Le polyamour de ta femme, la fin de ta relation
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AD32
le vendredi 08 août 2025 à 23h49
Tu es un homme.
Marié. Enfants.
Ta femme va voir ailleurs. Adultère, ou non si tu es chanceux.
Tu fais partie de ces hommes qui écoutent, comprennent.
Qui partagent les tâches à la maison, l'anti-macho.
Tu n'as pas un caractère fort, tu es arrangeant, cérébral, analytique.
Tu acceptes donc que ta femme continue ses relations extra.
Elle va se dire polyamoureuse. Ou vous allez parler de couple libre.
Les deux sont faux mais on se rassure comme on peut .
Vous en parlez, vous lisez des articles. Ça va le faire.
Sauf que.
Tu ne le vis pas si bien.
Ah oui, il y a un peu d'excitation (surtout si tu es candau), voire même davantage de sexe avec elle.
Oui mais voilà, ca te fait mal quand même.
Est-ce du sexe de compensation ? Est-ce aussi bien qu'avec son amant ? (Spoiler: non)
Les sentiments s'installent avec son amant - car oui les relations suivies ne sont jamais uniquement sexuelles. Les jalousies se renforcent. L'amant ou ta femme ou les deux en veulent plus.
C'était censé être simple, et puis vous aviez fixé des règles. Dommage, elles vont voler en éclats.
Car il y a la théorie et la réalité.
"Chéri, je t'aime toujours, tu es un super mari et papa, mais ma relation m'a fait découvrir de nouveaux besoins. Je me sens vivante, moins seule ".
Qui aurait envie que sa femme soit triste? Il faut faire preuve de "compersion" voyons !
Bon, tu aimerais tout de même essayer de lui offrir ces plaisirs charnels toi aussi. Alors tu tentes. Des jeux, des jouets, des approches, des pratiques.
Et ça ne marche pas.
C'est normal. Tu n'es plus son fantasme. Tu peux lire "comment la faire jouir avec tes doigts" 10 fois. Avec la même méthode, son amant la fera jouir et pas toi. (D'ailleurs elle ne te l'autorisera peut-être plus, c'est un peu gênant avec toi).
Les mois passent, les années passent. Tu t'accroches.
Tu as tenté de profiter aussi mais soit tu n'as pas très envie, soit tu as constaté que tu as entre 10 et 100 fois moins d'opportunités sur les sites de rencontre. (Ton portefeuille et ton temps se seront en revanche bien fait bais**).
Et puis, après le déni et la colère, vient la lassitude.
La sienne (si elle n'est pas encore partie, ce qui peut arriver quand elle a pu valider que l'amant était mieux sur tous les plans)
...ou la tienne.
Fatigué de te battre, fatigué de ne plus etre désiré (mais si elle t'aime encore).
Alors, la séparation s'envisage.
En lisant ce forum , dont les témoignages (Hawkeye et d'autres) et tant de blogs (dont le très touchant "les fesses de la cremière"), je pense que l'on peut affirmer que ce couple meurt dans une majorité de cas (pas tous).
Une séparation ou un couple qui devient triste, éteint. .
Est-ce l'inévitable malédiction du couple ?
(P.s: l'histoire fonctionne aussi pour une femme, mais il me semble que nous sommes encore plus naïfs, ou faibles)
(Ps 2: j'en suis à l'étape de la lassitude mais je me bats encore ^^)
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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Intermittent
le samedi 09 août 2025 à 11h13
Ah, "les fesses de la crèmière " .... que j'ai suivi depuis sa création en 2013 et qui n'est plus actif, mais toujours une mine de renseignement par ses articles toujours bien documentés.
Hawkeye (ex PolyPasLeChoix) que j'ai lu depuis le début de son histoire et dont j'aime relire les anciens posts, à l'époque tellement dans l'acceptation et l'amour de sa femme au point d'accepter beaucoup (trop ?) pour la conserver.
Le "polyamour" revendiqué par des hommes et femmes (mais surtout les femmes car les hommes font plus dans l'adultère) est souvent tel que décrit dans la plupart des posts, une grosse fadaise.
