Polyamour.info



Les messages appartiennent à leurs auteurs. Nous n'en sommes pas responsables.

Merci de consulter notre charte de discussion pour connaître les règles qui régissent les conversations sur ce site.

Réactions à l'article

Ce que les professionnels en psychologie devraient savoir à propos du polyamour

Traduction

Préoccupations des polyamoureux sur leurs styles de vie et leur santé mentale. (Par Geri D. Weitzman, psychologue et thérapeute étasunienne.)

Introduction

Dans notre culture, nous avons tendance à supposer que les gens sont monogames. On a généralement des relations avec seulement une personne à la fois ; ceux qui ont des relations avec plus d’une perso…

» Lire l'article

#

(compte clôturé)

le dimanche 14 juin 2009 à 19h38

Cette ressource paraissait simplement intéressante, jusqu’à ce que se manifeste récemment l’urgence de le mettre rapidement à disposition.

Trouver un(e) thérapeute avec lequel on s’entende, avec lequel on ait envie de faire un travail de longue durée, intime, c’est déjà difficile… En trouver un(e) qui ne prenne pas le polyamour comme une pathologie, mais comme une donnée factuelle de la personnalité, c’est encore une autre paire de manches.

Cet article, écrit par une thérapeute étasusienne elle-même polyamoureuse, est un réconfort en soi, une source scientifique de données, et peut-être aussi une aide pour trouver, cas échéant, un(e) thérapeute qui nous convienne.

Je vous invite à l’utiliser en le diffusant largement auprès des professionnels de votre région, pour votre propre quête d’un(e) thérapeute s’il y a lieu ; et à vous appuyer sur ce texte, de manière générale, pour vous renforcer, expliquer votre mode de vie aux amis, à la famille… Bonne lecture !

#

françoise (invité)

le lundi 15 juin 2009 à 16h35

Merci Clémentine, pour la diffusion de ce texte. Effectivement, j'ai constaté que nombre de psys "jugent" le Lutinage comme anormal, donc pathologique, au lieu de le considérer tout simplement comme hors-normes, ce qu'il est encore du fait de son caractère minoritaire. Cet article est bigrement intéressant, il conforte par des études ce qu'on vit au quotidien: la chaleur humaine, la curiosité intellectuelle, le sens du lien, le respect des partenaires entre eux, la sexualité comme mode de communication, ni dramatique, ni banal. Bref, c'est réconfortant de lire cela, et ce serait bien de le diffuser auprès des professionnels de la psychologie et de la psychiatrie, qui sont très souvent conditionnés par la pensée dominante monogame et cherchent à ramener les Lutins "dans le droit chemin"!

#

(compte clôturé)

le lundi 15 juin 2009 à 18h03

Tiens, n'en v'là un autre de la même, datant de 2006,... je vais m'y mettre tranquilou aussi... pour les non anglophones.

www.numenor.org/~gdw/psychologist/bipolycounseling...

Banzaïïïïïïï.......

#

Ying (invité)

le vendredi 16 octobre 2009 à 16h58

Je suis moi-même polyamoureuse. J'ai lu cet article avec beaucoup d'intérêt. Cela m'a permis de me conforter dans mon propre cheminement d'idées tout en m'aidant à "déculpabiliser".
Merci à l'auteur d'avoir cherché à réfléchir sans préjugés et de façon scientifique sur ce mode de vie original mais combien enrichissant, nourrissant mais parfois difficile à assumer.
Pour ma part, très peu de gens sont au courant pas même ma famille proche. J'ai donc encore beaucoup de chemin à faire.
Je pense que les échanges avec des personnes comme moi m'aideront très probablement.

#
Profil

Siestacorta

le vendredi 16 octobre 2009 à 17h50

Ben... Bienvenue ici, dans ce cas.

