibilité centrée sur la personne aimée. À partir de là, on comprend bien que les relations multiples sont tributaires du temps.
On comprend aussi que les temps ne sont pas égaux.

Mais quel temps ? Le mardi seulement ou tous les week-ends ou encore le mercredi de cinq à sept ? Le temps que l’on met à disposition de l’autre s’égrène-t-il seulement à l’horloge ?
Pas seulement, Le temps de l’horloge est celui où l’on se voit, où l’on se parle, où l’on se sent. Mais le temps de sa disponibilité à l’autre est comme l’amour, c’est un état d’être, et c’est bien la raison pour laquelle plusieurs relations peuvent s’imbriquer. C’est la magie du polyamour : on n’est pas obligé d’éliminer un être cher pour aimer un être un peu moins cher, les faisant tous les deux exister dans le même spectre qui va de la relation amicale à la relation amoureuse.

Ainsi, on peut vivre plusieurs amours complètes, mais qu’en est-il de la réciprocité et de la symétrie dans les relations polyamoureuses ? Il me semble qu’il y a deux et seulement deux pôles importants dans la manière d’organiser ce rapport entre le temps de l’expérience physique et le temps de l’état d’être amoureux.
Soit on accepte de baigner dans cet état amoureux en privilégiant de temps à autre tel ou tel, tout en préservant son engagement (son investissement) envers tel(les) amour(s) favori(tes), soit on découpe son temps, comme on pourrait dissocier ses activités professionnelles, relationnelles, sportives et on dissocie également ses relations amoureuses, n’étant jamais habité que par la pensée de celui ou celle qui s’inscrit dans l’agenda, à ce moment-là.

Il est possible de ne pas attendre le même retour d’expérience de la personne que l’on aime, parce qu’elle est différente, qu’elle a d’autres manières, d’autres points d’attention, une autre histoire, d’autres capacités et d’autres incapacités, mais est-il possible de ne pas attendre la même disposition, la même disponibilité quand bien même elle s’exprimerait autrement (ou ne s'exprimerait tout simplement pas) ?
Un avantage de l’expérience polyamoureuse réside aussi dans la triangulation possible entre les appétits, les appétances et les capacités différentielles composant par là un paysage complet ou du moins comblant les aspirations.

Alors oui, comme on divise son temps, il me semble qu’on divise aussi sa capacité à s'engager dans différentes relations. Non qu’on en donne moins à certains, mais on ne peut pas en donner autant qu’à d’autres, et cela ne signifie pas la même chose.

De cette manière un polyamoureux peut très bien se trouver totalement engagé dans une relation et n’avoir pas assez d’énergie pour développer une deuxième relation de même importance, même s’il peut envisager de construire d’autres relations moins investies. Ce qui ne préjuge en rien de l’honnêteté des relations, ni de leur fécondité.

Ce n’est pas un problème de vases communicants, c’est un problème de limites psychologiques, comme il existe des limites physiques ou physiologiques, et à cet égard, nous ne sommes pas égaux.
Je crois que dans cette différence d’approche de la division du temps, de la séparation des instants dévolus aux gestes ou aux pensées amoureuses, ou à la communication et au cheminement personnel se retrouve une grande part de la diversité des expériences polyamoureuses.

En conclusion, je crois que l’on peut vivre plusieurs amours complètes, mais je ne crois pas qu’elles puissent être de la même intensité, en dehors d’un discours puisant sa source dans une bienveillance un peu honteuse ou dans une justification déculpabilisante, à la manière des parents qui aiment tous leurs enfants de la même façon…

Je suis d’accord à l’avance avec tous ceux qui pensent que mes arguments sont taillés à la hache, il y aurait besoin d’affiner un peu et d’instiller quelques nuances en acceptant de penser par exemple que tout de toute façon est une question d’équilibre.
Mais je compte un peu sur vous pour cela.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Le polyamour serait il pour les intellectuels/philosophes, et l'adultère pour ceux ne l'étant pas ou moins...?

