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Polyamour et libertinage

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Coucou

le mercredi 09 novembre 2011 à 22h20

Oui, avec plein de pièces vides pour les futurs arrivant(e)s.
Bon, il faut savoir bricoler (ou avoir les moyens de faire faire) parce que les pièces sont à l'état brut mais il y a le potentiel.
ça t'intéresse ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Dakhla

le mercredi 09 novembre 2011 à 22h24

Oui ... pour le prendre à la vente. Je suis une agent immobiler ^^.

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Dakhla

le mercredi 09 novembre 2011 à 22h26

Blague à part. Si la vie m'en donne la possibilité, je vivrais bien avec ceux que j'aime sous le même toit.

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p'tite julie (invité)

le jeudi 10 novembre 2011 à 10h12

Blague à part. Si la vie m'en donne la possibilité, je vivrais bien avec ceux que j'aime sous le même toit.

Ce serait l'idéal, c'est mon avis aussi, pourquoi le monde est si personnel .... ?

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patrice-86

le jeudi 10 novembre 2011 à 10h35

Ben justement, c'est ça qui est "si personnel"... de penser que le "monde" doit tourner autour de soi !

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(compte clôturé)

le jeudi 10 novembre 2011 à 11h05

p'tite julie, ton enthousiasme pour le polyamour - que si j'ai bien compris tu ne pratiques pas encore - fait plaisir à lire.
Mais es-tu certaine de ce que tu dis quand tu annonces que tu préfèrerais la solution de "tout le monde sous le même toit" ?
Moi j'avoue que je ne pourrais pas. Je ne crois pas être quelqu'un de jaloux, mais même ainsi faite, je ne suis pas certaine que je vivrais bien le fait de devenir la spectatrice volontaire ou involontaire de la vie intime de mes différents partenaires. Je ne pourrais pas par exemple m'engager à l'avance à aimer ou au moins supporter les "nouveaux venus". Si j'aime X ça ne veut pas dire que je vais avoir les mêmes goûts que lui vis à vis de Y ou Z.
Et mon intimité à moi ? Aurai-je envie de ne plus avoir aucun jardin secret ? De présenter systématiquement mes nouvelles amours aux anciennes ? De vivre ma sexualité avec d'autres sous le même toit ?
Tout ça me semble bien compliqué, alors que visiblement pour toi et d'autres sur ce fil ce serait simple et évident. Comment envisages-tu ces différentes situations ? La réponse m'intéresse beaucoup.

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Dakhla

le jeudi 10 novembre 2011 à 12h13

D'accord avec Janis, en fait j'aime être seule parfois, me délecter d'un prochain RDV avec un amoureux. Les relations épisodiques ( et durables) sont très bien aussi. Je déteste l'idée d'être au centre et d'avoir des polyamoureux "à mon service". J'aime la liberté et la respecte chez les autres.
Ce qui me plaît dans le polyamour, c'est quand tout le monde reste libre et que l'on compose avec les individualités, les envies et les disponibilités de chacun. Très difficile, car on a parfois des difficultés à s'y retrouver, on est pas toujours d'accord, mais...on compose avec car le polyamour nous apporte beaucoup.

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p'tite julie (invité)

le jeudi 10 novembre 2011 à 13h28

"si personnel"... de penser que le "monde" doit tourner autour de soi !

je ne pense pas que ce soit personnel de partager et vivre ensemble, au contraire, et le monde ne tourne pas autour de soi, bien au contraire .......

janis

si un poly n'apprécie pas le ou la partenaire de son conjoint, je pense que cela fait partie du respect, le monde ne se voit pas forcément identique pour tous ....

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eolemuse

le jeudi 10 novembre 2011 à 14h21

tout comme telle relation ou définition conviendra à un tel...mais pas à un autre?...quitte à modifier un peu les formules trop étriquées et les adapter à ses besoins et ceux des partenaires? Une palette infinie dans la forme et dans le fond

...goûter un fruit et l'aimer ou pas et parfois passer son chemin ou revenir pour le goûter sous un autre jour et en le mélangeant avec une autre saveur...

c'est de l'ordre de la liberté de choix et d'expérimentation...du vécu et du hasard des rencontres : presque un art en mouvement perpétuel non?

je n'aime pas trop le terme de tolérance...préférant celui de respect en effet

exemple : je n'aime pas la "consommite aiguë" mais pour autant je me battrai pour que tous puissent consommer ou penser autrement autant qu'ils le souhaitent...tant qu'on n'impose rien en retour et que ça ne vient pas empiéter arbitrairement dans le jardin des autres...(utopie?)

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Siestacorta

le jeudi 10 novembre 2011 à 17h36

p'tite julie

si un poly n'apprécie pas le ou la partenaire de son conjoint, je pense que cela fait partie du respect, le monde ne se voit pas forcément identique pour tous ....

ben ouais, mais bon, je peux aimer quelqu'un qui a déjà quelqu'un, qu'on me pose comme condition de devoir être assez bien avec le tiers pour pouvoir vivre avec, sinon, mon histoire à moi sera très secondaire...
Et je peux aimer quelqu'un, et avoir déjà une amoureuse qui ne veut pas rentrer dans le "projet".

