L'égalité entre les partenaires
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ERIC_48
le lundi 15 mars 2010 à 21h00
Rosalie
Je ne parle que de moi. Désolée. Un peu narcissique. J'ai l'impression que sur ce site, je cherche plus à me faire aider qu'à aider les autres....
Tu as l'air de croire que ceux qui cherchent à aider les autres, le font pour aider les autres...
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mandarine (invité)
le lundi 15 mars 2010 à 21h11
ceux qui aident les autres le font pour eux meme pour essayer de les entrainer sur un chemin commun qui serait bon pour tous.
Mais entrainer les gens sur le chemin de l amour le dernier qui a essayé a fini crucifié!
on entraine pas les gens qui ne veulent aller nulle part ou alors comme mon coach sur une tres longue durée!
Alors Eric 48 continue tu vas finir par y arriver
Bisounours power sera le plus fort!
Moi je sait enfin ce que je veut j y ai mis le temps mais j avoue qu ici j ai eté perturbée plus que je ne l aurai voulu!
Maintenant j aime ce que j ai ,j ai ce que j aime et j ai confiance en moi,
C est pas meetic qui m aura apporté tout ca!
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mandarine (invité)
le lundi 15 mars 2010 à 21h22
desolée je me suis trompée de fil!
A vec toutes mes excuses
Ca devait aller dans parler de sexe avec amour
avec mes plus plates excuses a ceux qui essaient de mettre de l ordre ici
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ERIC_48
le lundi 15 mars 2010 à 21h34
Pour en revenir au fil, je ne suis pas trop pour l'égalité entre partenaires.
A mon avis, ça enlève de la sincérité pour la remplacer par des "droits".
La recherche de l'égalité me parait être un résidu de jalousie ("Il a plus que moi"), ou un résidu d'acceptation de la jalousie ("je vais les traiter à égalité pour ne pas qu'ils soient jaloux").
La recherche de l'égalité finit par être une source de conflits avec effets secondaires induits (transformation d'un lien amoureux en un combat d'égalité), ce qui est bien plus grave qu'un conflit d'emploi du temps, ou qu'une demande de présence insatisfaite.
En outre, il faudrait pouvoir mesurer les différences de "traitement" vis à vis des partenaires. Les différences existent, mais les quantifier me parait impossible.
Mais surtout, cette recherche d'égalité, enlève tout le sel.
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ERIC_48
le lundi 15 mars 2010 à 21h34
Mandarine, inscrits toi, comme ça tu pourras modifier tes posts.
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Drya
le lundi 15 mars 2010 à 22h32
ERIC_48
En outre, il faudrait pouvoir mesurer les différences de "traitement" vis à vis des partenaires. Les différences existent, mais les quantifier me parait impossible.
C'est un peu ce que je ressens en lisant ce fil, et Rosalie a clairement mis le doigt dessus: certains donnent spontanément pour que la globalité soit positive pour les deux, alors que d'autres vont considérer que ce don n'est pas un don, mais une façon naturelle de fonctionner de la personne (comprendre: si Rosalie accepte de travailler sur sa jalousie et ne s'en plains pas, son mari peut comprendre qu'elle ne ressens pas de jalousie puisqu'elle ne la montre pas). Du coup, à moins de dire "je me contrains sur ça pour toi", rien n'est jamais clair, parce qu'on est pas dans la tête de l'autre et on ne sait pas ce qu'il fait naturellement ou par contrainte volontaire pour ne pas faire porter à l'autre le poids de ses peurs. Et pour moi, dire qu'on se donne du mal pour quelqu'un, c'est déjà lui mettre une dette sur le dos, donc on ne le fait pas, donc c'est le brouillard...
(il est tard, mon post doit pas être très clair :-/ )
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ERIC_48
le lundi 15 mars 2010 à 22h59
C'est juste quand tu parles du brouillard à la fin que c'est pas clair :-)
Je répond sur le reste (sans savoir ce que le brouillard cache).
Supposons que je sois jaloux (ceux qui me connaissent doivent rigoler). Et supposons que je fasse l'effort de ne pas être jaloux pour plaire à ma femme (je suis pas marié, mais on dira que je m'appelle Colombo). Je fais le raisonnement sur moi pour éviter la personnalisation sur Rosalie.
