Un polyamour qui me ronge
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Siestacorta
le dimanche 21 août 2022 à 19h20
Cerise du matin
Je n’arrive ainsi plus à voir si je suis réellement capable de supporter ça ou si je me force parce que je ne supporte pas l’échec. Je ne supporte pas l’échec moi, mais je ne veux surtout pas l’imposer à lui. Il est adorable et me parle en permanence, me rassure, il ne fait rien de mal. C’est moi qui deconne… et je ne veux pas lui faire subir mon échec à moi.
Je n’ai personne avec qui échanger avec ce sujet.
Je suis seule et je fais clairement des conneries.
Quand il me demande si je veux arrêter, je lui répète que il ne doit pas vouloir arrêter dès que je suis au plus mal.
Sérieux, ce passage est si douloureux, si blindé de je ne sais quelle rigidité interne...
Crois-moi, le poly n'est ici qu'un accélérateur (comme souvent), ça te fait toucher à une tournure d'esprit particulière qui agit apparemment sur plein d'autres domaines.
Et je pense que tu te ferais tellement de bien à bouger ça en toi que, contre un peu de patience, ça serait offrir beaucoup de joie à ton amoureux, de te voir évoluer près de lui, avec son soutien.
Ce "dialogue" à la fin de la citation, ça manque tellement d'écoute. Tu t'écoutes pas, tu l'écoutes pas, il peut pas entendre où t'en es avec ça, et moi si on me disait ça c'est moi qu'on coincerait dans la culpabilité : je préfèrerais rompre avec la tiers-aimée le temps que ça avance avec une partenaire historique indécise, et on me mettrait le flingue sur la tempe de pas le faire, la menace étant de faire culpabiliser l'autre ?
Non, faut être honnête, tu souffres, vous vous aimez, tu es désolée, c'est bon 5e essai tu as compris, il faut que tu travailles sérieusement sur toi. Si votre dialogue n'est pas honnête maintenant (pas juste sincère, mais honnête-raisonnable-en se connaissant bien), les dialogues à venir s'amélioreront pas.
Bon là il manque un peu ce qu'il cherche lui, depuis quand. C'est sûr que là maintenant t'es tellement dans la peine que tu as du mal à pas être que sur ton émotion et ta perception de lui. Mais si il te dit "je peux arrêter", et que ça le met pas dans cet état, l'entendre ce serait vous faire du bien ; à charge pour toi de remettre l'ouvrage sur le métier, je veux dire, de prendre maintenant le temps de construire dans votre intimité, dans la tienne, dans ta tête, avec de l'aide d'un.e pro a priori, les bonnes conditions pour faire vivre votre relation - l'ouvrir si vous en avez encore envie. C'est reculer mais vraiment pour mieux sauter, ou même décider qu'en fait on peut vivre sans certaines acrobaties, aussi, finalement. Et que si c'est un "échec" (si tu gardes ce genre de jugement sur toi-même...), il fait ce que les échecs font le mieux, nous apprendre un truc.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Mars1984 (invité)
le dimanche 21 août 2022 à 22h38
Bonjour,
Ce n'est peut être pas un échec ... juste pas fait pour toi peut être !!
Laisses toi du temps mais si tu ne supportes pas alors que rien a commencer, imagines après !?
Parfois dire stop n'est pas une faiblesse mais une force.
Bon courage pour la suite
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bonheur
le lundi 22 août 2022 à 09h15
Rompre... reprendre... oui... non...
La tierce personne dans tout ceci ? Je me pose des questions à ce niveau là.
Pardon de rajouter cette "problématique" à ce qui est déjà compliqué. En polyamour, c'est important.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 10h44
@Siestacorta
De là à dire que je n'aurais pas trouvé le bonheur sans lui, je ne sais pas, disons que nous deux c'est totalement idyllique meme apres des années.
De là à penser que je ne suis pas potable, c'est possible.
Je ne suis pas facile à vivre, avec des moments Up, et des moments down, et il fait ce qu'il peut. Je n'ai rien à lui reprocher, il fait absolument tous les efforts et toutes les actions necessaires pour que tout cela se passe bien.
QUant à la culpabilité, je la porte, et je reste forte. Ca c'est moi. Ne pas que ça se voit. Je n'aime pas les discussions à coeur ouvert : sinon je pleure, et ca me saoule. Je prefere éviter en prenant des décisions comme celles que tu trouves...nulles.
