Je veux en parler au monde entier !
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titane
le vendredi 15 janvier 2010 à 13h07
l'orgueil et les mensonges passent mieux que le slip apparemment .... ouf !
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(compte clôturé)
le vendredi 15 janvier 2010 à 14h33
titane
s'il n'est pas à la maison et toi pas dans la sienne ça ne te regarde plus !... bon voilà ça c'est réglé... peut toujours péter au lit et être un doux amant !
Le slip sur le canapé révèle un manque de classe qui se ressentira aussi dans d'autres domaines.
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Siestacorta
le vendredi 15 janvier 2010 à 14h57
Je suis tout à fait d'accord.
D'ailleurs je n'invite presque personne chez moi, en partie pour ça (désordre, saleté).
La classe est un marqueur social important.
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En écrivant je me dis tiens, une lapalissade, je suis en forme, moi. Mais non, c'est juste que "classe" a deux sens, et que l'un renvoie à l'autre.
Je disais ?
Oui, je n'ai pas la classe que je voudrais avoir. Tout dépend du nombre de slips, en fait. Il peut y avoir pas du tout, un ou deux slips de passage, ou une colonie qui a définitivement perdu le chemin du tiroir. Parfois même de la machine.
Le tout, c'est d'être à l'aise avec sa "qualité de classe", l'assumer. Moi, j'assume pas du tout, du tout. Normalement, j'ai quelques slips de passage, mais mon désorde actuel représente un état mental/moral que je regrette. Et je sais que quand l'un ira mieux, l'autre suivra.
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titane
le vendredi 15 janvier 2010 à 16h46
"Le slip sur le canapé révèle un manque de classe qui se ressentira aussi dans d'autres domaines." ... ouh la ! on va vite en besogne !
Peut-être un exemple là de "prisons" que l'on se construit autour de soi: de tels préjugés nous empêchent de nous ouvrir à des opportunités... souvent on se crispe sur ce genre de "manifestations interprétées et interprétables" et se perd dans des jugements, ressentiments, culpabilisation... et hop le désamour s'installe...
Je profite de cette petite phrase à titre d'exemple... ce n'est pas un procvès d'intention envers insognare que je ne connais point... of course... je suis opportuniste !
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Jena
le vendredi 15 janvier 2010 à 17h47
J'ai le même problème que Siesta, je déplore l'état actuel de mon appartement, et je n'y amène que des personne choisies qui sauront voir derrière la montagne de cartons...
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(compte clôturé)
le vendredi 15 janvier 2010 à 18h02
titane
"Le slip sur le canapé révèle un manque de classe qui se ressentira aussi dans d'autres domaines." ... ouh la ! on va vite en besogne ! Peut-être un exemple là de "prisons" que l'on se construit autour de soi: de tels préjugés nous empêchent de nous ouvrir à des opportunités... souvent on se crispe sur ce genre de "manifestations interprétées et interprétables" et se perd dans des jugements, ressentiments, culpabilisation... et hop le désamour s'installe... Je profite de cette petite phrase à titre d'exemple... ce n'est pas un procvès d'intention envers insognare que je ne connais point... of course... je suis opportuniste !
Lol. Ceci dit, bien que je maintienne ma phrase sur le manque de classe, j'ajoute que ça n'empêche pas d'aimer et que ça ne crée pas de prisons, du moins pas pour moi. Quand j'ai rencontré mon homme j'ai du lui réinculquer qq principes de base vraiment indispensable (d'ailleurs je continue ! sauf que je suis moins patiente ! au début, on ose pas mais deux ans après...) et ça ne m'a pas empêchée de vivre avec lui. (Bon parfois je maudis sa mère qui à mon sens n'a pas fait son travail !).
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LuLutine
le vendredi 15 janvier 2010 à 20h16
Pour répondre à Titane : je n'ai pas réfléchi 107 ans sur le sens du mot "besoin" lorsque je l'ai utilisé.
En fait le sens dans lequel je l'ai utilisé est le suivant : l'acceptation de ma famille est un prérequis au fait de rester en contact avec eux.
Si je suis totalement rejetée, c'est sûr, je peux couper les ponts...mais ça ne sera agréable pour personne, eux comme moi comme mes amoureux.
Donc pour être plus précise j'aurais dit : "Si je veux rester dans une relation viable et vivable avec ma famille, j'ai besoin de leur acceptation."
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Anna (invité)
le dimanche 17 janvier 2010 à 10h36
Je reviens dans ce petit fil!
Pour moi les choses sont beaucoup plus simples.