Disons que de "limiter" le polyamour à la poly-colocation, c'est un retour aux contraintes exercées ou subies dans un couple traditionnel : tu as dit que tu voulais être avec moi, alors t'es obligé de faire comme t'as dit, parce que l'amour c'est ça, et tu dois être aussi bien que moi je suis avec l'autre, aussi bien que moi je souhaite que tu sois bien...

Si le polyamour contraint ainsi, je préfère être seul qu'obligé d'accompagner :-)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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p'tite julie (invité)

le jeudi 10 novembre 2011 à 17h36

tout comme telle relation ou définition conviendra à un tel...mais pas à un autre?...quitte à modifier un peu les formules trop étriquées et les adapter à ses besoins et ceux des partenaires ? Une palette infinie dans la forme et dans le fond

Bien sur, chaque être est différent et c'est ce qui fait la diversité du monde .....
S'apporter mutuellement, ensemble, sans juger et vivre pleinement la relation, c'est peut être une utopie, mais pourquoi pas ?
S'il y a de l'amour, je le pense possible, mais ça dépend beaucoup des personnes ... et ça c'est pas facile, vu vos témoignages, je suis peut être trop jeune et trop rêveuse ...
J'ai envie de l'imaginer, pour l'instant et de le mettre en pratique si possible

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Siestacorta

le jeudi 10 novembre 2011 à 17h38

ah mais essaie, pratique, et si tu trouves le moyen de faire comme tu rêves de le faire, tant mieux...
C'est juste des messages de "prévention", avec l'expérience affective ou pratique, de la part de gens qui se sont posé certaines questions que tu te poses :-)

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Coucou

le jeudi 10 novembre 2011 à 19h13

patrice-86
Ben justement, c'est ça qui est "si personnel"... de penser que le "monde" doit tourner autour de soi !

Si on ne peut plus regarder le monde autour de soi et se dire qu'il ne contient que très très peu de personnes avec qui partager ces choses là, et si on ne peut plus se demander pourquoi le monde est comme cela, sans être taxé d'égocentrique, ou va t-on ?

Chaque personne sur cette terre possède son propre monde que l'on peut aussi appeler son environnement. Et chaque personne doit faire avec cet environnement. Refuser de se poser des questions sur la façon dont est construit cet environnement, revient soit à s'écraser pour se fondre dedans, soit à s'imposer de force pour se faire une place. Donc il vaut mieux accepter la question.

Il ne s'agissait pas ici de vouloir que le monde tourne autour de soi mais de savoir pourquoi on ne retrouve que si peu de gens qui aiment vivre ensemble.

Personnellement, je trouve la question très pertinente. Tellement pertinente que la réponse n'est pas évidente du tout, mais alors pas du tout. C'est effectivement bien plus simple de la balayer en montrant du doigt celle qui la pose.

Je n'ai pas la réponse non plus. Mais il me semble qu'on peut balayer la question d'une autre manière, comme ceci : Quelque soit le nombre infime de personnes qui sont susceptibles d'avoir envie de vivre ensemble, et quelque soit la raison profonde qui fait que ce nombre est infime, il est particulièrement judicieux à mon sens, de les trouver et de voir si on peut les rejoindre. Tout simplement, pour ne pas passer à côté de sa propre vie.

Essayer en vain de se modifier pour ressembler à un monde qui effectivement ne tourne pas autour de soi, n'est pas une preuve d'adaptation. La véritable adaptation est de faire avec ce monde. Si les personnes que nous cherchons sont disséminées, et qu'il est possible en ce monde de se déplacer, trouvons ces personnes et rejoignons les. Voilà l'adaptation, la vrai adaptation, celle qui ne nous fait pas perdre notre âme.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Coucou

le jeudi 10 novembre 2011 à 19h26

Janis
Moi j'avoue que je ne pourrais pas. ......
Tout ça me semble bien compliqué, alors que visiblement pour toi et d'autres sur ce fil ce serait simple et évident.
Comment envisages-tu ces différentes situations ? La réponse m'intéresse beaucoup.

Siestacorta
Disons que de "limiter" le polyamour à la poly-colocation, c'est un retour aux contraintes exercées ou subies dans un couple traditionnel : tu as dit que tu voulais être avec moi, alors t'es obligé de faire comme t'as dit, parce que l'amour c'est ça, et tu dois être aussi bien que moi je suis avec l'autre, aussi bien que moi je souhaite que tu sois bien...

Si le polyamour contraint ainsi, je préfère être seul qu'obligé d'accompagner :-)

Dans les deux cas, il me parait clair qu'à la base, l'un comme l'autre, vous êtes attachés avec ferveur, à suivre votre propre fil de vie, et que le fait de vivre à plusieurs vous semble tirer ce fil de vie vers la vie des autres, donc tendrait à vous écarter de votre propre fil de vie.