@BlackOrchid
J'ai entendu parler des gens qui fonctionnaient comme ça, en se le disant apres. Mais pour la toute premiere fois, j'ai peur de le vivre comme une tromperie. Peut etre que la suite se reglera au fur et à mesure.
Et puis ca me parait compliqué: on est tout le temps ensemble, quand je ne travaille pas, on passe nos journées ensembles, peu importe ce que l'on a à faire, quand je travaille, on s'écrit, parfois on s'appelle 30min apres mon arrivée pour discuter (oui, mon travail est cool). Donc "s'absenter", ben ca se voit forcément, tu vois ?
Mais je note le reste. Je ne fais rien sans lui, alors tout est à reprendre.
@alinea7 : je dirais pas mieux.
Entre nous, une partie de moi le pousse parce que je sais que je ne suis pas parfaite, ni physiquement ni émotionnellement, et que il peut trouver mieux ailleurs. Mais quand ca se précise, alors ca valide totalement ma pensée, et d'un seul coup elle me panique. C'est ridicule je sais...
@bonheur
Il n'y a jamais eu de sentiments naissants de ce qu'il m'a dit, de l'attachement, et il ne rompt pas, il met fin à la discussion. QUand je dis que ce n'est jamais allé supe rloin, je n'exagere meme pas...
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 10h55
@Siestacorta
Mon chéri lirait ma prochaine phrase, il dirait : "à force de dire "je suis comme ci, je suis comme ça", tu te persuades de l'être vraiment et rien ne change", mais je n'aime pas la faiblesse.
Parcours de vie oblige, j'ai appris, on m'a appris a être comme ça.
Avouer que je n'y arrive pas, et mettre son bonheur en péril, me pousserait à le quitter. SIncèrement. Même apres toutes ces années, même apres notre maison, et notre vie qui était si parfaite. Je ne peux pas être responsable d'une montée de positif que je lui donne, et ensuite un down aussi grand que ça. Je ne le supporterais pas.
Je me suis engagée à faire des efforts, comment je pourrais décemment lui annoncer que je n'y arrive pas ?
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BlackOrchid
le lundi 22 août 2022 à 11h10
Cerise du matin
@BlackOrchid
J'ai entendu parler des gens qui fonctionnaient comme ça, en se le disant apres. Mais pour la toute premiere fois, j'ai peur de le vivre comme une tromperie. Peut etre que la suite se reglera au fur et à mesure.
Et puis ca me parait compliqué: on est tout le temps ensemble, quand je ne travaille pas, on passe nos journées ensembles, peu importe ce que l'on a à faire, quand je travaille, on s'écrit, parfois on s'appelle 30min apres mon arrivée pour discuter (oui, mon travail est cool). Donc "s'absenter", ben ca se voit forcément, tu vois ?
Mais je note le reste. Je ne fais rien sans lui, alors tout est à reprendre.
Je pensais à ce qu'il s'absente pendant que toi, tu es absente. Si tu le préviens par exemple que samedi aprem, tu es avec ta famille, et que mercredi soir d'après, tu sors avec une collègue, avec un ami, ou que tu vas voir un film seule pour te faire plaisir, etc. Il pourra s'éclipser, prévoir un rdv avec une autre personne.
Sinon, as-tu envisagé la méditation, ou un.e hypnothérapeute ? (bon, faut juste tomber sur un ou une bonne. Ma première, c'était inefficace - 10 séances pour essayer d'avoir une vague amélioration de ma dépression, qui n'a pas eu lieu du tout, la 2nde, très efficace, elle me "réglait" avec une efficacité allant de 40% à 100% un problème à chaque séance ^^)
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bonheur
le lundi 22 août 2022 à 11h14
Je me suis sans doute mal exprimée. Ces autres relations sont également humaines. Je trouve qu'il y a là une "exploitation" (involontaire) de personnes qui se retrouvent le bec dans l'eau et qui doivent se démerder avec ça.
Il coupe les ponts, c'est une forme de "rupture", non ?
Je ne désire pas rajouter une problématique là où il y en a déjà beaucoup, je désire juste dire que dans l'équation il n'y a pas que deux personnes, il y a aussi les tierces personnes. Et un petit rien, demeure un petit rien.