#

(compte clôturé)

le vendredi 16 octobre 2009 à 18h23

On parle aussi de tas d'autres choses... :-) ... dans la foulée... Bienvenue.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

#

Noemi... (invité)

le vendredi 04 juin 2010 à 14h52

UPDATE!!
Ce texte de Geri D.Weitzmann a été combiné avec les travaux d'autres scientifiques américains sur le même sujet, augmenté et actualisé.
Une brochure d'une 20aine de pages (en anglais) en était le resultat. Elle est dispo sous https://www.ncsfreedom.org/index.php?option=com_ke... (lien direct: https://www.ncsfreedom.org/images/pdfs/KAP/2010_po... )

"(the 2 papers) have now been updated, combined, and expanded with more material into a booklet titled What Psychology Professionals Should Know About Polyamory.
This guide answers all of a therapist's questions about the purpose and practice of polyamory: everything from the motivations and benefits of polyamory, to emotional and social concerns such as discrimination and family disapproval. Polyamorists can use this guide to explain their lifestyle to their therapist, and [it's also] for therapists who understand that personal value systems may sabotage their goal of enabling their clients to explore options and life experience in a neutral or supportive way."

#
Profil

bohwaz

le dimanche 06 juin 2010 à 13h30

J'ai rajouté un lien en bas de l'article vers ce nouveau texte.

Du coup il faudrait refaire une traduction :)

#

(compte clôturé)

le dimanche 06 juin 2010 à 14h29

.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

#
Profil

Dreltak

le vendredi 17 janvier 2014 à 21h18

Coucou,

Les liens en questions vers l'update sont périmés. Quelqu'un en à t'il d'autres?

#

raz (invité)

le mercredi 29 octobre 2014 à 04h09

sauf erreur de ma part, ce lien renvoie au bon document : www.pinktherapy.com/portals/0/CourseResources/ACDK...

#
Profil

LuLutine

le mercredi 29 octobre 2014 à 15h23

raz
sauf erreur de ma part, ce lien renvoie au bon document : www.pinktherapy.com/portals/0/CourseResources/ACDK...

En effet.

#
Profil

fej

le samedi 02 janvier 2016 à 13h02

Bonjour,

je suis intéressé et interpellé par cette remarque à propos des psy :

"En trouver un(e) qui ne prenne pas le polyamour comme une pathologie, mais comme une donnée factuelle de la personnalité, c’est encore une autre paire de manches."

Etant moi-même psy, je trouve cela un brin étonnant, mais sans doute que si c'est écrit ainsi, c'est qu'il doit souvent en être ainsi. Moi-même, je vais de tant à autres au café poly de Lyon, comme personne privée et non comme psy, et je n'ai pas le sentiment en y allant de me rendre dans un lieu pathologique, mais plutôt un lieu où des personnes s'interrogent sur leurs difficultés, leurs limites et aussi ce qui les fait vibrer.

#
Profil

Nurja

le samedi 02 janvier 2016 à 13h57

Beaucoup de personnes dans la société sont convaincues que la seule façon valable de vivre l'amour est la monogamie. C'est vrai autant des psys que des autres.

#
Profil

fej

le samedi 02 janvier 2016 à 15h42

Oui, bien sur, la monogamie est plus défendue que la polygamie, même s'il n'est pas dit qu'elle toujours respectée à la lettre, et encore moins, au corps...

Mais en tant que psycho (exerçant en libéral sur Lyon), je défends l'idée que le point de vue sur la question n'a pas à intervenir en séance. Un psy n'est ni juge ni conseillé, il est là pour aider la personne à vivre en lien et en cohérence avec ce qu'elle est, au moment de la rencontre avec le thérapeute. Aussi, le point de vue personnel sur la question, ne regarde que lui ou sa vie privée, mais pas ce qui se déroule au cours d'une séance. C'est du moins à mon sens, ce qui doit être à la source de la théorie et de la pratique des psychos.

Au risque, bien sur, que les psychos, qui sont aussi des humains comme les autres, parfois débordent... mais de là à considérer le polyamour comme une pathologie !

Alors, choisir un psy selon s'il est pro ou anti-polyamour me paraît être un exercice délicat... qui ne devrait, a priori, pas avoir de raison d'être... tout comme, se choisir un psy homo, si l'on est gay... mais je sais aussi, qu'il arrive que des psychos, à mon sens débordent de leur rôle et sont tentés de remettre leurs patients(tes) dans le "droit chemin" !
si tel est le cas à vous de voir si vous souhaitez continuer votre route avec eux, ou voir ailleurs...

Il en va des psychos comme des chaussures, reste à trouver celui (celle) qui convient !