Ce qui me parait clair aussi, c'est que vous n'avez pas vu quelque chose. Je peux me tromper mais peu importe. Je tente ci-dessous de vous le faire voir : Les personnes qui rêvent comme moi (et comme p'tite julie apparemment) de vivre à plusieurs, recherchent cette vie à plusieurs, car elles veulent êtres sur leur propre fil de vie. Autrement dit elles sont comme vous. Elles tiennent avec ferveur à leur propre fil de vie. Par exemple, personnellement, je m'en fou totalement des chaussettes sales. Ces chaussettes sales n'ont pas le pouvoir de m'extraire de mon fil de vie. Et je préfère de loin, apprendre à connaître et à aimer les personnes que ma compagne me présentent, plutôt que de vivre en couple classiquement exclusif, ou pire, de vivre seul.

C'est juste qu'on n'a pas le même fil de vie. Pour nous, être avec les autres c'est être très proche de nous-même.

La seule limite que je vois à cela, est qu'on ne peut pas mélanger les genres. Si les uns tentent la vie des autres, ils souffriront et vice versa. Donc un vie à plusieurs ne peut fonctionner qu'avec des gens qui aiment vivre à plusieurs, sinon, ce n'est pas vivable, en effet.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Siestacorta

le jeudi 10 novembre 2011 à 19h33

Nan mais oui, je sais que ce n'est que ma façon de ressentir le vivre ensemble...
Mais disons que je veux vivre plusieurs histoires, profondément et avec envie que ça dure, et que ça ait de la valeur.
Et que si on me dit "non, tu n'entres pas loin dans ma vie parce que tu ne tiens pas à rester dans la maison", je me sens limité et pas compris.

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Coucou

le vendredi 11 novembre 2011 à 09h05

De la même façon que je me sens limité et pas compris lorsqu'on me dit :
Je t'aime mais je ne veux pas vivre avec toi.

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zina

le samedi 12 novembre 2011 à 18h20

On a beaucoup d'occasions de se sentir limité et pas compris alors :) Mais comme un mono et un poly qui s'aiment, j'imagine que des gens comme Siestacorta et Coucou qui se rencontreraient et qui s'aimeraient feraient peut être des discussions et des concessions :)

Mais oui, en effet, en dehors de mono et poly, il y a encore des nuances à l'intérieur du poly qui peuvent être incompatibles.

Je crois que dans ma propre vie j'ai pu ressentir les deux limites, un amoureux qui ne voulait pas vivre avec moi alors que moi je voulais, et un amoureux qui voulait que je vive plus près de lui mais moi qui voulais pas. J'ai pas trouvé de solution qui permette à la relation de survivre. Enfin, un peu au début, dans la relation où je voulais vivre avec l'autre, j'ai vécu un moment sans lui et en relation avec lui. Lui avait essayé un moment la vie en commun avec moi aussi avant.

Mais je vois plus le rapport avec le libertinage?

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Coucou

le samedi 12 novembre 2011 à 18h53

C'est vrai que la discussion a bien dérivée.

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patrick888

le vendredi 18 novembre 2011 à 07h47

Je reprends ici à mon compte l'approche historique récente.
Le fait de vivre sous un même toit à un nombre variable pose des questions très concrètes.
C'est ce que montre l'échec général des communautés hippies fondées dans les années 60/70. Les besoins d'organiser les tâches communes, d'établir et faire respecter des règles de vie en commun et même de réguler la vie sexuelle et amoureuse des individus, conduit à l'éclatement par le refus des règles ou la non prise en compte de besoins, ou à la secte, avec le gourou organisateur de son harem.
Je reprends également l'approche de la construction psychologique de l'individu.
L'enfant sépare sa sexualité (orale, anale, génitale) de son amour pour un parent, du fait d'interdits et de tabous. Il peut avoir un(e) amoureux(se), la relation sera le plus souvent platonique, parfois orale et/ou génitale (bisous sur la bouche, jouer au docteur, se montrer son sexe).
L'adolescent tend à opérer une fusion entre ses premiers émois amoureux et son envie de sexualité à deux. Sentiments et sexualité restent disjoints lorsqu'il s'agit d'auto-sexualité, même si de nombreux auteurs encouragent le développement de l'amour de soi-même lors de la masturbation.
Le (jeune) adulte expérimente, ou pas, plus ou moins rapidement, la distinction entre sentiments et sexualité dans la relation amoureuse (à 2, 3, ..n).
Le libertinage moderne permet de libérer un (ou les deux) membre(s) d'un couple (à 2) de la frustration née du déséquilibre de libido et/ou de préférences sexuelles.
Le polyamour permet lui de libérer un (ou les deux) membre(s) d'un couple (à 2) de la frustration née de l'obligation d'exclusivité sentimentale.
A mon sens, libertinage et polyamour sont donc les aspects sexuels et sentimentaux de l'amour proposés au couple moderne, alternatifs et/ou complémentaires au modèle du couple à 2.
Polyamour et libertinage sont donc distincts, mais avec des zones de recouvrement.
Les couples classiques (et ses dérivés traditionnels : la polygamie, l'adultère, l'amour vénal), le polyamour et le libertinage sont différentes facettes de l'amour actuel.

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