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Est-ce qu'on peut débuter dans le poly-amour à 50 ans ?

Monogamie
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Polysoitquimalypense

le vendredi 30 juin 2017 à 19h50

Bonjour,

Je viens de m'inscrire car ayant entendu parler pour la 1ere fois de polyamour il y a quelques jours, j'ai l'impression que cela me correspond et surtout je me sens mieux en découvrant qu'il y a (relativement) beaucoup de personnes qui le pratiquent. En effet, j'ai développé une sorte de tristesse, de malaise qui dure depuis un mois maintenant. C'est un peu tempête dans mon crane et je ne sais pas à qui en parler.

Tout a commencé bêtement par une dispute assez violente avec ma femme (relation qui dure depuis 10 ans, j'ajoute que je ne l'ai jamais "trompé" et n'ai même jamais envisagé de le faire même si je m'aperçois que je me coupais de certains désirs certainement envers d'autres femmes, je ne suis pas bi par contre, ça j'en suis sûr. Avant elle, j'ai connu par contre un certain nombre de femmes et il m'est arrivé d'avoir brièvement plusieurs relations parallèles, à l'époque dans le mensonge complet). Le sujet : je lui reprochais de me mentir sur un objet que je cherchais partout et qu'elle a fini par trouver à un endroit que j'étais sûr d'avoir inspecté. Elle avait dû le déplacer sans me le dire et il lui était plus facile sans doute de me mentir sur le fait qu'il était perdu par ma faute, plutôt que par la sienne. Bref on n'a pas vu de cause plus idiote à une dispute aussi violente, surtout que nous nous disputons très rarement. Tout d'un coup je ne supportais pas qu'elle m'ait menti. Cette rancune a été tenace et a duré plusieurs jours jusqu'à ce que je découvre qu'en fait c'était peut-être le mensonge en moi que je ne supportais pas. Celui lié à toutes les relations que je m'étais refusé d'avoir toutes ces années jusqu'à négliger mon physique, ne plus savoir séduire, fuire toute tentative de séduction dont je pouvais faire l'objet. Bref j'avais tout d'un coup l'impression terrible que je m'étais refusé de vivre sous la règle morale intangible de la relation exclusive. La seule permise en société.

Aujourd'hui je ne trouve de soulagement qu'en m'informant sur le poly-amour (merci aux concepteurs de ce site) car j'ai fini par écarter l'idée de prendre une ou des maîtresses, de chercher des plans cul sur internet car je ne veux pas du mensonge et je ne veux pas remettre en question notre couple et tout ce que nous avons construit. Je ne veux pas me mentir non plus. J'ai l'impression même sans pratiquer le poly-amour de me sentir déjà plus libre, plus vivant, de plus ressentir les choses, d'être plus en relation avec le monde en m'autorisant déjà à y penser et même si paradoxalement cela réveille des angoisses, des inquiétudes, une sorte de tristesse parce qu'en ce moment tout cela est caché à ma femme. C'est dans ma tête où règne déjà (avant même de le pratiquer) un véritable tourbillon émotionnel.

Je pense que je vais naturellement être amené à en parler avec ma femme avant toute chose (et même si j'ai très envie de reprendre contact avec une femme que j'ai fréquenté dans le cadre d'une campagne électorale et que j'ai envie de connaitre plus, d'avoir avec elle des moments plus intimes sans penser avant tout au sexe d'ailleurs) et que cela va être difficile. Je ne crois pas qu'elle y soit prête naturellement et même si elle est prête peut-être de l'accepter par amour pour moi, je ne veux pas non plus la faire souffrir. Elle a beaucoup de blocages. Mais bon nous en avons tous ...

Désolé pour cette somme de texte, je suis preneur de ce que cela vous inspire, comment dois-je m'y prendre ? L'expérience est de votre côté. Je me demande aussi si ce n'est pas un moyen d'être tranquille avec sa conscience, d'avoir en quelque sorte le beurre et l'argent du beurre.

