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Mon témoignage et besoin d'aide

Témoignage
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Dex

le mercredi 03 mars 2021 à 14h32

Bonjour, je suis nouveau sur ce site que j'avais déjà consulté par la passé. J'ai 25 ans et ai eu une prise de conscience sur le polyamour vers mes 22, depuis j'essaie de vivre en harmonie avec ce mode de vie.
Je suis toutefois en pleine crise à ce sujet des suites d'une rupture récente qui me semble, encore aujourd'hui, incompréhensible et injuste. J'ai très peu de contact avec l'extérieur de par la pandémie et j'ai encore moins de contacts polys avec qui en parler pour avoir un point de vue externe, donc je tente ma chance ici, si c'est le bon endroit.

J'ai rencontré une femme début 2020 via une appli. Le courant passe rapidement, elle se définit polyA, au fil de nos conversations j'apprends qu'elle vit avec son compagnon depuis déjà 10 ans, que cela fait plus d'un an qu'iels se sont ouvert.e.s au polyamour mais que pour le moment, ça n'avait jamais été formidable, pas les bonnes rencontres. Au départ sur la défensive de son côté, le courant passe finalement très bien, on se rencontre et on se met ensemble, ça nous semblait aller de soi, on en avait envie.
Pour faire les choses bien, je veux rencontrer mon méta, qui a l'air de digérer l'idée que je suis là, on respecte ses limites, on se voit assez peu au début, puis une entrevue se fait, mais les conditions pour parler ne sont pas idéales : des ami.e.s à elleux sont à leur appart, il fait une crise d'angoisse... On a pour ainsi dire pas pu parler. Je dois rentrer, ce sera pour une autre fois.

