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À mon cher amour

Communauté
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ancien hiboux (invité)

le mercredi 17 avril 2024 à 16h29

À toi, ma très chère et tendre, mon amour,

Je t'ai fait confiance. Je t'ai écouté jour et nuit dans ton travail universitaire, à sécher tes larmes de thésarde fatiguée, à alimenter ta bibliographie, dans tes disputes avec ta famille qui n'espérait qu'une relation apaisée avec toi.

Je t'ai suivi dans tes événements culturels, tes séminaires où, je peux maintenant l'avouer, je trouvais que le vide des discours se superposaient au vide des égos.

Je t'ai soutenu lorsque tu étais mise en difficulté dans tes groupes politiques. Je t'ai soutenu lorsque tu te disputais avec tes ami.e.s.

Loin de toute formation en sociologie, je t'ai pourtant épaulé, fais à manger, hébergée, accueillie dans ma plus grande intimité.

J'ai accepté de céder à certains de tes fantasmes étranges comme celui de me demander de te traiter de "salope" lorsque nous échangions notre amour dans les draps. Tu le savais pourtant, combien je détestais ces mots sales, n'est-ce pas ?

Je t'ai prise dans mes bras à chaque chagrin. Je ne nous connais aucune dispute mais seulement des discussions argumentées.

Il fut un temps où tu me souriais et je te souriais de même.

J'acceptais tes remarques sur mes poils d'homme qui parsemaient parfois notre douche sans oser relever que toi aussi, tu étais poilue.

Je t'ai suivi dans certaines de tes expériences radicales où je me demandais qui était le plus fou entre le leader d'un pays et celui qui espérait faire une révolution flanqué de compagnons miséreux.
J'ai écouté vos discours répétés à l'infini comme une interminable litanie. Un archevêque fanatique n'aurait pas fait mieux.

Puis tu m'as fait part de tes désirs et de ton amour pour d'autres personnes.

Ce fut d'abord une, puis une autre, puis encore une autre. Toujours davantage de personnes, d'anciens amis ou des nouveaux, cela n'avait pas d'importance.
J'ai alors compris que pour aimer autant de personnes, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : toi et moi n'avions plus la même définition du verbe aimer ni la même volonté de transcender cet acte.

Je t'ai fait part de mes besoins de recul, de distance. Ils furent immédiatement accepté au nom du respect, sans aucun manque visiblement de ta part, bien heureuse de pouvoir découvrir encore de nouveaux compagnons à aimer.

La descente aux enfers fut rude, longue et profonde, sans fin jusqu'à ce que je comprenne.

Tes discours autour de l'égalité, de la lutte sociale et tes vélléités révolutionnaires au nom d'une société utopique ne révélaient qu'une seule et unique chose.
Parmi toutes les personnes que tu dis aimer et avoir aimé, rencontrées dans tes sphères militantes, philosophiques et artistiques, il n'y a qu'une seule personne que tu as sincèrement et profondément aimer au point de mettre les autres et tes exercices en danger.
Cette personne, c'est toi. En bonne vieille narcissique qui se cache et qui a sans cesse besoin de briller, de dominer et réellement de profiter des personnes qui ont crut en ta sincérité.

Dorénavant, te voilà bien établie à discourir du haut de ta chaire universitaire et à rencontrer dans un renouvellement continu de nouveaux corps à aimer, à compulser et à jouir.

Tu m'as blessé, profondément, à en hurler tard la nuit et à frapper mon oreiller pour supporter la douleur.
Tu ne t'en es jamais préoccupée, tout ce que nous avions bâti ensemble durant toutes nos jeunes années ne valaient ni ne comptaient plus rien à tes yeux, seulement peut-être un vague remerciement.

Pourtant, lorsque je t'ai croisé par hasard l'autre jour dans ce café, tu avais l'air ni heureuse, ni en paix. Un sourire si lointain et si effacé qui n'arrivait pas à cacher la ruine qu'est devenu ton équilibre personnel.
Je le sais, maintenant, que tu n'es pas heureuse.

J'ignore à quel moment ta faille narcissique a explosé pour nous imposer tout cela, à quel moment la propagande politique s'est ainsi mélangée avec ta psychée au point de vous unir.
Je t'ai haïs, profondément.

Maintenant que je t'ai revu dans cet état de souffrance, à jouir de ta chaire et de la chair et que j'ai compris le vortex dans lequel tu t'es perdue, je te pleure et je pleurs de tristesse.