Enfin je termine par mon âge car j'ai 50 ans (il y a sans doute un côté crise de la cinquantaine mais pas que j'en suis convaincu, disons que c'est un réveil). Est-ce que ce n'est pas trop vieux pour le poly-amour ?

Merci d'avance pour vos réponses

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bonheur

le vendredi 30 juin 2017 à 21h11

Vieux ? Je suis de 1968, donc plus toute jeune. Ce n'est pas une question d'âge.

Après, le polyamour n'est pas une "solution" à quoi que ce soit. Je crois qu'avant toute chose, tu dois être en paix avec toi-même.

Si tu bouquines un peu, le petit roman "le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle (roman) pourra t'inspirer positivement. Et sans doute qu'après tu te sentiras t'offrir une nouvelle jeunesse.

Un réveil ! Que ce terme me parle :-D . Le seul "conseil" que je puis t'offrir serait celui-ci : ne te rendors surtout pas

Pour ce qui est du polyamour, 3 livres me viennent à l'esprit. La trilogie de Yves Alexandre Thalmann : "vertus du polyamour" "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" "garder intact le plaisir d'être ensemble". Ce sont plutôt des livres de développement personnel mais très facile d'accès et pas ennuyeux pour peu que le sujet intéresse.

Courage et bienvenu dans le monde des vivants :-D

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Tchoukou

le vendredi 30 juin 2017 à 21h27

Nous avons décidé de parler librement avec ma femme a 47 ans pour moi et 45 ans pour elle. On se dit tout elle m'a dit qu'elle est bi et moi que j'avais envie d'une autre femme. On est tombé amoureux de la même et depuis c'est un vraiment bonheur de nous retrouver tout les 3

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Polysoitquimalypense

le samedi 01 juillet 2017 à 18h39

Merci pour vos réponses bonheur et Tchoukou,

Je crois que je vais me documenter un peu plus, je prends les conseils de lecture.

Ma mélancolie/petite dépression, je pense, était un ensemble complexe de choses. Après 10 ans de psychanalyse par le passé, je me connais assez bien (bon qui se connait parfaitement bien ?) et ma vie est assez équilibrée. Mais je crois que j'ai soudainement envie de vivre plus intensément et surtout ne pas mettre sous le tapis certains désirs par peur, paresse, conventions sociales, etc ...

Nous avons parlé avec ma femme hier soir. Je ne pensais pas encore le faire et elle m'a tendu la perche en me disant que suite à ma nouvelle coupe de cheveux (j'avais un catogan que j'ai coupé il y a peu), elle avait l'impression d'être avec un autre homme. Bingo ! L'occasion rêvée. A ma grande surprise, la conversation était tout à fait détendue et ça nous a fait un bien fou. Elle me disait être prête à connaitre d'autres hommes mais que pour moi ça serait plus dur pour elle, qu'elle avait peur de ne pas supporter une trop forte jalousie (c'est lié à un manque de confiance, elle le reconnait, en elle et pourtant c'est une belle femme de 2 ans plus jeune que moi et pourtant elle est très à l'aise socialement). Elle n'a pas rejeté l'idée et du coup on s'est confié sur des désirs qu'on a eu pour d'autres par le passé, sans passer à l'acte. Je ne suis pas sûr qu'elle ne l'est pas fait mais je n'éprouve, il me semble, aucune jalousie et si elle l'a fait pour son plaisir, je n'en serais que plus heureux pour elle et même soulagé qu'elle puisse franchir le pas.

Je la regardais ce matin et je la trouvais plus belle et je me sens bien mieux. Mais bon pour l'instant, on est dans la théorie. Reste à mettre cela en pratique ... des 2 côtés ... au fur et à mesure et de toute façon il faut qu'on en reparle pour se donner une sorte de "top départ" j'imagine.

Est-ce que vous conseillez dès qu'on éprouve du désir pour quelqu'un d'autre (un désir pas forcément sexuel d'ailleurs, un désir qui incite à aller à sa rencontre, à "prendre le risque" d'une plus grande intimité) d'en parler à son conjoint avant tout chose ou de ne le faire qu'une fois que la relation avec l'autre devient effectivement (beaucoup) plus intime et plus forte ?

