Entre libertinage et polyamour
#

(compte clôturé)
le samedi 28 novembre 2015 à 18h13
J
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
#

bonheur
le dimanche 29 novembre 2015 à 12h00
Ma réponse n'engage que moi.
Libertinage et polyamour, à mon avis, ne doivent pas se mélanger. L'un intègre les émotions affectives, l'attachement, la volonté d'une construction -quelqu'en soit la teneur, d'y consacrer du temps, de fournir une attention particulière. L'autre, pour les couples, est souvent une "distraction" (sans généraliser, là encore c'est ce qui relève de mon vécu) et une volonté de liberté consentie.
Dans votre couple, l'un n'accordera que malgré lui à la liberté de l'autre d'entretenir une relation affective avec ce qu'elle comportera. Aussi, si j'ai bien compris, lui désire partager avec toi, conserver avec toi une complicité libertine... mais toi préfère vivre de ton côté ta particularité polyamoureuse.
Donc pour répondre à ta question sur le déséquilibre, je crois qu'il est présent... sinon tu n'aurais pas posté ce message.
Un couple mono-poly, ça existe, je suis bien placé pour le savoir. L'équilibre, passe par la déconstruction de l'idée que l'on se faisait de ce que qu'était "notre couple idéal", pour une reconstruction commune allant dans le sens de constater ce qui rend l'autre heureux réciproquement.
Sa réaction : personne ne peut la prévoir, même pas lui. La construction émotionnelle individuelle est quelque chose de complexe et l'envisager comme prédictible, serait inenvisageable. Tu te jettes à l'eau, et ensuite il faut composer avec. Il n'y a rien de plus complexe et de plus contradictoire que l'affectif... je suis bien placé pour le savoir.
Aussi, il me semble que tu as pris sur toi, à plusieurs reprises, lors de vos sorties libertines, pour vivre des choses qui finalement ne te réjouissaient pas. Cela, tu dois lui dire. C'est important aussi. Par contre, ne pas laisser l'amalgame ou pire le chantage s'installer. Juste indiquer que question désagrément, tu as eu ta dose, mais que tu ne l'as pas exprimer, et que tu aurais dû. Je crois qu'un "ré-équilibrage" total, sans remettre en cause l'existant, devrait s'opérer, pour le bien de chacun-e (également ne pas oublier la tierce personne et le fait que ce ré-équilibrage dans ton couple aura des répercussions sur ton autre amour, qui est aussi un être humain avec un système émotionnel particulier).
Désolée de pouvoir t'offrir de réponse "concrète", Odelyne64. Si tu désires une conversation plus personnelle, tu peux cliquer sur mon pseudo et me laisser un message personnalisé qui arrivera directement dans ma boite mail perso. Je pourrai te répondre par le même biais.
#

dva2tlse
le dimanche 29 novembre 2015 à 12h32
Chère odelyne, (et bonjour Bonheur dont je viens de voir que tu avais répondu aussi, mais je ne l'ai pas encore lu)
je suis moi-même avec ma chérie d'amour [ ;-) Bonheur] dont je suis dingue et j'envisage le polyamour parce que je suis comme ça, enfin je crois, mais elle m'a dit plusieurs fois, après avoir lu mes post's ici par exemple, qu'il n'en était pas question pour elle.
Et mes lectures et mes recherches ici m'ont fait voir que c'était ce qu'ils appelaient mono-poly; il y a pas mal de discussions qui en parlent, avec plein de variations comme toujours.
Bises,
David
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
#

