Je voudrais vous comprendre sans devenir Poly
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PolyEric
le mardi 22 juin 2010 à 23h58
J'ai créé ce fil pour pouvoir répondre à Jules.
Je reprend ici le texte qu'il avait mis dans le fil Bienvenue
Ce texte a servit de point de départ pour la discussion.
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Jules
Bonjour
Ma femme se dit attirée par le polyamour, donc j'essaie de comprendre ce qui l'amène à cette attirance en lisant vos articles, vos commentaires, etc...
Pour ma part, je vais être franc, direct et tranché, je n'accepte pas cette conception de l'amour, même si je respecte vos sentiments à tous et à toutes.
Mais ce n'est pas pour autant que je ne vais pas essayé de ne pas comprendre le cheminement de pensée et de sentiments de ma femme.
Merci pour l'accueil et pour votre compréhension.
Ma conception de l'amour est monogamique. Pourquoi ? Je suis juif (libéral) pratiquant. Et, c'est que je ressens humainement. Mais, là encore, dans mon couple, ce "regard" sur l'amour n'engage que moi. :-)
Je pense pour ma part, et ça n'engage que moi, que le polyamour est une relation exceptionnelle entre plusieurs personnes exceptionnelles (un couple + 1,2... personnes) Je ne pense pas que ce soit un standard, une norme, un style de vie.
Maintenant si je suis là c'est pour réfléchir, ne pas être borné, et comprendre.
Sinon, je pourrais rester dans mon coin, barricadé, et affirmer : JE NE VEUX RIEN SAVOIR. Mais essayer de comprendre, ce qui ne signifie pas être d'accord, c'est déjà un grand pas, non ?
Amitié
Jules
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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PolyEric
le mercredi 23 juin 2010 à 00h06
Jules
Bonjour, c'est Jules qui parle.
Merci pour cette réponse et ces réflexions.
Certes, si il y a transparence, dans l'ensemble des rapports de couple, c'est plus que souhaitable. Et c'est très sain. Même si on dérouille en découvrant certains aspects de la personnalité de son/sa partenaire qu'on ne supposait pas (ou refusait de voir au départ de la relation ?) Si les rapports ne s'assainissent pas sur la longue (sur la durée de la relation de couple) on va dans le mur, directement. Il faut savoir se remettre en cause, douter de soi (dans le sens de se dire : "rien n'est acquis") et affronter les clashs qui apparaissent au fil des années (le couple c'est aussi un enfermement dans la routine)
Maintenant, je ne veux pas analyser (ou psychiatriser) ce qui fait que socialement le polyamoureux en est venu à chercher ce type de relation. Pourquoi ? Parce que la vie de chacun n'est pas une norme, et de toute manière si on a envie/on ressent le désir d'être polymaoureux, c'est intime, c'est en soi, c'est une envie profonde. Pour ma part, je n'aimerai pas non plus qu'on vienne me "chatouiller" sur le pourquoi j'ai dans la peau ma femme, et rien qu'elle.
Mes questionnements s'orientent plus vers : comment vivre le polyamour en couple, et surtout quand on a des enfants ? Les "symptômes" de la société (les "normes", les "règles" etc...) apparaissent rapidement.
Je pense aussi que ce sont les règles qui ont fait la société, et non l'inverse, et que si règles il y a c'est que les sages qui les ont posées savaient (par expériences) qu'en les franchissant cela créait des problèmes. Ils n'ont pas dit : nous établissons des règles pour le bien commun, les transgresser c'est interdit. Ils ont dit : nous établissons des règles pour que la société soit viable. Chacun est libre de les "transgresser" (les franchir) mais que chacun sache que cela amène des problèmes. Alors : es-tu capable d'affronter ces problèmes ?
Si le polyamoureux est capable de vivre de manière harmonieuse son désir de relations multiples, qu'il s'accomplisse alors. Et heureux soit-il (ou elle)
Mais déjà le monogame est face à un nombre de difficultés, et il essaye de s'épanouir ! :-)
Donc ma question du jour : les parents polyamoureux s'épanouissent-ils quand ils ont des enfants ? Quel cadre familial et sentimental apportent-ils à leurs enfants ?
