Amoureuse d'un homme poly
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Frangipanier1979
le samedi 05 octobre 2024 à 22h15
Ce soir par exemple je me sens seule et très triste. Ma fatigue accentue mes émotions, c'est comme si j'étais dévastée, mes larmes coulent à flot. Et ce qui les déclenche c'est de penser que dans mes moments de tristesse je n'ai pas de bras pour me consoler. Mon compagnon sait que je ne suis pas bien car j'ai pu lui dire. Mais ce soir il est avec femme et enfants dans une soirée familiale. Et pour me "remonter le moral" il m'a proposé de passer tous les 2 après leur soirée. J'ai évidemment refusé...je ne me sens pas prête à les avoir tous les 2 chez moi pour notre 1ere soirée et encore moins dans cet état de fatigue. Donc il viendra me voir demain matin. C'est moi qui suis encore trop à la recherche d'être aimée en priorité puisque ma solitude ne peut être réconfortée de suite quand j'en ai besoin ? alors même que j'ai un homme qui dit m'aimer...je suis perdue.
Mes mots envers moi même sont durs. Je me dégoute, je me hais à vouloir sauver tout le monde sauf moi même. Suis je une si belle personne que ça puisque je dois partager l'homme que j'aime et qui dit m'aimer ? Pourquoi ne puis je pas être la seule après tout ? Puisque je suis si "parfaite"...je me sens pathétique
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Frangipanier1979
le samedi 05 octobre 2024 à 22h18
Et quand je lui exprimé ma tristesse il me dit qu'il se sent égoïste. Et qu'il n'aime pas ce sentiment. Mais vouloir 2 femmes c'est quoi d'autre sinon ?
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Alinea7
le samedi 05 octobre 2024 à 22h48
Je trouve que tu t'exprimes de façon très ambivalente vis à vis de cette idée de trio.
Tu n'es pas là pour compléter l'équation de leur couple mais comme personne à part entière avec ses propres besoins et aspirations.
Tu n'es peut-être pas bi du tout et il n'y a aucun souci à ça.
Si tu te sens délaissée, le temps que cette idée de trio se décante et pour pouvoir y aller doucement, est-ce que vous ne pouvez pas envisager deux couples à temps partiel ? Plutôt que claquer la porte d'un domicile pour courir à l'autre périodiquement.
Le chantage au suicide est odieux. Ce monsieur a effectivement besoin d'aide mais tu n'es pas supposée avoir ce rôle de lui insuffler l'envie de vivre par ta présence dans sa vie. Il doit se faire aider thérapeutiquement pour tenir debout et assumer que peut-être son choix de vie ne correspond pas à ce qui est possible pour chacune de vous. Qu'est-ce qui est possible sans vous faire du mal ? Comment dépassionner la situation ?
Ce n'est pas égoïste de prendre soin de soi.
Prends soin de toi.
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Miamou (invité)
le samedi 05 octobre 2024 à 22h59
Bonsoir,
Je suis désolée que tu sois envahie de toute cette tristesse.
Alors, non, tu n'es pas pathétique, mais je crois que comme plein de gens, tu voudrais être la seule. Ce n'est pas mal. Et probablement que ça peut aussi être douloureux d'être confrontée au fait que la réflexion par rapport au trouple est aussi en lien avec l'envie de sauver votre couple. Depuis janvier, vous avez pu voir que ça ne fonctionne pas pour vous non plus de cette façon.
Et puis, ça fait beaucoup, en effet.
Par rapport à la santé mentale: pour moi, le chantage au suicide, c'est une manière de contrôler l'autre. Je ne doute pas que tu en aies conscience. Simplement, je crois que ça arrive peut-être à la limite de ce que tu peux peut-être accepter "c'est pas de l'amour, c'est du contrôle". Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'amour. Mais quand la preuve d'amour doit devenir celle-là, je crois qu'il y a quelque chose qui n'est plus sain dutout.
De ce que je lis, il semble y avoir plusieurs pertes de contrôles simultanées pour ton compagnon: le retour en famille (qui est peut-être l'élément qui permet à leur couple d'aborder un nouveau mode relationnel?), le fait que sa femme puisse dire maintenant qu'elle pourrait le tromper, elle parle d'ennui alors qu'il semble qu'elle n'était pas là-dedans auparavant, c'est sûrement insécurisant quand ça fait 20 ans que tu es avec quelqu'un, tes doutes, toi qui sembles avoir été très stable dans ton engagement envers lui et votre temps partagé qui a été réduit...ça fait pas mal de choses qui peuvent donner le sentiment que les choses lui échappent. Et malgré tout, pendant un certain temps, il était en position de pouvoir dans les deux relations. Celui pour qui on se bat.
Ce qui ne semble plus être aussi clairement le cas.
Tu parles du partage du quotidien et du fait qu'il te manque. J'ai l'impression que ça pourrait être une des difficultés, au vu de la durée de leur relation, des enfants en communs, des ancrages en quelques sortes, de tout le contexte et ce que tu expliques aujourd'hui. De t'intégrer mais d'être en quelques sortes, seulement intégrée à leur couple? Je ne sais pas si je me fais comprendre.
Je ne suis pas sûre que tu sois la seule à tenir le trio. Je crois qu'il lui suffirait de peu de choses chez l'un et l'autre pour être en difficulté (tant pour les maintenir que les augmenter).
Par contre, au vu de ce que tu expliques, tu as conscience qu'on souhaite te donner une position de sauveuse. Ce qui, en effet, représente une pression importante et est tout nouveau dans votre dynamique. C'est comme si ils étaient tellement ébranlés l'un et l'autre, qu'il n'y avait plus de possibilité d'être responsable de soi, pour soi. Et qu'ils te transféraient la responsabilité d'une prise de soin qu'ils ne sauraient plus s'accorder individuellement. Ce qui est encore plus compliqué, c'est que tu sembles aussi en difficulté pour prendre soin de toi.
Alors, participer au renouvellement du couple, c'est une chose. Le sauver en est une autre. Sauver quelqu'un encore une autre. Il y a plein de ref flags partout dans votre histoire. Pas seulement de trouple ici.