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TrioBulle

le samedi 01 juillet 2017 à 21h11

Déjà, je peux te dire qu'on n'est jamais trop vieux pour découvrir les amours plurielles (je préfère ce terme). J'ai découvert cela (mes sentiments pour un 2ème homme d'abord et ce site ensuite) l'année dernière à 52 ans et mon mari en 54. Nous sommes mariés depuis... plus de 30 ans. Il a eu du mal au début (nous avions commencé par du libertinage et puis... des sentiments réciproques sont nés). Et finalement à l'heure actuelle nous vivons quelque chose de vraiment chouette !

Quant à ta question sur le quand en parler, je pense que ça dépend tellement des circonstances. Il faut déjà que vous soyez d'accord sur le "principe" et après... Il faut surtout que chacun soit assuré de l'amour de l'autre, il faut une grande confiance en soi et en l'autre.

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Polysoitquimalypense

le samedi 01 juillet 2017 à 22h08

Merci Triobulle pour ce témoignage.

J'avais l'impression en lisant les discussions que c'était une majorité de trentenaires, et je me disais, merde, je suis vraiment passé à côté d'un truc. En même temps, je crois que je n'étais pas prêt, plus jeune, pour plein de raisons, moins à l'écoute de moi-même. J'ai eu une période assez débridée vers 30 ans mais c'était des amours plurielles ... successives, un peu parallèles parfois mais sans respect (avec le recul) pour mes partenaires.

Vos témoignages d'expérience à 3 (comme pour Tchoukou) font plaisir à entendre, ma femme m'a déjà parlé d'un côté bi chez elle, qu'elle aurait envie d'autres femmes. A creuser. Je crois que j'aimerais ça mais je n'ai pas pensé aux amours plurielles (pour reprendre le terme de Triobulle) en fantasmant et voulant que ma femme soit bi. On verra bien ce qui viendra. J'y ai surtout pensé du fait de mon désir non assouvi pour certaines femmes que j'ai pu rencontrer (au moins m'autoriser à y penser et sentir si c'était réciproque, rien que ça, sans penser : "non stop dès le départ, un minimum relationnel pour qu'il n'y ait pas d’ambiguïté" comme si j'étais un robot, qu'il fallait tout raisonner et se montrer irréprochable en quelque sorte).

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bonheur

le dimanche 02 juillet 2017 à 11h26

polysoitquimalypense
Est-ce que vous conseillez dès qu'on éprouve du désir pour quelqu'un d'autre (un désir pas forcément sexuel d'ailleurs, un désir qui incite à aller à sa rencontre, à "prendre le risque" d'une plus grande intimité) d'en parler à son conjoint avant tout chose ou de ne le faire qu'une fois que la relation avec l'autre devient effectivement (beaucoup) plus intime et plus forte ?

C'est une question que je me pose, même 10 ans après... Et d'ailleurs, j'en suis un peu là aujourd'hui.

Pour info, je suis polyaffective et monosexuelle. Je ne gérerai pas une polysexualité (je n'y arriverai pas) et mon mari n'approuverai pas. L'amour asexué est merveilleux pour peu qu'on accepte de le vivre bien. L'intensité des émotions que certaines personnes provoquent en nous, c'est wahoo ! Ce wahoo est à assumer et à affirmer (pour moi) et si on peut partager de merveilleux moments et de la tendresse, alors c'est génial. Par contre, aujourd'hui, j'apprivoise autrui plus que je me lance juste suivant mes émotions. Je me suis aperçue ainsi que nos émotions peuvent nous rapprocher de personnes beurk, pas faites pour nous du tout.

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Polysoitquimalypense

le lundi 03 juillet 2017 à 11h01

Merci bonheur pour ta perception des choses.