J'espère que tu sauras retrouver la joie enfantine et profonde qui m'avait fait t'aimer car c'est celle-ci qui te faisait humaine et qui te rendait heureuse.

Je te souhaite le meilleur, de retrouver ton équilibre et ta joie, car la jeune femme que j'ai connu le mérite.

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Noli

le mercredi 17 avril 2024 à 20h15

Vu comment tu parles d'elle, ça ne donne pas l'impression que tu aimais la personne qu'elle était, pour être honnête.

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louluna

le mercredi 17 avril 2024 à 21h41

moi je trouve que ça transpire l'amour, et je trouve que c'est une bonne idée cette lettre, j'aimerais réussir à faire la même chose

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Siestacorta

le mercredi 17 avril 2024 à 22h18

La passion peut-être, l'amertume certainement, l'amour qui sait être heureux pour l'autre... bof.

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Suze (invité)

le mercredi 17 avril 2024 à 23h08

Il y aura toujours des rustres pour juger une lettre d'amour. Votre sensibilité quant à moi m'a touché.
Je vous souhaite de vous détacher des comportements de domination de votre ancienne partenaire.

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Lili-Lutine

le jeudi 18 avril 2024 à 10h16

Malheureusement, parfois certaines de nos histoires se terminent avec l'amertume d'une forme de trahison ou d'abandon...
Parfois, nous imaginons que tout donner "par amour" devrait être "récompensé" par un retour ou des attentions particulières, surtout dans des situations de vulnérabilités ou des périodes particulières de nos vies
Je me questionne souvent sur ces mécanismes : pourquoi avons-nous tendance à attendre autant des autres dans nos relations ?
Pourquoi sommes-nous parfois déçu·e·s lorsque nos attentes ne sont pas comblées ? :-/

Dans la réalité de nos interactions humaines, amicales, familiales, pro, amoureuses et/ou sexuelles, il est bien rare il me semble que cela se produise de manière symétrique

Message modifié par son auteur il y a un an.

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artichaut

le jeudi 18 avril 2024 à 11h33

« Si nous sommes incapables d'aimer, c'est peut-être parce que nous désirons être aimés, c'est à dire que nous voulons quelque chose de l'autre (l'amour), au lieu de venir à lui sans revendications et ne vouloir que sa simple présence. »

Milan Kundera (L'insoutenable légèreté de l'être)

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Tuya

le jeudi 18 avril 2024 à 14h10

Nan mais sérieux vous connaissez leur histoire et son niveau d'amour vous ?
Donnez-moi vite vos dons de devin je serais super contente :-D

Et je trouve ça complètement normal que dans un e relation ce soit pas 1 personne qui soit au service de l'autre et c'est ce qui est écrit visiblemnt dans sa lettre.
Vous aimez être esclave d'un autre ou avoir un esclave pour vous ? Moi pas !

À un moment je crois qu'il faut arrêter de dire que c'est bien de se donner à fond sans rien au retour. Ca s'appelle juste de l'exploitation et de l'abus de faiblesse sinon.

C'est pas Bayou d'ailleurs qui est poursuivi pour un truc dans le style ?!

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De passage aussi .... (invité)

le jeudi 18 avril 2024 à 14h12

IL est dommage que la "compassion et l'écoute" traditionnellement vantée sur ce site, n'aille pas jusqu'à simplement lire la souffrance d'une homme sans faire des commentaires hors de propos qui ont pour conséquence de lui recoller une dose de culpabilité ....

Tu as été utile un moment, une fois sa thèse terminée et son installation dans la vie professionnelle, tu l'étais moins ....

L'instrumentalisation d'une relation amoureuse pour des raisons bassement matérielles, ca existe pourtant régulièrement dans les témoignages de relations "polyamoureuses".

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Topper

le jeudi 18 avril 2024 à 16h39

On ne doit pas lire les mêmes mots car je ne vois pas une lettre d'amour mais une lettre de regret, d'amertume et de rancœur.

Il n'y a que de la critique, du jugement, du kink-shaming, et de l'infantilisation. C'est à croire que cette femme n'a aucune qualité à apporter.

Oui, il y a une souffrance qui transparaît et c'est triste. Il faudrait quand même se remettre en question sur cette façon d'aimer qui consiste à faire des choses pour l'autre avec un retour sur investissement.

Soutenir la personne qu'on aime, c'est la plus basique des attentions lorsqu'on veut le bonheur de l'autre. Ce n'est pas quelque chose pour lequel on doit être redevable à vie, notamment par une loyauté inconditionnelle et une obligation de se conformer aux envies de l'autre. Au secours.

