Du mensonge dans les relations
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Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 21h46
Rembobiné jusqu'à la page 6 en lecture diagonale, relevé des éléments les plus groumph :
"ici, on nie le droit d'être sensé à qui veut parler de déterminisme"
"siesta, t'as changé"
"ya ici comme une façon de mettre de la morale, l'église au milieu du village"
"on essaie de définir qui marite la médaille honnête, en culpabilisant les autres"
" vous essayez de marginaliser tout ce qui vous contredit"
"vous refusez le débat"
"siesta, tu as des certitudes et tu es fermé au dialogue, d'ailleurs tu parles de "croire" "
"vous parlez de libre arbitre pour renforcer votre impression de bien faire vos choix, mais vous vous sentez meilleurs parce que vous parlez d'honnêteté et vous culpabilisez les autres".
Je pense bien avoir été lourd moi même, et peut-être pas toujours le plus cool de ma vie sur ce même fil ; je crois aussi avoir garanti, plusieurs fois, que j'étais pas si loin des pratiques et de certaines idées exposées, tout en donnant les raisons pourquoi moi dans ma chambre ça ne changeait pas mon rapport au mensonge.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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Popol (invité)
le jeudi 06 octobre 2011 à 22h18
De certaines choses, je ne sais pas quoi faire, elles appartiennent à un dialogue que tu as eu avec d'autres, je ne peux causer que de ce que j'ai écrit
Mais déjà ça:
"j'étais pas si loin des pratiques et de certaines idées exposées, tout en donnant les raisons pourquoi moi dans ma chambre ça ne changeait pas mon rapport au mensonge."
On peut en repartir ?
Ton rapport au mensonge, c'est...? Tes idées, c'est...? Tes pratiques, c'est...?
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(compte clôturé)
le jeudi 06 octobre 2011 à 22h59
Popol
Et Eulren, pour une fois qu'on est d'accord, je plante ici le piquet de la conquête d'un sommet difficile. Comme quoi !
Santé! :-)
restons prudents, mais j'espère bien que ça se reproduira ;)
Siestacorta
J'ai plus tendance à dire "tu comprends rien" que "tu fais semblant de pas comprendre", je crois.
et pourquoi pas "j'ai sans doute mal expliqué"? Ça a l'inconvénient de devoir prendre la responsabilité de l'incompréhension (alors que c'est bien évidemment les autres qui sont bouchés) mais ça a l'avantage que tu peux modifier les choses (alors que modifier les autres qui sont bouchés, bon courage!).
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Siestacorta
le jeudi 06 octobre 2011 à 23h13
Eulren : j'ai mal expliqué et "j'ai mes limites dans la reformulation de mon idée".
J'ai répété un peu, en tentant d'être clair. J'y suis pas arrivé assez pour qu'on me dise "je comprend ton point de vue même si je suis pas d'accord"... A la fois c'est ma faute, a la fois le contexte était pas, heu, aidant.
Popol : bien que ne cite pas texto, si, si, ya des moments c'est toi. (c'est pas grave).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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Popol (invité)
le jeudi 06 octobre 2011 à 23h32
Correctif bis ( je crois que suis vraiment vénère, en fait).
« Popol : bien que ne cite pas texto, si, si, ya des moments c'est toi. (c'est pas grave). «
Hem.
Bis :
« De certaines choses, je ne sais pas quoi faire, elles appartiennent à un dialogue que tu as eu avec d'autres, je ne peux causer que de ce que j'ai écrit»
Est-ce que tu vois ce que je veux dire quand je parle de manque d’écoute ? de manque de lecture, en l’occurrence ?
Je voudrais bien dire aussi que (c'est pas grave), mais là, je suis deux doigts de poser les plaques, honnêtement…
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(compte clôturé)
le jeudi 06 octobre 2011 à 23h57
Siestacorta : je préfère être la voix qui crie dans le désert : ça marche ou pas, c'est le problème de ceux qui n'entendent pas. Moi je peux juste reformuler ou préciser, si quelque soit la méthode ça ne passe pas, ça ne m'empêche pas de dormir une seconde.