C'est clair qu'aujourd'hui je suis dans la théorie et dans des choses imaginées (pour ne pas dire fantasme). La réalité, on verra bien et pourquoi pas ne pas aller jusqu'au sexe si je ne le sens pas mais vivre une plus grande proximité, des sentiments (et même si ce n'est que dans un sens vis-à-vis de la personnes désirée, déjà c'est bien de le reconnaître en soi ses sentiments non : avoir plus envie d'aller vers la personne, ne pas refuser 'par peur", "par précaution", "par je-ne-sais-quoi-encore" si elle propose de partager du temps ensemble quelque soit le prétexte d'ailleurs). Je ne suis pas sûr que le sexe soit ma priorité d'ailleurs (à 50 ans c'est plus facile de dire ça, les hormones soient moins tyranniques ...).

Rien que d'en parler sur ce forum, d'y réfléchir, de me sentir plus ouvert est déjà une révolution pour moi, c'est comme si je ressentais à nouveau plein de choses qui étaient enfouies, honteuses. Je suis plus ouvert aux relations (femmes et hommes d'ailleurs même si je ne suis pas bi) et comme tu dis, ça permet d'aller au-delà de préjugés qu'on pourrait avoir sur untel ou untel, de dépasser une sorte de conformisme bourgeois ou conservateur. On pourrait le résumer ainsi selon moi : Accepter le changement en soi qui peut résulter de la rencontre avec les autres quels qu'ils soient, pas si facile ...

Bon avec ma femme, on a quand même quelques difficultés, après une 2eme discussion hier soir, ça s'est moins bien passé ... pour elle. Ca réveille des angoisses énormes, angoisses d'abandon, peur qu'on se laisse déborder par des passions folles et destructrices pour un autre. Bref si on ouvre la porte des désirs, que va-t-il se passer ? Ça peut se résumer en une question qu'elle a fini par me poser : Si je ne suis pas d'accord, il se passe quoi ? J'ai trouvé cette question très piégeuse ou formulée du point de vue de son angoisse, de sa peur. Je lui ai répété que la première règle c'est d’être en accord avec soi (et nous ne l'avons pas été suffisamment et elle et moi ces 10 dernières années) et la deuxièmement : je ne veux pas (autant que possible) que ça change notre relation (primaire) et tout ce qu'on a construit. Que je n'aurai pas d'autres sentiments pour une autre pour fuir notre relation qui me convient très bien, j'y ai aussi des repères, des joies, des sentiments forts et je serai très malheureux que cela ait une conséquence négative sur celle-ci. Finalement elle m'a avoué ne pas avoir envie d'autres relations avec d'autres hommes. Ce qui est son droit bien sûr mais ça me pose la question d'amours plurielles que de mon côté et souffrance du coup (au stade où elle en est aujourd'hui en tout cas) pour elle. Depuis ce matin, plus la même, plus distante, plus agressive, aussi. A suivre.

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Philormaka

le lundi 03 juillet 2017 à 15h58

Bonjour,
Merci a tous pour ce blog qui m'aide énormément a vivre se qui m e tombe dessus,
Polysoitquimalypensele, je vie l'inverse de se que tu vis, mon épouse a rencontrée une personne qui est son âme sœur, ils ont une relation amoureuse fusionnel, de tendresse, de partage sans désirs.
J'ai beaucoup de mal à vivre et comprendre cette relation qui c'est construite sur plus d'une années.
J'aime encore ma femme comme au premier jour (25 ans) et au regard de se quelle vit, ne me comprends pas.

Mon entourage ne comprends pas que je reste avec mon épouse, que j'aime et qui m'aime encore mais plus exclusivement.

Nous avons beaucoup discuter, elle me conseille de sortir de prendre du bon temps, rencontrer d'autres personnes.
Etant timide, je n'ose pas aller vers les autres, étant sportif, je me suis inscrit en club, et j’espère que cela me permettra d'agrandir mon cercle d'amis et qui sais rencontrer une autre femme avec qui partager.

