Questions et appréhension pour un homme perdu
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Souris (invité)
le vendredi 26 juillet 2024 à 15h29
Intermittent : je pense que c'est ça. Il n'a pas conscience qu'avant ça je n'étais pas heureuse et que maintenant je n'y trouve pas mon compte non plus. Il sait aussi que si je vais voir ailleurs il y ait des possibilités pour que je ne revienne pas. Mais c'est plus fort que lui, son nouvel amour prend le dessus. Il m'a proposé à un moment de la quitter complètement. Mais c'est sa collègue... Il l'a voit donc tous les jours, il ne pourra pas arrêter de l'aimer parce que je lui demande. Il m'a dit aussi qu'il pouvait changer de boulot mais dans tous les cas il serait malheureux. Et je n'ai pas envie de vivre avec quelqu'un de malheureux qui plus est si c'est à cause de moi... Ça ne nous fera pas du tout avancer dans notre couple. Donc je prends ma vie en main et je m'occupe de moi
Ça rejoint un peu ce que dit MaxM et je te souhaite que tout se passe bien dans toutes tes relations. Mais si toutefois ta choupette venait à te dire que ça ne lui convenait pas et qu'elle était malheureuse et si tu l'aimes vraiment, réellement sincèrement pour elle même et pas pour ce qu'elle te "permets" de vivre, laisse la partir. Ne lui fais pas endurer de la souffrance pour que toi tu puisses vivre ton bonheur. Enfin je te dis ça à travers ma propre expérience et nous sommes tous différents mais parfois même quand on aime de tout son cœur il y a des choses qui ne nous conviennent pas malgré tous les efforts que l'on peut mettre pour y arriver. J'espère que tu arriveras à cloisonner et que tu vivras deux belles expériences amoureuses c'est vraiment tout ce que je te souhaite 😊
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Miamou (invité)
le vendredi 26 juillet 2024 à 15h46
Bonjour Noune,
Merci d'intervenir.
J'ai bien conscience de la linéarité des questions posées. Cela dit, elles sont en lien avec le fait que j'ai lu 2 témoignages (un ici, je suis presque sûre, mais le nom du post, aucune idée...) de personnes souhaitant vivre de manière non exclusive, ayant parfois déjà des sentiments pour une autre personne que pour leur partenaire, et qui ont fait le choix conscient de ne pas mettre en pratique cette non exclusivité, pour préserver leur relation primaire. De vivre leur sentiments autrement, en sachant qu'ils existent. Et dans les récits que j'ai lu à ce propos, cela n'était pas amené comme un renoncement de soi, mais comme le choix conscient d'être heureux dans leur couple et de souhaiter le préserver, tout en espérant, que leur conjoint/conjointe, pourrait modifier sa perception avec le temps et du dialogue.
Du coup, cela me semble moins dichotomique que "je renonce à moi ou lui à lui".
C'est aussi pour cela que je demandais à MaxM s'il serait possible de renoncer à sa relation avec sa collègue pour l'instant, en attendant un réel consentement éclairé de sa conjointe, par rapport à la non exclusivité, en dehors de cette relation en particulier, et de toute pression induite par lui même et sa collègue (pas dans le sens négatif, mais savoir que ce qu'ils attendent d'elle maintenant c'est qu'elle leur permette ce qu'ils souhaitent, en soit, c'est une pression).
En gros, sous jacente, il y a la question de la notion de temps, qui me semble être particulièrement rapide ici, et la question du temps pour laisser maturer les choses.
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MaxM
le vendredi 26 juillet 2024 à 21h25
Miamou
Merci pour tes réponses.
Ça veut dire que tu ne la quitteras pas d'emblée mais que si elle se sentait trop en difficulté, votre histoire se terminera.
Ça veut dire que tu ne pourrais pas renoncer à ta collègue donc. Et que ta relation avec ta conjointe, depuis que tu en as parlé, n'est plus qu'interdependante de celle-ci, si je comprends bien.
J'avoue que c'est pile poil ce que je redoutais de lire.
Mais donc, est ce que ça ne veut pas dire que ta relation avec ta collègue prime, puisque tu peux renoncer à ta première relation pour que la seconde existe?
Désolée, je tourne en rond.
Tu m'as mal compris.
Ma relation avec ma choupette est tout sauf interdépendant. Ma relation avec ma nouvelle amour ne prime pas, et je ne suis pas prêt de renoncer à l'une pour que l'autre fonctionne.
Je veux que les deux fonctionne.
Si cela implique une certaine distance en terme de temps pour que tous les trois on y arrive, je le ferais. En aucun cas, il n'y aura rupture que se soit avec l'une ou l'autre.
Nous sommes tous les trois conscients qu'un choix nous rendra malheureux tous les trois. Et aucun de nous ne veux être malheureux.
Alors oui, tout ne sera pas facile tout le temps. Mais on fera tout pour que cela marche: projets d'avenir (enfants avec ma choupette), compromis, dialogue.
Au final, nous avons tous les trois pris complètement conscience de ce qu'implique mon polyamour. Et cela nous convient à tous les trois.
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Miamou (invité)
le samedi 27 juillet 2024 à 07h21
Bonjour MaxM,
Merci pour tes éclairages et d'avoir pris ce temps.
Ca m'aide quelque part d'avoir des réponses de quelqu'un qui est de l'autre côté.
Tu dis que tous trois êtes conscients de ce qu'implique ton polyamour et que ça vous convient à tous les 3. Concrètement, est-ce que cela signifie que ta choupette en arrive à se réjouir ? Est-ce que cela signifie qu'elle se dit qu'elle va elle aussi chercher à vivre une relation en dehors de votre couple en en étant heureuse?
Est-ce que le fait d'être demandeur (c'est ce que tu disais dans ton premier message) de se voir après le travail, et certains moments les week ends est une sorte de sacrifice de ta part, parce que tu souhaiterais plus mais perçoit que ce n'est pas réaliste pour l'instant par rapport à ta conjointe ou est-ce pour l'instant ce qui te rendrait réellement heureux pour toi-même ?
Je suis interpellée par le projet enfant dont tu parles. Tu as dit "si j'ai toujours été contre cette idée, je me suis rendu compte que si il y a bien une personne avec qui je pourrais en avoir, c'est elle". Et dans ton dernier message, tu dis "Mais on fera tout pour que cela marche: projets d'avenir (enfants avec ma choupette), compromis, dialogue.".
Waouw, ça m'interpelle parce que le projet me fait penser à un espèce de compromis? On va tout faire pour que ça marche, même des enfants?? Est-ce que c'est aussi perçu, pour toi, comme une sorte de compromis qui te permettrait de pouvoir vivre ta seconde relation de manière apaisée? Ça me semble mis au même niveau que compromis et dialogue.
Et c'est le temps ici aussi qui me marque. Il y a quelque jours, la conversation n'était pas à l'ordre du jour, tu dis avoir toujours été contre l'idée, et ensuite, ce projet qui semble s'inscrire, tout ça, très vite.