Amitié
Jules
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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PolyEric
le mercredi 23 juin 2010 à 00h08
Jules
Le couple c'est aussi un enfermement...
Il suffit de savoir si tu préfère le couple ou l'amour. Si c'est l'amour que tu préfère, ne te soucie pas du couple. Et si c'est le couple que tu préfère, ne te soucie pas de l'amour.
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PolyEric
le mercredi 23 juin 2010 à 00h11
Jules
Je pense aussi que ce sont les règles qui ont fait la société, et non l'inverse, et que si règles il y a c'est que les sages qui les ont posées savaient (par expériences) qu'en les franchissant cela créait des problèmes. Ils n'ont pas dit : nous établissons des règles pour le bien commun, les transgresser c'est interdit. Ils ont dit : nous établissons des règles pour que la société soit viable. Chacun est libre de les "transgresser" (les franchir) mais que chacun sache que cela amène des problèmes. Alors : es-tu capable d'affronter ces problèmes ?
Euh le raisonnement me parait foireux.
Si les sages avaient l'expérience avant de faire les règles, c'est que les règles sont venus après l'expérience, et donc que la société a précédé les règles.
Jules
Chacun est libre de les "transgresser" (les franchir) mais que chacun sache que cela amène des problèmes.
Si ça amène des problèmes, ce n'est pas une liberté. La liberté de faire quelque chose, c'est quand il n'y a pas de problème à le faire. Sinon, comment tu distingue la liberté et la contrainte ?
Si la liberté s'effectue sous la contrainte, qu'est ce que va être la contrainte ?
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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amorgen
le mercredi 23 juin 2010 à 08h58
subimago
pourquoi les polyamoureux ne fonctionnent pas comme ça ?
parce qu'ils sont comme ça, eux aussi.
je fais de plus en plus l'association entre l'homosexualité et le polyamour. on est comme ça depuis toujours, on s'en rend compte ou pas, on ne l'accepte pas en général, on essaie de faire semblant, ou alors on fait carrément un blocage, notre esprit refuse de comprendre qu'on est différent tellement on aimerait être "normal".
Je ne suis vraiment pas sûr que cela soit le cas pour tous les polyamoureux. Ce n'est déjà absolument pas mon cas, je ne ressens absolument pas le "besoin" d'avoir plusieurs amours. Cela arrive ou pas.
Etre polyamoureux a été un choix conscient et délibéré, motivé non pas par mes besoins affectifs mais par mes convictions philosophiques et politiques.
De là à dire que je ne suis pas polyamoureux mais plutôt "non-exclusif", il y a un pas que je franchis parfois.
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peche
le mercredi 23 juin 2010 à 09h52
subimago
je fais de plus en plus l'association entre l'homosexualité et le polyamour. on est comme ça depuis toujours, on s'en rend compte ou pas, on ne l'accepte pas en général, on essaie de faire semblant, ou alors on fait carrément un blocage, notre esprit refuse de comprendre qu'on est différent tellement on aimerait être "normal".
je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est vraiment ce que j'ai ressenti.... et c'est la comparaison que j'ai utilisé avec mon mari pour lui faire comprendre : il avait l'impression que c'était une "nouvelle lubie", et j'ai utilisé la comparaison avec l'homosexualité. Quand on comprend qu'on EST comme ça, on ne peut plus faire autrement. D'autant que pour ma part, j'ai lutté contre pour être "normal" toute ma vie donc c'est un vrai soulagement d'accepter que je suis comme ça et puis c'est tout. Ou mon mari va accepter de m'aimer comme je suis où sinon c'est que ce n'est pas moi qu'il aime...