bonheur
le dimanche 29 novembre 2015 à 13h27
Je peux me permettre de parler de couple mono-poly, en effet.
Mariée depuis 1989, un évènement a fait que je ne puisse pas me cacher mon amour pour une personne de mon entourage, et c'était en 2007. Par contre, je suis une amoureuse "romantique", je veux dire par là que je suis polyaffective et monosexuelle. Je sais, par expérience avec les relations "secondaires" que j'ai eu que je n'éprouve pas de jalousie. Je peux même être dans le partage affectif simultané. Après, je reconnais que mon mari ne m'a jamais placé dans une situation vraiment insécuritaire. C'est très très grossièrement résumé, évidemment.
Je connais deux "formes" d'amour. L'une étant le "coup de foudre" avec les chamboulements et perturbations intérieures liées. L'autre étant l'attachement au long court, qui soude au delà de toute forme, au delà de toute dénomination connue. Ce que je nommerai aujourd'hui l'apprivoisement, initié dans la durée, l'approfondissement intérieur...
La première de ces formes d'amour m'a personnellement toujours offert du sublime, de l'inimaginable... qui ne dure pas. Sans doute trop dense, trop intense, trop merveilleux. Seul la seconde forme d'amour m'apporte aujourd'hui l'équilibre. Je dirais qu'un "mélange" des deux me correspond, sauf que je vis aujourd'hui mes "coup de foudre" intérieurement, seule, dans mon coin.
Pour David, si c'est l'aspect émotionnel qui t'importe, peut être envisager une polyaffectivité qui conviendrait à ta "nana" (désolée, je n'apprécie pas ce terme, pour lequel j'entrevoie une connotation négative, pourquoi ?).
Je suis également joignable en perso si tu le désires, David.
#

(compte clôturé)
le dimanche 29 novembre 2015 à 14h28
D
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
#

bonheur
le dimanche 29 novembre 2015 à 15h36
Quand je dis que je vis certaines émotions intérieurement, cela ne veut pas dire que je n'en parle pas du tout -bien que pas nécessairement avec mon mari, même si de toute façon, il lit en moi et me connait par coeur. J'indique plutôt par là que je laisse certaines rencontres "lettres mortes". Je n'agis pas spécialement dans le but d'un rapprochement concret, en tout cas pas immédiat.
J'ai commis, ce que je juge aujourd'hui comme une erreur, par le passé, des rapprochements qui n'avaient pour seule souche les effets du coup de foudre ou d'un élan émotionnel intense. Le hic, c'est que sur le long terme, c'est destructeur. Donc aujourd'hui, je mesure mieux les effets à longs termes, afin de ne plus m'enfermer dans une spirale répétitive. Il faut, je dirais, plus de deux ans d'un lien sincère, constant et authentique, pour savoir si un attachement à long terme s'opérera d'une manière satisfaisante (suivant mes critères et mon vécu).
Aujourd'hui, je laisse plus à autrui l'initiative et l'occasion d'agir à sa guise... je laisse le temps faire son oeuvre, ou pas. Disons que je deviens "gourmet", si la métaphore te parle. Bien que la vie puisse s'interrompre à tout moment, je ne cherche pas à vivre qu'au présent, puisqu'il faut croire que cela ne me convienne pas. On peut dire que la vie est courte, et pourtant j'ai encore beaucoup à vivre, donc inutile de me précipiter.
Egalement, ne pas perdre de vue la tierce personne. On peut éventuellement dire que la notion d'équilibre doit également être prise en compte au sein de la relation secondaire et je tiens à ce que tout le monde puisse bien vivre son lien avec moi. J'exclus donc le "tout feu, tout flamme" qui fera que l'on sautera nécessairement toutes les "étapes" de l'apprivoisement.
Concernant ma monosexualité, elle dépend avant tout de moi. Je suis ainsi et dans ma volonté de bien vivre, à titre personnel ma polyaffectivité, hors de question d'être polysexuelle (qui serait pour moi invivable, je suis ainsi). D'ailleurs, une personne qui m'aimerait mais exigerait de moi, irait se faire voir immédiatement et sans concession. J'interpréterai cela comme du chantage et ne manquerai pas de l'exprimer. Je considère la relation d'amour avant tout comme le reflet d'émotions intérieures, avec des câlins, de la tendresse,... et on peut être tactile, sans être sexuel. Evidemment, ça ne concerne que moi, une particularité chez moi.
Savoir que j'ai une vie professionnelle riche en rencontres (quantité et diversité), donc évidemment, beaucoup "d'opportunités". Et puis, je ne suis pas une collectionneuse, pas plus qu'en recherche. Je fais partie de ces personnes qui marquent, qui ne passent pas inaperçues, à laquelle on s'attache, alors ma vie suit son cours [une personne m'a dit cette été que j'avais une aura destinée à cela]. Le bonheur est un tout, et pas seulement les moments merveilleux, savoir savourer tous les petits moments, les sourires, les regards, une parole, un soutien... et la présence des personnes qui m'apportent leur attention, au quotidien ou presque, celles qui composent mon entourage permanent. Le bonheur est un tout, un mélange de tout cela... qui fait que l'on ne s'ennuie jamais, et que même seul, on ne l'est jamais réellement.
Concernant les blessures, celle de l'un devient celle de l'autre, je suis une hypersensible. Donc oui, je ne blesse que lorsque je ne peux faire autrement. Savoir malgré tout, que notamment au sein de mon couple, nous sommes toujours sortis plus forts, plus proches, de toutes les contraintes, de quelles natures qu'elles aient été.
Ce que je viens d'indiquer, n'est peut être pas pertinent pour toi. Tu n'es pas moi, ton mari n'est pas le mien... C'est la raison pour laquelle je recommande des livres, car chacun interprète sa lecture et fait sa propre analyse, sa propre réflexion. Même les personnes que l'on connait bien, nous ne sommes pas en elles. Déjà, en soi, c'est souvent confus et instable, parfois incompréhensible pour soi, alors...
#