Parce que les enfants, en terme d'engagement pour la vie, que ce soit envers elle ou envers eux évidemment, on ne peut pas faire plus, avec tout ce que cela implique. Et voir cela en terme de compromis, ou comme le fait d'être suffisamment rassurant dans sa relation, que pour avoir la possibilité d'être tranquille pour vivre une relation extérieure au couple, ça me semble vraiment très très chaud, non??
Bonne journée!
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Hestia
le samedi 27 juillet 2024 à 08h38
Bonjour @MaxM,
Merci pour ton témoignage et je suis ravie pour toi que ça évolue dans le sens qui te convient.
Au risque d'être rabat joie, je vais aussi apporter mon témoignage, comme d'autres ;)
Je suis en relation avec mon amoureux depuis 1 an et demi. Il a été posé d'entrée de jeu que c'était une relation polyamoureuse, on avait chacun d'autres relations a côté. Et on se découvrait et ça m'allait bien.
Puis le temps a passé, j'ai mis plus d'un an à me détendre assez pour oser dire ce qui me mettait en inconfort (lui m'y a toujours encouragé, mais moi je n'y arrivait pas). Et en fait si je m'écoute vraiment, non, actuellement je me sens très mal qu'il ai une autres relation.
Je l'aime, je n'ai pas envie de le rendre malheureux. Je sais que si je lui parle de le quitter ça le rends très triste (et moi aussi). Dire que je ne suis pas ok avec me polyamour le rend très triste et de toute façon je ne vais pas lui imposer d'arrêter son autre relation... Mais je ressens le besoin d'une période d'exclusivité pour me "re détendre" et reposer des nouvelles bases en communiquant, en expérimentant mes limites, les siennes... In fine son autre relation s'est arrêtée la, donc on gagne un sursis. Mais j'ai bien conscience que si je n'arrive pas a évoluer sur mon ressenti quand il a d'autres relations, on est dans une impasse ou je préfère quand même le quitter, être malheureuse et le rendre malheureux, mais savoir que une fois le deuil de la relation fait, je passerai a autre chose, plutôt que rester ensemble avec ces moments de détresse ou je ne peux plus ni manger, ni dormir ni... Rien...
Il a très envie que ça marche. Moi aussi. Et on va tout faire pour. Mais ce n'est pas garantie, et peut être qu'il devra quand même choisir entre d'autres relations ou moi.
Dans ta situation, excepté l'affect, quelles sont les relations de pouvoir (involontaire) qui s'exerce entre tes amoureuses et toi (et surtout ta compagne) : est ce que chacun.e est indépendant.e financièrement, vraiment ? Est ce que si la situation se modifie l'un.e de vous risque de devoir changer d'emploi si c'est trop dur pour iel ? Êtes vous "a égalité" dans le cercle d'ami.e.s ou est ce que l'un "profite" du cercle d'ami.e.s de l'autre et risque d'être isolé socialement si ça se passe mal ? Est ce que le chat peut être un "moyen de pression" (si tu pars je garde le chat) ?
Et plus "personnelle" est ce que chacun.e a les mêmes habiletés relationnelles, saura s'exprimer ? Est ce que toustes seront écouter ce que disent les autres ? Est ce que ça pour certain.e cela semble normal de "prendre sur lui.elle" si ça ne va pas ?
Je trouve que c'est important d'avoir ces notions en tête, parce que ça peut sacrément biaiser les discussions et les comportements, et que souvent on y pense pas parce que c'est "comme ça qu'on vie"
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MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 08h29
Miamou
Tu dis que tous trois êtes conscients de ce qu'implique ton polyamour et que ça vous convient à tous les 3. Concrètement, est-ce que cela signifie que ta choupette en arrive à se réjouir ? Est-ce que cela signifie qu'elle se dit qu'elle va elle aussi chercher à vivre une relation en dehors de votre couple en en étant heureuse?
Est-ce que le fait d'être demandeur (c'est ce que tu disais dans ton premier message) de se voir après le travail, et certains moments les week ends est une sorte de sacrifice de ta part, parce que tu souhaiterais plus mais perçoit que ce n'est pas réaliste pour l'instant par rapport à ta conjointe ou est-ce pour l'instant ce qui te rendrait réellement heureux pour toi-même ?
Ma choupette n'est pas polyamoureuse. Et il n'y a aucun sacrifice.
Cette situation, cette nouvelle vie, ce gros changement, ne changera rien au bonheur que j'ai quand je suis avec elle.
Elle est heureuse comme ça, et cela lui convient.
Miamou
Je suis interpellée par le projet enfant dont tu parles. Tu as dit "si j'ai toujours été contre cette idée, je me suis rendu compte que si il y a bien une personne avec qui je pourrais en avoir, c'est elle". Et dans ton dernier message, tu dis "Mais on fera tout pour que cela marche: projets d'avenir (enfants avec ma choupette), compromis, dialogue.".
Waouw, ça m'interpelle parce que le projet me fait penser à un espèce de compromis? On va tout faire pour que ça marche, même des enfants?? Est-ce que c'est aussi perçu, pour toi, comme une sorte de compromis qui te permettrait de pouvoir vivre ta seconde relation de manière apaisée? Ça me semble mis au même niveau que compromis et dialogue.
Et c'est le temps ici aussi qui me marque. Il y a quelque jours, la conversation n'était pas à l'ordre du jour, tu dis avoir toujours été contre l'idée, et ensuite, ce projet qui semble s'inscrire, tout ça, très vite.
Parce que les enfants, en terme d'engagement pour la vie, que ce soit envers elle ou envers eux évidemment, on ne peut pas faire plus, avec tout ce que cela implique. Et voir cela en terme de compromis, ou comme le fait d'être suffisamment rassurant dans sa relation, que pour avoir la possibilité d'être tranquille pour vivre une relation extérieure au couple, ça me semble vraiment très très chaud, non??
Bonne journée!
Oui c'est un projet à long terme. Et oui c'est peut-être allé vite de ton point de vue.
Mais ma choupette m'a confirmé que cela fait pas mal de temps qu'elle y pensait. Elle ne m'en parlait pas.
Sa crainte avec cette nouvelle vie était que je la quitte pour quelqu'un d'autre. Alors que non, je tiens à elle et je l'aime.
Elle voulait être rassurée sur le fait que je voulais un avenir avec elle. Et la question des enfants c'est posé.
Surtout que pour elle c'est compliqué (gros problème de santé) et qu'avec son âge (bientôt 40 ans), il ne faut pas trainer si je peux dire.
Les demandes d'adoption sont un véritable parcours du combattant. Et si c'est un projet qui lui tient à coeur, je me lance dans cette aventure sans soucis pour elle, et uniquement pour elle.
Hestia
Bonjour @MaxM,
Merci pour ton témoignage et je suis ravie pour toi que ça évolue dans le sens qui te convient.
Au risque d'être rabat joie, je vais aussi apporter mon témoignage, comme d'autres ;)
Merci de partager ton expérience, je te souhaite tout le bonheur possible.
Hestia
Dans ta situation, excepté l'affect, quelles sont les relations de pouvoir (involontaire) qui s'exerce entre tes amoureuses et toi (et surtout ta compagne) : est ce que chacun.e est indépendant.e financièrement, vraiment ? Est ce que si la situation se modifie l'un.e de vous risque de devoir changer d'emploi si c'est trop dur pour iel ? Êtes vous "a égalité" dans le cercle d'ami.e.s ou est ce que l'un "profite" du cercle d'ami.e.s de l'autre et risque d'être isolé socialement si ça se passe mal ?