Qu'on m'imagine ailleurs que là où je suis, quelle importance pour moi? Que les autres n'aient pas bougé d'un pouce, en quoi ça me concerne? Si ça marche, que je me suis bien fait comprendre, voire que les autres ont bougé dans mon sens, ça me fait très plaisir, un plaisir suffisant pour me motiver à convaincre, mais si ça ne marche pas, à part que je ne ressens donc pas ce plaisir particulier, pourquoi ça devrait en plus me faire du mal? Juste aucun bien... comme tellement de choses après tout!
Popol : là t'es lourde :-D dis, maintenant que tu as fait ton coming out, tu ne voudrais pas prendre les moyens de pouvoir modifier tes messages? <3 (alleeeeez!)
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Popol (invité)
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h03
Te mêle pas de ça, ça ne te regarde pas, Eulren. Franchement, là, c'est toi qui fout le boxon plus qu'autre chose.
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Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h04
eulren : je comprend très bien ! Je précise justement jusqu'où je vais faire mon clameur de désert, quand je m'arrête quand j'ai plus la voix.
Popol : hm, désolé, oui, j'ai retenu, un peu involontairement, un peu volontairement, un seul des deux sens possibles de cette réplique ( : "comme j'ai rien écrit de ce genre, je mentionne pas ce que j'en pense dans ma réponse, et je pose une autre question", plutôt que "je vois bien ce que j'ai écrit, là dessus je peux en parler").
Et je pensais pas que c'était pour m'embêter, pardonne moi je m'excusationne.
J'avais compris que tu niais pas, j'aurai pu l'exprimer plus clairement... j'ai aussi fait le disque rayé sur la partie qui m'intéressait, pour avoir ta réponse dessus.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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Popol (invité)
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h11
Mais où as-tu posé une question, SIesta? Si tu veux une réponse sur quelque chose, faut être clair.
Sinon, je te redemandais tes idées, principes, pratiques, essétéra pour essayer de reprendre depuis où ça avait merdouillé.
Parce que reprendre les livres de compte à "tu m'as arraché un ongle", "et pis tu m'as regardé durement", et pis "t'as posé le sel à la place du sucre", là, je dis non.
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Siestacorta
le vendredi 07 octobre 2011 à 00h26
La question est : puisque je dis là où je me suis senti incompris / maltraité, vu que tu me posais la question, est-ce que je suis le seul à voir ça comme ça ? Oui, non, pourquoi ?
Non, personne ne m'arrache les ongles (déjà le ballbusting j'tiens pas le coup). ( + 18 attention).
Principes, pratiques : j'en ai donné quelques uns sur ce fil, et là il est, oh, déjà tard :-P (nan mais je triche pas, il faut de vrai que je me couche).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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Popol (invité)
le vendredi 07 octobre 2011 à 07h54
Ce que tu as écrit, visiblement je n’y ai pas eu accès (un peu comme si j’avais un texte en langue étrangère sous les yeux).
Si tu souhaites être compris (et j’aimerais bien te comprendre), pourquoi pas réessayer ? Comme le dit Eulren, il y a une part de responsabilité pour toi, là. Il y a bien un moment où au lieu de quinter à la lecture de certaines choses, je vais plutôt te demander des précisions pour pouvoir capter ton monde-du-mensonge.
Ou alors ça n’a pas d’importance que je puisse te comprendre ? Et c'est une mise en échec programmée?
Quant à savoir si d’autres se pensent maltraités, c’est à ceux-là qu’il faut poser la question, pas à moi… Peux pas non plus répondre à leur place.
Alors soit tu es OK pour réengager les vitesses, soit tu te tiens hors de portée, et là je ne vois pas du tout comment faire pour raccrocher les wagons.