(compte clôturé)
le lundi 30 novembre 2015 à 09h06
Bonjour,
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
#

bonheur
le lundi 30 novembre 2015 à 09h44
Voici un copier-coller d'un autre post que j'ai écrit récemment :
Tu peux faire un tour chez ton libraire et consulter la liste des ouvrages de YA Thalmann. Egalement Susanna Mc Mahon avec "le psy de poche -nous disposons tous des ressources nécessaire pour donner un sens à notre existence".
Concernant plus précisément le polyamour, surtout lorsque l'on est mono, "vertus du polyamour" (YA Thalmann), qui explique tellement bien, je trouve. Dans le même esprit et dans la tolérance naturelle "le funambule du ciel" de Marc Vella (c'est plus une histoire mais forte en réflexion personnelle).
Pour ce qui est de la communication "cessez d'être gentil, soyez vrai (être avec les autres en restant soi-même)" de Thomas d'Ansembourg.
Egalement, dans ton cas, "voyage aux pays de l'amour" de Jacques Salomé.
Ce ne sont que quelques exemples, évidemment.
#

bonheur
le lundi 30 novembre 2015 à 09h51
Egalement, je pense que dans ton cas "hypersensibles, trop sensibles pour être heureux ?" et surtout "les amours impossibles, accepter d'aimer et d'être aimé". Ces deux livres sont de Savario Tomasella.
L'avantage lorsque l'on lit un livre, c'est que l'on prend ce qui nous parle, ce qui nous convient et on prend le recul par rapport au reste (ce qui conviendrait à d'autres mais dans lequel on ne se retrouve pas). Ainsi, les livres sont des matériaux, des infos dont on se sert pour alimenter notre réflexion et notre compréhension de nous-mêmes. Egalement, pour tenter d'approfondir notre réflexion et compréhension d'une personne qui nous touche.
J'ai une bonne soixantaine de références, mais celles-ci correspondent à des auteurs vraiment accessibles à tous.
#

bonheur
le lundi 30 novembre 2015 à 10h30
Egalement, puisque ton titre et ton vécu fait référence au libertinage. Un excellent livre "osez le libertinage" de Pierre Des Esseintes. D'ailleurs, quiconque lirait "vertus du polyamour" et "osez le libertinage" comprendrait que c'est extrêmement différent.
#

(compte clôturé)
le lundi 30 novembre 2015 à 19h01
odelyne64
Une autre question que je me pose aussi : y a t il des couples qui fonctionnent lorsque seul un des partenaires est polyamoureux, n'y a t il pas un déséquilibre quelque part ? Car je pense que mon mari lui ne l'est pas du tout, il m'a déjà assuré plusieurs fois que lui ne pouvait aimer que moi.
Merci d'avance pour vos réponses et témoignages
Des déséquilibres, il y en a toujours, même si les deux membres du couples sont tous les deux monogames, ou tous les deux polyamoureux. Il se peut que un des deux soit plus amoureux que l'autre, ou bien que les deux soient tous les deux polyamoureux, mais d'une manière différente l'un de l'autre. Le déséquilibre entre un monogame et un polyamoureux est largement surestimé.
#

bonheur
le mardi 01 décembre 2015 à 11h00
@µOdelyne64 : je t'ai écrit en message personnel qui doit séjourner dans ta messagerie mail personnelle, celle que tu lié à ton inscription. Attention, celui-ci peut s'inscrire dans tes spams ou indésirables.
#