Il n'y a aucune relation de pouvoir entre nous. Que se soit au niveau argent, amis, relation, envie, désir, etc...
Exercer une quelconque forme de pression sur quelqu'un m'est impossible. C'est pour cela que j'ai toujours demandé à ma choupette. Et que je lui ai toujours parlé de tout.
Même avec cette nouvelle situation, je ne l'ai pas menacé de quoi que ce soit. Je lui ai dit, j'ai été sincère et on en a discuté.
Hestia
Est ce que le chat peut être un "moyen de pression" (si tu pars je garde le chat) ?
Bah, je prendrais un chien ^^
Hestia
Et plus "personnelle" est ce que chacun.e a les mêmes habiletés relationnelles, saura s'exprimer ? Est ce que toustes seront écouter ce que disent les autres ? Est ce que ça pour certain.e cela semble normal de "prendre sur lui.elle" si ça ne va pas ?
Je suis d'accord avec toi, c'est pour ça que j'en discute depuis une semaine avec chacune. Comme ça j'ai leur point de vue, leur questionnements, leurs envies, etc.. à chacune.
Et c'est pour cela qu'une discussion à trois était prévu.
Car hier après-midi nous nous sommes vu tous les trois et nous avons parlé de tout ça.
C'était quelque peu étrange. Un brin de malaise et des tentatives de ne pas mettre les pieds dans la plats au début, et de la part de nous trois.
Mais au final, on s'est lancé. Et tout c'est très bien passé.
On a discuté des désirs de chacun, des limites à ne pas franchir. Il a été question de l'annoncer ou pas aux amis et aux familles.
Je suis resté un peu en retrait, préférant qu'elles échangent. Et c'est se qui c'est passé. Elles ont discuté de choses personnelles (dont j'étais déjà au courant), elles se sont confiées sur leur vie l'une et l'autre.
Je pense que malgré la gêne du début, leur relation c'est renforcée.
Et plusieurs fois elle se sont liguées contre moi. Je savais que j'allais être un soumis dans cette histoire ^^
Bien sur, on ne sait pas se qui arrivera dans l'avenir, mais pour le moment, cela nous convient, on compte vivre et profiter des autres autant que possible.
Si il doit se passer quelque chose, on verra à ce moment.
99% du temps, se qui est prévu n'arrive pas ou et très différents des prévisions. Donc autant ne plus se prendre la tête avec ça.
Et si besoin, on aura de nouveau des discussions tous les trois.
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Miamou (invité)
le lundi 29 juillet 2024 à 09h24
"Oui c'est un projet à long terme. Et oui c'est peut-être allé vite de ton point de vue.
Mais ma choupette m'a confirmé que cela fait pas mal de temps qu'elle y pensait. Elle ne m'en parlait pas.
Sa crainte avec cette nouvelle vie était que je la quitte pour quelqu'un d'autre. Alors que non, je tiens à elle et je l'aime.
Elle voulait être rassurée sur le fait que je voulais un avenir avec elle. Et la question des enfants c'est posé.
Surtout que pour elle c'est compliqué (gros problème de santé) et qu'avec son âge (bientôt 40 ans), il ne faut pas trainer si je peux dire.
Les demandes d'adoption sont un véritable parcours du combattant. Et si c'est un projet qui lui tient à coeur, je me lance dans cette aventure sans soucis pour elle, et uniquement pour elle".
(Je ne sais pas comment parvenir à indiquer les intentions autrement?)
Et bien, c'est exactement ce sur quoi je voulais attirer ton attention.
Que de son côté elle mûrisse ce projet depuis longtemps, je n'en doute pas. Mais toi? Qu'en une semaine, un projet d'avenir pour rassurer ta choupette soit, ok va se lancer dans ce parcours, UNIQUEMENT pour elle, sans souci ? Ça LUI tient à coeur. La formulation me fait penser à un petit cadeau qui ne serait pas trop contraignant et facile pour qu'elle accepte tout, dit comme ça. Hors, c'est clairement pas comme ça que je définirais le fait d'avoir des enfants.
La question c'est, toi, est ce que tu veux des enfants? Te lier pour la vie à ta conjointe? Est ce que tu te lances dans ce projet (de vie et d'engagement auprès d'un enfant pour toute sa vie, quand même) uniquement pour rassurer ta compagne et t'assurer, toi, que tu puisses vivre ta relation avec ta collègue? (Elle est rassurée sur l'avenir, elle accepte la deuxième relation en gros) parce que tu veux des enfants et que tu sais l'engagement inconditionnel que cela nécessite?
Tout ça me donne l'impression que tu es prêt à avoir des enfants, presque sur un coup de tête, pour servir ton envie d'amour multiples, comme une sorte d'instrumentalisation?
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MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 20h20
100% des gens qui ont des enfants sont liés pour la vie? Il n'y a aucun couple avec enfants qui divorcent, se séparent? Aucune famille recomposée et aucune famille mono-parentale?
Le fait de parler d'instrumentalisation via des enfants est quand même un terme plus que négatif et inapproprié.
Désolé de le dire, mais je ne vis pas dans un soap opéra américain.
Ma choupette réfléchis à l'idée d'avoir des enfants, rien n'est arrêté encore.
Et peut-être que une semaine c'est rapide de ton point de vue pour une prise de décision, mais personnellement je ne trouve pas.
Elle veut des enfants ? On en aura.
Si cela la rend heureuse, c'est tout se qui m'importe.
Elle a mis une semaine à accepter mon polyamour. Tu trouve cela également trop rapide?
Et je ne vois pas en quoi le fait d'accepter d'avoir des enfants la rassurerait concernant ma deuxième relation. Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre. Avoir des enfants ne résoud pas les problèmes d'un couple, bien au contraire.
Est ce que je veux des enfants ? De base, nan.
Est ce que je peux envisager d'en avoir avec ma choupette ? Oui
Au-delà de ma deuxième relation, je suis prêt à envoie pour ma choupette.
Elle m'en aurait parlé il y a 1 ans, 5 ans ou dans 10 ans, ma réponse aurait été la même: on en discute et si elle en a réellement envie, je veux bien en avoir.
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pas important (invité)
le lundi 29 juillet 2024 à 21h11
"100% des gens qui ont des enfants sont liés pour la vie? Il n'y a aucun couple avec enfants qui divorcent, se séparent? Aucune famille recomposée et aucune famille mono-parentale? "
Bien sûr. Ceci dit, les enfants de parents séparés souffrent : augmentation significative des dépressions, suicides etc.
C'est pas parce que c'est devenu la mode dans notre société de consommation que c'est intelligent de ne pas tenter du côté des stratégies de restructurations fonctionnelles qui ont déjà fonctionnées.
Pour les enfants, la séparation des parents c'est l'équivalent d'un traumatisme, avec toutes les conséquences psys que cela implique.
Méta-analyse (résumé à la fin) : Auersperg, F., Vlasak, T., Ponocny, I., & Barth, A. (2019). Long-term effects of parental divorce on mental health–A meta-analysis. Journal of psychiatric research, 119, 107-115.