Les semaines passent, tout va bien avec elle. Je croise rapidement son homme qui, gros hasard, rencontre une amie/amante à moi, se plaisent et se mettent en couple. Fort.e.s de ce "carré" amoureux, on se dit que l'on s'inscrit dans un jeune polycule et on trouve ça chouette. Peu a cependant pu être échangé sur les ressentis de chacun.e de la situation.
Arrive la pandémie, ce qui n'arrange pas les choses. Durant le premier confinement, on organise des conversations en ligne, on dessine tous les jours, je parle régulièrement par texte et appels avec mon amoureuse, je croise au détour d'un appel vidéo son compagnon, lui adresse un salut, mais c'est tout. Il semble très mal vivre cette période où il a été forcé de s'isoler de tout, qui plus est chez ses parents avec qui il a des rapports particuliers.
Le temps passe, mon amie voit sa relation avec mon méta se dégrader de par son isolement, elle s'inquiète. Il est très inaccessible et n'accorde que peu de temps aux personnes qu'il voit physiquement, donc encore moins virtuellement. Le 11 mai arrive, on commence à tou.te.s se revoir de notre côté, puis au bout de quelques semaines, mon amie se fait larguer, de manière assez violente, elle se fait reprocher d'avoir négocié en permanence le fait de se voir, qu'elle n'a pas respecté ses limites... Je la soutiens, j'en parle aussi avec mon amoureuse qui voit en direct que son homme a fait du mal à une personne qu'elle appréciait. L'événement se passe et l'été arrive.
Durant cette période, quelques tensions arrivent entre mon amoureuse et son homme, mais rien d'alarmant. Puisque mon amoureuse se déplace pour le travail, j'ai du temps libre et l'envie de contacter, enfin, sérieusement son homme qui est lui aussi seul à Paris. Il accepte et l'on se voit par deux fois, dont une chez moi un soir. On bavarde plus sérieusement, je lui dit que je connais ma position par rapport à elleux, que je ne suis pas là pour lui "voler" notre amour commun. Il me dira qu'elle et lui sont les deux faces d'une même pièce, ça me marquera, me rendra très humble quant à ces deux personnes que j'apprécie. Ce soir là, il me semble m'être fait un ami, auprès de qui je m'identifie sur pas mal de choses. Je lui éclipse rapidement mon avis sur la rupture avec mon amie, sans jugement aucun.
Fin août, les choses vont commencer à se compliquer. Il rencontre une nouvelle personne, très queer, très engagé.e, non binaire. Mon amoureuse se réjouit pour lui, mais il semblerait que, rapidement, l'idée de se rencontrer pour se découvrir entre métas n'est pas envisagé. La personne semble polyfriendly sans être polyA, ce qui lui créé un sentiment de défiance par rapport à la compagne de 10 ans de son nouvel amour. Elle ne le vit pas très bien et commence entre elleux une période de tensions, de discussions. Il lui dira qu'il va rompre avec sa nouvelle relation, sous le ton d'un reproche, ce qu'elle refuse, ce n'est pas la solution, elle veut simplement un compromis pacifiste. Beaucoup de reproches lui seront fait, elle m'en parle quand on se voit, j'essaie dans la partialité qui est la mienne de prendre les avis des deux et les conjuguer. Ce qui est difficile car après lui avoir envoyé un message fin août quand les tensions démarraient, je n'ai jamais eu de réponse de sa part.
La situation se dégrade, les conversations ne mènent nulle part, elle a le sentiment que son avis n'est pas pris en compte, qu'elle a tort, que ce qu'elle ressent n'est pas légitime. L'idée de rompre/ réorganiser leur couple est envisagé, mais rien ne se fera. Finalement, en octobre, après deux jours de réflexion, alors qu'elle souhaite réellement la paix, elle prend la décision de quitter leur appartement pour venir chez moi tant l'atmosphère est pesante, être dans la même pièce est douloureux. Elle lui explique qu'il faut profiter de ce temps seul.e.s pour réfléchir et redevenir capables de s'écouter, puis elle débarque chez moi, en larmes. On passe une petite semaine calme, ensemble, je lui laisse son temps, je prends soin d'elle, on parle beaucoup. On pose le mot gaslighting dans leur relation, toxicité aussi, j'apprends