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peche
le mercredi 23 juin 2010 à 09h57
Concernant les enfants, je suis persuadée qu'ils sont bien quand ils sentent leurs parents heureux et pas dépendants d'eux ! Si le couple trouve un équilibre et que les adultes sont heureux, les enfants le seront parce que la vie sexuelle ou amoureuse de leurs parents en fait ils s'en tapent complètement sauf quand ils sentent leurs parents malheureux. L'enfant qui voit son parent malheureux est persuadé que c'est de sa faute ! Donc ce qui compte pour l'enfant avant tout c'est que l'ambiance familiale soit sereine et véhicule de l'amour et du respect mutuel...
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(compte clôturé)
le mercredi 23 juin 2010 à 11h11
peche
Concernant les enfants, je suis persuadée qu'ils sont bien quand ils sentent leurs parents heureux et pas dépendants d'eux ! Si le couple trouve un équilibre et que les adultes sont heureux, les enfants le seront parce que la vie sexuelle ou amoureuse de leurs parents en fait ils s'en tapent complètement sauf quand ils sentent leurs parents malheureux. L'enfant qui voit son parent malheureux est persuadé que c'est de sa faute ! Donc ce qui compte pour l'enfant avant tout c'est que l'ambiance familiale soit sereine et véhicule de l'amour et du respect mutuel...
Tu m' enleve les mots de la bouche.
J'aurai pas mieux résumé.
L'amour émane de toi et ceux qui sont autour le sentent a forciori les enfants qui sont trés receptifs.
Du moment qu'ils ont ce qu'ils desirent la vie sexuelle des parents ils s'en tapent.
Des parents epanouis c'est tout ce qu'ils demandent.
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(compte clôturé)
le mercredi 23 juin 2010 à 11h21
Eric_49
Il suffit de savoir si tu préfère le couple ou l'amour. Si c'est l'amour que tu préfère, ne te soucie pas du couple. Et si c'est le couple que tu préfère, ne te soucie pas de l'amour.
L' amour sans le couple est une ouverture
Au monde a la vie.
Au plaisir
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(compte clôturé)
le mercredi 23 juin 2010 à 12h27
Je comprend le foot mais je ne l'aime pas .
Je comprend les mono mais je ne le suis pas
Dons tu peut comprendre les poly sans l'etre.
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Capucin
le mercredi 23 juin 2010 à 13h39
Bobonne , je suis en parfait accord avec toi...
Je ne suis pas Poly mais je les comprend parfaitement...
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(compte clôturé)
le mercredi 23 juin 2010 à 14h10
amorgen
Etre polyamoureux a été un choix conscient et délibéré, motivé non pas par mes besoins affectifs mais par mes convictions philosophiques et politiques.
(+)
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Zajj
le mercredi 23 juin 2010 à 19h45
amorgen
Je ne suis vraiment pas sûr que cela soit le cas pour tous les polyamoureux. Ce n'est déjà absolument pas mon cas, je ne ressens absolument pas le "besoin" d'avoir plusieurs amours. Cela arrive ou pas.
...
(+) et même, j'en suis sûre, que ce n'est pas le cas pour tout le monde.
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(compte clôturé)
le mercredi 23 juin 2010 à 21h31
Capucin
Bobonne , je suis en parfait accord avec toi...
Je ne suis pas Poly mais je les comprend parfaitement...
(+)
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MelleChat
le mercredi 23 juin 2010 à 22h10
Je suis polyamoureuse de fait et je ne suis pas mère de famille.
Je suis polyamoureuse parce que c'est le mode de fonctionnement pratique qui colle le plus à mes envies et à mon raisonnement (lui-même basé sur mes envies).
Je ne suis pas mère encore, mais c'est le seul mode de relation dans lequel je l'envisage de façon plutot sereine.
Est ce possible? J'en sais rien. Mais je m'emploie à me poser la question.
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Romy
le mercredi 23 juin 2010 à 22h44
Je m'identifie autant à ce que dit Amorgen que ce que dit Subimago.