Un gamin c'est de l'engagement et de la responsabilité.
"une semaine c'est rapide de ton point de vue pour une prise de décision, mais personnellement je ne trouve pas."
C'est très rapide. Ce ne sont pas des problématiques légères.
" Elle a mis une semaine à accepter mon polyamour. Tu trouve cela également trop rapide?"
Le taux de probabilité de l'acceptation réelle est très très faible, sauf si elle-même a déjà une relation ou y pensait déjà très fortement avant.
"Et je ne vois pas en quoi le fait d'accepter d'avoir des enfants la rassurerait concernant ma deuxième relation."
Cela lui permet d'avoir un de ses objectifs de vie et d'être la mère des enfants, ce que ne serait pas pour le moment ta deuxième relation. Donc c'est tout à fait logique que cela puisse la rassurer.
Par ailleurs, si elle avait accepter totalement ton polyamour, elle n'aurait pas besoin d'être rassurée. En plus, elle va bientôt avoir 40 ans, donc dans sa tête ça peut vouloir dire que tu es son unique chance d'avoir des enfants et qu'elle n'a plus le choix que d'accepter ce que tu veux.
"Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre."
C'est pourtant le cas chez de nombreux parents. Donner la vie, ou être en charge de la vie de quelqu'un, cela soude. Et c'est même des liens qui se renforcent naturellement pour assurer la survie de la descendance (cf évolution des espèces).
En plus, dans de très nombreux cas, cela créé une décentralisation de soi vers l'enfant. C'est très agréable à vivre. On arrête de se regarder le nombril pour être réellement dans l'altruisme.
"Avoir des enfants ne résoud pas les problèmes d'un couple, bien au contraire. "
Des fois si, notamment lorsque le problème vient d'un désir inconscient d'avoir des enfants et que ce besoin n'est pas résolu.
Le but de baiser, à la base, c'est de procréer. Même les religieux qui ne sont pourtant pas de brillants adeptes de la science l'admettent.
Des fois, effectivement, non.
"Est ce que je veux des enfants ? De base, nan.
Est ce que je peux envisager d'en avoir avec ma choupette ? Oui"
Faire des gosses ou adopter pour faire plaisir à quelqu'un me semble rarement être une bonne idée.
Tu dirais quoi au gamin s'il te demande si tu voulais l'avoir dans ta vie : "je t'ai créé parce que ma choupette le voulait" ?
"Il n'y a aucune relation de pouvoir entre nous."
Il y a en a dans absolument toutes les relations, même avec de simples potes. Le but c'est que quand ce rapport là arrive, chacun soit assez mature pour résoudre le différent correctement. Mais aucune relation de pouvoir dans une relation, au sens propre du terme, cela n'existe pas.
Résumé de l'article scientifique publié dans Journal of Psychiatric Research.
Abstract
The aim of this study was to estimate the long-term effects of parental divorce on their offspring's mental health as well as substance-based addiction. We performed a systematic literature search on PubMed, Medline, PsyINFO, PsyARTICLES and PsycNET for the time period from 1990 until March 2018 in English language. In total 54 studies were included in the meta-analysis resulting in 117 effect sizes as well as a total sample of 506,299 participants. A significant association between parental divorce and every aspect of mental health was found with the following pooled ORs (95% CIs): Depression 1.29 (1.23–1.35), anxiety 1.12 (1.04–1.12), suicide attempt 1.35 (1.26–1.44), suicidal ideation 1.48 (1.43–1.54), distress 1.48 (1.37–1.6), alcohol 1.43 (1.34–1.53), smoking 1.64 (1.57–1.72) and drugs 1.45 (1.44–1.46) could be estimated. There was significant association between the effect sizes and the publication date specifically for distress (r = −0.995, p = .005). The results of the meta-analysis show a consistent direction of influence regarding the long-term effect of parental divorce on their children. Individuals affected by parental divorce have a higher risk of developing a variety of mental health conditions, although the effect sizes decreased from 1990 to 2017. Further research should focus on developing programmes to promote the resilience of children affected by divorce.
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Miamou (invité)
le lundi 29 juillet 2024 à 21h38
Ok, j'entends ce que tu dis.
Bien sûr, les divorces, les familles monoparentales et recomposées. Je ne parlais pas de cela, mais du lien. Désolée si je n'ai pas été assez claire. Je parle du lien qui ne peut pas se défaire. Dans une séparation sans enfant, le lien ne persiste pas forcément. Dans le cas des couples avec enfants, il y aura toujours un couple parental. Pour peu que le parent soit investi dans la relation à l'enfant. Et même en étant absent, le lien sera là. Parce que l'absent est toujours présent.
Par rapport à l'instrumentation, je parlais de possiblement instrumentaliser le désir d'enfant de ta conjointe, pas de l'enfant en lui-même, cela dit.
Je ne pense pas qu'un enfant puisse sauver un couple, (bien que ça arrive, l'enfant sauveur, c'est pas un mythe, malheureusement, au vu du poids qu'il porte, mais ce n'est pas le sujet ) même si au minimum, cela redistribue les rôles et les statuts. Quand je parlais de rassurer, tu as dit plusieurs fois que ta conjointe souhaitait être rassurée quant à l'avenir, notamment par rapport au fait qu'elle souhaitait en avoir. Le fait de faire ce projet, malgré la présence de ta seconde relation, c'est en soit, pour moi, une forme de réassurance affective. Donc, c'est rassurant. Peut être pas par rapport à l'éventualité que les sentiments grandissent entre vous, mais en tous les cas, d'après moi, au moins par rapport à une probable réassurance immédiate quant au fait qu'elle reste ta partenaire de vie, avec laquelle tu t'engages dans ce projet. Projet, qui me semble important au demeurant.
Simplement, et c'est là que je me suis mal exprimée sans doute, dans mes perceptions, c'est compliqué, risqué, pour plein de raisons (et surtout pour les enfants) d'avoir des enfants pour faire plaisir à quelqu'un d'autre, au vu de tout ce que cela implique d'en avoir, en termes affectifs, d'engagement, de lien, de transmission..entre autres. Parce qu'on quitte la vie d'un partenaire mais pas d'un enfant.
J'ai en effet parlé d'un temps rapide. J'ai l'impression que ce sont des sujets et des changements très importants. Je ne juge aucunement ta choupette et je serais ravie qu'elle soit dans une acceptation totale. Et je suis ravie si c'est le cas. Simplement, le fait qu'elle ait besoin de se rassurer quant à vos projets futurs, de vouloir être la relation avec laquelle tu auras des enfants, vérifier ton investissement émotionnel (par rapport à l'état de santé de sa maman etc), me fait penser qu'il y a ce qui se dit d'une part et ce qui se vit (consciemment ou inconsciemment) d'autre part.
Je ne prétends pas détenir la vérité et j'ai simplement l'impression de t'avoir donné mon avis et impressions, mais j'entends que j'ai peut être été maladroite.
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Alinea7
le lundi 29 juillet 2024 à 21h43
pas important
"Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre."
C'est pourtant le cas chez de nombreux parents.
Juste là dessus : j'y croirai quand j'aurai vu l'étude qui le prouve.