Je me permets de revenir sur ce qui t'a été évoqué par rapport aux patterns par GeorgyPorgy. Ce que tu évoques dans ton premier poste, le fait de t'être donnée corps et âme dans une relation qui t'était toxique. J'ai envie d'attirer ton attention là-dessus parce que tout ce que je lis me donne l'impression d'une répétition. Alors, je t'encourage à être prudente, à prendre soin de toi, à réfléchir et travailler par rapport à cela, avant de te lancer dans quoi que ce soit qui pourrait maintenir quelque chose qui est peut-être déjà toxique pour toi ou qui pourrait le devenir encore plus. La dépendance affective qui semble se jouer au travers de la relation pourrait/devrait être travaillée.
Tu n'es pas obligée d'accepter de jouer le rôle que l'on te donne.
Prends soin de toi.
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LeGrandStyle
le dimanche 06 octobre 2024 à 10h26
Il y a comme un rapport de force entre ton besoin d’autonomie et son besoin de vous avoir constamment auprès de lui.
Je n’ai personnellement jamais été dans un trouple, et au final chacun d’entre vous semble vouloir tenter l’expérience, donc à priori le contexte est plutôt propice.
Vous pouvez commencer par des week-ends à 3, ou une semaine chez eux comme si tu étais en vacance pour voir la dynamique.
Pour y aller sereinement mieux vaut définir les portes de sortie à l’avance, être clair que chacun peut interrompre l’expérience à tout moment, et si c’est le cas, discuter un peu de comment ca se fera.
Cependant cet homme semble diriger la relation vers ce que tu ne souhaitais justement plus il y a 1 an, i.e. la routine de couple.
Après il a emménagé chez toi, donc tu as peut-être changer d’avis sur ce point.
Il y a aussi des incohérences ici et là, par exemple sa femme proposant le trouple par « désespoir », et au final elle s’imagine coucher avec toi. Bizarre, bizarre…
Au final, plus que le trouple c’est le comportement de cet homme qui est inquiétant. Es-tu prête à vivre avec quelqu’un qui potentiellement fera du chantage au suicide ou se suicidera car il ne se fait pas caresser dans le bon sens du poil?
J’ai parlé de porte de sortie, mais s’il vient faire une TS car le trouple ca ne te convient pas…tu te retrouveras peut-être dans une relation aussi toxique qu’avant :/
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Frangipanier1979
le lundi 07 octobre 2024 à 19h12
LeGrandStyle
Il y a comme un rapport de force entre ton besoin d’autonomie et son besoin de vous avoir constamment auprès de lui.
Je n’ai personnellement jamais été dans un trouple, et au final chacun d’entre vous semble vouloir tenter l’expérience, donc à priori le contexte est plutôt propice.
Vous pouvez commencer par des week-ends à 3, ou une semaine chez eux comme si tu étais en vacance pour voir la dynamique.
Pour y aller sereinement mieux vaut définir les portes de sortie à l’avance, être clair que chacun peut interrompre l’expérience à tout moment, et si c’est le cas, discuter un peu de comment ca se fera.
Cependant cet homme semble diriger la relation vers ce que tu ne souhaitais justement plus il y a 1 an, i.e. la routine de couple.
Après il a emménagé chez toi, donc tu as peut-être changer d’avis sur ce point.
Il y a aussi des incohérences ici et là, par exemple sa femme proposant le trouple par « désespoir », et au final elle s’imagine coucher avec toi. Bizarre, bizarre…
Au final, plus que le trouple c’est le comportement de cet homme qui est inquiétant. Es-tu prête à vivre avec quelqu’un qui potentiellement fera du chantage au suicide ou se suicidera car il ne se fait pas caresser dans le bon sens du poil?
J’ai parlé de porte de sortie, mais s’il vient faire une TS car le trouple ca ne te convient pas…tu te retrouveras peut-être dans une relation aussi toxique qu’avant :/
Ton commentaire est intéressant car pertinent et c'est principalement sur ça que je cherchais des avis. Alors merci à toi.
En effet elle a fait cette proposition pendant un moment de désespoir (selon mon humble avis) et quand je lui en parle elle me dit qu'elle ne dit jamais rien par hasard et ne revient jamais sur ce qu'elle dit.
Je sens cette femme très amoureuse, très attachée et très curieuse de cette "aventure".
Nous avons fait notre 1ere soirée à 3 dimanche soir. Elle a pu exprimer qu'elle se sentais comme une "intruse" a notre couple. Notre amour lui a sauté aux yeux, notre complicité aussi. Quand bien même nous ne la mettions pas de côté, elle a vu les regards, elle a vu comme nos délires étaient les mêmes, nos mots quasi identiques. Tout ça lui a sauté en plein visage alors même qu'elle l'avait déjà entendu de sa bouche...ca a été "violent" pour elle je pense. Cependant, elle a pu exprimer aussi qu'elle avait eu de très bons moments durant cette soirée. Notre amoureux a pu la rassurer par ses petites attentions bien à lui. Et moi je l'ai également rassurée en la séduisant toute la soirée et en étant le + complice possible avec elle. C'est une femme adorable, drôle et attentionnée. L'amour qu'elle porte à notre chéri est beau à voir. Ils sont attendrissants et je ne ressens pas de jalousie du tout.
Peut-être que j'ai beaucoup + confiance en l'amour qu'il me porte qu'elle. Ils ont beaucoup de rancœurs l'un vis à vis de l'autre par leur vie ensemble et les événements qu'ils ont eu à supporter.
Quant à la fragilité de mon amoureux je peux m'y accommoder. Je sais que je ne serais coupable de rien s'il venait à en décider d'en finir. Sa souffrance lui appartient. Il a mon soutien tout le temps que cela ne vient pas meffondrer moi même. Je ne dis pas que je ne ressens rien quand il est en détresse. Loin de la car j'accoure aussitôt. Mais je sais que le jour où je n'y arriverai plus alors je n'y arriverai plus et c'est tout. Ça lui appartient...ce ne sont pas des menaces. Sa souffrance est réelle, son désespoir aussi et son incapacité à être résilient également...il est ainsi et je l'accepte. J'ai assez de force et de confiance en moi pour ne pas prendre pour moi ce qu'il ressent.