Tout comme Amorgen, je ne ressens pas le besoin d'avoir plusieurs amours, je suis bien également en phase monogame (par contre, je n'ai jamais vraiment été célibataire. Je ressens probablement le besoin d'être au moins à deux :-))
Mais, tout comme Subimago, j'ai parfois l'impression que c'est quelque chose qui est en moi depuis toujours.
Hier, j'ai dit à mon mari que depuis toujours (depuis que j'ai 5 ans!) je m'imagine avec différents amoureux en m'endormant. C'est du registre du fantasme, mais ça reste dans la logique polyamoureuse. Si je rencontre un type bien au cours de la journée, il a fort à parier que je m'endormirai en pensant à lui et que je rêverai de lui pendant la nuit. Mon mari a paru surpris que je lui dise ça, alors que pour moi c'est quelque chose de tout à fait normal, imprégné en moi. Il m'a dit que pour certains monogames, ceci serait considéré comme de l'infidélité. J'ai compris que j'étais donc peut-être polyamoureuse depuis toujours. Et je comprends bien la comparaison avec l'homosexualité, surtout quand j'échange sur les blogues et forums avec des monogames convaincus qui me sortent toutes sortes de préjugés qu'on connaît bien (tu ne respectes pas ton mec, tu ne l'aime pas vraiment, tu dois manquer de quelque chose dans ton couple etc...). Je me sens piquée au vif, incomprise, je réalise clairement que je fais partie d'un minorité et je comprends comment les homosexuels peuvent se sentir parfois.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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Jules
le jeudi 24 juin 2010 à 13h42
Bonjour
Merci pour l'ensemble de ces témoignages, et vos réactions qui donnent un très bon panel de ce que vous ressentez sur vous-mêmes et le polyamour.
Je tiens à préciser d'emblée que ma femme n'est pas polyamoureuse, mais qu'elle s'y intéresse, la nuance est subtile. Si elle était polyamoureuse (qu'elle pratiquait, pour schématiser) je ne serai pas là, je ne serai plus avec elle, elle vivrait sa relation avec X ou Y sans moi. Et je respecterai son choix, parce que notre relation est basé là-dessus. J'en reviens à souligner ce que je disais sur le polyamour: c'est une relation exceptionnelle, entre gens exceptionnels. Moi je suis monogame, je ne partage pas, et si ma femme fait un choix, ce sera son choix, je le respecterai, mais ça se fera sans moi.
Le couple est en enfermement dans la mesure où on se replie sur lui comme garant de sécurité, de longévité, etc... c'est à dire si on y calque une morale. Je vis en couple par choix commun, parce qu'en cette période on ne peut vivre seul financièrement, parce qu'il s'agit de solidarité entre gens qui s'aiment. L'amour connait des bas et des hauts. C'est un émerveillement qu'il faut savoir maintenir (aviver, etc...) Si je me soucie de mon couple, car c'est une sécurité, une base et un enseignement pour mes enfants. C'est la pérennité d'un choix commun, et au-delà de mon engagement dans la société. Enfin, mes enfants son un engagement d'éternité devant le monde (laissez une trace, transmettre des valeurs, assurer la continuité d'une tradition, d'une communauté, etc...)
L'amour sans couple ne m'intéresse pas, puisque je me suis marié, ce qui est symbole, mais pour moi aussi un acte fort, un engagement, celui de ne pas faire n'importe quoi, de faire confiance, d'être solidaire, d'affirmer quelque chose.
C'est un choix, je l'assume pleinement.
Rien ne m'y a contraint.