On y retour ces profils de conjoints qui se ressemblent assez :
Tu fais partie de ces hommes qui écoutent, comprennent.
Qui partagent les tâches à la maison, l'anti-macho.Tu n'as pas un caractère fort, tu es arrangeant, cérébral, analytique.
Tu as parfaitementr décrit ce qui se passe dans beaucoup de cas.
Les femmes ou les hommes "polyamoureux" restent pour des raisons qui n'ont pour la plupart des cas rien à voir avec l'amour du conjoint en tant que partenaire amoureux et sexuel mais plus pour la préservation des intérêts familiaux voire financiers.
Et surtout ne pas lâcher une branche avant de s'assurer que la deuxième est assez solide ...
Je te conseille de consulter un/une psy, de donner tes limites de façon claire à ta femme et de te barrer si elles ne sont pas respectées.
Le problème souvent est qu'on ne sent pas légitime de brider le conjoint parce "qu'on veut son bonheur".
Pour le coup, ce n'est pas elle qui est "éteinte", c'est toi.
Franchement la personne la plus importante pour toi, c'est toi .... Tu souffres, ça n'est pas pris en compte par ta conjointe, ne restes pas.
Tu poseras un acte fort, à elle de s'adapter.
Je te rassure, on y survit. Ca fait mal, parfois très mal mais "in fine", au bout de quelques années, on se sent carrément mieux que cette souffrance insidieuse à laquelle on essaie de s'adapter.
D'ailleurs, ça n'a rien à voir avec la monogamie, c'est que simplement on devient une relation secondaire même si on partage le même toit.
Bon courage en tout cas.
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AD32
le samedi 09 août 2025 à 14h05
@Intermittent
"Tu poseras un acte fort, à elle de s'adapter"
C'est ce qui est arrivé il y a un gros mois. De toute façon, son amant lui mettait la pression pour choisir. Elle qui espérait le "polyamour". Leur relation date de mi-2022 (adultère); il habite loin, ils se sont vus 3/4 fois par an, sa femme est partie.
J'estimais que ma femme, qui a pris son pied comme jamais, ne me respectait plus en laissant son amant se projeter vivre avec elle.
Il fallait mettre un stop ferme.
Elle a rompu (pour le moment..et de ce que j'en sais). Elle voit un psy. Elle va globalement bien, mieux, mais 0 sexe à deux. De la tendresse, oui, beaucoup.
Et je pense que c'est à partir de ce stop que les réponses, pour elle et moi, vont arriver.
Nous ouvrons un nouveau chapitre.
De toute façon, je n'accepterai plus ce qu'elle a fait.
Tu as raison, on pense trop au bonheur du conjoint , et c'est finalement nous qui nous éteignons.
Je m'interroge maintenant sur ces couples qui ont traversé cela et ont trouvé cette troisième voie (ni "comme avant", ni le divorce): si cela fonctionne, s'ils sont heureux, ou si c'est un pansement bien insuffisant (?).
Car comme tu le dis, in fine, la séparation douloureuse amène de belles surprises.
Perd-t-on son temps à réanimer un couple accidenté ?
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Intermittent
le samedi 09 août 2025 à 16h40
Message modéré pour la raison suivante : propos sexiste.
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zesensei
le samedi 09 août 2025 à 16h57
AD32
[...]
Fatigué de te battre, fatigué de ne plus etre désiré (mais si elle t'aime encore).
Alors, la séparation s'envisage.
En lisant ce forum , dont les témoignages (Hawkeye et d'autres) et tant de blogs (dont le très touchant "les fesses de la cremière"), je pense que l'on peut affirmer que ce couple meurt dans une majorité de cas (pas tous).
Une séparation ou un couple qui devient triste, éteint. .
Est-ce l'inévitable malédiction du couple ?
Sur le fond :
Quelle est la vision (idéaliste et/ou romantique) qui justifie une telle conclusion ?