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Kief (invité)
le mardi 08 octobre 2024 à 06h35
"...a annoncé qu'il allait faire une TS. La raison ? J'ai appris qu'il m'avait menti et ma colère m'a fait prendre la décision, sur le coup, de tout stopper. Chose qu'il ne peut pas accepter. Non seulement avant cette envie de trio il ne pouvait pas être heureux sans moi, mais aujourd'hui c'est encore pire..."
Ha !
Bon.
J ai tout lu.
Cette dernière phrase me donne l'élan d intervenir : c est un chantage affectif, ni plus ni moins.
Ton amoureux traverse des situations émotionnelles et psychiques complexes et embarque tout ce joli petit monde avec lui (ex, compagne, enfants...).
A t il oeuvré pour protéger ses proches jusque là.... ?
Je t invite à définir le mot "aimer" pour toi...en profondeur. Dans les valeurs que tu souhaites pour toi.
Il a -à nouveau- menti...
Pour ensuite menacer au suicide si tu posais tes limites de valeurs...."pas de mensonge entre nous".
Chantage affectif.
Conscient ou non...
Délétère.
Fais attention à toi....
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Miamou (invité)
le mardi 08 octobre 2024 à 19h14
Bonjour,
"Peut-être que j'ai beaucoup + confiance en l'amour qu'il me porte qu'elle. Ils ont beaucoup de rancœurs l'un vis à vis de l'autre par leur vie ensemble et les événements qu'ils ont eu à supporter".
Je trouve très difficile d'imaginer ne pas douter dans sa position au vu du passé de votre relation et de l'impact que cela a eu sur la leur, ne fusse qu'en termes de mensonges et de violence. Il y a savoir ce qui s'est passé et assister à ce qui s'est construit durant tout ce temps.
Tu parles d'ailleurs presqu'uniquement de son amour pour toi, de son amour à elle pour lui, mais excessivement peu de son amour à lui pour elle.
"L'amour qu'elle porte à notre chéri est beau à voir. Ils sont attendrissants et je ne ressens pas de jalousie du tout".
Et bien je veux bien imaginer, oui, pour le coup.
Tout ça me laisse une impression négative que je ne ressentais pas dutout auparavant dans ce que tu disais. Et je sais que c'est très personnel.
La manière dont tu la décris, me laisse perplexe. On dirait l'objet du décor, à votre service, adorable, attentionnée, qui aime son mari mais on sait pas trop si quelqu'un l'aime, elle est gentille, elle sait être témoin de votre amour qui peut sembler violent pour elle et elle va pouvoir dire qu'elle passe quand-même de bons moments avec vous, vous êtes en symbiose, il va la rassurer avec ses petits moyens à lui...elle me semble l'objet utile à votre relation.
Cela dit, bonne continuation à vous.
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Frangipanier1979
le mercredi 09 octobre 2024 à 08h54
Miamou
Bonjour,
"Peut-être que j'ai beaucoup + confiance en l'amour qu'il me porte qu'elle. Ils ont beaucoup de rancœurs l'un vis à vis de l'autre par leur vie ensemble et les événements qu'ils ont eu à supporter".
Je trouve très difficile d'imaginer ne pas douter dans sa position au vu du passé de votre relation et de l'impact que cela a eu sur la leur, ne fusse qu'en termes de mensonges et de violence. Il y a savoir ce qui s'est passé et assister à ce qui s'est construit durant tout ce temps.
Tu parles d'ailleurs presqu'uniquement de son amour pour toi, de son amour à elle pour lui, mais excessivement peu de son amour à lui pour elle.
"L'amour qu'elle porte à notre chéri est beau à voir. Ils sont attendrissants et je ne ressens pas de jalousie du tout".
Et bien je veux bien imaginer, oui, pour le coup.
Tout ça me laisse une impression négative que je ne ressentais pas dutout auparavant dans ce que tu disais. Et je sais que c'est très personnel.
La manière dont tu la décris, me laisse perplexe. On dirait l'objet du décor, à votre service, adorable, attentionnée, qui aime son mari mais on sait pas trop si quelqu'un l'aime, elle est gentille, elle sait être témoin de votre amour qui peut sembler violent pour elle et elle va pouvoir dire qu'elle passe quand-même de bons moments avec vous, vous êtes en symbiose, il va la rassurer avec ses petits moyens à lui...elle me semble l'objet utile à votre relation.
Cela dit, bonne continuation à vous.
Je trouve ton commentaire très jugeant au regard des mots que j'utilise pour tenter d'exprimer au mieux ce qu'on vit. Il me dit qu'il l'aime. Et moi j'entends autre chose. Et ensuite j'écris ce que j'entends et comprends ici. Votre interprétation de mes mots est déjà biaisée par ma propre interprétation. Une fois tout cela prit en compte, tu peux nuancer tes propos je pense mais bon...
Ceci étant dit, elle n'est absolument pas, à mes yeux, l'instrument de quoi que ce soit. A la base je n'avais pas besoin d'elle pour être heureuse dans mon couple. Elle était même plutôt celle qui mettait des barrières entre lui et moi. Ils m'ont menti tous les 2 mais nous aussi. Il y a des mensonges de partout parce qu'il n'a jamais su "choisir" et pour ne pas blesser, il mentait. Aujourd'hui les 2 sont dans l'histoire et il n'a plus aucune raison de mentir car elle et moi déjà on se dit tout. Il part du principe qu'il peut enfin être honnête avec tout me monde puisque tout le monde est concerné, les responsabilités sont partagées.
Kief
"...a annoncé qu'il allait faire une TS. La raison ? J'ai appris qu'il m'avait menti et ma colère m'a fait prendre la décision, sur le coup, de tout stopper. Chose qu'il ne peut pas accepter. Non seulement avant cette envie de trio il ne pouvait pas être heureux sans moi, mais aujourd'hui c'est encore pire..."
Ha !
Bon.
J ai tout lu.
Cette dernière phrase me donne l'élan d intervenir : c est un chantage affectif, ni plus ni moins.
Ton amoureux traverse des situations émotionnelles et psychiques complexes et embarque tout ce joli petit monde avec lui (ex, compagne, enfants...).
A t il oeuvré pour protéger ses proches jusque là.... ?
Je t invite à définir le mot "aimer" pour toi...en profondeur. Dans les valeurs que tu souhaites pour toi.
Il a -à nouveau- menti...