LuLutine
le mercredi 02 décembre 2015 à 11h42
bonheur
on peut être tactile, sans être sexuel. Evidemment, ça ne concerne que moi, une particularité chez moi.
Pour cette phrase en particulier ("tactile sans être sexuel"), non ça ne concerne pas que toi, je le vis aussi.
Bien sûr (tu me connais un peu) je ne suis absolument pas monosexuelle. Je fréquente sexuellement plusieurs partenaires.
Cependant je peux ressentir une attirance qui n'est ni sexuelle ni même amoureuse, mais qui ait justement cette dimension tactile/sensuelle. Il se trouve d'ailleurs que je le vis avec une personne qui ressent la même chose.
Donc non, cette capacité à être attirée "physiquement" sans que ce soit sexuel ne t'est pas particulière, d'autres le vivent (il y a les asexuels aussi, et puis les aromantiques, et les asexuels aromantiques, la plupart ne se privent pas de câlins et de caresses pour autant !).
Simplement, je crois que beaucoup de gens - y compris un certain nombre de poly - sont incapables de différencier attirance physique sexuelle et non-sexuelle. Et alors, si par exemple tu exprimes vouloir un contact tactile, ils interprètent ça systématiquement comme une proposition sexuelle. Le pire, certaines personnes ne te croient même pas quand tu leur expliques qu'il n'y a pas d'attirance sexuelle (voire pas d'attirance amoureuse) là-dessous. Ce qui est très dommage à mon avis. (Mais bon, à la fin c'est leur problème s'ils sont fermés...)
Sinon pour revenir au sujet d'odelyne64 : alors là, si ton mari est vraiment mono, et toi vraiment poly (oui je sais faut faire gaffe avec l'idée de "vrai" poly ou de "vrai" mono, je suis consciente de simplifier un peu le tableau), je ne suis pas très optimiste malheureusement.
J'ai fini il y a peu (je prépare d'ailleurs un sujet là-dessus, avec des citations traduites) le dernier livre de Franklin Veaux, "The Game Changer". Il a été en couple monopoly (comme on dit par chez nous) pendant 18 ans et.....il explique que ça ne fonctionnait pas !!!
Et oui, la durée d'une relation n'est pas un critère qui permet de dire qu'elle fonctionne sainement !
Quant à moi...j'ai constaté la même chose, certes sur des relations moins longues (je suis plus jeune que Franklin il faut dire).
Monopoly, très peu pour moi.
Mais c'est sûr, c'est plus facile à dire quand on n'est pas déjà en relation avec un(e) mono...
#

bonheur
le jeudi 03 décembre 2015 à 09h43
En quoi se connait-on ? Tellement infiniment (au mieux tu as ma tronche en souvenirs) ! D'ailleurs, c'est oublié que chacun-e évolue...
#

bonheur
le jeudi 03 décembre 2015 à 10h05
J'espère que Franklin Veaux n'affirme pas que son expérience fait office de généralisation. Rester 18 ans avec une personne alors que cela ne nous convient pas ??? Il vaut mieux rompre !!!
Je crois d'ailleurs que, ce qui fait la différence c'est que chaque couple est unique, et que généraliser me semble présomptueux.
Je connais un certain nombre de couple, mono, qui restent ensemble, pour ne pas faire autrement. Ce que d'ailleurs, je ne comprend pas non plus, dans le sens où ils se plaignent de cet état.
Il existe le syndrome du "sans lui" (ou sans elle). Je pense à un cas en particulier (couple mono). Sans lui, elle ceci, Sans lui, elle cela. Sauf qu'elle a créer une telle dépendance, que sans lui ne peut être qu'un rêve, irréalisable... alors dans les faits, elle compose avec, et se plaint constamment, et ça fait plus de 40 ans que ça dure.
Alors non, on ne peut juger une relation sur QUE sur la durée... il faut aussi reconnaitre le "je vis bien, je suis heureux" ou le "je me plains, je suis mal".
#