Et bonne journée quand même, ne nous laissons pas abattre. :-)
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patrice-86
le vendredi 07 octobre 2011 à 12h46
Entre ça : "Avec un peu plus de recul, il y a la place pour se dire que ce que l'on perçoit au premier abord comme de la "mauvaise foi" ou un côté "bouché" est peut-être juste le résultat d'un message pas bien clair, mal formulé ou tout simplement trop éloigné de la pensée de l'autre... "
Et ça : " [...J'ai plus tendance à dire "tu comprends rien" que "tu fais semblant de pas comprendre", je crois.] ... et pourquoi pas "j'ai sans doute mal expliqué" ?"
J'ai comme l'impression qu'il y a des similitudes... qu'en penses-tu Eulren ? :-)
Par contre, là : "Ça a l'inconvénient de devoir prendre la responsabilité de l'incompréhension (alors que c'est bien évidemment les autres qui sont bouchés) mais ça a l'avantage que tu peux modifier les choses (alors que modifier les autres qui sont bouchés, bon courage!)" , je me demande s'il ne manquerait pas 2 ou 3 :-) pour préciser le sens du message ?
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patrice-86
le vendredi 07 octobre 2011 à 13h59
Tiens, à propos de "sur-interprétation" lié à une formulation "ambigüe"...
Quand j'ai dit ça : "Je n'arrive toujours pas à comprendre cette focalisation sur le "besoin de vérité" dans le cadre d'une relation basée sur le sentiment amoureux." Je me suis retrouvé "catalogué" comme "défenseur du droit au mensonge". Or, je ne me plaçais pas du côté du "menteur" mais bien, "en face", du côté de celui qui faisait le constat du "hiatus". J'aurais probablement dû être très explicite d’emblée afin d'éviter toute erreur d'aiguillage, car, visiblement, le message de la phrase suivante n'a pas suffit. Je disais que :"Si je découvre que la personne que j'aime me ment, ma première réaction n'est certainement pas de lui retirer ma confiance mais au contraire de voir en quoi mon attitude à pu la conduire à travestir la réalité." Pour moi, cela servait à préciser mon "point de vue" au sens premier du terme, c'est à dire "quand je me trouve à cette place là...", autant que mon "point de vue" au sens second du terme, c'est à dire "...voilà ce que je ferais dans ce cas là". Mais, du fait du "déraillage" en cours, cette phrase n'a non seulement pas permis de lever le malentendu, mais a carrément été prise comme une sorte de "demande d'indulgence" que j'aurais formuler en ma faveur en temps que "menteur". D'où la succession d'incompréhensions réciproques, les uns me percevant comme cherchant à dévoyer la définition même du polyamour (du moins c'est comme ça, Siesta, que j'ai "interprété" le fait que tu me rappelles à maintes reprises que mes choix de vie étaient légitimes mais que, tout simplement, ça ne pouvait pas rentrer dans la case "officielle") et moi qui ne comprenais pas pourquoi l'on n'entendait pas ce que j'essayais de dire... C'est ce que l'on appelle un "dialogue de sourd" :-(
Je pense que l'on peut en relever d'autres, de ces phrases que l'on a écrites en pensant être clair et qui ont provoqué des "déraillages" prolongés !
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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Popol (invité)
le vendredi 07 octobre 2011 à 16h51
Oui, sûrement.. mais il reste que d'autres ont parfaitement compris ce que tu voulais dire, et comment tu te positionnais.
Alorkésskonfé, alala?
La question initiale, proposée comme telle, c'était de tenter de comprendre quel est le gain du mensonge. J'dis ça, j'dis rien, retournez-y voir...
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LuLutine
le vendredi 07 octobre 2011 à 23h51
Bon, moi j'ai très bien compris tout ce qu'a dit Siesta (enfin du moins, il me semble, Siesta n'étant pas dans ma tête ni moi dans la sienne, on n'en sera jamais sûrs à 100% ;) ).
Et juste pour préciser, j'ai compris aussi les autres points de vue, et lorsque j'ai exprimé un désaccord, c'est parce que je n'étais pas d'accord - tout simplement ! Ce qui est mon droit (comme celui des autres de ne pas être d'accord avec moi, évidemment).