Ne pas oublier l'humain, tous les humains :-(
S'il n'y a rien, où est la difficulté ?
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 11h15
Sauf qu’on ne d’absente jamais l’un sans l’autre. Je sais que ça peut se faire. Mais quand je te dis qu’on ne se quitte pas d’une semelle. C’est mon meilleur ami. Ma famille je la vois uniquement avec sa présence.
Sûrement que je dois changer ça.
Pour l’hypnotherapeute j’ai déjà tenté une et c’était pas top oui.
Je sais pas. J’ai contacté une psy polyamoureuse, j’attends de ses nouvelles et la personne qui tient Amours Plurielles le podcast. Je vais voir comment ça marche.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 11h26
@bonheur
Rien est un grand mot. Ce n’est pas une inconnue au détour d’une rue.
Il m’a annoncé avant hier qu’elle lui avait proposé un week end chez elle.
Je sais bien qu’il y a une tierce personne. Je suis désolée.
Mais si tu as bien lu les messages, je ne souhaite rien stopper.
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bonheur
le lundi 22 août 2022 à 11h46
Je voulais juste m'assurer que toutes les personnes étaient considérées. C'est tout. Merci pour cette réponse (+)
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Siestacorta
le lundi 22 août 2022 à 11h51
Cerise du matin
@Siestacorta
Mon chéri lirait ma prochaine phrase, il dirait : "à force de dire "je suis comme ci, je suis comme ça", tu te persuades de l'être vraiment et rien ne change", mais je n'aime pas la faiblesse.
Et si être vraiment plus forte c'était arrêter d'essayer de prouver artificiellement que tu l'es ?
Je veux dire, avancer plus sur ce que tu ressens, qui te met visiblement souvent dans la tension, c'est déjà un taf de personne forte aussi, quand tu constates bien qu'on peut agir de façon admirable en se sentant comme une merde... donc l'acte et l'engagement prouvent pas, c'est lutter pour être bien avec toi-même qui t'offrira la confiance et l'assurance.
Tu essaies d'être forte pour te sentir libre. T'as sans doute un parcours qui explique ça. Mais selon ce que tu écris ici, tu as une espèce de tension entre ton autonomie et le soutien que tu as trouvé dans une relation fusionnelle (j'ai pas compris comment toi tu as pu avoir une relation en plus dans ce cadre " on se quitte pas d'une semelle", par contre).
Et je pense que la non-exclusivité ne fait que révéler cette tension qu'est déjà active avant. Donc un.e thérapeute poly-open, oui, ce serait le top, mais en vrai un.e thérapeute qui te fera bosser sur la dépendance affective et le parcours qui t'y a menée (parce que si c'est pas ça c'est quand même dans ce coin-là) pour te rendre plus libre et donc plus forte dans l'amour que tu partages, a mon avis c'est surtout ça l'essentiel.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Siestacorta
le lundi 22 août 2022 à 11h57
Cerise du matin
QUant à la culpabilité, je la porte, et je reste forte. Ca c'est moi. Ne pas que ça se voit. Je n'aime pas les discussions à coeur ouvert : sinon je pleure, et ca me saoule. Je prefere éviter en prenant des décisions comme celles que tu trouves...nulles.
Non, pas nulles par elles-mêmes, mais prises en regardant plus le plan que la route, quoi.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 11h58
Effectivement, c'est pas un travail que je sais faire seule, je ne saurais pas par où commencer. Ni quoi faire ou chercher.
Et bien ca c'est goupillé. Elle était loin (oui c'était une femme, cela explique pourquoi il 'a tres bien vecu, et que je me sens coupable moi, de mal le vivre, possible), et ca s'est bien déroulé tout de même dans l'ensemble.
Je sais pas si je peux poser cette question, c'est surement un peu nul, mais, y'a quand même un espoir que j'y arrive ?
Parce que j'ai posté il y a peu sur un groupe facebook, et les réponses se sont limités à " ce n'est peut etre pas pour toi" :(..