Pour les enseignements des sages, c'est qu'il y a eut des cas à problèmes, et que de ces cas on a su tirer des leçons. On a su en pointer les dangers, on a su ne pas les nier, ou les écraser sous la morale. On est libre de faire le bien, on est libre de faire le mal, on est libre de se mettre en question, on est libre de faire dans une certaine mesure ce qui nous plait. Mais il faut savoir aussi qu'en-face il y a quelqu'un avec les mêmes libertés, et que la liberté des uns ne doit pas devenir un joug pour les autres. Un exemple: tu vis en couple, ta femme est libre d'embrasser quelq'un d'autre, l'autre est libre de l'embrasser, et toi tu es libre de lui casser les dents ! Je m'exprime certes d'une manière caricaturale, et je m'en excuse ici. Mais c'est bien pour souligner que tout engagement, toute liberté prise, a des conséquence, et que souvent, je m'aperçois que dans l'époque actuelle tout le monde fuit devant les responsabilités. On veut le meilleur, mais on se refuse au pire, alors que l'un ne va pas sans l'autre. Tout le monde veut jouer avec le feu, mais personne n'accepte de se brûler.
Bien sûr que si la liberté amène des problèmes. Toute liberté amène des problèmes. Parce que quand on me parle de liberté, aussitôt je vois poindre l'individualisme, le chacun fait ce qu'il lui plait. Le liberté dont on me parle ici c'est celle de l'individu énucléé d'un tout, comme si il fonctionnait en atome libre autour d'un noyau, mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Si il y a des exceptions à des règles, c'est bien parce qu'il y a des règles. Si l'un existe, admettons alors que l'autre existe. En clair: si tu prends la liberté de faire ceci ou cela, accepte que cette liberté peut empiéter sur la mienne, sur mon choix, et qu'il peut y avoir un clash.
Alors qu'est-ce que la contrainte ? Se dire que de prendre sa liberté, c'est aussi pouvoir décevoir l'autre, faire du mal, et partir dans le mur.
Pour exemplifier, si ma femme venait à me dire: j'aime un autre, je serai très heureux pour elle, mais je casserai les liens physiques, relationnels avec elle. Ce n'est pas une menace que je lui braque sur la tête, c'est mon choix de dire: ce type de bonheur pour toi, prends-le, mais ne m'enquiquine pas avec ! Parce que moi je n'en veux pas. Et surtout je ne veux pas me demander ce qu'elle fait, etc...
Alors peut-être que oui, on peut dire: soit mon mari m'accepte comme ça, soit ce pas moi qu'il aime. Mais libre à l'autre de répondre: oui, il y a erreur sur la personne ! Je me suis trompé. J'avais cru. Au revoir ! Hé ! On peut répliquer l'inverse aussi: dis donc, tes promesses au départ, c'était du baratin ? Fallait peut-être annoncer la couleur dés le départ ? Désolé de parler de manière crue, je n'attaque personne indirectement, loin de moi cette idée, je veux juste souligner les contradictions de telle ou telle situation.
Je suis désolé, et sans vouloir vexer personne, mais je ne veux pas parler d'homosexualité, de bisexualité, et moins encore de libertinage, mais de polymamour dans un couple avec des enfants, et pas des enfants adultes, mais des enfants en bas-âge. Avec des gens qui ont une expérience de type d'ordre, et non pas des conseils avisés, car cela me parait paradoxal de dire: si j'étais dans ce cas, alors qu'on ne l'est pas. Pourquoi ? Quand j'ai eu ma première fille, des amis sans enfants m'ont abreuvé de conseils, toujours avisés, etc... Quand eux ont eu un enfant, la donne a été d'un toute autre ordre, et je me suis plu à découvrir que malgré leurs conseils avisés ils marchaient dans le brouillard le plus total ! Idem pour les relations sexuelles des ados. Combien de conseils ai-je entendu ? Et quand ma fille de 16 ans a avorté, j'ai vu tout ça sous un œil différent.
Rosalie, enfin, tu peux très bien penser à un autre homme, rêver de faire l'amour avec cet autre homme, où est le mal ? C'est du domaine du phantasme. Le passage à l'acte, par contre, est d'un autre domaine. La réaction de ton mari me fait sourire. Sans vouloir me moquer de lui ici. C'est un homme pieux et pur si il ne lève jamais le regard sur une autre femme, si il n'en épie pas les courbes !! S'il s'interdit même de parler à une autre femme. Ce serait surtout un fieffé menteur.