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bouquetfleuri

le mardi 12 février 2013 à 10h23

Pour moi, si.
Mais on a parfaitement le droit d'avoir une approche différente.
Pour ma part, je distingue nettement l'intellectuel de l'érudit, la chose intellectuelle de la chose emmagasinée, le fait intellectuel constitué du fait intellectuel se constituant.
Les données cognitives permettant de vivre, et partant de développer son intelligence, d'accéder à l'élaboration de sa philosophie ne reposent pas sur un seul format possible.
C'est tout ce que sous-entend mon introduction.
Ce qui m'intéresse particulièrement dans cette vision est qu'elle n'exclut personne et rend caduque la question de l'intellectuel comme un "sachant" face aux autres.

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Discussion : Le polyamour serait il pour les intellectuels/philosophes, et l'adultère pour ceux ne l'étant pas ou moins...?

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bouquetfleuri

le mardi 12 février 2013 à 09h14

La chose intellectuelle est ce qui permet de rendre les gens intelligents, c'est à dire ce qui leur permet de se relier au monde et de profiter de toutes leurs capacités pour s'épanouir.
Cela ne passe pas forcément par l'ingurgitation de livres plus ou moins abstrus ou la soumission à des discussions hermétiques.
La chose intellectuelle fonctionne bien quand on l'explique avec la nature, ou avec des gestes simples qui trouvent un retentissement au fond de soi.
L'amour est pour moi la chose la plus intellectuelle qui soit, naturelle et constituée de gestes simples.
C'est ce qui me permet de me sentir avancer dans l'accomplissement de ma vie, de mieux regarder le monde dans sa complexité, de m'inscrire dans une question permanente sur mon rapport à l'autre, aux autres.

Cerise sur le gâteau, l'amour n'est réservé à personne, ou plutôt accessible à tous. C'est un des rares états qui fasse fi de toutes les classifications, de toutes les hiérarchies, de toutes les segmentations.

Le polyamour est la manière de mettre avant toute autre considération, sociale, morale, l'existence de deux ou plusieurs personnes comme le moteur premier de toute vie.
Voilà la question qui rend intelligent.
Cette question nécessite pour y répondre de se situer en dehors de tous les rapports de force, en dehors du jugement, et dans le respect le plus strict de l'existence d'autrui.
Et on y répond de la manière que l'on veut, succincte ou ampoulée, documentée ou brute, charnelle ou cérébrale.

En fait, ce n'est pas la question qui rend intelligent, ce sont les réponses qu'on apporte à soi, à l'autre, à la vie qui prend forme.

Quand j'aime, je deviens intelligent et je rends intelligent, je deviens donc intellectuel et philosophe

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Rencontre poly interrégionale

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bouquetfleuri

le mardi 12 février 2013 à 08h09

Merci à vous toutes et tous pour ce joli rassemblement.
Me voici rentré dans ma province, je garderai longtemps en mémoire la qualité de vos paroles, la bonne humeur, l'effervescence et cette belle envie de se parler.
Choses habituelles dans un café poly me direz-vous, oui mais voilà, cela m'émerveille à chaque fois. Et mettre des sourires sur des écrits provoque toujours chez moi le petit frisson de la réalité augmentée d'un peu de vie.

Merci à tous, merci à LiliLutine pour cette belle idée.

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Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

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bouquetfleuri

le mercredi 06 février 2013 à 18h20

D'accord pour changer "tu me manques" par "je me languis de toi". C'est d'ailleurs l'expression que nous échangeons...

Mais même si je fais autre chose, même si je m'abrutis dans le travail, je me languis toujours d'elle, ou autrement dit elle me manque toujours et rien ne remplacera ce sentiment que je peux faire délicieux, si elle est heureuse quand elle me manque.
Je ne veux pas compenser.

Ce manque est aussi sa présence. Comme dans mon envie d'elle est toute son existence...

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Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

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bouquetfleuri

le mercredi 06 février 2013 à 16h10

« Tu me manques, ma chérie ! »

J’ai dû écrire et dire ces quelques mots un bon million de fois à mes amoureuses qui attendaient elles aussi dans d’autres bras que l’on se retrouve.
Mais si viscéralement dévastateur soit ce manque, il accompagne la joie de l’attente et la certitude de retrouver ces moments si doux où une amoureuse me renverra mon sourire.

« Tu me manques » invalide « je t’attends », voilà ce qui est cruel et douloureux à vivre, pour moi.

Et pour vous ?

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Discussion : Fuite des garçons?