Auriez vous un/des conseil(s) a me donner, des lieux ou sites qui me permettrais d'avancer, et surtout d'éviter de ruminer

Merci de m'avoir lu

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Polysoitquimalypense

le lundi 03 juillet 2017 à 22h35

Bonjour Philormaka,

Quelques réactions à ton message et attention je ne suis pas un spécialiste du polyamour, je découvre donc je ne te parle que de ma propre perception et expérience (d'autres "pratiquants" - que je ne suis pas encore - compléteront peut-être ou réfuteront certains points).

Je ne crois pas trop tout d'abord dans le concept de l'âme soeur, il y a un désir plus ou moins fort envers une personne ou des personnes qu'on rencontre pour des raisons qui ne sont pas toutes analysables d'ailleurs (laissons un peu de magie).

"Fusionnelle" c'est l'expression de ton épouse ou c'est toi qui l'a défini ainsi parce qu'ils se voient souvent ? Par contre partage sans désirs, c'est un peu un oxymore ou alors il y a quelque chose qui cloche. Tu veux peut-être dire sans désirs sexuels.

L'important selon moi c'est que tu t'interroges sur ce qui donne sens à ta vie, tes désirs, tes plaisirs et on a forcément besoin des autres (tous ceux qu'on rencontre d'une manière ou d'une autre) pour les appréhender, en faire le tour, les confronter. Et ça, ça ne change pas au gré des sentiments et des relations amoureuses. Il n'y a rien de pire que de faire d'une personne l'axe central de sa vie, c'est une énorme pression et cela peut expliquer que cette personne veuille prendre l'air tôt ou tard ou rompe parfois (je ne dis pas que c'est le cas de votre relation, je ne la connais pas).

Il y a des tas de lieux (de sites ? allons allons ça c'est encore du virtuel, pas la vraie vie...) où faire des rencontres mais d'abord qu'est ce qui te fait vibrer, où tu vas par instinct parce que ça te correspond plus, etc ... il faut vraiment se connaître parce que fréquenter une succession de lieux pris par ordre alphabétique n'a aucun sens. Et puis laisser le hasard nous guider parfois, c'est pas mal non plus.

J'espère que cela peut t'aider

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Polysoitquimalypense

le lundi 03 juillet 2017 à 22h44

Bonheur,

Je m'aperçois en relisant ton dernier message que j'ai mal compris ta dernière phrase. Comme quoi ... J'avais compris que le beurk pouvait être un préjugé sur la personne et quelque chose (des émotions) pouvait faire qu'on aille au-delà. Tu dis le contraire. Bon les 2 sont vrais. L'important est aussi de s'arrêter avant de se faire trop mal parce que cela ne nous correspond pas mais difficile de tout anticiper. On n'est pas des êtres entièrement parfaits et raisonnables.

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bonheur

le mardi 04 juillet 2017 à 13h17

Il arrive que l'on ressente de l'amour pour des personnes qui, sans cela, nous repousserait. C'est ce que j'ai voulu indiquer. J'ai préféré dire beurk plutôt que "connard", mais oui, ce que je voulais dire, c'est que l'on peut aimer des personnes extrêmement toxiques et nocives. Le seul point de rapprochement étant l'émotionnel, sinon, morbide. D'ailleurs, quand je décrivais cette personne à ceux-celles qui me connaissent bien, tous mon dit "prend tes jambes à ton cou, et sauve toi vite". Nos émotions ont cet effet d'aveugler et occulter ce que l'on verrait autrement.

Je confirme : l'important est aussi de s'arrêter avant de se faire trop mal parce que cela ne nous correspond pas mais difficile de tout anticiper.

Je ne suis pas parfaite et cet homme non plus. Je suis revenu à la raison mais difficilement car cette personne j'étais amenée à la voir au quotidien. C'est difficile, après avoir vécu un début de véritable coup de coeur, d'éloigner volontairement quelqu'un pour qui on ressent quelque chose d'aussi intense.