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Suze (invité)

le jeudi 18 avril 2024 à 17h08

De la rancoeur, il y en a, voilà une chose certaine qui transpire dans cette lettre. Pour autant, lorsque vous vous sentez abusé par une personne, il s'agit d'un sentiment qui peut naître. N'avez-vous donc jamais ressenti ce sentiment ?

Peut-être seriez-vous moins critique quant à la lettre, Monsieur Topper, si vous aviez vécu la même situation que celle décrite par ce monsieur : il n'est nullement normal d'être au service d'une autre personne et aimer n'excuse pas les comportements abusifs.
J'ose espérer que vous vous en préservez.

Vous même, Monsieur Topper, recommandez dans de nombreux posts de fixer des limites tout comme d'échanger. L'échange, voilà la première des vertus lorsque l'on parle d'amour.

Il semblerait qu'il n'y en ait pas eu.

En outre, les sentiments amoureux peuvent bien souvent se mélanger lors d'une rupture. Il ne s'agit là encore d'aucune nouveauté.

Nous sommes bien souvent les premiers à nous insurger lorsque nous sommes témoins d'une injustice. En quel honneur devrait-on agir différemment dans ce cas présent ?

Je partage l'étonnement de De passage : pourquoi tant de hâte à chercher à décrédibiliser et culpabiliser l'auteur de cette lettre ?

J'ose espérer que celui-ci viendra nous apporter quelques éclaircissements au vu des réactions.

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Lili-Lutine

le jeudi 18 avril 2024 à 18h12

Sur ce forum, les réactions à la lettre partagée par @ancien hiboux (invité), moi y compris, me rappellent une expérience personnelle que j'ai eue en regardant le film Titanic

Lors de sa sortie au cinéma, j'ai été profondément touchée par le drame humain qui se jouait à l'écran, tandis que d'autres personnes étaient captivées uniquement par l'histoire d'amour entre les personnages principaux

Malgré mes tentatives pour exprimer mon point de vue et mes ressentis, il semblait que nos interprétations et ressentis de l'œuvre différaient considérablement

De la même manière, dans la lettre d'amour de @ancien hiboux (invité), il est possible que certain·e·s perçoivent uniquement des nuances de rancœur ou d'amertume, voire même un sentiment de trahison ou d'abus, et d'autres le récit d'une belle histoire d'amour tragique

Ces émotions résonnent avec des expériences personnelles que j'ai moi-même vécues lors de certaines ruptures :-/

Cependant, mon intention n'était pas de juger ou de remettre en question les sentiments exprimés, mais plutôt d'explorer avec vous toustes ce qui peut conduire certain·e·s d'entre nous à ressentir tout cela en relations amoureuses lorsque nos attentes ou besoin ne sont pas comblées et quoi faire quand nous nous retrouvons avec tout ça dans le ventre et dans le coeur ?

Souvent nos réactions et ressentis peuvent être influencés par nos expériences passées, nos traumas et nos vécus personnels

Ces éléments façonnent notre perception et notre manière de réagir face aux situations qui nous touchent

Cela explique en partie pourquoi nos interprétations peuvent diverger, et pourquoi il me semble essentiel d'adopter une approche empathique et respectueuse dans nos échanges, je reconnais que parfois je suis très maladroite et me laisse emporter moi aussi par ce qui me traverse :-/

Pour ma part, je suis convaincue de l'importance de la communication ouverte et bienveillante lorsqu'une fracture se présente dans une relation
C'est pourtant un processus souvent, trop souvent, complexe et parfois difficile, voire impossible...
Je n'y parviens pas toujours moi-même, même encore aujourd'hui avec plus d'expérience...

En fin de compte, ce que j'entraperçois c'est peut-être que chacun·e a sa propre perspective et ses propres expériences, et qu'il est important d'essayer de les respecter dans nos échanges ici ou de prendre un peu de recul, moi la première <3

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Paramour (invité)

le jeudi 18 avril 2024 à 19h02

Merci pour le partage de ce texte. Je suppose qu’il est censé arrivé à la destinataire via ce site.
J’ai tout d’abord eu peur car cette histoire ressemble sur certain point à la mienne, notamment sur le cadre du début … bref.
Arrivé au mot narcissique j’ai compris combien ce genre d’histoire est malheureusement banale.
Si il est dommage comme le dit l’un d’entre nous sur ce courrier sonne comme un «  regret », je ne peux qu’approuver… j’ai détruit beaucoup de chose il y a quelques années et je ne peux voir autre chose que le pur narcissisme de l’autre et donc la faille dans les vérités qui se disaient.
Et je vous rassure il n’y a pas qu’en politique que le pouvoir créer ce genre de comportement comme vous le sous entendé, mais le pouvoir n’est souvent pas loin …