Pour ensuite menacer au suicide si tu posais tes limites de valeurs...."pas de mensonge entre nous".
Chantage affectif.
Conscient ou non...
Délétère.
Fais attention à toi....
Je suis bien consciente qu'il est le capitaine d'un navire qu'il fait naviguer dans les ténèbres s'il le veut, quitte à emmener avec lui toutes les personnes présentes dans son navire. Je lui ai déjà dis.
Pour autant, sa détresse, sa souffrance, son désespoir sont réels pour lui quand je décide de disparaître de sa vie. Et la seule et unique manière qu'il a de ne plus souffrir c'est d'en finir. Son émotion est palpable, il est fragile et à fleur de peau.
Je lui ai dis que c'était un chantage affectif qu'il soit volontaire ou non. Et je lui ai dit aussi qu'un jour je saurais avoir le courage de le laisser dans son désespoir pour me protéger moi.
Aujourd'hui je n'ai ni l'envie, ni la force de le laisser tomber. Et oui je creuse énormément sur les raisons qui me poussent à repousser mes limites pour recevoir l'amour de cet homme. Pourquoi ai-je tant besoin du sien ? Pourquoi je pense qu'aucun autre homme ne pourra me donner ça ? Pourquoi ai-je "pzur" du couple traditionnel ?
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Miamou (invité)
le mercredi 09 octobre 2024 à 09h31
Bonjour,
Je donne juste mon avis. Qui est le mien et n'est que le mien. Il n'a ni pour vocation de blesser, ni de plaire, c'est juste un avis.
Elle pourrait ne pas être là pour toi, comme tu l'exprimes d'ailleurs, mais pour lui ce n'est pas possible, pas pour maintenir votre relation à tous les deux. En tous cas, jusqu'ici. Ce qui est vrai dans l'autre sens également, donc pour leur relation et la nécessité de ta présence.
Ce qui me questionne et me dérange dans le discours, c'est le besoin ( pour plein de raisons possibles) que tu pourrais avoir d'une mise à distance du fait qu'il l'aime. C'est comme s'il n'avait que de l'amour pour toi. Qu'elle puisse ne représenter qu'une accompagnante de vie qu'il est difficile de lâcher. Je me dis qu'en la percevant si peu aimée, en effet, ça met à distance toute sensation de jalousie.
Ou alors, en effet, elle représente juste son confort personnel. Sujet sensible chez moi.
La manière dont elle est décrite me donne l'impression qu'elle ne représente pas d'implication. Lorsque tu parles de séduction, après le malaise que tu dis qu'elle a pu ressentir et le fait qu'elle ait eu besoin d'être rassurée, j'ai l'impression qu'il faut la séduire histoire de la détourner de ce qui se passe devant elle et qui peut l'insécuriser. Parce que si elle n'adhère plus, votre possible à tous les deux semble disparaître également. Alors, il devient nécessaire d'en faire une alliée.
Je ne dis pas que c'est mal. Je dis que ça me semble exister.
C'est juste que ton discours me donne l'impression que sa femme est l'intruse à ce que vous vivez et dans sa vie.
Alors sur ses bases que j'imagine, donc totalement subjectives, ça me semble vraiment complexe et peu sain.
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Frangipanier1979
le mercredi 09 octobre 2024 à 21h50
Miamou
Bonjour,
Je donne juste mon avis. Qui est le mien et n'est que le mien. Il n'a ni pour vocation de blesser, ni de plaire, c'est juste un avis.
Elle pourrait ne pas être là pour toi, comme tu l'exprimes d'ailleurs, mais pour lui ce n'est pas possible, pas pour maintenir votre relation à tous les deux. En tous cas, jusqu'ici. Ce qui est vrai dans l'autre sens également, donc pour leur relation et la nécessité de ta présence.
Ce qui me questionne et me dérange dans le discours, c'est le besoin ( pour plein de raisons possibles) que tu pourrais avoir d'une mise à distance du fait qu'il l'aime. C'est comme s'il n'avait que de l'amour pour toi. Qu'elle puisse ne représenter qu'une accompagnante de vie qu'il est difficile de lâcher. Je me dis qu'en la percevant si peu aimée, en effet, ça met à distance toute sensation de jalousie.
Ou alors, en effet, elle représente juste son confort personnel. Sujet sensible chez moi.
La manière dont elle est décrite me donne l'impression qu'elle ne représente pas d'implication. Lorsque tu parles de séduction, après le malaise que tu dis qu'elle a pu ressentir et le fait qu'elle ait eu besoin d'être rassurée, j'ai l'impression qu'il faut la séduire histoire de la détourner de ce qui se passe devant elle et qui peut l'insécuriser. Parce que si elle n'adhère plus, votre possible à tous les deux semble disparaître également. Alors, il devient nécessaire d'en faire une alliée.
Je ne dis pas que c'est mal. Je dis que ça me semble exister.
C'est juste que ton discours me donne l'impression que sa femme est l'intruse à ce que vous vivez et dans sa vie.
Alors sur ses bases que j'imagine, donc totalement subjectives, ça me semble vraiment complexe et peu sain.
Je comprends mieux ta réflexion. Elle est pertinente parce que c'est ce que moi je perçois de tout ça. Quand j'en parle à mon amoureux il dit que ce n'est pas du tout ça.
Mais ce soir j'étais seule avec elle et c'est justement ce discours que j'ai tenté de lui tenir. A savoir que dans ce trio il y a déjà 2 binômes qui ont trouvé leur affinité. Et aujourd'hui elle et moi on cherche la nôtre. Je semble beaucoup lui plaire mais elle a encore quelques craintes à se laisser aller avec moi et c'est normal. Et mon discours tendait vraiment sur le fait qu'il ne devait pas y avoir 1 personne mise de côté ou 1 personne qui prenne les décisions pour les 3. Ce à quoi elle m'a répondu "oui mais c'est mon mari". Donc il y a encore trop de barrières aujourd'hui pour que les choses soient équitables et c'est normal. Les étapes devront se faire progressivement.
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Miamou (invité)
le mercredi 09 octobre 2024 à 21h58
"Quand j'en parle à mon amoureux il dit que ce n'est pas du tout ça"
Par rapport à quoi?
Son amour pour elle?