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Philormaka

le mercredi 05 juillet 2017 à 18h28

Bonsoir a tous,

Merci poly pour ton message et ton réconfort.
Le terme de fusionnelle est mon interprétation, effectivement car il passe plus de temps ensemble que je ne le passe avec ma femme.
Tu as tout a fait compris se que j'ai voulu exprimer, lorsque je parle avec elle de désir elle me dit que je ne comprends rien et que je " salis leur relation". la semaine dernière, je les ai vu ensemble pour la première fois, et mon cœur est sorti de ma poitrine, je suis resté cahot debout,
Nous en avons discuté et sa réponse a été de me dire mais tu n'as vu que se que tu savais déjà, et cela fait très mal.
maintenant elle passe ses soirée sur son téléphone a discuter.
Je pense que si moi aussi j'avais la tête et les sentiments non rivés sur eux, je me sentirais mieux et réussirais a avancer.
J'ai effectivement des centre d’intérêts et ai préparé ma rentrée :) puisque je me suis inscrit pour septembre dans différent club
L’été va être long et douloureux hélas.
Je suis sur paris et si vous avez des bars ou autres à me conseiller, ou pourquoi pas retrouver certains d'entre vous afin de parler, n'hésitez pas
Bonne soirée a tous

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Polysoitquimalypense

le mercredi 05 juillet 2017 à 21h39

Philormaka,

Avez-vous une relation encore ensemble faite de tendresse au minimum, d'échanges, de dialogue ou est-ce qu'il n'y a plus que du négatif ? C'est ça la question qu'il faut se poser. Si c'est le 2eme cas, ça ne peut-être que temporaire, ça ne peut pas durer éternellement. On ne reste pas avec quelqu’un quel qu'en soit le prix à payer, en étant en permanence en souffrance. Si tu vas voir ailleurs que pour supporter cela, il faudrait peut-être avant (ou au minimum pendant) clarifier sur quelle base repose votre relation. J'ai compris que le polyamour ce n'est pas cela ou alors autant se séparer. Attention ce ne sont pas des conseils, seulement ma perception à partir des élements donnés, donc une vision forcément partielle et peut-être erronée.

Dans mon cas, la nuit de lundi a été très agitée, ma femme m'a sorti tout ce qu'elle avait sur le coeur et cela a été très violent. que j'étais un petit con qui piquait sa crise de la cinquantaine pour se taper des minettes qui pourraient être sa fille, qu'il y avait des gens tordus partout et qu'il fallait s'en protéger, qu'ils allaient détruire tout ce qu'on avait construit et qu'elle n'avait finalement envie d'aucun autre homme que moi et que si moi par contre je dépassais les limites (lesquelles ? pas eu de réponse à part le sexe qui était une limite très claire pour elle), c'était le divorce et j'en passe et des meilleures. Bon Nous avons parlé et dédramatisé mais même si je savais que ça allait être difficile, je ne m'attendais pas à un tel déferlement. Elle a fini par conclure qu'il fallait qu'elle travaille sa jalousie, qu'elle pense plus à elle et nous sommes revenus "à la normale" peut-être même plus proches et plus tendres sauf que moi à l'intérieur, je ne suis plus le même homme ou plutôt je me suis retrouvé et je préfère ressentir ce que je ressens maintenant. Il se trouve que je viens de rencontrer une femme divorcée dans mon entourage qui me plaît et de laquelle je cherche à me rapprocher. J'entends ce que tu dis, bonheur, attention au respect de soi, de l'autre et ne pas tomber dans le piège amoureux ou finalement le vulgaire adultère. Tout cela exige une grande exigence et n'est pas facile du tout mais au moins j'ai la sensation de vivre.

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bonheur

le mercredi 05 juillet 2017 à 22h51

Le polyamour n'est pas une "solution" à une crise de couple qui était en latence. Ca c'est une évidence.

Penser que le polyamour sert à se taper des minettes ou que son conjoint est un con. Ne sachant pas ce qu'il m'arrivait, au départ (méconnaissance du polyamour), j'ai navigué dans un brouillard épais, mon mari aussi, mais nous n'avons jamais parlé de divorce.