Malheureusement on ne le constate que trop tard et ça peu faire très mal…. J’ai eu des frissons en voyant que vous aussi vous avez hurlé dans votre oreiller pour souffrir en silence, et de ce sentir plus bas que terre.
Mais cet autre avec son Ego surdimensionner a su lui rebondir plus que rapidement : sûrement une vision différente de l’amour.
Il fait désormais le voir comme un événement positif qui vous permet mettra de rebondir sur une relation plus en accord avec vos besoins et de penser un peu à vous … mais sans jamais oublier l’autre.

Bonne continuation

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Siestacorta

le jeudi 18 avril 2024 à 21h38

Le problème c'est pas la rancune ou les regrets.
Plus d'amours = souvent plus de ruptures, on est pas des anges qui restent perchés dans le ciel des idées, quand on souffre souvent on rage aussi. Sur ce point j'ai pas dit mon empathie mais elle est acquise, j'ai une ou deux ex qui me blessent encore, quand j'y pense juste avec les tripes.

C'est pas ça la gênance, là.
C'est l'extension du domaine de la lutte mono - même post-rupture.

50 % du post ça cause de politique + du statut universitaire de la fille.

Après en quantité, t'as le polyamour que hiboux ne comprend pas, en proportion équivalente avec le regret du sacrifice amoureux, plutôt pas réservée aux amours plurielles.

Posté pour être lu par l'ex ?
Un petit règlement de compte à clés. Vlà l'élégance du chevalier servant. C'est tellement touchant !
Je la connais pas, la fille. L'est ptett la méchante sorcière savante narcissique décrite par le texte.

Je comprend le besoin tout aussi narcissique de se raconter comme martyr impavide, héroïque.

Mais la responsabilité nourricière semble pas pousser jusqu'à analyser "pourquoi j'ai pas dit non plus tôt". Non, l'amour c'est le sacrifice dont on accuse le bénéficiaire...

Ou bien..., c'est posté sur polyamour.info pour être lu par tous ces poly intello-gauchos ?
Et par soutien pour les victimes des amours libres ?

Vous en faites pas, on passe beaucoup de temps à parler à des monos, parfois les consoler, dénoncer les comportements abusifs, donner des clés pour savoir si rompre vaut pas mieux que rester.

On passe pas nos vies à causer consentement pour enjoindre les gens à accepter ce qu'ils refusent.
Mais si on traite le sujet sans soucis st même souvent, c'est pas ici que le dialogue ce fait... et de fait, là, c'est moins un épilogue de dialogue que la légende d'un mécontentement très politique.
Je dis pas que les sentiments et les idéaux vont jamais se mélanger et s'acidifier mutuellement.
Juste que c'est nous prendre pour des kékés de faire passer ça pour une simple confidence.

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Sofi6464 (invité)

le jeudi 18 avril 2024 à 22h04

Merci beaucoup pour ce message qui résonne en moi et avec mon histoire. Je vous lis depuis longtemps en essayant de comprendre ce que j'ai vécu sans intervenir et voir des personnes réagir violemment à un témoignage, c'est tellement loin de la bienveillance que vous répétez tout le temps et partout...
Je suis dégoûtée de voir mes dernières illusions s'envoler et moi je te remercie d'avoir écrit ce message.
J'espère que tu ne prêtes pas attention à la méchanceté gratuite qui se libère ici contre toi.

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Paramour (invité)

le vendredi 19 avril 2024 à 08h27

@Sofia6464
Je ne pense pas que l’on puisse être si radical dans le propos alors même que l’on semble avoir des points communs tous les deux avec l’auteur.
Je suis en partie d’accord avec certains élément de Siestacorta. Notamment sur le règlement de compte.
Mais si nous avons vécu des choses similaires qui nous faut comprendre le bouleversement pour l’auteur et donc «  accepter » certaines sortie de route, il est normal de voir les personnes portant le principe du polyamour le défendre.
Dans ce cas précis, il est possible de dire de la part des «  polydefendants » qu’effectivement si certaines attitudes sont décrites de manières réelles, que peut être son ex conjointe n’a pas été extrêmement bienveillante et voyait plus à la quantité que la qualité sans se soucier de son bonheur à lui. Sans pour autant renoncé au polyamour il aurait été possible qu’elle le fasse de manière plus bienveillante..