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bonheur
le lundi 22 août 2022 à 12h45
@Cerise du matin (invité). Les larmes ? Je serai désireuse de parler de cela d'une manière qui pourrait changer ton regard. Déjà, les larmes sont éphémères. Et pleurer est un bienfait. Elles peuvent avoir un rôle d'exutoire. Trop souvent interprétées comme symptômes visibles de la tristesse ou de la souffrance, sache qu'elles peuvent aussi servir d'évacuation à un trop plein.
Comme les personnes, les larmes doivent être respectées. Cela n'est possible que si on peut expliquer aux autres pourquoi on pleure. Alors, si tu te reconnais dans cette façon d'extraire de soi, et bien indique le. Les autres se sentent, à tort, pris par nos larmes, alors que celles-ci ne sont pas là pour ça. Une personne qui pleure ne s'apitoie pas (pas forcément). Et les larmes n'appartiennent qu'à la personne qui les verse. Pleurer est un droit (faute d'être un choix) au même titre qu'aimer. C'est la résultante d'émotions et parfois d'une surcharge confuse d'émotions. Alors pleure autant que ça te vient. Explique cela.
Aussi, il peut s'adjoindre la volonté de digérer seule. Ca m'arrive souvent. Et non, ce n'est pas fait pour fuir la discussion, c'est au contraire pour faire la clarté, la digestion d'un tout indigeste en discussion, mais possible de soi à soi, dans l'introspection. Vouloir une discussion contrainte, c'est mauvais. Et puis, quand ça coince dans la gorge, et bien aucun mot ne peut sortir, ça agace et met à mal la discussion elle-même. Si cela t'arrive, alors préviens dès à présent, que lors de discussions sur ce type de sujet, oui tu peux pleurer, oui tu peux vouloir un arrêt de la discussion parce que les mots ne sortent pas...
Je n'ai jamais rencontré de personne "nulle", même si je me sens nulle parfois. Aucun humain n'est parfait. Une personne faible n'existe pas. La "force" n'est pas une constante figée, mais plutôt un curseur qui se déplace à la verticale, sur une ligne du temps qui s'écoule à l'horizontal. Etre fort, revient à se surestimer. Pas étonnant qu'ensuite on se sous-estime. C'est simplement le curseur qui revient au point mort, pas obligatoirement en négatif. Le négatif, c'est l'interprétation et la "comparaison" avec l'instant où l'on a été fort. Etre en permanence dans les hauts, revient à s'épuiser.
Toi seul peut comprendre si c'est ou non "pour toi". Et il arrive que des personnes veuillent se forcer, sans jamais arriver à...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 12h54
Merci @bonheur pour ton message.
Je vois bien l’utilité des larmes dont tu parles mais je ne suis pas certaine que les miennes y ressemblent.
La dernière fois qu’il y a eu un gros couac, j’ai laissé mes larmes tomber. Pendant plus de deux semaines. J’ai cru que je n’en ressortirais pas.
Ça s’est amélioré parce que j’ai eu mes règles et que j’arrive clairement d’autres soucis à gérer. Ouais. Ça m’occuper bien mes pensées.
Sinon j’y serais encore.
J’attends ma réponse pour les deux thérapeutes cités plus haut. Un peu peur que je passe mon temps à pleurer.
L’hypnotherapeute ça a été ça et je suis pas non plus folle: payer 70 euros pour passer une heure à pleurer toutes les semaines pour divers sujets …
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BlackOrchid
le lundi 22 août 2022 à 12h58
Siestacorta
Et je pense que la non-exclusivité ne fait que révéler cette tension qu'est déjà active avant. Donc un.e thérapeute poly-open, oui, ce serait le top, mais en vrai un.e thérapeute qui te fera bosser sur la dépendance affective et le parcours qui t'y a menée (parce que si c'est pas ça c'est quand même dans ce coin-là) pour te rendre plus libre et donc plus forte dans l'amour que tu partages, a mon avis c'est surtout ça l'essentiel.
Je confirme, je suis moi-même hyper dans la dépendance affective, et tes symptômes, je les ressens aussi... Mon chéri est aussi mon meilleur ami, on était comme vous, très fusionnels, on s'appelle, on s'envoie des messages, on va dans nos familles toujours ensemble, nos amis sont les mêmes, nos activités sont les mêmes. Donc je comprends parfaitement. C'est beau, mais aussi un peu symptomatique de la dépendance affective ^^ Je suis aussi très intense avec mes amitiés, que j'ai envie de voir une à plusieurs fois par semaine. Et les hommes dont je tombe amoureuse sont des proches, avec qui j'ai envie de passer tout mon temps... Est-ce que, tout comme moi, ce n'est pas un problème de "permanence de l'objet", de problématiques abandonniques et / ou de manque de confiance en soi / les autres... ?