Si je fait comprendre à ma femme que je fais un effort pour elle, c'est que j'attend quelque chose en retour, quelque chose qui lui coûtera. Conclusion : l'effort, je le fais pour moi. Sans compter que je lui demande également de faire un effort pour moi (je la force à me rendre ce que je lui donne de force).
Si je fait tout pour que ma femme ne sache pas que je fais un effort, c'est hélas aussi que j'attend quelque chose en retour. Certes, ce n'est pas quelque chose qui lui coûtera, il lui suffira d'être naturelle pour que je sois heureux, heureux de ne plus être le méchant jaloux que j'étais.
L'autre ne sait effectivement pas que je fais un effort, et peut croire que c'est facile pour moi, mais c'est justement ce que je voulais. Finalement c'est clair : je veux être vu comme j'essaye d'être et non comme je suis.
Remarque : faire quelque chose pour les autres sans qu'ils ne le sachent jamais, ne met aucune dette sur leur tête. Mais par contre, cela met une dette sur soi. Dans mon exemple, je devrai faire "le mec pas jaloux" toute ma vie. Si je n'y arrive pas, je vais le payer d'une double déception de ma femme. Sa première déception de constater que je suis jaloux donc chiant, et la seconde de constater que je lui ai mentis pendant tout ce temps là. Autant dire, que je vais déguster.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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(compte clôturé)
le lundi 15 mars 2010 à 23h09
Drya
Et pour moi, dire qu'on se donne du mal pour quelqu'un, c'est déjà lui mettre une dette sur le dos, donc on ne le fait pas, donc c'est le brouillard...
(il est tard, mon post doit pas être très clair :-/ )
(Pas tant que ça.)
Mais l'avantage de dire que l'on travaille sur un truc en soi-même, c'est de clarifier justement, et de mettre en lumière une zone d'ombre qu'on n'aurait pas à bosser si on n'était pas en couple... Comme dit je ne sais plus qui, "Le couple, ça sert à résoudre ensemble des problèmes qu'on n'aurait jamais eu si on ne s'était pas rencontrés..." Ne pas faire semblant que c'est facile, c'est juste honnête vis-à-vis de la relation.
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ERIC_48
le lundi 15 mars 2010 à 23h10
C'est honnête vis à vis de la relation, mais "juste" est un peu rapide.
C'est aussi un poids pour l'autre, un poids honnête, mais un poids.
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Romy
le mardi 16 mars 2010 à 00h03
C'est drôle que certains ne se sentent pas les bienvenus sur ce site. Je trouve au contraire qu'on y est bien reçus.
Siesta, merci pour l'idée du jardin Bonsaï... avec sept petits nains, ça serait pas mal. :-)
En fait, je n'ai jamais vraiment ressenti le besoin de la solitude. C'est quelque chose que j'aimerais explorer. Partir en voyage toute seule, je n'ai jamais fait. Un jour, je viendrai vous voir de l'autre côté de l'Atlantique le temps d'un café-poly. Je crois que le temps viendra: pour l'instant, les enfants sont petits, chaque chose en son temps.
Je comprends Eric ce que tu veux dire quand tu dis que tu es contre l'égalité (!) En fait, chacun devrait faire comme bon lui semble et assumer ses décisions sans attendre quelque chose en retour. Mais c'est difficile de savoir ce qu'on veut d'une part, et d'assumer d'autre part. Moi je doute plus que lui. Lui agit et se sent rarement coupable. Il est aussi moins perméable à mes états d'âmes, mes crises d'hystérie. Il assume ses choix, ce qui fait que je dois trouver une façon d'accepter, à moins de ne pas être capable et de poser des limites qu'il respecte. Par contre, moi qui doute, qui a tendance à remettre en question ma façon d'agir, et qui suis plus sensible à son indifférence, je m'auto-limite et freine mes élans. De peur de le perdre probablement.
Enfin, il n'y a vraiment pas de solution, tout est question de personnalité et de ce qu'on attend vraiment de la vie.
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ERIC_48
le mardi 16 mars 2010 à 00h08
Rosalie
Par contre, moi qui doute, qui a tendance à remettre en question ma façon d'agir, et qui suis plus sensible à son indifférence, je m'auto-limite et freine mes élans. De peur de le perdre probablement.