Sauf à avoir la richesse d'un réseau social disponible et volontaire (ou les moyens de payer), être parent complique la fréquence et la logistique des moments persos, et des moments de couple.
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MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 22h17
pas important
Le taux de probabilité de l'acceptation réelle est très très faible, sauf si elle-même a déjà une relation ou y pensait déjà très fortement avant.
Elle n'en a pas d'autres et ne souhaite pas en avoir. Et elle accepte mon polyamour.
pas important
Par ailleurs, si elle avait accepter totalement ton polyamour, elle n'aurait pas besoin d'être rassurée. En plus, elle va bientôt avoir 40 ans, donc dans sa tête ça peut vouloir dire que tu es son unique chance d'avoir des enfants et qu'elle n'a plus le choix que d'accepter ce que tu veux.
Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien.
Il n'est pas question de se que je veux, mais de se que nous voulons. Elle veut des enfants, je veux son bonheur, donc je veux des enfants.
D'autres parts, en couple, tu ne rassure jamais ton conjointe/conjointe ?? Pour moi, rien n'est acquis, donc même si elle accepte mon polyamour, je continuerai à la rassurer sur mes sentiments pour elle, et même quelque soit la situation, je continuerai. Les sentiments d'un(e) autre ne sont pas à considérer comme 100% acquis.
pas important
"Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre."
Je suis d'accord avec Alinea7, et même avec une étude, chacun est différent.
pas important
Tu dirais quoi au gamin s'il te demande si tu voulais l'avoir dans ta vie : "je t'ai créé parce que ma choupette le voulait" ?
Bah nan, si j'en ai, je les aimerai, la question ne se pose même pas.
Tu dis la même chose aux couples qui ont des enfants par accidents et qui de base n'en voulaient pas?
pas important
Il y a en a dans absolument toutes les relations, même avec de simples potes. Le but c'est que quand ce rapport là arrive, chacun soit assez mature pour résoudre le différent correctement. Mais aucune relation de pouvoir dans une relation, au sens propre du terme, cela n'existe pas.
Bah, pas chez moi. Avec ma choupette, ous n'en avons pas du tout, c'est peut-être rare, je ne le nie pas, mais c'est le cas.
Miamou
Simplement, et c'est là que je me suis mal exprimée sans doute, dans mes perceptions, c'est compliqué, risqué, pour plein de raisons (et surtout pour les enfants) d'avoir des enfants pour faire plaisir à quelqu'un d'autre, au vu de tout ce que cela implique d'en avoir, en termes affectifs, d'engagement, de lien, de transmission..entre autres. Parce qu'on quitte la vie d'un partenaire mais pas d'un enfant.
C'est un projet important, c'est sur.
Mais je serais un père, la question ne se pose pas. Et je les aimerais.
Mon introspection sur moi-même m'a fait devenir une personne de pure sincérité. Donc si j'accepte d'avoir des enfants, c'est que j'en veux avec choupette, que je les assumerai, que je les aimerais, et que je serais là pour eux.
Miamou
J'ai en effet parlé d'un temps rapide. J'ai l'impression que ce sont des sujets et des changements très importants. Je ne juge aucunement ta choupette et je serais ravie qu'elle soit dans une acceptation totale. Et je suis ravie si c'est le cas. Simplement, le fait qu'elle ait besoin de se rassurer quant à vos projets futurs, de vouloir être la relation avec laquelle tu auras des enfants, vérifier ton investissement émotionnel (par rapport à l'état de santé de sa maman etc), me fait penser qu'il y a ce qui se dit d'une part et ce qui se vit (consciemment ou inconsciemment) d'autre part.
Elle accepte cette vie et ce changement pour nous tous. Et j'avoue que j'en suis ravi.
En fait, quelque soit la situation, c'est une personne qui veut et doit être rassurée, de part son passé et son expérience. Donc même sans parler de mon polyamour, je dois la rassurer. Donc si c'est concernant un projet de vue majeur, je ne fais.
Miamou
Je ne prétends pas détenir la vérité et j'ai simplement l'impression de t'avoir donné mon avis et impressions, mais j'entends que j'ai peut être été maladroite.
J'ai peut-être mal expliqué les choses aussi, et un peu sur-réagis à ton message, donc la faute est partagée ^^
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Miamou (invité)
le mardi 30 juillet 2024 à 09h50
Bonjour MaxM,
"Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien." (Je ne sais toujours pas comment vous faites les petits encadrés gris😉).
Bien sûr, mais il y a beaucoup de choses qui se jouent. Je peux imaginer que ce n'est pas le rêve d'énormément de femmes d'être mères célibataires. A 40 ans. Pour un premier enfant. Après 9 ans de relation...
Et puis trouver quelqu'un d'autre, c'est chaud, dans l'idéal, ça veut dire trouver quelqu'un qu'on aime, en qui on a confiance et avec qui on est en confiance, que la relation soit un petit peu stable, un minimum d'engagement...bon, ben ça prend du temps et comme tu le dis, le temps presse un peu. Alors oui, elle a le choix mais, ça pourrait ne pas donner très envie de tenter?!
Pour ce qui est des relations de pouvoir, je rejoins Pas Important. Dès lors qu'il y a interactions, il y a des jeux de pouvoirs, inhérents à toutes relations. Et jeu de pouvoir n'est pas synonyme de menace. Il y a juste des enjeux dans toute relation et des choses qui se jouent dans chacune. La majorité de ce qui se dit et se vit dans celle-ci prend racine dans nos enfances et se rejoue dans de multiples contextes, y compris le contexte amoureux. Les mécanismes sont tellement inconscients et constituent tellement qui nous sommes, qu'on les conscientise difficilement soi-même, encore plus lorsqu'on est pris dans des enjeux relationnels.
Pour ce qui est du reste, une part de moi trouve ça beau de te lire, concernant l'envie de bonheur de ta conjointe, par exemple. D'un autre côté, la répétition de certaines choses (elle est heureuse comme ça, elle a totalement accepté, on veut que ça marche, le projet enfant ne la rassure pas quant à la seconde relation, la non rapidité des évènements...), me semble être un moyen de te rassurer toi-même et de mettre à distance les questionnements. Et peut être que tu as besoin d'être focalisé sur ce que tu perçois de positif et ce qui te rassure, toi. Parce que rassurer les autres c'est bien, mais pouvoir se rassurer et être rassuré, ça l'est aussi.
Le souci, c'est de vouloir se rassurer envers et contre tout, au détriment de ce qui se peut se dire implicitement.
Si tu es au clair avec le fait que tu seras là, que tu seras un papa, qu'envers eux c'est un engagement, une responsabilité de tous les jours, et que vous serez liés (avec la maman y compris, même si vous n'êtes plus en couple) pour la vie (loin de tout soap opéra américain😉), c'est sûrement le plus important. Probablement, quelle que soit la raison de leur présence.
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Intermittent
le mardi 30 juillet 2024 à 14h32
Alinea7
Juste là dessus : j'y croirai quand j'aurai vu l'étude qui le prouve.
Déjà, citer que 100% d'une population, placés dans une situation analogue, aurait le même comportement, est une hérésie statistique.