Cerise du matin
(oui c'était une femme, cela explique pourquoi il 'a tres bien vecu, et que je me sens coupable moi, de mal le vivre, possible)
Est ce que c'était parce que c'était une femme ou parce qu'il est plus dans la compersion et secure dans son attachement et l'amour que tu lui portes ? Aurait-il accepté si c'était un homme ?
Peut-être que ce n'est pas pour vous, je dirais, si lui n'aurait pas accepté si tu avais été un homme (mais ça, je n'ai pas encore la réponse, vu que je viens de te poser la question).
Mais je pense que tu as l'acceptation rationnelle et du coeur. Ses plus tes insécurités psychologiques qui jouent. Je les ai aussi avec mes amis. J'ai appris à me répéter des phrases de réassurance, en me rappelant tous les actes et les moments qui montrent qu'ils m'aiment réellement, à considérer que ce qui me vient spontanément en tête, ce sont des "hypothèses" et non des faits (mais j'ai encore du boulot, je viens de le remarquer il y en a encore deux jours), j'ai appris à me détacher d'eux (cela rend les rencontres avec eux moins intense, avec moins de plaisir, mais au moins, je n'ai pas de "crise", ce qui allège leurs vies, réduit mes émotions négatives au quotidien et évite justement l'abandon que je crains à chaque fois ^^).
Est-ce qu'en plus des techniques que je t'ai donné (lecture, écriture, peinture, musique), est ce que l'idée que ton chéri t'écrive à l'avance plein de petits mots d'amour, romantique, qui parle de votre amour, qui évoque des souvenirs heureux entre vous, et que tu pourrais piocher et lire tout au long de la soirée qu'il passerait avec la personne dès que tu angoisses, te permettrait d'aller mieux par exemple ? Je sais que mon gros problème, c'est la persistance de l'amour / amitié de l'autre, quand il/elle/eux sont loin de moi. C'est comme si cet amour, cette amitié disparaissait et les petits papiers pourrait être une bonne manière d'avoir encore cet amour/amitié présent même en cas d'absence.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 13h51
Sopk ? Je ne suis pas certaine de voir le rapport ahahah.
Pour les larmes tu veux dire ?
Hum. J’ai des soucis de thyroïde depuis des années. Ça joue sûrement.
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Cerise du matin (invité)
le lundi 22 août 2022 à 14h02
@BlackOrchid
Ok tu es une femme ! Effectivement ça change tellement la perception sur ce que tu dis. C’est fou !
Alors heureuse de voir que l’aspect fusion finit par disparaître pour être plus sain. Quand je lui dis ça il panique, il veut que rien ne change mais je ne crois pas cela possible. Je ne peux pas juste rester à la maison en pleurant à chaque fois que je me retrouve seule.
En plus c’est juste une spéculation puisque je ne me suis jamais retrouvée sans lui et vice versa.
Si ça avait été un homme je pense que son discours aurait changé. Personne ne peut me regarder dans la rue sans qu’il dévisage ou demande qu’ils regardent leurs femmes avec la même insistance plutôt que celle des autres. Je sais que ça le mettrait dans une position inconfortable du coup ça ne me vient même pas à l’esprit de lui faire « subir » ça.
L’idée des petits papiers est top. Je trouve ca chou. Je sais que ça ne lui ressemble pas donc je sais qu’il ne le fera pas. Mais je trouve ça vraiment chou 🥰
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bonheur
le lundi 22 août 2022 à 14h09
Cerise du matin
Ça s’est amélioré parce que j’ai eu mes règles et que j’arrive clairement d’autres soucis à gérer.
D'où mon questionnement. D'ailleurs, les personnes qui sont sujettes au SOPK ont certainement une vision de l'estime de soi et surtout de se donner de la force différentes. Tout comme la sensibilité, l'émotivité. Il ne faut pas se méprendre sur l'impact de cela sur l'individu qui y est soumis. Mais bon, ça reste de l'intime (encore que). Alors n'en parlons pas.