#
Profil

Justine628

le samedi 02 janvier 2016 à 19h11

bonjour a tous je ne sais pas si je suis sur le bon forum de discussion mais j'ai besoin d'aide.
Je suis en couple de 12 ans, nous nous sommes rencontrés a l'âge de 15 ans et donc n'avons jamais connu d'autre personnes.

Nous sommes heureux nous avons acheter une maison et avons pour projet de faire un enfant. sauf qu'il y'a 8 mois de ça il m'a annoncé qu'il discuter avec une collègue de boulot mais rien de mal juste des discussions.
ma jalousie ma rendu tellement hystérique que je n'arrivait pas a croire qu'il ne se passer rien avec elle. j'ai donc fouillé fouillé jusqu'a trouver réponse a mes questions. effectivement il est tombé amoureux de sa collègue et me ment depuis 2 ans. nous avons acheté la maison il y a un an alors qu'il discuter déjà avec elle.
elle est célibataire et est très différente de moi.
avec le temps je suis revenu vivre avec lui et j'ai pardonné en lui demandant de faire un choix. il ma jurer que son choix c'était moi et qu'il allait se distancer d'elle.
finalement on a jamais été aussi amoureux l'un de l'autre . tout fonctionne a tout niveaux mais il n'arrive pas a se seprarer d'elle
il la voit tous les jours a son travail, et ne la voit a lexterieur que très rarement, mais ces moments sont du coup très intense.
il dit aimé 2 femmes et qu'il est totalement perdu. il a meme proposé qu'on vivent a 3 sous le meme toit.
je ne sais plus quoi faire car il me jure de m'aimer et de ne pas vouloir me quitter mais a cote de sa il arrive pas a s'éloigner de sa maitresse

#
Profil

Nurja

le samedi 02 janvier 2016 à 20h05

fej
Au risque, bien sur, que les psychos, qui sont aussi des humains comme les autres, parfois débordent... mais de là à considérer le polyamour comme une pathologie !

Tout comme des psys arrivent à dire qu'une personne qui choisit d'être végéta*ienne est orthorexique et que ce n'est pas bien.

Je pense que beaucoup de psys n'ont pas réfléchi à pas mal de normes perçues comme normales (justement) par la société et qu'ils ont donc que c'est la seule façon de faire.
(je me base sur les études de psycho que j'ai faites et les "collègues" qui bossent aujourd'hui en tant que psy et leur manière de fonctionner, sur quelques essais de trouver un psy à certains moments de ma vie et sur des témoignages. Bref, cela ne devrait pas jouer, mais cela joue)

#
Profil

fej

le jeudi 25 février 2016 à 14h48

en guise de réponse à Nurja et au-delà,
j'entend bien que le poids de la normalisation pèse aussi du côté des psy (on l'a vu au moment du débat sur le mariage pour tous...) je pense que l'on peut trouver des psy aptes à rentrer dans la logique de leurs patients plutôt que de vouloir les faire "rentrer dans le rang"... bien sur, il n'y pas de stat sur la capacité des psy à être tolérants, mais il existe beaucoup de personnes pouvant se dire psy quelque chose ou psychothérapeute (titre protégé depuis peu) sans avoir suivi un parcours qui en délivre le titre... le titre ne protège pas de tout, mais il est sensé ouvrir un peu plus à rencontrer l'autre sans le juger et encore moins le condamner... sinon, à quoi serve les psy, à s'occuper des gens "normaux" ?
perso, j'en doute et si tel est le cas alors, je démissionne...

#
Profil

Siestacorta

le jeudi 25 février 2016 à 16h48

Ceci dit, névrose et pathologie, hein, spaspareil ; or ça me parait improbable, et en pratique surtout difficile, de vivre sans névroses. Sinon le plus souvent on aurait justement des vraies pathologies. Donc si la recherche poly est névrotique, "ainsi soit-il", elle l'est juste différemment de la recherche mono.
Et pour l'instant, elle a l'avantage de faire beaucoup s'interroger et causer, ça pour le coup c'est sain.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

#
Profil

artichaut

le mardi 24 septembre 2019 à 23h33

…et y'a aussi cette discussion qui peut nourrir le sujet : Références bibliographiques pour mon psy ! (avril 2011)

Répondre

Lire l'article

Chercher dans cette discussion

Autres discussions sur ce thème :


Espace membre

» Options de connexion