que cela fait longtemps que la perception des choses de mon méta prévaut sur la sienne, qu'il montre énormément d'affection à sa nouvelle relation et plus autant à sa compagne... Finalement, iels se voient d'abord en lieu neutre puis elle rentre chez elle, il semblerait qu'un accord soit trouvé. Des conséquences de cette période, elle commencera une thérapie psy avec deux séances par semaines, chose que promet de faire son compagnon depuis toute l'année 2020 puisque sa propre situation se dégrade depuis environ 2 ans, mais qui aujourd'hui n'est toujours pas fait. Elle aura finalement l'occasion de rencontrer son méta, rencontre qui sera cordiale mais qui ne la marquera pas vraiment. Ce sera d'ailleurs la seule.
Le deuxième confinement arrive. Ne sachant pas à quel point ce confinement serait grave, surtout avec les déplacements restreints, on propose qu'elle vienne me voir du lundi soir au jeudi soir, entre ses deux séances psy, puis qu'elle retourne chez elle les autres jours, ce qui semble convenir. On passe toujours des bons moments, plein de discussions, de la cuisine, des jeux, des moments intimes... Tout se passe toujours aussi bien qu'au début. Je reste vigilant à ce qu'il se passe entre eux, je lui dis que je ne suis pas là pour me faire juge de leur histoire, ça les regarde, tant qu'elle a envie d'être avec lui je la soutiens et j'espère que ça s'arrange avec le temps. Pas de contact n'est pris avec mon méta, il vit toujours sa relation nouvelle et l'on a pas été habitués à beaucoup communiquer, mon message d'août n'ayant toujours pas trouvé de réponse. Mon amoureuse ne me dit rien en la matière, elle transmet mes salutations, mes souhaits de bon anniversaire, de bonnes fêtes de fin d'année, ça semble suffisant.
Les fêtes passent, début 2021 arrive. Et... Un soir, alors qu'elle est censée passer la nuit chez moi, elle me dit qu'elle va rentrer, qu'elle ne le sent pas, qu'elle a besoin de régler des choses avec son homme, prendre une décision pour elle. D'abord surpris, je suis totalement d'accord avec l'idée qu'elle n'est pas obligée de rester. On se dit au revoir et je la raccompagne jusqu'au métro. Puis 15 jours de quasi silence. Les échanges sont plus sobres, moins de démonstration d'affection. N'en étant pas à ma première relation, je sens que c'est grave. Et, finalement, un après midi, elle me dit que c'est fini. Que ma présence créé des conflits avec son compagnon, un sentiment de concurrence, qu'elle n'a pas souhaité nous faire endosser un rôle, n'a pas eu l'occasion de nous mettre en contact pour en parler, que finalement aucun.e de nous trois n'avons voulu prendre nos responsabilités, qu'elle a tout pris pour elle pour protéger notre relation belle et naissante, par peur de la perdre, mais qu'aujourd'hui elle explose, que ce n'est plus tenable et que la résolution de la situation semble impossible tant leur couple est à la croisée des chemins.
D'abord estomaqué, choqué, déçu, je suis en quête de réponse, de compréhension. Après quelques jours et un peu de discussion, je comprends qu'elle a agi de manière très vive et que les sentiments sont toujours là, l'envie d'une remise ensemble également. On prend la décision de ne s'envoyer des nouvelles qu'une fois par semaine et d'attendre que leur situation se règle. Cet arrangement ne durera pas bien longtemps, nouveau silence de 15 jours, j'apprends que son homme a contracté la Covid, qu'elle est confinée dans l'attente de potentiellement le contracter, qu'ils ont à nouveau parlé de rupture/vivre séparément, qu'il a quitté sa seconde relation d'un commun accord parce que mon amoureuse avait souhaité pouvoir être plus intégrée dans la vie de son méta, ou au moins que son existence soit reconnue et que cette attente n'avait sans doute pas été acceptée. De par l'accumulation des récents événements, elle me dit à nouveau qu'elle pense qu'une voie nous est inenvisageable, qu'elle y a cru, mais que ce n'est plus le cas. Par de la discussion, je comprends qu'elle est dans un état d'anxiété et de peur immense, ses décisions et choix sont complètements impossibles, paralysés.