La charge mentale induite par les enfants peut induire des conflits entre les parents, soit du fait de leur appréciation différente de leur éducation, soit effectivement par l'absence de temps disponible pour s'occuper du couple ....
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pas important (invité)
le mardi 30 juillet 2024 à 16h51
Alinéa7 : ce que je voulais dire c'est que cela varie en fonction des couples.
La naissance renforce les liens dans de nombreux cas. C'est mesurable avec le niveau d’investissement qui fait accepter des situations qui n’aurait pas été acceptables auparavant, comme l'acceptation des matières fécales, les courses etc. Ce sont des preuves d’amour extrêmement fortes.
Dans une relation non profonde, il y a plein de choses que l’on n’accepte pas.
Les cas sont assez multiples : parfois ça augmente, parfois non et parfois aussi en fonction de l’individu qui privilégie une stratégie de reproduction r (ex : le matelot qui a une femme dans chaque port et qui met tout le monde dans la merde) ou une stratégie de reproduction k en fonction de sa situation. C’était plus dans ce sens là que je voulais le dire.
Je pense que niveau de succès du lien amoureux entre les parents me semble être sujet aux fluctuations également et je pense qu’il est important de développer des stratégies pour faire renaître le désir, le temps mutuel etc. C’est possible, faut juste aller chercher les solutions et les mettre en place. Et parfois ça ne marche pas.
Je pars principalement de mon observation : les couples avec enfant (et aussi sans enfant) que je connais qui n’ont pas mis en place de stratégie se sont plantées au bout d’un moment. Les couples qui ont développé des stratégies et des méthodes que je connais ont vu leurs liens renforcés et peuvent se créer des moments.
Il y a je pense aussi une question de point de vue : tous les points ancrés dans le matériel (course, vaisselle, supports etc) sont des preuves d’amour. Si on les voit comme telles, cela me semble augmenter les chances de succès dans l'entreprise, contrairement à une non prise de conscience de ces gestes lorsqu’ils sont vus comme basiques ou lorsque l'on est blasé, ce qui, à mon sens, ne devrait pas être banalisé.
Et lorsque le sentiment d'être blasé arrive, avoir les outils méthodologiques pour s'en sortir aide grandement. D'où il me semble l'importance d'un vrai travail sur soi pour aller puiser dans ses outils pour faire renaître le soleil.
Je ne prétends pas que cela fonctionne à tous les coups, juste que cela fonctionne pour certaines et certains. Le degré de maturité me semble aussi fondamental.
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pas important (invité)
le mardi 30 juillet 2024 à 17h22
MaxM : tu vas sans doute pas être content de ce que je vais écrire, mais réfléchis-y réellement sans t'énerver.
"elle accepte mon polyamour."
Elle l'accepte en 1 semaine. Un comportement aussi simple que de faire du yoga ou de la méditation tous les matins met 3 mois minimum pour s'ancrer en tant que routine alors que c'est réalisé tous les jours à la même heure et que c'est faiblement impactant émotionnellement.
Une semaine pour quelque chose d'aussi impactant émotionnellement, qui modifie la structure relationnelle ainsi que le quotidien avec autant d'impact que le polyamour, c'est extrêmement rapide. La probabilité que l'acceptation soit réelle est très très faible.
Tu peux y croire si tu veux, je t'alerte, c'est tout.
"Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien."
Tu appelles cela un choix, j'appelle cela une menace pour elle et sans doute du chantage de ta part. C'est un exemple même d'un rapport de domination.
Je le répète : il y a des rapports de domination dans toutes les relations. Ce n'est pas une question d'éducation, c'est inhérent à l'être humain et à toutes les formes de vie sur terre. On a même des rapports de domination envers nous même lorsque nos actes sont en dissonance avec notre pensée. Exemple lorsque tu te dis dans ta tête : "arrête d'avoir la tête dans le cul et met toi à bosser". Là tu essaies de vaincre la partie dodo de toi pour la remplacer par la partie boulot.
Dire qu'il n'y a pas de relations de pouvoir dans ta relation, c'est comme si tu disais que dans ton monde il n'existe pas de soleil.
Je passe 24h avec toi, je suis certain de dénicher entre 5 et 10 moments qui impliquent des rapports de pouvoir si tu es dans une relation fonctionnelle.
Je ne sais pas si tu le nies par manque de connaissance sur le sujet ou pour garder la face, mais cela me semble très important que tu t'interroges là dessus, surtout après ce que tu as écrit sur le soi-disant "choix" qu'elle avait à faire entre être en relation avec toi ou être mère célibataire.
"Mon introspection sur moi-même m'a fait devenir une personne de pure sincérité."
Et moi je suis Barack Obama. Sérieusement, quand lis ou qu'on me dit ce genre de choses, j'ai toujours une alarme qui s'allume : attention, prédateur manipulateur. Tu l'écris avec une telle naïveté, que je vais le prendre comme tel : de la naïveté.
Non, tu n'es pas un être de pure sincérité et tu ne le seras jamais.
C'est normal d'avoir des rapports de pouvoir, s"ils sont de faibles intensités et ne pas être "une personne de pure sincérité".
Il existe des contes et légendes sur des personnes qui auraient atteintes un niveau de tel qu'elles ne seraient plus dans aucun désir contraire et donc sans aucun rapport de pouvoir. C'est le cas de Buddha. Et tu sais pourquoi Buddha disparaît à la fin ? Parce que ce n'est pas humain, tout simplement. Elles ne peuvent tout simplement pas exister parce que cet état de détachement absolu n'existe pas.
C'est quand le niveau d'intensité des rapports de pouvoir est fort que ce n'est pas normal et toxique.
"D'autres parts, en couple, tu ne rassure jamais ton conjointe/conjointe ?? Pour moi, rien n'est acquis, donc même si elle accepte mon polyamour, je continuerai à la rassurer sur mes sentiments pour elle, et même quelque soit la situation, je continuerai. Les sentiments d'un(e) autre ne sont pas à considérer comme 100% acquis. "
Si si, je passais énormément de temps à rassurer l'autre dans mes relations. J'avais même l'étiquette du sauveur perpétuel.
Ta réponse n'est pas en lien avec ce que j'ai voulu te faire comprendre. De mon point de vue, tu ne prends pas conscience de ce que cela implique pour elle comme acceptation et nécessité de confiance. On ne parle pas de rassurer parce qu'elle aurait échouée à un examen mais de créer une vie en plus de changer le modèle relationnel.
Je trouve qu'il y a énormément de points de minimisation dans tes façons de formuler les choses. Cela m'inquiète pour elle(s), pour toi et d'éventuels enfants. Avoir des enfants c'est le projet le plus important de toute une vie normalement, il n'existe rien de plus impactant. Est-ce que tu en as vraiment conscience?
Sincèrement, ne prends pas mal ce que je t'écris, mais là j'ai l'impression que tu n'es pas en phase avec la réalité.
Je t'invite à vraiment réfléchir sur ce que sont les rapports humains, d'étudier la psychologie, parce que là j'ai l'impression que même ton choix pour toi-même n'est pas un choix éclairé.
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MaxM
le mardi 30 juillet 2024 à 21h06
pas important
"elle accepte mon polyamour."