J’ai vécu pour ma part des choses que je trouve abjecte mais le sont elles vraiment puisque les autres acteurs n’y ont pas vu le mal ????
Tout est un problème de point de vue mais peut être faudrait il en parler sur un site dédié au narcissisme, la trahison….
Dans tous les cas bon courage à l’auteur

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Suze (invité)

le vendredi 19 avril 2024 à 11h00

Le polyamour ne rime pas avec narcissisme. Il est toutefois vrai hélas qu'il s'agit d'un terrain de jeu propice pour ces personnes qui s'en réclament. Il est alors d'autant plus nécessaire d'installer des gardes-fous solides et de protéger leurs victimes.
Au vu du développement de notre société qui a fait du "je" la valeur cardinale du mode de pensée, il n'est guère surprenant d'assister à son essor.

Il y a quelques temps j'avais adhéré à la critique d'une non polyamoureuse quant à l'emploi du terme coloré à son goût de marketing.

Il est aisé de manipuler et même de se manipuler en invoquant l'amour à toute cause et toute conséquence.
Le polyamour n'est en rien nouveau et son emploi terminologique récent me déplaît pour ma part du fait de la fausseté employée par certains individus trop nombreux.

Les liens entre sphères de pouvoir, quelles qu'elles soient et narcissisme sont d'ailleurs évidents et vous avez eu raison de le souligner.

Cela me semble par conséquent d'autant plus important de bien cadrer ce mode de vie afin de pouvoir chasser les énergumènes qui s'en servent pour leur seul et unique plaisir sans soucis des conséquences pour autrui.

La multitude de nouveaux pratiquants et pratiquantes sans réel cadre du fait de sa popularisation entraîne de facto une multiplication des victimes soit par agissements stupides involontaires soit du fait des personnalités déviantes telles que les narcisses.

Hélas, les personnalités narcissiques ne vont que très rarement d'elles-mêmes consulter un spécialiste de santé, bien inconscientes qu'elles sont de leur perversion. Je le déplore.

À nous de continuer de travailler pour espérer rendre ce mode de vie sain pour la majorité.

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Siestacorta

le vendredi 19 avril 2024 à 11h43

Après, ya un narcissisme socialement normal. C'est une névrose, qui correspond plus ou moins à un besoin de reconnaissance, mais pour la plupart des gens c'est pas un égocentrisme maladif.

C'est abusif quand ce sentiment de soi ne supporte aucune demande ni compromis.

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Suze (invité)

le vendredi 19 avril 2024 à 16h41

Il ne s'agit pas d'une acceptation lucide de soi, à savoir s'apprécier en tant qu'individu normal.
Il s'agit d'amour personnel qui fait croire et placer l'individu comme supérieur aux besoins des autres.

Je doute que cela soit source d'une quelconque positivité.

Auriez-vous des exemples où ce narcissisme diminué et non pathologique ne serait pas source d'égoïsme et d'inconfort pour l'entourage ?

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Intermittent

le vendredi 19 avril 2024 à 16h49

Citation de @Topper :
"Il faudrait quand même se remettre en question sur cette façon d'aimer qui consiste à faire des choses pour l'autre avec un retour sur investissement. "

Le terme "retour sur investissement" est fallacieux. Ne rien attendre d'une relation doit être particulièrement rare ....

Personne ici n'a la vocation à être un "saint" qui analyse et justifie tout à travers un discours "politique" qui permet de valider tous les déséquilibres.
Tu le fais pour toi, ça ne vaut pas forcement pour les autres.

Le principe de base de la relation, c'est que les parties impliquées doivent en tirer des bénéfices psychologiques.
Quand une personne ne tire aucun ou peu de bénéfice d'une relation, celle-ci est toxique pour lui/elle et se transforme en sujétion ou manipulation.

Généralement, la relation casse à ce moment mais pas toujours.

Car il y a des personnalités manipulatrices qui savent très bien repérer les personnes susceptibles de satisfaire à leurs critères relationnels et "tirer les ficelles" pour générer une dépendance affective.

C'est un élément qui affecte souvent les personnes qui postent ici en situation de détresse quand leur partenaire leur propose le polyamour.

Comme tu as pu le noter, ce post a généré des commentaires de personnes qui nous lisent mais ne postent pas en général, et se sont senties concernées par ce post qui a suscité chez eux des réactions d'empathies.

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