Le fait qu'il ne sait pas vivre ni sans l'une ni sans l'autre?
Autre chose?
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Miamou (invité)
le jeudi 10 octobre 2024 à 08h53
Bonjour,
Est-il possible que tu sois animée par l'envie/besoin d'être la seule, tout en étant animée par le besoin de t'engager dans une situation où tu sens bien que tu ne peux pas l'être, ce qui pourrait, dans certaines représentations ou inconsciemment, te permettre de te protéger. Tout en étant à la limite du supportable. Ça semble avoir été dur ces derniers mois, mais c'est presqu'en conscience. Dans ton discours, j'entrevois une sorte de pouvoir ou besoin de pouvoir que tu peux exprimer. Que ce soit par rapport à lui" Si je ne suis pas là alors..." (Même si c'est une pression importante, ça peut nourrir l'égo) ou par rapport à elle "il m'aime comme un dingue, il peut dire qu'il l'aime aussi mais..." (Ça aussi ça nourrit l'égo). C'est à la fois comme si tu avais besoin de te convaincre de la supériorité de son amour pour toi, sinon ça pourrait te faire du mal, et à la fois comme si ça pouvait te donner l'impression de détenir le pouvoir relationnel et donc, donner l'illusion de ne pas perdre de contrôle.
Aussi, s'il y a moins de présence et moins de quotidien classique, il peut y avoir la difficulté liée au fait de savoir l'amour pour l'autre et vouloir l'occulter, l'intimité avec l'autre, l'investissement dans la famille aussi, le manque parfois lorsqu'il y a le besoin de la présence de l'autre qui est difficile à supporter, tout en favorisant l'image positive que cela peut générer de ce que l'on peut représenter, entre autres, aussi là-dedans : la passion, la fusion, le nouveau souffle, la vie avec des conversations différentes qu'avec une personne avec qui sont partagés les finances, les enfant, les activités quotidiennes, une intimité différente, des affinités fortes qui ne sont pas nourries par un quotidien mais pas non plus par la tendresse profonde qui constitue un couple de longue date. Un quotidien qui n'est pas empreint de la routine mais qui n'est pas non plus empreint de toutes ces attentions qui peuvent constituer une partie importante de la base de sécurité affective. Bref, il y a des manques mais ça devient un choix qui apporte. Celui de ne plus être dans cette position, celle de la personne qui donne donne donne à l'autre, qui donne sa confiance et qui peut le regretter, qui peut se perdre dans l'entité du couple et dans la famille que celui-ci implique parfois? Ça peut mettre en relief le paradoxe qu'il y a entre d'une part le besoin de proximité, que tu me sembles avoir tout de même évoqué, mais aussi le sentiment exprimé d'avoir peur d'être dans le couple classique. Ça génère une forme de pouvoir, parce que la passion et la fusion, je crois que ça fonctionne comme une forme d'addiction. Et l'addiction a beaucoup de pouvoir forcément. Et ça génère aussi des manques. Qui peuvent aussi mener aux envies suicidaire. Ce que tu décris de votre relation, ça me fait penser à ça (ce n'est pas toi que je compare à l'addiction mais la forme de la relation).
Aussi, je ne sais pas quelles ont été tes expériences. Mais tu évoques une relation toxique dont tu es heureuse d'être sortie. Et puis cette relation où tu as d'abord la position de celle qui sait. Mais où tu sais aussi que ton compagnon ment à une femme qu'il aime depuis longtemps. Avoir peur du couple classique, et possiblement manquer de confiance envers un partenaire et la manière dont il peut se comporter dans ce couple, au regard uniquement de ces deux expériences, ça semble assez normal.
Quel est le sens, pour toi, de nourrir une relation à 3? En dehors de l'honnêteté que tu as déjà évoquée.
Alors, par rapport à ce qu'elle dit "oui mais c'est mon mari", je crois que, uniquement dans la chronologie des faits, il lui a menti et l'a trahie, elle. Ensuite, il y a des allers retours, des mensonges de part et d'autres, des blessures pour tous.
Dans cette nouvelle configuration, elle se replace dans la position de la personne qui a 20 ans (plus ou moins j'imagine) de vie commune avec lui et tout ce que ça implique. Et même si elle peut t'apprécier, il est possible que tu éveilles pour elle la rupture de contrat de départ, la fin de son couple monogame, le deuil de son idéal, le deuil de l'homme et du père qu'elle pensait connaître. Bref! Je pense simplement que ça peut être difficile pour elle de s'imaginer ne pas prioriser et que c'est réellement un deuil à faire. Avant de pouvoir passer à autre chose. Lorsque tu t'es lancée dans cette relation, tu connaissais son statut et tu savais qu'il se partageait. Pas elle. Tu as déjà fait un travail, qu'elle n'a eu l'occasion de faire que dans sa forme violente, ce qui n'est pas le cas pour toi, je crois (même si il y a eu de la violence envers toi, c'est à des endroits différents mais qui constituent une grosse différence, par rapport à ce que tu exprimes ici, selon moi). Avoir l'impression de choisir et d'avoir le pouvoir décisionnel, c'est une manière de reprendre du pouvoir, mais aussi de valider son couple, aussi par rapport à toi. Surtout si elle peut ressentir chez toi ce sentiment que son amour pour toi est bien bien supérieur à celui qu'il lui porterait. Du coup, clairement, les étapes, oui, ça paraît essentiel.
Alors, je crois qu'une autre question, ce serait aussi "quels sont tes besoins, tes limites et tes tolérances?" Comment ne pas tout accepter? As-tu besoin de cette relation à 3 ou aurais-tu besoin que vos couples fonctionnent par transparence mais comme deux couples distincts? Et comment peux-tu laisser exister votre relation pour ce qu'elle est et leur relation pour ce qu'elle est, sans en dévaloriser une ou l'autre, sans être dans une forme de compétition des sentiments, sans avoir besoin de continuer à chercher à prendre le pouvoir mais sans subir non plus?
Voilà, les quelques questions et réflexions que j'ai eues.