Elle l'accepte en 1 semaine. Un comportement aussi simple que de faire du yoga ou de la méditation tous les matins met 3 mois minimum pour s'ancrer en tant que routine alors que c'est réalisé tous les jours à la même heure et que c'est faiblement impactant émotionnellement.
Une semaine pour quelque chose d'aussi impactant émotionnellement, qui modifie la structure relationnelle ainsi que le quotidien avec autant d'impact que le polyamour, c'est extrêmement rapide. La probabilité que l'acceptation soit réelle est très très faible.
Tu peux y croire si tu veux, je t'alerte, c'est tout.
On a changé notre régime alimentaire du jour au lendemain, et il ne nous a pas fallu 3 mois pour le faire.
J'ai décidé d'aller au boulot à pied, et il ne m'a pas fallu 3 mois pour faire ma routine.
Donc désolé, mais ça te semble peut-être rapide, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
pas important
"Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien."
Tu appelles cela un choix, j'appelle cela une menace pour elle et sans doute du chantage de ta part. C'est un exemple même d'un rapport de domination.
Je le répète : il y a des rapports de domination dans toutes les relations. Ce n'est pas une question d'éducation, c'est inhérent à l'être humain et à toutes les formes de vie sur terre. On a même des rapports de domination envers nous même lorsque nos actes sont en dissonance avec notre pensée. Exemple lorsque tu te dis dans ta tête : "arrête d'avoir la tête dans le cul et met toi à bosser". Là tu essaies de vaincre la partie dodo de toi pour la remplacer par la partie boulot.
Dire qu'il n'y a pas de relations de pouvoir dans ta relation, c'est comme si tu disais que dans ton monde il n'existe pas de soleil.
Je passe 24h avec toi, je suis certain de dénicher entre 5 et 10 moments qui impliquent des rapports de pouvoir si tu es dans une relation fonctionnelle.
Je ne sais pas si tu le nies par manque de connaissance sur le sujet ou pour garder la face, mais cela me semble très important que tu t'interroges là dessus, surtout après ce que tu as écrit sur le soi-disant "choix" qu'elle avait à faire entre être en relation avec toi ou être mère célibataire.
Bah c'est pas une menace ou un chantage, je ne l'ai jamais menacé à ce sujet. C'est juste un fait que j'ai énoncé sur ce forum.
Et la menace c'est quoi ?? Je m'en vais si tu veux enfants ?? Je ne lui ai jamais dis ça, au contraire, on a décidé d'y réfléchir et d'en parler.
Pour moi, c'est tout sauf une menace et une position de domination.
Et désolé de le répéter, mais il n'y a pas de domination dans mon couple. Et je n'en ai pas envers moi ou les autres. Tu ne le conçois peut-être pas, mais c'est comme ça.
pas important
"Mon introspection sur moi-même m'a fait devenir une personne de pure sincérité."
Et moi je suis Barack Obama. Sérieusement, quand lis ou qu'on me dit ce genre de choses, j'ai toujours une alarme qui s'allume : attention, prédateur manipulateur. Tu l'écris avec une telle naïveté, que je vais le prendre comme tel : de la naïveté.
Non, tu n'es pas un être de pure sincérité et tu ne le seras jamais.
C'est normal d'avoir des rapports de pouvoir, s"ils sont de faibles intensités et ne pas être "une personne de pure sincérité".
Il existe des contes et légendes sur des personnes qui auraient atteintes un niveau de tel qu'elles ne seraient plus dans aucun désir contraire et donc sans aucun rapport de pouvoir. C'est le cas de Buddha. Et tu sais pourquoi Buddha disparaît à la fin ? Parce que ce n'est pas humain, tout simplement. Elles ne peuvent tout simplement pas exister parce que cet état de détachement absolu n'existe pas.
C'est quand le niveau d'intensité des rapports de pouvoir est fort que ce n'est pas normal et toxique.
Navré de le dire comme ça, mais je te plains.
Si tu me vois comme un prédateur manipulateur (ce qui me fais extrêmement rire vu qui je suis, et ma choupette a bien rie aussi), c'est que tu n'as pas dû avoir une vie facile.
C'est juste triste de se dire que tu n'ai pas capable de faire confiance, de dire et d'écouter se que les gens pensent et ressentent.
Tu te rassures avec des données de publications scientifiques et des exemples religieux et mythologiques; fais confiance aux autres, imagines juste un instant que les gens puissent être sincères, honnêtes, eux-mêmes.
Ce n'est pas forcément facile, mais là vie est plus belle après.
pas important
"D'autres parts, en couple, tu ne rassure jamais ton conjointe/conjointe ?? Pour moi, rien n'est acquis, donc même si elle accepte mon polyamour, je continuerai à la rassurer sur mes sentiments pour elle, et même quelque soit la situation, je continuerai. Les sentiments d'un(e) autre ne sont pas à considérer comme 100% acquis. "
Si si, je passais énormément de temps à rassurer l'autre dans mes relations. J'avais même l'étiquette du sauveur perpétuel.
Ta réponse n'est pas en lien avec ce que j'ai voulu te faire comprendre. De mon point de vue, tu ne prends pas conscience de ce que cela implique pour elle comme acceptation et nécessité de confiance. On ne parle pas de rassurer parce qu'elle aurait échouée à un examen mais de créer une vie en plus de changer le modèle relationnel.
Sauveur perpétuel ? Tu es clairement en manque de reconnaissance d'autrui, et tu essayes de te rassurer sur à peu prêt tout. Ou alors tu est quelqu'un avec un énorme égo. Je ne saurais dire.
pas important
Je trouve qu'il y a énormément de points de minimisation dans tes façons de formuler les choses. Cela m'inquiète pour elle(s), pour toi et d'éventuels enfants. Avoir des enfants c'est le projet le plus important de toute une vie normalement, il n'existe rien de plus impactant. Est-ce que tu en as vraiment conscience?
Sincèrement, ne prends pas mal ce que je t'écris, mais là j'ai l'impression que tu n'es pas en phase avec la réalité.
Je t'invite à vraiment réfléchir sur ce que sont les rapports humains, d'étudier la psychologie, parce que là j'ai l'impression que même ton choix pour toi-même n'est pas un choix éclairé.
Je ne minimise rien.
Oui avoir des enfants c'est impactants, mais de là à dire que c'est le plus impactants, nan, ça dépend du ressenti des gens. Un décès peut l'être plus par exemple.
Mais oui, j'ai conscience que cela change beaucoup de chose.
Donc pour toi, je ne suis pas sincère, je ne sais pas se que je veux, et tout et tout.
Bah, encore une fois, et ne le prend pas mal, je te plains.
Si tu penses que je suis perdu et déconnecté de la réalité, vu ton statut de sauveur perpétuel, n'hésite pas, cela égayera mes journées.
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MaxM
le mardi 30 juillet 2024 à 21h12
Je vais venez ici pour qu'on m'aide, que j'ai des témoignages de gens qui ont vécu ou vive de telle situations, pas pour me faire juger et traîter de la sorte.
Donc merci à ceux qui ont répondu avec franchise, honnêteté et sans jugement.
Je vous souhaite à tous un joyeux avenir.