Ta femme a la possibilité, elle, de s'informer, ici ou avec des livres.

Après, que ce soit une tempête, c'est normal. Une telle annonce n'est pas anodine. Nous avions à l'époque trouvé une "parade". Lorsque l'un des deux allait dire quelque chose de désagréable à encaisser pour l'autre, ou tout simplement qu'il y aurait des points de vue divergents, on avait trouvé un mot clé, que l'on plaçait en début de la phrase, pour "prévenir" l'autre et "amortir" les effets.

Après tout, si vous ne déballez pas ce qui ne a été parfois accumulé durant très longtemps, vous ne le ferez jamais. Nous ce que nous avons déballé, concernait avant tout nous mêmes. Une bonne remise à plat, ça fait du bien... si ce n'est pas fait dans l'affrontement, évidemment.

Nous sommes restés de 2007 à 2011 dans ce brouillard, moins dense au final malgré tout, jusqu'à ce que j'entende ce mot clé (polyamour) libérateur, avec sa définition succincte. Ce n'est qu'ensuite que nous avons pu comprendre que je ne sortais pas d'un film de science fiction mais que j'étais tout simplement humaine, à ma façon...

Le temps, la souffrance, les difficultés... quel couple mono-mono implicite à la base n'est pas passé par là pour devenir un couple réinventer suivant la vrai nature de chacun-e ?

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bonheur

le mercredi 05 juillet 2017 à 22h52

Ne pas perdre le vivant qui t'anime !

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Philormaka

le jeudi 06 juillet 2017 à 08h32

bonjour tout le monde,
Merci pour vos réponses qui me touche vraiment, je ne pensais en écrivant mes premiers mots que ce forum était aussi actif.
J’écrivais afin de poser mes réflexions mais quand il y discussion, échange c'est mieux.
Mon couple en est arrivé a son point ... ( je ne sais comment le définir) car mes besoins de tendresse et d'amour sont beaucoup trop important aux regard de se que m'on épouse était prête à me donner, donc J'AI réclamer, réclamer, insisté, à la limite du harcèlement.
Notre relation est apaisé, il n'y a pas de heurt, juste des mots dure a entendre, et surtout une relation de son cotes que je subis, et je n'arrive pas a me l’ôter de la tête, j'y pense en permanence.
Quant a savoir si nous avons encore de la tendresse entre nous, c'est quelque chose qui n'a pas été le maître mot dans notre couple, car chez moi la tendresse entraînait le désir, mais ce n'est pas se qu'elle recherchait, donc elle n'est plus venu vers moi. Dans sa nouvelle relation elle a trouvé se qui lui manquait l'autre personne, donc pour l'instant extrêmement rarement.
Le dialogue est toujours ouvert et fertile, que se soit face à face ou quand cela est difficile par tchat (les mots sont plus long a écrire qu'a dire donc on les pauses mieux )
Quand à savoir si c'est du polyamour, je n'ai pas la réponse, je lui ai donné le lien vers le site, mais elle m'a répondu que cela ne correspondait pas car ils parlent beaucoup de relation homosexuelle et de désire physique et que cela dénature la relation qu'ils ont.
Est se qu'elle m'aime ? .... je pense que oui, elle est suffisamment franche et directe pour me répondre, et je lui ai demandé de me le dire le jour ou il n'y aura plus d'amour entre nous, je prendrais la décision qui s'imposera.
Bonheur, je ne suis pas en état pour "aller me taper une midinette", même si cela me ferait peut être du bien, je ne sais pas "baiser pour baiser" (excuser moi pour ses mots crus) j'ai besoin de me sentir désirer et surtout désirer.
Dans nos discussions une partis de nos rancœurs sont sorties, maintenant il me reste à travailler sur moi et à arrêter de penser à eux et plus à moi.
J’espère que nous sortirons plus rapidement de notre brouillard que vous bonheur, car quand je suis mal j'ai une tendance a être verbalement et physiquement hautin, et cela ne me plait pas.
Bon oups il faut peut être que je bosse :-D
Au plaisir de vous lire
Philo

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bonheur

le jeudi 06 juillet 2017 à 10h00

Philormaka
Bonheur, je ne suis pas en état pour "aller me taper une midinette", même si cela me ferait peut être du bien, je ne sais pas "baiser pour baiser" (excuser moi pour ses mots crus) j'ai besoin de me sentir désirer et surtout désirer.