Finalement, cette semaine, j'ai pris la décision après avoir réfléchi, discuté avec des proches, d'accéder à sa récente demande de non-contact via une lettre que je lui ai adressée. Elle m'a remercié de ma compréhension et m'a dit au revoir, sans que je puisse déterminer si ce salut est un soulagement ou bien s'il est, comme moi, teinté d'espoir. Je lui ai renouvelé mes sentiments, sans tomber dans la mièvrerie car elle avait du mal récemment à accueillir mes déclarations de front. Je lui ai écrit que j'avais toujours l'envie, de par la beauté et l'épanouissement de ce que nous avons vécu, que quelque chose soit à nouveau possible, sans que cela soit une obligation. Je lui ai souhaité le meilleur, et c'est fini. Je dois maintenant vivre avec cette rupture que je ne peux m'empêcher, par rapport à ma vision du polyamour, de trouver cruelle et incompréhensible.

Je ne suis pas réfractaire à l'idée que si un couple va mal, les autres peuvent se mettre en retrait le temps d'une résolution. La rupture ici était pour moi plus que radicale. Comme si on lui avait fait bien comprendre que j'étais la source de tous leurs maux, ce qui est faux et si j'avais été mis au courant que je pouvais poser problème, j'aurais ô combien souhaité que l'on en parle parce que la communication fait absolument tout. Je me rends compte qu'elle a endossé énormément seule alors que nous avions à priori créé un espace sûr entre nous pour tout se dire. Je savais au début de notre relation que son défi dans sa vie était de davantage exprimer les choses et elle semblait progresser au cours de l'année, j'étais fier d'elle, admiratif. Finalement, cela se sera retourné contre moi.
J'en parle actuellement beaucoup à mon amie/amante, lésée par mon ancien méta l'année dernière. Bien qu'elle soit partiale, évidemment, elle me soutient beaucoup et me souhaite un retour des choses. Elle me dit qu'iels ont visiblement des schémas toxiques dans leur fonctionnement, que mon ancienne amoureuse a un syndrome du sauveur, qu'elle a abandonné une belle et jeune relation pour une relation de 10 ans, certes, mais qui n'est pas saine et est traversée par de grosses difficultés, comme si elle ne pouvait s'en extraire, n'ayant connu que cela toute sa vie. Et dans ces observations, bien que j'essaie de les pondérer et dans mon état mental actuel assez vulnérable, je ne sais pas quoi faire. Je vais évidemment respecter le non contact, attendre. J'espère juste sincèrement que l'on est dans le faux et qu'iels pourront créer quelque chose de sain. Mon égo vivrait mal l'idée que si de nouvelles relations peuvent à nouveau rentrer dans leur vie, je ne puisse pas avoir de place, d'autant plus que j'ai découvert récemment qu'en dépit de leurs problèmes actuels, mon ancien méta est encore pas mal dans le date game, actif sur les applis de rencontre. Perdre un amour et un ami en même temps est terriblement douloureux, mais j'ai fait le choix d'avancer, sans garantie d'obtenir ce que je désire au fond de moi. Ça me semble être la meilleure solution. Je sais que ça ne va pas être facile, que ça crée en moi une crise de ma vision du polyamour. Comment ça a pu foirer à ce point ? J'ai bien compris n'avoir pas véritablement mal agi, ou trop peu, mais si je suis tenu au secret, comment puis-je agir ? N'étais-je qu'une expérience, qu'un passage ? Aurais-je dû forcer une relation prononcée avec mon méta ? Devrais-je, quitte à prendre un risque immense, dire à mon ancienne amoureuse les inquiétudes que j'ai quant à la toxicité de son partenaire, dont elle a à priori conscience puisque nous en parlions en octobre ?

Bref, j'ai beaucoup écrit ici, j'en avais besoin, je suis sans réponses et sans personne pour m'écouter/me comprendre. J'espère ne pas vous avoir importuné.e.s avec ce pavé et j'attends vos réactions.
Merci de m'avoir lu.

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Caoline

le mercredi 03 mars 2021 à 20h03

Une pensée de soutien et ce qui me vient à l'esprit en te lisant c'est :
Il faut être 2 pour communiquer.
On ne peut pas tenir comptes d'éléments que l'on a pas.

Je comprends que ça doit être terriblement difficile d'imaginer que sa relation peut être vraiment toxique, mais je sais que ça peut prendre des années pour en sortir même après avoir commencé à le réaliser et avec de l'aide, presque 10 ans pour ma meilleure amie... On ne peut pas sauver les autres :-(

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Dex

le jeudi 04 mars 2021 à 02h53

Je te rejoins là dessus, il faut être 2. Et c'est pour ça que je ne culpabilise pas en me disant que j'aurais pu faire mieux.

Au delà de ça, la toxicité éventuelle, ça ne me regarde malheureusement plus. C'est trop frais et j'ignore si à l'avenir on aura de nouveau un contact. Même si plus j'avance plus je lis, j'écoute et ce qui en ressort c'est même le plus puissant des sentiments, s'il n'est pas entretenu, meurt. Et qu'une relation se fait au minimum à deux avec des actions communes, si les actions sont unilatérales, c'est mort. Donc dans le contexte actuel où aucune action ne peut être faite et le dialogue est coupé... Je vais devoir me faire une raison car je n'ai pas le droit de m'imposer dans sa vie.

Merci de ton soutien en tout cas.

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Namesy

le jeudi 04 mars 2021 à 12h23

Bonjour Dex,

Je me sens très touché à la lecture de ton écrit. Il me renvoie à des émotions et questions que je me suis posé suite à une rupture en juin. Je ne sais pas de quel type de soutien tu ressens le besoin (juste d'être lu, un partage d'avis sur les questions que tu te poses à la fin, autre chose) et viens chercher sur ce forum, n'hésites pas à le formuler si tu en as l'envie :)

Dans tous les cas beaucoup d'énergie pour traverser ce moment et une très belle journée à toi !