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Miamou (invité)
le mercredi 31 juillet 2024 à 01h10
Juste dommage que cette conversation se termine comme ça.
Je ne suis pas une habituée des forums et ça me laisse un peu dubitative et ne me donne pas très envie de poursuivre.
L'intérêt me semble être de pouvoir trouver des avis/conseils/idées/expériences/informations qui diffèrent de nos propres points de vues et qui nous permettent de réfléchir et d'agir les choses autrement.
Bien que je comprenne que ce soit confrontant ou dérangeant à certains moments.
Personnellement, au delà de la forme, je perçois plutôt de la bienveillance dans le contenu de Pas Important.
MaxM, merci d'avoir au moins dit au-revoir et bon cheminement pour la suite.
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pas important (invité)
le mercredi 31 juillet 2024 à 09h34
Oui donc tu te mets en colère. Je précise certaines choses puis après je te laisserai continuer la discussion avec Miamou. Mais je maintiens qu'il est important que tu réfléchisses sur ce que j'ai écrit.
" On a changé notre régime alimentaire du jour au lendemain, et il ne nous a pas fallu 3 mois pour le faire.
J'ai décidé d'aller au boulot à pied, et il ne m'a pas fallu 3 mois pour faire ma routine.
Donc désolé, mais ça te semble peut-être rapide, mais ce n'est pas le cas de tout le monde."
Là encore, comparer avec un régime alimentaire ou faire de la course à pied ne me semble pas du tout proportionné en terme d'impact.
"Bah c'est pas une menace ou un chantage, je ne l'ai jamais menacé à ce sujet. C'est juste un fait que j'ai énoncé sur ce forum.
Et la menace c'est quoi ?? Je m'en vais si tu veux enfants ?? Je ne lui ai jamais dis ça, au contraire, on a décidé d'y réfléchir et d'en parler."
J'essaie de te montrer comment elle, elle peut ressentir les choses. Le chantage, c'est si c'est conscient. La menace par contre, elle est réelle. Passer du couple avec un amour exclusif à non exclusif et avec le risque de se retrouver mère célibataire, c'est une vraie menace pour elle et cela pèse forcément dans ses réflexions.
"Et désolé de le répéter, mais il n'y a pas de domination dans mon couple."
On a sans doute pas la même définition de ce qu'est un rapport de pouvoir. Ce que je te dis, c'est que des rapports de pouvoir il y en a forcément. Ce qui n'est pas sain, c'est lorsque ces rapports de pouvoir sont de forte intensité. Si cela reste à une négociation calme et respectueuse, ça passe tranquillement. À moins d'être en perpétuel accord avec ta compagne et donc que vous ne seriez qu'une seule et même entité vivante, il y a forcément des moments où vous êtes en désaccord. Lis les bouquins de psychologie et peut-être que tu comprendras mieux.
"Si tu me vois comme un prédateur manipulateur (ce qui me fais extrêmement rire vu qui je suis, et ma choupette a bien rie aussi)"
Tant mieux pour toi. Mais la proportion de personnes qui se prétendent être pures, il y en a un paquet et soi elles mentent soi elles n'ont pas consciences des moments où elles sont en dissonance. Faire croire que l'on est pur, c'est soit s'aveugler soi même, soi tenter d'aveugler les autres. Idem : je suis certain que tu mens parfois dans ta vie et que tu n'es pas un être de pure sincérité comme tu l'as dit. Moi, je plains les personnes qui n'ont pas le courage de l'admettre et qui se mettent des voiles parce que je suis persuadé que cela empêche d'avancer et de déconstruire encore davantage.
Mentir parfois, c'est normal et c'est même très bien lorsque c'est pour encourager quelqu'un. Si tu as un ami qui veut devenir cuisinier étoilé et qui fait une tarte de qualité moyenne, tu vas lui dire mot pour mot que ce n'était pas bon ? J'espère que tu adoptes cette technique : "oui j'ai aimé, peut-être que tu peux rajouter du citron. Franchement, tu es doué tu vas y arriver" plutôt que "ta tarte est moyenne, si tu ne travailles pas beaucoup tu n'y arriveras pas".
Je suis certain que cela t'arrive de mentir pour encourager la personne. En tout cas, je l'espère.
"Sauveur perpétuel ? Tu es clairement en manque de reconnaissance d'autrui, et tu essayes de te rassurer sur à peu prêt tout. Ou alors tu est quelqu'un avec un énorme égo. Je ne saurais dire. "
Oui, sauveur perpétuel. J'ai bossé là dessus de mon côté pour y mettre un terme. C'est pas le lieu de la discussion, mais oui on peut se retrouver dans des schémas sauveurs victimes et ce n'est pas bon.
Si tu as envie de découvrir les schémas à ce sujet, tu peux faire une recherche sur un moteur de recherche. C'est largement popularisé auprès du grand public à présent.
Pas la peine de me plaindre.
" Mais oui, j'ai conscience que cela change beaucoup de chose. "
Je pense que c'est encore plus impactant qu'un décès : les enfants, à moins de se barrer, c'est jusqu'à la mort. Un décès, c'est le temps du deuil même si c'est 10 ans ou 20 ans, c'est toujours moins qu'un enfant. Ce qui m'alerte c'est que tu compares avec des choses qui ne sont pas comparables.
"Donc pour toi, je ne suis pas sincère, je ne sais pas se que je veux, et tout et tout.
Bah, encore une fois, et ne le prend pas mal, je te plains."
Là encore, je pense que tu n'as pas compris ce que j'ai écrit.
Ce que j'ai dit, ce n'est pas que tu es un menteur permanent, je l'ai même évacué en parlant de naïveté. Ce que je te dis, c'est que tu n'es pas un être de pure sincérité. Tu mens, parfois, comme tout le monde. Les personnes qui prétendent le contraire m'inquiètent toujours maintenant parce que cela démontre soi un niveau d'analyse insuffisant, soi une personne qui se dissimule.
Arrête de me plaindre, ma vie va très bien à présent. Par contre, j'ai peur pour les personnes qui risquent de s'en prendre plein la tronche.
"Si tu penses que je suis perdu et déconnecté de la réalité"
Je ne pense pas que tu es perdu, mais je pense que tu es en partie déconnecté de la réalité, oui.
"vu ton statut de sauveur perpétuel, n'hésite pas, cela égayera mes journées. "
C'est ce que j'ai fait en écrivant. Mais j'ai aussi appris à me protéger.
Je t'invite à vraiment réfléchir et lire des bouquins de psychologie et pourquoi pas, si tu ne le fais pas, de voir tout cela avec un psy, pas forcément dans le but de faire une psychothérapie, mais pour faciliter la compréhension des mécanismes qui peuvent exister et des dynamiques, notamment pour pouvoir mieux comprendre les "choix" que tu offres à ta compagne. Je te signale au passage que j'ai écrit relation fonctionnelle dans le cas de ta relation et non dysfonctionnelle. Par contre, oui, je suis persuadé que tu as besoin de mieux comprendre les mécanismes de couple pour mieux les analyser quand je lis ce que tu écris.
Maintenant, tu fais ce que tu veux de ces conseils. C'est pour toi et surtout pour ta compagne.