Questionnement avant de se lancer ou pas
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le lundi 09 novembre 2009 à 22h33
J'aime bien ce fil (....)
C'est vrai que pour un couple monogame, avec enfants, avec amour et avec une sexualité épanouie, le concept du PA est d'abord cérébral et intellectuellement très stimulant. Il faut probablement y venir progressivement...
La première étape est celle d'accepter l'éventualité d'un changement de logiciel amoureux (dixit F Simpère...) et d'introduire de la liberté dans l'amour là ou "normalement" il y a attachement à tous les sens du terme.
La deuxième étape est affective car dans nos tripes, on laisse quand meme partir l'etre aimé vers d'autres rencontres amicales, sexuelles ou amoureuses, et que la jalousie n'en a rien à faire du cérébral....
La troisième étape est celle du bénéfice au changement (ou de la résistance au changement, ce qui en est le miroir). Pour vivre bien un changement majeur comme celui de Monogame à PA, il faut en avoir une forme de bénéfice ou tout au moins projeter des bénéfices et en tout cas ne pas avoir le sentiment d'y perdre.
Et c'est là que les modalités pratiques de l'entrée en POLYAMOUR sont essentielles, car elles doivent garantir à l'autre (en particulier s'il ou elle se sent fragilisé ) la persistance de la solidité et certainement de la primauté des liens amoureux du couple initial.
Meme si une relation saine n'est pas toujours donnant-donnant, il faudrait pouvoir dans une certaine mesure rentrer à 2 dans le PA pour dédramatiser et surtout ajouter une connivence et non une frustration.
Les témoignages de couples monogames qui passent au PA me paraissent aller dans ce sens.
Qui aurait du recul (sur des années) de ce type d'évolution ?
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le lundi 09 novembre 2009 à 23h31
Waow, ça sent son Kübler-Ross à plein nez, ces étapes...
(Kissésssa? Wikipedia est ton ami...)
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Siestacorta
le mardi 10 novembre 2009 à 09h55
Bon comme notre docu-mentaliste Clémentine (suisse) est une méchante qui fait pas de lien alors que c'est pas difficile, mais ça fait frime, je vous la fait courte : Kubler Rosse est une psy (suisse) qui a bossé sur les réactions (des suisses ?) face aux annonces traumatisantes. Elle arrive à distinguer les étapes de ces réactions, vu qu'on en a pas qu'une, dans le temps.
La référence tend à montrer qu'annoncer le PA est une mauvaise nouvelle, ou une nouvelle traumatisante.
Bon, ça peut perturber. Mais pas que, pas que... Et puis tiens, ce serait marrant de schématiser l'entrée en PA par l'acte ou par la parole, en actif ou en passif.
Ca existe pas ça chez les zotres, mère Docu ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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le mardi 10 novembre 2009 à 10h29
Siestacorta
Bon comme notre docu-mentaliste Clémentine (suisse) est une méchante alors que c'est pas difficile, mais ça fait frime
Chameau, va... je suis pour l'autonomisation maximale de l'usager, en piquant au vif sa curiosité...
Ca existe pas ça chez les zotres, mère Docu ?
Quoi quoi quoi, crapaud :-)? Pakompris la question (ceci étant une manoeuvre pour découvrir le ou les mots-clés importants pour la recherche de l'usager, quelle morue je fais, hein...)
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le mardi 10 novembre 2009 à 11h36
Voilà, pour toi ça s'inscrivait dans une progression logique, un vécu qui demandait de la mise en mots, finalement.
Quand on gamberge seul sur la question, en laissant le ou la conjoint (e) en-dehors, et que la réflexion aidant, on se retrouve à avoir franchi le pas mais tout seul de son couple... après, pour rattraper le coup, oui, traumatisme en vue.
Mise en maux, ouais.
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Sky
le mardi 10 novembre 2009 à 16h11
Hauceane
1. Déni
2. Colère
3. Marchandage
4. Dépression
5. Acceptation Ceux qui l'ont vécu comme nouvelle traumatisante, vous êtes tous passés par la dépression ? pas réjouissant du tout.
La phase d'acceptation est ausi vue comme une phase apaisement car il n'y a pas d'autres Solutions. Par contre les 5 phases durent pendant une période moyenne de 3 ans. FS en parle aussi dans son livre A.P
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le mardi 10 novembre 2009 à 17h39
Moi je ne connaissais pas KUBLER ROSS (mais je me soigne....), ça me parait un peu à coté de la plaque et le coté mystique de la dame j'ai un peu du mal....
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le mardi 10 novembre 2009 à 18h12
Laissez péter le mysticisme, gardons le bébé, si l'eau du bain est trop trouble...
Ses travaux ont d'abord permis à des générations de soignants d'être de vrais accompagnants, aux unités de soins palliatifs de s'ouvrir, aux chats de cesser d'être appelés "c'est quand ça fait miaou", aux gens de mourir en pleine conscience quand ils en sont capables.
Puis, à quiconque pratique un peu l'introspection, de tirer le meiller parti possible des choses désagréables de l'existence (y'a pas que la mort qui tue).
La tectonique des plaques fait qu'on n'est jamais vraiment à côté de où l'on se croit :P