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bouquetfleuri

le mercredi 06 février 2013 à 15h56

Oui, par défaut nous ne sommes pas responsables...
Par responsabilité, je n'entends pas "être investi d'un devoir", mais "être en capacité de répondre de", de la relation et de son cheminement, de l'amour qui se répond etc. au même titre que l'autre. Personne n'a à porter une autre charge que la sienne, et personne n'a à s'en décharger.

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Discussion : Fuite des garçons?

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bouquetfleuri

le mercredi 06 février 2013 à 14h33

Je souscris de la même façon à ce que dit LittleJohn.
Et si je dois mettre ma petite pierre blanche à l'édifice, je parlerais à ce moment-là de la responsabilité que l'on porte des autres relations et comment on les fait exister dans cette exigence naturelle de non exclusivité.
Et pour être d'accord avec Siestacorta, je rajouterais immédiatement que "parce que j'en ai envie" ne suffit pas en tant qu'argument isolé (heureusement que l'envie accompagne tous les choix), et n'a même pas de légitimité dans ce contexte.
Ce qu'il m'importe de chercher et de trouver est bien comment l'envie se partage en dehors de celui ou celle qui a envie. Autrement dit, comment entrons-nous ensemble dans cette expérience consciente de la vie (pour ne pas dire philosophie) qu'est le polyamour, avec nos attentes différentes, nos satisfactions différentes, nos différentes façon de penser l'autre ou de se penser en l'autre.

La famille quoi, hahahaha, non je rigole !

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Discussion : Rencontre poly interrégionale

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bouquetfleuri

le mardi 05 février 2013 à 11h06

Toutes les paroles, y compris celles qui se pensent hors sujet, sont les bienvenues.

Pour moi, l'intérêt de ces cafés poly réside principalement dans la façon de faire exister la réalité des différences de vie et de pratique qui se retrouvent dans les mots qu'on échange, affirmant sans cesse la diversité des approches et des conceptions de nos relations amoureuses. Toujours à mon sens, la dialectique dont on s'enrichit le plus est bien celle qui opère entre nos individualités et les différentes représentations d'un même concept, d'une même interrogation, d'une même difficulté.

Je suis habituellement peu enclin à "suivre" un thème dans ces réunions, seulement nous serons nombreux ce jour-là et pour dynamiser et canaliser tranquillement la discussion, rien de tel qu'un sujet éprouvé par la quasi totalité des personnes en présence.

Mais rien n'est jamais fixe..

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Rencontre poly interrégionale

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bouquetfleuri

le mardi 05 février 2013 à 08h18

Je vous propose d'orienter notre discussion sur cette piste :

Au moment de se quitter, quelques jours ou quelques semaines, même pour rejoindre d'autres partenaires, deux amoureux vivent une réelle séparation et doivent vivre cette séparation chacun de leur côté.
Il y a dans cette séparation tous les ingrédients d'une histoire d'amour qui se distend, géographiquement et temporellement. Mais pas sentimentalement, apparaît alors bien souvent le manque de l'autre.

Que signifie cette expérience du manque et comment se manifeste-t-elle ?
Ce manque est-il dû à la compartimentation des relations ?

Quelle est la différence entre cette séparation et le sentiment d'éloignement ou d'abandon, sont-ils contraires ou complémentaires ?

Cette déchirure se nourrit-elle aussi du manque éprouvé par l'autre ?

Comment le vivez-vous, le prévenez-vous, le guérissez-vous ?

Ce n'est bien sûr qu'une proposition, axée sur une approche pratique de l'expérience polyamoureuse.
Je me réjouis de vous retrouver tous,

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Discussion : Les lundis poly - 11 février - Paris - Bubble Bar

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bouquetfleuri

le lundi 04 février 2013 à 11h55

ma proposition était juste un clin d'oeil à LittleJohn à propos d'un autre fil...

Celle de LiliLutine et de GreenPixie est beaucoup plus intéressante et peut même occuper deux cafés poly, celui du 8 et celui du 11... en sériant les questions en fonction des participants

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Discussion : Les lundis poly - 11 février - Paris - Bubble Bar

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bouquetfleuri

le lundi 04 février 2013 à 11h18

euh... je ne serai pas là, mais...

" Qu'est-ce que l'amour véritable ? "

Hahaha

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Vacances des polyamoureux.