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Frangipanier1979
le samedi 12 octobre 2024 à 18h47
Miamou
Bonjour,
Est-il possible que tu sois animée par l'envie/besoin d'être la seule, tout en étant animée par le besoin de t'engager dans une situation où tu sens bien que tu ne peux pas l'être, ce qui pourrait, dans certaines représentations ou inconsciemment, te permettre de te protéger. Tout en étant à la limite du supportable. Ça semble avoir été dur ces derniers mois, mais c'est presqu'en conscience. Dans ton discours, j'entrevois une sorte de pouvoir ou besoin de pouvoir que tu peux exprimer. Que ce soit par rapport à lui" Si je ne suis pas là alors..." (Même si c'est une pression importante, ça peut nourrir l'égo) ou par rapport à elle "il m'aime comme un dingue, il peut dire qu'il l'aime aussi mais..." (Ça aussi ça nourrit l'égo). C'est à la fois comme si tu avais besoin de te convaincre de la supériorité de son amour pour toi, sinon ça pourrait te faire du mal, et à la fois comme si ça pouvait te donner l'impression de détenir le pouvoir relationnel et donc, donner l'illusion de ne pas perdre de contrôle.
Aussi, s'il y a moins de présence et moins de quotidien classique, il peut y avoir la difficulté liée au fait de savoir l'amour pour l'autre et vouloir l'occulter, l'intimité avec l'autre, l'investissement dans la famille aussi, le manque parfois lorsqu'il y a le besoin de la présence de l'autre qui est difficile à supporter, tout en favorisant l'image positive que cela peut générer de ce que l'on peut représenter, entre autres, aussi là-dedans : la passion, la fusion, le nouveau souffle, la vie avec des conversations différentes qu'avec une personne avec qui sont partagés les finances, les enfant, les activités quotidiennes, une intimité différente, des affinités fortes qui ne sont pas nourries par un quotidien mais pas non plus par la tendresse profonde qui constitue un couple de longue date. Un quotidien qui n'est pas empreint de la routine mais qui n'est pas non plus empreint de toutes ces attentions qui peuvent constituer une partie importante de la base de sécurité affective. Bref, il y a des manques mais ça devient un choix qui apporte. Celui de ne plus être dans cette position, celle de la personne qui donne donne donne à l'autre, qui donne sa confiance et qui peut le regretter, qui peut se perdre dans l'entité du couple et dans la famille que celui-ci implique parfois? Ça peut mettre en relief le paradoxe qu'il y a entre d'une part le besoin de proximité, que tu me sembles avoir tout de même évoqué, mais aussi le sentiment exprimé d'avoir peur d'être dans le couple classique. Ça génère une forme de pouvoir, parce que la passion et la fusion, je crois que ça fonctionne comme une forme d'addiction. Et l'addiction a beaucoup de pouvoir forcément. Et ça génère aussi des manques. Qui peuvent aussi mener aux envies suicidaire. Ce que tu décris de votre relation, ça me fait penser à ça (ce n'est pas toi que je compare à l'addiction mais la forme de la relation).
Aussi, je ne sais pas quelles ont été tes expériences. Mais tu évoques une relation toxique dont tu es heureuse d'être sortie. Et puis cette relation où tu as d'abord la position de celle qui sait. Mais où tu sais aussi que ton compagnon ment à une femme qu'il aime depuis longtemps. Avoir peur du couple classique, et possiblement manquer de confiance envers un partenaire et la manière dont il peut se comporter dans ce couple, au regard uniquement de ces deux expériences, ça semble assez normal.
Quel est le sens, pour toi, de nourrir une relation à 3? En dehors de l'honnêteté que tu as déjà évoquée.
Alors, par rapport à ce qu'elle dit "oui mais c'est mon mari", je crois que, uniquement dans la chronologie des faits, il lui a menti et l'a trahie, elle. Ensuite, il y a des allers retours, des mensonges de part et d'autres, des blessures pour tous.
Dans cette nouvelle configuration, elle se replace dans la position de la personne qui a 20 ans (plus ou moins j'imagine) de vie commune avec lui et tout ce que ça implique. Et même si elle peut t'apprécier, il est possible que tu éveilles pour elle la rupture de contrat de départ, la fin de son couple monogame, le deuil de son idéal, le deuil de l'homme et du père qu'elle pensait connaître. Bref! Je pense simplement que ça peut être difficile pour elle de s'imaginer ne pas prioriser et que c'est réellement un deuil à faire. Avant de pouvoir passer à autre chose. Lorsque tu t'es lancée dans cette relation, tu connaissais son statut et tu savais qu'il se partageait. Pas elle. Tu as déjà fait un travail, qu'elle n'a eu l'occasion de faire que dans sa forme violente, ce qui n'est pas le cas pour toi, je crois (même si il y a eu de la violence envers toi, c'est à des endroits différents mais qui constituent une grosse différence, par rapport à ce que tu exprimes ici, selon moi). Avoir l'impression de choisir et d'avoir le pouvoir décisionnel, c'est une manière de reprendre du pouvoir, mais aussi de valider son couple, aussi par rapport à toi. Surtout si elle peut ressentir chez toi ce sentiment que son amour pour toi est bien bien supérieur à celui qu'il lui porterait. Du coup, clairement, les étapes, oui, ça paraît essentiel.
Alors, je crois qu'une autre question, ce serait aussi "quels sont tes besoins, tes limites et tes tolérances?" Comment ne pas tout accepter? As-tu besoin de cette relation à 3 ou aurais-tu besoin que vos couples fonctionnent par transparence mais comme deux couples distincts? Et comment peux-tu laisser exister votre relation pour ce qu'elle est et leur relation pour ce qu'elle est, sans en dévaloriser une ou l'autre, sans être dans une forme de compétition des sentiments, sans avoir besoin de continuer à chercher à prendre le pouvoir mais sans subir non plus?
Voilà, les quelques questions et réflexions que j'ai eues.
Je t'ai lu mais n'ai pas le temps de te répondre dans le détail. Je le ferai un peu plus tard.
Pour l'instant j'ai quelques questionnements...est ce que c'est mon égo qui me donne mal au cœur quand ils me redeposent à mon domicile après une soirée à 3 et qu'ils rentrent tous les 2 finir cette belle soirée dans les bras l'un de l'autre quand moi je suis seule ou accompagnée de mon sextoy ?