Oups ! Je répondais à Polysoitquimalypense.

Si nous avons "survécu" à ce brouillard, c'est justement parce que nous avons évoluer et aider l'autre à évoluer dans une dynamique commune.

Moi, je partais m'isolée en claquant la porte, ce qui n'arrangeait rien. Je faisais cela car j'avais besoin de digérer seule, dans mon coin. Mon mari pensait que c'était une solution de facilité pour moi, que de "couper court" à la discussion. Heureusement on a pu faire le point et aujourd'hui, j'indique juste que j'ai besoin d'être seule pour digérer... et quand je reviens on peut reprendre d'une façon apaisée. Il ne faut pas se surestimer, il faut se comprendre et exprimer aux autres ce qui nous convient et demander que ce soit respecter.

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Polysoitquimalypense

le mercredi 12 juillet 2017 à 19h37

Bon voilà où nous en sommes aujourd'hui.

Il a fallu une crise et une grosse c... de ma part (que je ne souhaite pas évoquer ici) pour se retrouver en crise avec ma femme avec évocation d'une séparation dans un premier temps pour finir par entamer un dialogue qui dure maintenant depuis plus jours presque sans discontinuer.
Et là un truc incroyable que je ne pensais pas imaginer, nous sommes transformés et nous nous sommes rendus compte que notre relation après 10 ans était arrivée à un état quasi cliniquement mort, avec quasiment plus de sentiments que nous recommençons à éprouver. Et nous nous confions désormais sur tout sans tabous ou presque. Des choses que nous ne nous sommes jamais dites pendant 10 ans ... Désir de vivre ensemble des choses à nouveau, besoin de se parler, question sexe, un véritable feu d'artifice en émotions, sensations, etc ...

Résultat : ma demande initiale qui était un besoin violent (quasi-pulsionnel mais pas forcément sexuel) d'autres relations avec des femmes pour ressentir des choses, évidemment s'est énormément complexifié. En particulier, mon désir est plus serein, plus doux (mais existe toujours) et je je ne suis pas sûr de ne le réserver qu'aux femmes (même si ça reste là aussi très théorique). Un ami m'a dit qu'on est tous bi. J'étais tellement persuadé du contraire dans mon cas que je finis par douter et que j'accueille l'idée de de tester cela avec bienveillance, par exemple en me rendant à une ou deux soirées gay.

Le projet actuellement entre nous est une autorisation pour les deux évidemment de rencontres spontanées (femme ou homme donc) qui peuvent aller jusqu'au sexe mais sans suite (pas de prise de numéro, échange de sms et bien sûr se revoir).

Je crois que cela va encore évoluer et de toute façon on a pris l'engagement (après ma petite bêtise ...) de ne rien faire tant que cela n'avait pas été confirmé, consolidé et écrit. Nous avons besoin de parler de toute façon encore et encore. Et dans ma tête, tout cela est très mouvant, je me reconnecte avec plein de choses, des souvenirs, un festival d'émotions...

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bonheur

le mercredi 12 juillet 2017 à 21h15

Plutôt que bi tu es peut être pan ?

Votre rapprochement ne va pas dans un sens de polyamour, mais l'important est le bonheur.

polysoitquimalypense
Nous avons besoin de parler de toute façon encore et encore. Et dans ma tête, tout cela est très mouvant, je me reconnecte avec plein de choses, des souvenirs, un festival d'émotions...

:-D . J'aime l'expression festival d'émotions (+)

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