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bouquetfleuri

le dimanche 03 février 2013 à 20h59

Heureusement que nous avons tous un sens différent de la "vérité" de l'amour.
Pour moi, il me faut l'apport du quotidien, pour être parfaitement certain, conscient de l'amour que je construis.

Mais tu as raison, j'aurais dû indiquer le point de vue.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Vacances des polyamoureux.

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bouquetfleuri

le dimanche 03 février 2013 à 19h39

Le quotidien est la plus belle façon de vivre un amour.
Additionner les gestes, les mots et les pensées, baigner dans une tendresse qui n'a plus besoin d'être criée pour abolir la distance. Réfléchir ensemble, même quand c'est douloureux.
Il faut du quotidien pour asseoir un amour véritable.
C'est un peu dur pour celle ou celui qui est absent, surtout si elle ou il est dans l'attente. Mais le retour de l'aimé(e) dans du quotidien est toujours un bonheur inégalable.

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Discussion : Expériences polys tendres, amoureuses et/ou sexuelles : vos envies, vos vécus

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bouquetfleuri

le samedi 02 février 2013 à 16h03

Janis, tu as quand même attendu quatre heures du mat ! Bel effort... (hihihi)

Je suis bien d'accord avec toi, le critère mono ou poly n'est pas pertinent enfin, pas pour moi du moins.
L'avantage quand vit l'Amour comme la ligne directrice principale de sa vie est que l'ensemble des composantes s'y trouvent, que seule la position des curseurs change, par exemple entre connaissance, ami et amoureux, entre tendresse et passion, entre sensualité érotique et sexualité bestiale voire entre libertinage et relation sociale, entre monoamour et polyamour. Les accidents de la vie, heureux ou pas, se chargent bien de vous indiquer si vous êtes sur un chemin qui vous mène vers votre épanouissement, au gré des équilibres que vous trouvez.

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Discussion : Expériences polys tendres, amoureuses et/ou sexuelles : vos envies, vos vécus

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bouquetfleuri

le samedi 02 février 2013 à 13h28

Ma manière de construire mon polyamour a commencé quand j'ai choisi de tomber amoureux de toutes les femmes de la terre et que, parallèlement, j'ai considéré l'amour comme une philosophie de vie plutôt qu'autre chose.
Ce polyamour a pris une autre importance quand nous avons pu échanger avec ma femme ce dialogue succinct : - qu'y a-t-il de meilleur dans la vie ? - c'est, incontestablement, de tomber amoureux.
Tout le travail de respect de la liberté et de l'épanouissement de l'autre trouvait sa justification dans ces quelques mots. L'autoriser à se droguer à l'amour qui se développe, à la découverte d'un autre amour, à l'effort nécessaire pour bien le connaître etc. métaphore de notre travail quotidien pour mieux se connaître, mieux s'offrir et mieux se partager.
Donc ce bain d'amour mêle toutes les expériences, sexuelles, sociales, mentales, sentimentales et chacune est colorée par le déroulement de l'histoire, le moment particulier où elle a lieu, l'échange qui préside et qui suit, l'apport de chacun, la réciprocité variable etc.
Aucune expérience sexuelle n'est comparable par exemple. Pour moi, il est juste inconcevable de pouvoir faire l'amour cliniquement, cela n'existe simplement pas. Il y a la friction, et l'émotion qui s'y attache, partant le sentiment, qu'on le refoule ou pas. Je peux distinguer des moments exceptionnels de frictions charnelles d'autres qui le seraient moins, je ne peux pas distinguer deux relations du point de vue de l'accomplissement qu'elles représentent pour moi. Un exemple banal : ne pas arriver à bander (moi) en compagnie d'une femme demandeuse, ne nous a jamais empêché d'être comblés par ce que nous vivions.
Parce que nous bâtissons, mes partenaires et moi la relation qui va nous apporter le maximum en fonction de nos attentes, de nos capacités et parfois de nos incapacités ou impuissances, et là, je ne parle pas que de sexe.
C'est un point que le polyamour met en évidence chez moi : la collision entre des histoires qui émargent à des feuilles de consignes ou de bilan différentes peut entraîner une mouvance enrichissante alors qu'elle n'était pas forcément souhaitée. C'est là aussi qu'on mesure comment nous sommes surtout construits par l'autre.

Et ce n'est que du bonheur, comme une drogue gratuite qu'on aurait le droit de prendre, et sans modération

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