J'aime ma famille (idem pour mes amis ceci dit - le cas est le même), je suis tres proche d'eux. Conclusion je veux qu'ils ne soient pas déçus et qu'ils m'aiment. Et surtout j'ai peur que leur regard sur moi change.
Et ça je ne le veux pas.
Je pense que le monde entier, nos familles parfois un peu tradi voire coincées ne sont pas prêts à comprendre que la fidélité n'est pas une fin en soi pour moi. Et que vivre plusieurs histoires ce n'est ni me perdre ni renoncer à être "normale", bien dans mes pompes et sympa.
En clair je ne suis vraiment pas prête à sortir du placard, j'ai bien trop peur de voir se regard changer et puis finalement d'être déçue à mon tour. Ceci dit il n'est pas un jour où ça me pèse.
Heureusement pas de censure à la maison, mon meilleur confident reste mon mari. Je sais que lui peut comprendre et ne pas changer son regard parce qu'il comprend que personne n'appartient à personne et que les sentiments sont multiples à condition d'avoir un grand coeur.
Et voilà moi je ne souffre que d'un seul et unique vice: j'ai besoin d'aimer et de donner. Le reste, le sexe, le côté secret, déjanté, voir illégal (je rappelle que dans beaucoup de pays magnifiquement modernes, les femmes comme moi seraient déjà mortes 10 fois) n'est que secondaire. Moi j'ai besoin de faire vivre l'amour dans ma vie!
Et cette idée toute simple et à mon avis profondément belle je me rends compte que beaucoup de gens sont incapables de la comprendre. Ils perdent leur temps dans des jalousies minables et douloureuses et dans des petites mesquineries. C'est peut-etre prétentieux mais je me sens au-dessus de ça et je suis heureuse de savoir que mon mari peut avoir d'autres histoires que moi. Pourvu qu'il soit heureux. Et que je reste dans sa vie pour pouvoir partager ça ;-))
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Tchu
le dimanche 17 janvier 2010 à 10h48
J'en ai parlé à ma tante (elle voulait en savoir plus, ma mère lui en a parlé brièvement) qui m'a sorti hier le désormais célèbre
"si tout le monde est content je vois pas où est le mal ?"
et "y'a pas de mal à se faire du bien !"
Elle s'est même fendu d'un "ho ben moi je te comprends, si j'avais deux beaux mecs, je saurai pas lequel choisir."
\o/
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Jena
le lundi 18 janvier 2010 à 13h53
Maintenant que tous mes collègues sont au courant, et sourient d'un air
approbateur, ils me demandent des nouvelles de l'une et l'autre très régulièrement, et une collègue a même eu tellement l'impression de connaitre une de mes amoureuses qu'elle l'a ajoutée sur Facebook. Signe peu discret qu'elle a envie de les rencontrer, et verifier comment elles me traitent...
Très agréable, en tout cas, que cet intérêt sans jugement de mes collègues et amis.
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LittleJohn
le lundi 18 janvier 2010 à 14h07
Je vous envie.
J'ai commencé, doucement, vaguement, à en parler à certains collègues, parce que finalement, je me soucie peu de l'approbation de mes collègues (mais je ne l'ai dit qu'à ceux que je pensais prêts à l'entendre et avec qui on parle un peu de nos vies).
J'ai envie d'en parler à ma mère et ma sœur. A ma mère parce qu'elle s'inquiète toujours de me savoir heureux et que j'ai envie de lui dire pourquoi je suis heureux. A ma sœur parce que je ne veux pas lui mentir en disant une - la première arrivée, qu'elle connait - et en taisant l'autre.
Bon, après, j'ai pas une grande famille...
J'ai aussi ajouté l'appli facebook Relationships+ (et adhéré à un groupe pour que fb reconnaisse le polyamour) mais la seule réaction que j'ai eue fut celle, négative, d'une amie qui savait déjà.
Donc soit tout le monde se fout de ma vie, soit ça ne dérange personne...
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amorgen
le lundi 18 janvier 2010 à 14h08
siesta
La classe est un marqueur social important.
C'est aussi une notion très subjective...
perso trouver la petite culotte d'une amante sur son canapé ne va pas me faire fuir en hurlant au manque de classe ( j'ai trouvé bien pire parfois ^^).
Pour le reste étant un partisan du "pour vivre heureux, vivons cachés", je ne tiens au courant que ceux qui expriment l'envie de connaître ma situation.
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 14h19
LittleJohn
J'ai aussi ajouté l'appli facebook Relationships+ (et adhéré à un groupe pour que fb reconnaisse le polyamour) mais la seule réaction que j'ai eue fut celle, négative, d'une amie qui savait déjà.