Je rappelle que ce forum est majoritairement peuplé de demandes d'aide ou de témoignages de personnes ayant des soucis avec la Polyamorie, c'est un échantillon faussé si tu désires en tirer des statistiques fiables. Malheureusement je n'ai pas non plus de jolies statistiques INSEE sur l'épanouissement des couples non exclusifs mais cela rejoint ma première question.
C'est quoi un couple qui réussit ?
Je pense que remettre en question la vision même de ta vision du couple, qui ne peut qu'évoluer avec le temps et ne pas se baser sur le fait d'être désiré par exemple, est nécessaire.
Perso j'ai un début de réponse : faire évoluer un couple, surtout de manière radicale par rapport à ses bases de construction, demande beaucoup d'énergie de tous les partis et comprend de grands risques car les paradigmes d'origines, les raisons de son existences, risquent d'êtres bousculés. C'est une évidence, une lapalissade.
J'ai donc l'impression que la question est plus : Comment faire évoluer un couple exclusif vers du non exclusif sans le faire exploser que la tournure sur le malédiction du couple (même si l'image gothique est charmante).
Si je voulais faire de la CNV à deux balles je te demanderais quelle est ton besoin, quelles sont tes émotions ? As tu envie d'être écouté, rassuré, soutenu, compris, épaulé dans ta souffrance ?
Sur la forme :
Le polyamour de ta femme, la fin de ta relation... et tout le reste.
J'ai eu l'impression de lire un discours de mascu/incel. Cf mon warning à la fin
Je ne dis pas que ce soit le cas puisqu'il y a le joli paragraphe
'
Tu fais partie de ces hommes qui écoutent, comprennent.
Qui partagent les tâches à la maison, l'anti-macho.
Tu n'as pas un caractère fort, tu es arrangeant, cérébral, analytique.
'
Le message qui est envoyé est tourné volontairement comme un récit inéluctable par l'utilisation du présent simple.
C'est le style que tu as choisi, j'aime bien, c'est plus dramatique. Je fais pareil.
Mais ce qui me fait chier dans la forme c'est l'utilisation justement de l'inversion de sujet qui projette sur le lecteur une histoire qui n'appartient qu'à l'auteur. Je le vis comme une agression, surtout si on a un vécu très différent de l'auteur. Je laisse les profs de français analyser mieux que moi.
AD32
Tu es un homme.
[...]
Tu fais partie de ces hommes
[...]
(P.s: l'histoire fonctionne aussi pour une femme, mais il me semble que nous sommes encore plus naïfs, ou faibles)
Si c'est possible de le faire sans sexisme c'est bien aussi.
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Hawkeye
le dimanche 10 août 2025 à 02h16
Je me permets de répondre puisque mon histoire personnelle est utilisée dans ce texte. Si j'utilise mon vécu et mon expérience polyamoureuse pour répondre à certains c'est parce que je n'ai que ça de concret sur le sujet des relations non exclusive. Le reste ce sont des heures de lecture, de réflexion ou d'échange pour comprendre les relations de couple, leur évolution, leurs failles.
Mais dans mon cas particulier, il s'avère que je n'ai pas su voir les changements de celle qui était ma femme depuis plus de 15 ans, la mère de mes filles. J'ose espérer que la majorité des personnes en couple monogame, homme comme femme, qui ont envie de vivre autre chose, ce qui est compréhensible ont plus d'intégrité qu'elle et de considération et de respect pour leur conjoint/conjointe qu'elle n'a pu en avoir.
Ma future ex-femme est quelqu'un de lâche et d'égoïste. Elle souffre d'un complexe de supériorité et refuse la contradiction car elle a "toujours raison". Elle est globalement dans l'incapacité de se remettre en question et aucun débat contradictoire n'est possible avec elle. En cas de désaccord, elle boude, pleure, jusqu'à ce que l'autre cède à sa vision.