LuLutine
le dimanche 06 décembre 2015 à 13h43
bonheur
En quoi se connait-on ? Tellement infiniment (au mieux tu as ma tronche en souvenirs) ! D'ailleurs, c'est oublié que chacun-e évolue...
C'est pour ça que j'ai précisé "un peu". Et je sous-entendais que rien que par mes écrits sur le forum, n'importe qui (donc toi aussi en l'occurrence, car je sais que tu lis) sait que je ne suis pas monosexuelle.
C'est tout ! :)
bonheur
J'espère que Franklin Veaux n'affirme pas que son expérience fait office de généralisation. Rester 18 ans avec une personne alors que cela ne nous convient pas ??? Il vaut mieux rompre !!!
Non, il dit juste que c'est son expérience à lui.
Et oui, il est d'accord avec toi, il dit qu'il aurait mieux valu rompre tout de suite. Il met d'ailleurs en lumière les indices qui auraient du lui sauter aux yeux, mais qu'il n'a réellement vus qu'avec l'expérience...
(Mon avis : ) C'est tellement vite fait de se voiler la face lorsqu'on est amoureux(se). Et puis, on est humains, on peut évoluer....quelqu'un qui semble mono peut se révéler poly, et inversement...alors, on essaie...
bonheur
Alors non, on ne peut juger une relation sur QUE sur la durée... il faut aussi reconnaitre le "je vis bien, je suis heureux" ou le "je me plains, je suis mal".
En fait, la durée n'est même pas un critère du tout, pour énormément de gens.
Il y a un kimchicuddles là-dessus d'ailleurs. (Où elle dit "ma relation la plus réussie a duré 5 minutes", ou quelque chose comme ça.)
D'autre part Franklin Veaux dit exactement la même chose que toi : "It is incredibly painful to spend almost two decades loving someone who wakes up every day believing that will be the day you will leave her."
("Il est incroyablement douloureux de passer près de deux décennies à aimer quelqu'un qui se lève chaque jour en croyant que ce sera le jour où tu vas la quitter.")
C'est ce que tu appelles reconnaître que "je me plains, je suis mal" - même si en fait lui ne s'en plaignait pas, car à l'époque les autres poly lui assénaient qu'il avait déjà bien de la chance que sa compagne lui "autorise" des écarts ! Alors, il s'est rangé à cet avis...
#

bonheur
le dimanche 06 décembre 2015 à 17h33
Cette dernière phrase m'interpelle ! En quoi doit-on écouter les autres ! Il y a une différence entre consulter des avis pour alimenter sa réflexion personnelle et laisser les autres prendre nos décisions (nous les imposer). Je me méfie encore plus de l'effet de groupe, en évoluant.
Je répèterais toujours qu'il faut être un singe, et non un mouton !!!
#

LuLutine
le dimanche 06 décembre 2015 à 21h19
bonheur
Cette dernière phrase m'interpelle ! En quoi doit-on écouter les autres !
Plus facile à dire qu'à faire, pour la plupart des gens !
Surtout dans les années 80 - 90, où Franklin ne connaissait PERSONNE qui ait une vision différente de celle du couple (ouvert ou non, mais couple quand même !).
Enfin, ce n'est pas la première fois que tu assènes quelque chose qui est plus facile à dire qu'à faire.
J'aurais dû m'y attendre ;)
#

bonheur
le lundi 07 décembre 2015 à 08h23
C'est la preuve que tu ne me connais pas, pour faire ce genre de remarque. :-D :-D :-D Je n'insiste pas, ici est un lieu d'échange commun, et non un terrain d'entrainement à faire du rentre-dedans. En tant que modératrice, tu devrais respecter cela plus que n'importe quel membre ordinaire... sauf chasser le naturel, il revient au galop.
Les années 80-90 je les ai vécu également et je ne ressentais pas d'interdit particulier à l'époque, en tout cas pas dans le milieu de la jeunesse que j'ai connu. Le couple n'était pas une obligation plus qu'aujourd'hui. Après, ce livre ne retrace pas ma vie, mais celle d'un autre, qui ne lui appartient qu'à lui, avec les incohérences qu'il relève lui-même aujourd'hui.
#

(compte clôturé)
le lundi 07 décembre 2015 à 08h58
bonheur
J'espère que Franklin Veaux n'affirme pas que son expérience fait office de généralisation. Rester 18 ans avec une personne alors que cela ne nous convient pas ??? Il vaut mieux rompre !!!
On ne reste pas 18 ans avec une personne alors que cela ne nous convient pas. On reste 18 ans avec une personne, tout en disant que cela ne nous convient pas (mais en réalité, cela ça nous convient très bien). Si on veut sortir d'une situation qu'on n'aime pas, on ne prend pas 18 ans pour le faire!