Je suis comme Janis, j'ai eu parfois l'impression d'une déformation de certains messages (à tort ou à raison, mais en tout cas, il y a eu un souci de communication à ce niveau-là). J'espère pour ma part ne pas avoir eu l'air de déformer des propos (ce n'est pas mon intention). Merci de le dire si certaines choses ont été mal comprises.
Je considère toujours que décider de mentir à l'autre n'est pas un choix valable sur le long terme d'après l'expérience directe ou indirecte que j'en ai, et chacun ne peut parler que selon son expérience, on est bien d'accord (l'expérience indirecte étant entre autre issue de cas concrets qui ne nous concernent pas directement : amis, famille etc.).
Je comprends le dilemme de ceux qui mentent ou ont menti mais tendent vers la vérité, et je suis avec kerdekel l'une des premières personnes à défendre ces gens et les accueillir par exemple sur le forum, sans les stigmatiser ni essayer de les culpabiliser, au contraire de certains qui sont très prompts à leur balancer des "T'es pas poly, parce que t'as menti !" beaucoup trop définitifs à mon goût.
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(compte clôturé)
le samedi 08 octobre 2011 à 00h08
patrice-86
Par contre, là : "Ça a l'inconvénient de devoir prendre la responsabilité de l'incompréhension (alors que c'est bien évidemment les autres qui sont bouchés) mais ça a l'avantage que tu peux modifier les choses (alors que modifier les autres qui sont bouchés, bon courage!)" , je me demande s'il ne manquerait pas 2 ou 3 :-) pour préciser le sens du message ?
je vous faisais confiance, et c'était pour me mettre dans la perspective du gars stressé qui trouve que tout le monde est méchant : ce que j'en dis c'est que même quand on a la conviction intime et totale que tout le monde est méchant, on peut avoir des raisons de faire comme si tout dépendait quand même de nous. Même avec l'évidence sous les yeux que les autres font esqueuprès de pas comprendre car ils sont à la fois méchants, limités intellectuellement, obtus, aveugles sourds et de mauvaise fois, on peut estimer que c'est à nous de nous adapter à cette somme considérable de handicaps qui s'étalent impunément sous nos yeux consternés.
Donc c’est pas marrant donc pas de smiley :-)
Je précise d'ailleurs que je plante là une situation de stress intense poussée à l'extrême qui ne décrit personne ici mais qui décrit une exagération ultime dans laquelle le modèle reste valable, ce qui le valide pour les situations non-extrêmes.
Quant à la similitude que tu pointes, Patrice, elle décrit bien ce changement d'état : la première proposition émane d'un discourant pas stressé qui envisage toutes les possibilités, la seconde émane d'un discourant stressé qui va commencer à forcément attribuer aux autres l'origine de l'incompréhension. Dans ce cas, il faut utiliser ma phrase-sans-smiley.
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Popol (invité)
le samedi 08 octobre 2011 à 04h58
Troisième essai… (pas de remarque lourde, hein, Eulren, je compte sur toi, la nouvelle entente est un peu fragile… :-) )
même quand on a la conviction intime et totale que tout le monde est méchant, on peut avoir des raisons de faire comme si tout dépendait quand même de nous.
Ca marche aussi dans l'autre sens...
... même quand on a la conviction intime et totale que tout dépend quand même de nous, on peut avoir des raisons de faire comme si tout le monde était méchant.
Dans les deux cas, c'est une belle crise d'ego qui guette.
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(compte clôturé)
le lundi 10 octobre 2011 à 00h29
ok, je complète : "on peut quand même avoir des raisons de faire comme si tout ce qui nous concernait dépendait de nous (parce que c'est toujours la manière la plus rentable d'aborder la vie)."
Et faire comme si tout le monde était méchant, c'est induire la méchanceté. Outre le fait que c’est forcément erroné.
C'est quoi une crise d'ego?