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Dex

le jeudi 04 mars 2021 à 13h50

Bonjour Namesy, soutien à toi.

Je crois que dans un premier temps il fallait que je me libère un peu plus de ça en l'écrivant. Ensuite, je crois que je suis en recherche de conseils, d'expériences, voire si je suis le seul à déceler des red flags, ses comportements anormaux pour une relation poly saine ou si au contraire, toute cette histoire est tristement banale et que je devrais passer à autre chose. Profiter aussi par ce pavé de me rapprocher de la commu polyA, que j'ai finalement peu approché, certainement parce que je n'en ressentais pas le besoin, mais ma solitude et mon état mental me rappellent à l'ordre.

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LeaBridou

le jeudi 04 mars 2021 à 19h57

Bon courage déjà, tu as l'air très touché.
Rapidement, en passant, l'impression que ça m'a laissé c'est que tu as l'air d'avoir deconstruit pas mal de choses ( dans le sens positif hein), du coup, d'être attentif au consentement, aux charges, aux schémas de domination etc... Alors que c'est pas l'impression que donne son homme ni même leur fonctionnement de couple.
D'expérience dans ces cas là, on devient forcément le caillou inconfortable qui s'est glissé dans la chaussure.
Ou le miroir qui renvoie ce qu'il est plus confortable d'enterrer sous la moquette.
Vous vous retrouverez peut être plus tard, si l'un des 2 décidé d'avancer sur ce chemin de deconstruction

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Dex

le jeudi 04 mars 2021 à 20h23

Bonsoir LeaBridou, merci à toi, c'est effectivement mon cas, cette histoire m'affecte terriblement, j'ai des troubles de l'appétit, du sommeil, une baisse de motivation car sans emploi et pas vraiment de raisons de sortir de chez moi en dehors de mes courses...

Pour moi, faire attention aux besoins de l'autre, l'écouter, le comprendre pour mieux avancer s'il y a des convergences, c'est très important. La discussion, la rencontre des personnes par la parole, c'est une base de chez base pour moi. Et je suis très triste d'avoir été dépossédé de ça, que l'on m'ait caché l'existence d'un problème dont je pouvais faire partie, et donc conjoindre nos efforts pour le régler.

Evidemment, vous n'avez qu'une seule version de l'histoire. Si iels pouvaient parler ici, ce serait peut-être différent. Mais je ressens aussi ce que tu dis, j'ai l'impression pour lui d'avoir été un rival qui devenait une menace (alors qu'iels sont ensemble depuis 10 ans et vivent ensemble, comment pourrais-je "rivaliser" ?) et pour elle le catalyseur de tous leurs maux, parce que c'est plus facile, plus confortable, quitte à retourner affronter les tourments de leur couple... Comme si elle avait rêvé, toute cette année-là, mais que son rêve était devenu ma réalité. Comme si elle rechargeait ses batteries avec moi plus qu'autre chose. Je ne sais pas. Et je ne saurais pas avant longtemps, peut-être jamais.

J'ai en tout cas laissé une porte ouverte. We'll see. Je lui souhaite le meilleur, de loin, très loin, avec ma tristesse à gérer et des choses à reconstruire.

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LeaBridou

le jeudi 04 mars 2021 à 20h58

Et bien bonne reconstruction alors.
Le point positif c'est qu'avec ta vision des relations, quand tu seras prêt à ressortir et que tu rencontreras des personnes qui en sont à peu près au même endroit sur le chemin de la deconstruction, ben ça donnera de très belles histoires ( ouais je sais c'est difficile de voir la lumière quand on est en plein milieu du tunnel, mais si si elle est là, après quelques virages :) )

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Dex

le vendredi 05 mars 2021 à 00h06

Merci beaucoup !
Je lis et écoute beaucoup de choses depuis plusieurs semaines et clairement, je pense ne pas être dans l'erreur ici. On espère que la lumière se pointera bientôt.

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