La solitude me pèse. Je crois que j'ai envie d'être aimée tous les jours. Pas seulement quand il peut. Et il y a bientot Noël et là je n'ai pas mes filles pour cette année. Je vais donc être seule. Très très seule à un moment de fête familiale où lui sera bien entouré. Ma famille habite trop loin pour que je sois avec eux. Tout ça me fait énormément douter de mon choix de vie à 3.
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Frangipanier1979
le samedi 12 octobre 2024 à 20h12
Miamou
Alors, je crois qu'une autre question, ce serait aussi "quels sont tes besoins, tes limites et tes tolérances?" Comment ne pas tout accepter? As-tu besoin de cette relation à 3 ou aurais-tu besoin que vos couples fonctionnent par transparence mais comme deux couples distincts? Et comment peux-tu laisser exister votre relation pour ce qu'elle est et leur relation pour ce qu'elle est, sans en dévaloriser une ou l'autre, sans être dans une forme de compétition des sentiments, sans avoir besoin de continuer à chercher à prendre le pouvoir mais sans subir non plus?
Justement je n'ai toujours pas de réponses à ces questions pourtant fondamentales. J'oscille entre l'envie d'être exclusive et indépendante ! Ne peut on pas être les 2 ?
Ce trouple fonctionne bien quand nous sommes en soirée. Mais au quotidien je me retrouve seule. Le fonctionnement de 2 couples distincts ne m'apporterait pas + de lui qu'en trouple comme aujourd'hui.
Je le vois en semaine parce qu'il est en vacances et que je ne bosse pas les matins, je le vois avec Elle quand on décide d'une soirée à 3, je le vois le dimanche matin quand ses enfants le pensent avec des amis.
Mais le soir quand je pleure je n'ai pas de bras pour me consoler.
Le soir après une soirée très caliente tous les 3 je n'ai pas de bras à serrer de joie et de désir.
J'attends qu'il soit dispo, qu'elle soit OK pour qu'il vienne me voir. Et je me console et me rassure seule.
J'ai parfois l'impression de ne pas avoir assez de force pour tout ça. Et parfois je me sens pousser des ailes, prête à tout franchir pour recevoir leur amour à tous les 2 même que de temps en temps...mais c'est rare et ça arrive surtout quand on est ensemble. Une fois seule la "motivation" redescend et les doutes m'assaillent.
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Miamou (invité)
le samedi 12 octobre 2024 à 20h49
Bonsoir,
Je n'ai pas abordé la question de l'égo à ce niveau là.
En avez-vous parlé, des fêtes?
Je ne peux pas m'empêcher de penser (et évidemment, c'est très personnel et plein d'autres personnes auront des avis très différents) que c'est la famille qu'il a constituée, ce qui va rester une réalité, séparation ou pas. Ça ne veut pas dire que tu dois le passer seule et que tu ne pourrais pas avoir une place. Par contre, que tu nommes tes besoins et tes demandes, ça peut modifier des choses. Quelle place voudrais-tu avoir? Aimerais-tu passer Noël avec eux? Juste avec lui? Quelle est l'entente que tu as avec leurs enfants? Les connais-tu? Y a t'il un lien entre vous?
A nouveau, on est pas seulement dans la gestion du couple/trouple, mais dans celle de la famille. Quelles sont tes attentes par rapport à cela, quelles sont les attentes de ton compagnon et celles de sa femme par rapport à la famille et surtout, quelles sont les possibilités réelles, au regard de la relation aux enfants (vu le contexte relationnel entre le père et les enfants, c'est ce qui me semble prioritaire, surtout qu'il y a un enfant de 10 ans dedans et s'il cherche a rétablir le lien avec les deux autres...). Du coup, de mon point de vue, en effet, il me semble que les choix ne peuvent pas se faire en dehors de la prise en compte de tous ces éléments au regard de ce qu'ils estiment tous les deux (en tant que couple parental) être préférable pour la famille en tant que telle.
Ce n'est pas la première fois que tu mets en parallèle ce que tu vis et le fait qu'il soit entouré de ses enfants et de sa femme. Il me semble que ça pourrait être a aborder entre vous (2-3?). J'ai l'impression qu'on est pas seulement sur les inégalités qu'il pourrait y avoir entre vous 2 en tant que femme/ compagne, mais bien entre vous 2, ton compagnon et toi et le décalage qu'il peut y avoir. Ça ne me semble pas anodin comme sujet.
Pour l'instant, j'ai l'impression que vous êtes dans un moment où vous cherchez comment faire...mais j'ai aussi l'impression que le fait que sa femme propose ce changement, ça change vraiment la donne relationnelle ici. Ou si pas relationnelle, au moins comportementale.
Lorsque tu as reposter, tu disais qu'il était reparti vivre avec sa femme une semaine auparavant. En avez-vous rediscuté ? Qu'est-ce qui génère que la configuration se maintienne?
Il me semble que c'est nécessaire de rediscuter de la manière dont vous voyez les choses, pas pour vivre ensemble tous les trois puisque vous n'en êtes pas là, mais pour que pendant cette phase adaptative, tu puisses aussi te sentir être en couple avec lui (ou j'ai mal compris).
Pour ce qui est de la vie à 3, et bien en effet, pour ma part, vu le contexte, je voyais plein de red flags que je perçois toujours.
Ce serait bien que des personnes poly puissent te donner leurs avis. Je suis monogame, et ma pensée est certainement orientée. J'adhère aux valeurs du polyamour. Simplement, je suis monogame, par choix, besoins et envies. Je ne suis pas certaine que je puisse être assez aidante.
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Frangipanier1979
le samedi 12 octobre 2024 à 22h06
Miamou
Il me semble que c'est nécessaire de rediscuter de la manière dont vous voyez les choses, pas pour vivre ensemble tous les trois puisque vous n'en êtes pas là, mais pour que pendant cette phase adaptative, tu puisses aussi te sentir être en couple avec lui (ou j'ai mal compris).
C'est clairement ça aujourd'hui qui me rend mal : ne pas me sentir en couple avec lui. Nos moments ne sont que passagers, volés au temps et parfois à mon propre détriment (je ne fais plus de sport pour pouvoir le voir), avec l'autorisation de ses enfants et de leur mère (les enfants se posent des questions sur ce qu'il fait quand il n'est pas à la maison, avec très certainement la peur sous jacente qu'il disparaissent à nouveau du foyer comme ça s'est produit à 3 reprises...)... donc nos moments ne sont pas de grande qualité comme ils ont pu l'être lorsque nous étions 2.