Tu sous estime la force de séduction de celle qui ne s'auto limite pas. Ravageuse.
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Romy
le mardi 16 mars 2010 à 02h06
C'est effectivement ce qui fait le charme du miens, je trouve. Jamais de regret, responsable, confiant, qui prend des risques et qui assume. Je suis pas mal amoureuse.
Si je m'auto-limite, c'est que je ne veux pas me tromper. J'ai moins la force de me relever. Mais je vais faire un effort Eric :-)
bonne soirée.
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Drya
le mardi 16 mars 2010 à 10h30
En fait ce que j'ai voulu dire, c'est que les deux personnes ne mettent pas l'auto-contrainte au même niveau de tolérance: certains vont accepter de se mettre des contraintes fortes, et d'autres n'accepteront aucune contrainte, mais ça ne signifie pas que c'est plus facile pour l'un que pour l'autre. L'un sera plus "égoïste" que l'autre en somme, mais l'autre ne peut pas le savoir, à moins d'être dans la tête de l'un.
Comme dit Rosalie, c'est la peur de se tromper ou que son geste ne soit pas toléré, et donc les perspectives qui font qu'on s'auto-censure. Où mettre la limite donc?
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ERIC_48
le mardi 16 mars 2010 à 11h08
C'est bien de se poser la question de savoir à quel niveau mettre la barrière, mais il faut savoir si c'est nous qui allons répondre à cette question ou si c'est l'autre.
Si nous répondons nous-même à cette question, nous risquons de nous imposer nous-même une hauteur de barrière très haute sans aucune utilité. Car nous savons que risquons de mettre la barrière trop bas, et de perdre l'autre, donc nous sommes tentés de la mettre très haute pour ne prendre aucun risque.
Si c'est l'autre qui répond à cette question, on est obligé de faire des tests ou de lui poser des questions, tests qui nous feront peut-être perdre l'autre, questions qui l'ennuieront peut-être, et ensuite, on ne sera peut-être pas d'accord pour mettre la barrière aussi haute que l'autre le veut, si toutefois il veut quelque chose.
Finalement, le mieux c'est d'essayer d'être ce que nous voudrions être (ce qui revient au même au final que de dire : "être soi-même"), et de comprendre que les autres ont besoin que nous soyons nous-même, même lorsque ça ne leur plait pas.
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(compte clôturé)
le mardi 16 mars 2010 à 11h19
ERIC_48
Finalement, le mieux c'est d'essayer d'être ce que nous voudrions être (ce qui revient au même au final que de dire : "être soi-même"), et de comprendre que les autres ont besoin que nous soyons nous-même, même lorsque ça ne leur plait pas.
Je ne vois pas du tout du tout comment appliquer ça concrètement. :-/
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Drya
le mardi 16 mars 2010 à 14h24
insognare
Je ne vois pas du tout du tout comment appliquer ça concrètement. :-/
J'aurais pas dit mieux... J'ai toujours été nulle en négociations: le défi est de mettre la barre à un niveau satisfaisant, accessible et acceptable pour les deux: comment savoir ce qui est trop dur pour l'autre ou s'il ne veut pas faire l'effort?
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(compte clôturé)
le mardi 16 mars 2010 à 17h01
Drya
...le défi est de mettre la barre à un niveau satisfaisant, accessible et acceptable pour les deux : comment savoir ce qui est trop dur pour l'autre ou s'il ne veut pas faire l'effort ?
Salut Drya,
Je balance comme ça :
Ce qui serait "trop dur pour l'autre" est t-il vraiment indispensable pour toi, au point que l'autre doive faire l'effort de s'y plier ?
Tu en souffrirais s'il ne s'y pliait pas ?
T'y plierais tu si tu te retrouvais dans sa situation ?
Est-ce un manque d'amour s'il ne s'y plie pas ?
As tu un exemple ?
(puis-je également me taire ?)
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(compte clôturé)
le mardi 16 mars 2010 à 17h09
insognare
Je ne vois pas du tout du tout comment appliquer ça concrètement. :-/
Éviter de te plier à l'autre au point de te briser.
Vous soutenir tout simplement, faire des concessions pourquoi pas, ou poser des postulats.
Communiquer
Tu n'es simplement pas toi même quand tu es avec ton homme ?