Donc soit tout le monde se fout de ma vie, soit ça ne dérange personne...
Ah ça, si on va clamer sa différence dans le désert, y'a que les dunes qui font écho, à moins qu'un Targui se pointe, alerté par ta solitude et ta soif probable...
Bon, en même temps, à moins que tu ne sois un histrion, ça ne porte pas à conséquence. Mais déranger... c'est pas mal... aussi.
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tentacara
le lundi 18 janvier 2010 à 17h54
La plupart de mes collègues, les copains, ont rencontré l'un ou l'autre de mes amoureux.. ou les deux.. Toute ma rédac est au courant...
Je n'ai eu que des réactions très positives.. ma rédactrice en chef "aimerait être capable d'en faire autant", une collègue plaide volontiers pour le PACS à trois.. Je ne travaille pas au Village dans les nuages mais à France Culture.
Je suis bien consciente d'avoir beaucoup de chance que ce soit dans mes relations avec ma famille ou avec mes collègues, mais je n'ai jamais été capable d'appliquer le fameux "pour vivre heureux, vivons cachés". Je tiens à me montrer telle que je suis aux yeux de ceux que je côtoie et apprécie.. je serais en fait bien incapable de m'en cacher de toute façon. Et je constate tous les jours avec bonheur que j'ai su choisir mes amours, mes amis et même mon environnement de travail.. quant à ma famille, si j'avais eu le choix, je n'en aurais pas voulu d'autre!
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titane
le lundi 18 janvier 2010 à 18h51
Ben voilà c'est dit... Super.
Vivre non pas cachés mais dans l'intimité est pas mal aussi. Ne pas avoir forcément envie de tout raconter à tout le monde, c'est pas mal aussi. Ne pas avoir à choisir ses amis, son travail ou sa famille et aimer en tout simplicité en partageant des instants d'eternité aussi simples que sincères sans que cela se sachent forcément, est pas mal non plus.
Chacun ses bonheurs selon ses envies.
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Romy
le lundi 18 janvier 2010 à 20h17
Des fois on a envie d'en parler quand on entend des trucs comme: « son mari l'a trompée, elle veut demander le divorce» etc. Ou des couples qui s'enlisent... on a envie de leur proposer d'aller faire un tour et d'ouvrir leurs yeux et leur coeur.
Puis d'évangéliser. Mais ce qui vaut pour moi ne vaut pas nécessairement pour les autres. Je dois me le mettre dans la tête.
Mon expérience personnelle à révéler que je suis polyamoureuse, c'est que tout d'un coup, les femmes me regardent différemment, craignent pour leur mari! Les gens heureux me font chier, disait le gros dégeulasse dans les BD de Reiser. Discuter du bonheur de désirer, d'assouvir ses désirs, de faire l'amour, discuter de tout ça avec des gens qui croient dur comme fer à l'exclusivité sexuelle mais qui s'emmerdent dans leur couple, ou avec des célibataires qui aspirent à rencontrer l'âme soeur... ce n'est pas très bienvenu.
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Tchu
le lundi 18 janvier 2010 à 20h32
Rosalie
Mon expérience personnelle à révéler que je suis polyamoureuse, c'est que tout d'un coup, les femmes me regardent différemment, craignent pour leur mari!
Tiens je connais ça.
Je n'ai pas caché le fait d'être polyamoureuse à mes copines, et il se trouve que je m'entends bien avec le mec de l'une d'entre elles, on est complice, on déconne bien.
Elle lui a vertement demandé de ne pas rester seul dans la même pièce que moi.
Je lui ai gentiment que je n'allais pas instantanément tomber amoureuse de tous les mecs drôles et séduisants, mais apparemment, ça fait peur.
Oué ben tant pis hein.
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 20h37
Ben c'est comme ça aussi pour les divorcé(e)s, tout d'un coup leur nouvelle liberté devient une espèce d'épée de Damoclès au-dessus des couples voisins.
Ben oui, tant pis... c'est pas la personne qui est visée, elle sert juste de catalyseur à un gros malaise qui bourronnait.
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Junon
le lundi 18 janvier 2010 à 21h43
Tchu et Rosalie, un peu le même ressenti de mon côté, avec des collègues plus âgées qui me savent "plus libre" sinon poly. Je le prends à sa juste valeur, pour de la jalousie et de une crainte déplacée (ouais parce que leurs maris, merci bien!).
Mais la plupart de mes amis n'y voit pas de problème, si ce n'est des craintes pour mon compagnon "historique".