"Lorsque tu as reposter, tu disais qu'il était reparti vivre avec sa femme une semaine auparavant. En avez-vous rediscuté ? Qu'est-ce qui génère que la configuration se maintienne?"
On a pas reparle de ça. A tel point que quand jme sens mal, j'imagine que s'ils se sont retrouves tous les 2 à s'en cacher, c'était ptet bien pour "manigancer" ce trouple. Idée complètement loufoque vu les difficultés qu'elle éprouve elle aussi dans ce trio. Le partage est difficile pour elle également.
"En avez-vous parlé, des fêtes?
Je ne peux pas m'empêcher de penser (et évidemment, c'est très personnel et plein d'autres personnes auront des avis très différents) que c'est la famille qu'il a constituée, ce qui va rester une réalité, séparation ou pas. Ça ne veut pas dire que tu dois le passer seule et que tu ne pourrais pas avoir une place. Par contre, que tu nommes tes besoins et tes demandes, ça peut modifier des choses. Quelle place voudrais-tu avoir? Aimerais-tu passer Noël avec eux? Juste avec lui? Quelle est l'entente que tu as avec leurs enfants? Les connais-tu? Y a t'il un lien entre vous?"
On a effectivement évoqué les fêtes et pour cette année cela nous semble bien trop proche pour déjà inclure les enfants dans notre relation. Elle, tout comme lui, envisagent d'en parler aux enfants d'ici 1 an si vraiment les choses avancent positivement ensemble.
Mais il m'a entendue ce soir. Il a comprit que je me sentais seule et que j'avais besoin de lui. Il avait pensé que le nombre d'heures passées ensemble dans la semaine suffisait. Il se plié en 4 pour m'accorder tous ses temps libres durant la semaine. Mais il n'avait pas comprit que j'avais surtout besoin de moments de qualité plutôt que de quantité. Je me.suis sentie comprise. Et il venait juste d'avoir cette même conversation avec Elle juste avant. Et Elle disait justement qu'elle me comprenait elle aussi sur ce besoin de temps avec lui.
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
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Intermittent
le samedi 12 octobre 2024 à 22h34
Petit rappel, voici ce que tu écrivais en 2023 :
" Aujourd'hui, je n'envisage pas ma vie amoureuse comme je l'ai toujours vécu, à savoir en mode "classique" : sous le même toit, à tout partager. J'ai été trop abîmée, la routine me fait peur, je ne veux rendre de compte à personne et garder mon autonomie et mon indépendance.
Avec lui, je suis moi même : independante, honnete, autonome, drole, aimante, etc. Et j'arrive à faire complètement abstraction de son couple. Je ne veux rien savoir de sa vie avec elle ou très peu. Les imaginer ensemble me fait un peu de mal mais sans souffrance atroce non plus. "
Tu as ton autonomie et ton indépendance, et pourtant ce ne te suffit plus .
En filigrane, on dirait que tu regrettes le couple monogame et cohabitant.
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Frangipanier1979
le dimanche 13 octobre 2024 à 08h22
Je crois que LA vraie grande question c'est comment je fais pour être bien quand il est avec Elle ? Je n'en sais vraiment rien...
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Miamou (invité)
le dimanche 13 octobre 2024 à 08h53
Je suis d'accord avec ce que relève Intermittent.
Être indépendante et exclusive: oui, tu peux être les deux. D'ailleurs, tu sembles être exclusive. A lui à minima. Et à ce couple maintenant. Pour ce qui est de l'indépendance, ça dépend dans quel sens du terme tu l'entends. Il me semble y avoir un tel degré de dépendance envers cet homme d'après ce que tu exprimes, qu'en termes affectifs, tu ne peux pas l'être actuellement. À nouveau, la comparaison avec l'addiction me vient en tête. Arrêter des activités pour le voir, être en attente des moindres signes, se sentir triste et seule dès qu'il(s) part(ent), bien-être en présence et descente seule...au regard de ce que tu écrivais à l'époque, j'ai l'impression que tu t'es perdue en chemin.
Si la vie à 3 est questionnée, je pense que la poursuite ou non, de votre relation, l'est trop peu. En dehors d'un coup de tête qui pousse à vouloir mettre un terme à la relation. J'ai la sensation que des bases sont posées: le couple primaire c'est sa femme et lui et tu serais la relation secondaire. Tu semblais à l'aise avec l'idée à l'époque. Plein de choses ont changées depuis, et vous avez partagé un quotidien. Mais dans les faits, actuellement, il semble avoir fait le choix de revenir vers ça. Si ce que tu cherches est en effet de ne pas partager un quotidien, pas de souci. Le souci, est qu'il me semble que tu cherches à te convaincre que tu n'es pas en attente de partager ton quotidien avec lui, alors que tu l'as expérimenté et que tu vis mal le fait d'être seule et qu'il soit avec sa famille. Hormis le fait que tu avais perdu confiance en lui par rapport aux liens entretenus avec sa femme, tu n'as pas évoqué de difficultés à vivre avec lui, tu disais avoir été en colère qu'il ne te fasse pas passer en priorité. Tu as le droit d'avoir changé d'avis et de rêver à continuer vivre avec lui. Mais ce n'est pas ce qu'il semble être en mesure de vouloir faire aujourd'hui. C'est aussi un deuil à faire pour toi. Et j'ai l'impression que de dire que tu n'as pas envie de partager le quotidien est un moyen de défense, ce qui permet de tenir le coup par rapport à ce qui se passe réellement.
J'aurais tendance à te conseiller de travailler, avec un psy ou autre, sur cette dépendance affective et la propension que tu sembles avoir à vouloir la maintenir.
Pour ce qui est de "comment gérer quand il est avec elle", avant tout, la question est de savoir si c'est vraiment ce que tu veux. Tant que ce que tu souhaites c'est de l'exclusivité, que tu n'es pas en accord avec toi-même, ne fusse qu'en termes de mots que tu peux poser là-dessus, sur ce que tu recherches vraiment, et que tu cherches un pansement au fait que ça n'en est pas, ça me semble difficile.