Donc oui j'ai eu la faiblesse d'être un homme amoureux, de croire que la personne qui vivait à mes côtés était toujours celle que j'avais rencontré et aimé. J'étais persuadé qu'elle était incapable de tels mensonges et manipulations pour me garder sous son contrôle. Elle m'endormait à coup de "je t'aime", de sexe vite fait le soir avant de dormir afin que je continue à donner de ma personne pour lui assurer son petit confort au quotidien et jouer au babysitter avec les enfants quand elle partait rejoindre ses amants.
Elle a utilisé l'ouverture du couple pour transformer un adultère caché en modernité, en exploration de sa sexualité. Mais jamais malgré mes nombreuses relances, mes appels à l'aide, mes moments de doutes profond elle n'a consacré de temps, d'énergie à travailler sur notre couple. J'ai porté seul cette ouverture qui n'était pas de mon initiative. Quand la nuit je souffrais d'insomnie et que j'étais traversé de sombres pensées, elle dormait profondément.
Et quand j'ai "pété un câble" parce qu'elle avait reçu un cadeau de Noël d'un de ses amants qui n'était de ses dires et de nos règles que des plans culs, elle a sorti le polyamour de son chapeau. Par contre démerde toi avec pour comprendre ce que c'est, ce que cela implique et accepter.
Elle n'est pas polyamoureuse, n'a aucune éthique et ne voit que son intérêt personnel. Je regrette aujourd'hui d'avoir tout accepter, d'avoir voulu me battre alors que j'étais au plus mal.
J'ai eu la chance de discuter et même de vivre des relations avec des femmes polyamoureuses qui avaient cette éthique nécessaire. Je crois que le polyamour nécessite beaucoup de réflexion et d'échange, de l'honnêteté. Ce n'est pas facile d'être en couple monogame exclusif et de vouloir évoluer vers la non monogamie éthique. On fait des erreurs mais si l'on est capable de les reconnaître, d'apprendre de celles-ci pour faire mieux, de communiquer honnêtement, de prendre soin de toutes nos relations je crois que ça peut être quelque chose de chouette.
Aujourd'hui je fais une pause de polyamour. J'ai mis fin à la relation avec la femme que je voyais depuis plus d'un an et demi. J'en suis désolé pour elle car c'est un dommage collatéral de l'explosion de mon couple historique. J'ai besoin de me retrouver et ces derniers mois je n'étais plus bien dans la relation.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais je ne rejette pas le polyamour et la non-monogamie éthique du fait de mon expérience malheureuse. J'ai appris, j'ai grandi, je me connais mieux. Je crois juste que je serai plus prudent et n'accepterai pas de tout laisser faire par amour.
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dromadaire (invité)
le dimanche 10 août 2025 à 09h17
**Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais je ne rejette pas le polyamour et la non-monogamie éthique du fait de mon expérience malheureuse. J'ai appris, j'ai grandi, je me connais mieux. Je crois juste que je serai plus prudent et n'accepterai pas de tout laisser faire par amour.**
Du KANT dans le texte
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Topper
le dimanche 10 août 2025 à 15h04
zesensei
J'ai eu l'impression de lire un discours de mascu/incel.
Je me suis fait la même réflexion.
AD32
Ta femme va voir ailleurs. Adultère, ou non si tu es chanceux.
Tu fais partie de ces hommes qui écoutent, comprennent.
Qui partagent les tâches à la maison, l'anti-macho.
Tu n'as pas un caractère fort, tu es arrangeant, cérébral, analytique.
On est en plein dans cette opposition du "good guy" vs "bad boy".
Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas être un homme médiocre est pertinent pour expliquer un couple à la dérive. Il suffit d'écouter les femmes pour se rendre compte qu'un homme à l'écoute, qui est actif à la maison, sont des qualités recherchées.
Selon-moi, réduire le désintérêt de sa compagne à ce genre de considérations, des propos lus et relus d'hommes victimaires, est la meilleure façon de ne pas se remettre en question et ne pas chercher/trouver les vraies raisons de la situation.
Et si vraiment elle a si peu de considération pour soi, il faut peut-être se poser les questions de vouloir à tout prix conserver une relation avec cette personne.
L'autre peut avoir envie de liberté, de vivre des expériences amoureuses et/ou sexuelles, avoir un coup de coeur, etc. Oui, l'autre peut succomber, et briser la confiance du contrat moral monogame.
Toutefois, la manière dont c'est géré et comment cela dégrade le couple, en dit plus sur l'état du couple que sur l'amant qui la fait jouir.
Cela arrive que madame soit particulièrement égoïste et n'écoute que son clitoris qui palpite. Dans ce cas, est-ce une grande perte ?
Pourtant, la plupart du temps, lorsqu'on commence à gratter, on découvre les lacunes : le désintérêt pour l'autre durant des décennies, une communication de mauvaise qualité, des non-dits à la pelle, des tabous, une sexualité figée. Parfois des charges mentales déséquilibrées, parfois un couple qui fonctionne bien mais uniquement en tant que co-gestionnaires. Et lorsque quelqu'un d'autre apparait et met en évidence malgré lui ce qui manque dans le couple, c'est souvent trop tard, irrattrapable, cassé.
AD32
"Chéri, je t'aime toujours, tu es un super mari et papa, mais ma relation m'a fait découvrir de nouveaux besoins. Je me sens vivante, moins seule ".
Peut-être qu'il serait judicieux de comprendre pourquoi elle se sentait seule et inerte auparavant. Ce n'est pas rien tout de même et je doute que ça ait un quelconque rapport avec le fait que les tâches à la maison soient partagées.
Si tu souhaites sauver ton couple @AD32, ce n'est pas quelque chose que tu peux faire seul. C'est un travail que vous ne pouvez faire qu'à deux et qui demande de la patience. A vous de déterminer ce dont vous avez besoin dans votre couple, et si vous avez l'envie de travailler sur vous-même pour rendre cela possible.
Si par exemple, tu souhaites une sexualité commune et qu'elle n'est pas enthousiaste à cette idée, alors il faudra se rendre à l'évidence que vos envies ne sont plus compatibles.
Si vos envies coïncident, il me parait primordial de revenir sur votre vie de couple depuis le début, comment il a évolué, comment vous avez évolué, comment vous l'avez vécue année après année, depuis la rencontre, avant les enfants, après les enfants, etc. Vous avez en vous une mine d'information qui sera utile pour repartir sur une base saine.
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AD32
le dimanche 10 août 2025 à 22h45
Merci à tous pour vos analyses et pistes de réflexions.
Mon texte était bien volontairement direct, réducteur, écrit d'une traite. Mais j'avoue avoir écrit avec un brin de ressentiment. Parce que j'ai pensé à ceux (et celles) que j'ai lu, qui ont tout tenté, avec patience, profondément amoureux, pour finalement craquer par lassitude ou écœurement du comportement de l'autre. C'est ainsi, il faut du temps pour savoir que c'est définitivement le bon moment d'arrêter la relation, parce qu'elle ne répondra plus (ou plus assez) à ses besoins.
J'aime une conclusion globale dans vos retours: quand le couple monogame est mis à mal par une ouverture non souhaitée (ou mal vécue), il faut être deux pour corriger le tir. Se parler, réfléchir et agir. Un travail commun et individuel. Si l'autre ne change rien, semble un "fantôme", ou ne souhaite plus trop parler de ces sujets douloureux, l'issue semble délicate.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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AD32
le dimanche 10 août 2025 à 23h06
Bien évidemment, je ne suis pas qu'une victime dans l'histoire.
Si je suis devenu une personne moins désirable, c'est parce que je me suis éteint. Avant son adultère. Par frustration suite à des échecs professionnels et financiers. Les enfants sont arrivés, je m'en suis davantage occupés et je suis devenu désagréable. Je suis absolument le seul responsable de mes frustrations. Sexuelles également. Nous avons toujours eu de grandes différences à ce sujet. Peut-on rester un couple sans sexe de qualité, en restant donc d'excellents "co-gestionnaires"?
J'ai donc bien conscience qu'un travail m'attend. Pour moi, et pour notre couple. Ma conjointe voit elle une psy depuis presque deux mois, moment où elle a rompu avec son amant.