De la difficulté d'être amoureuse d'un monogame dans l'âme
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Romy_Eli
le lundi 27 mai 2019 à 15h22
Bonjour à toutes et tous,
J'ai ressenti le besoin d'avoir le regard d'une communauté qui partage mes questionnements. Je vais essayer d'être la plus concise et précise possible - mais j'annonce ça sera brut, sans trop de relectures.
J'ai 28 ans et suis séparée depuis novembre 2018 de mon compagnon avec qui j'étais depuis 11 ans. Les 3 dernières années de mon couple monogame avec lui ont été le théâtre d'une évolution de ma vision de l'amour, du couple, du sexe. Nous ne la partagions plus, le couple ouvert ne lui convenait pas.
J'ai fréquenté Gleeden pour découvrir le monde merveilleux - ou pas - des amours pluriels. Une désillusion souvent: l’honnêteté est loin d'être de rigueur, pas plus qu'ailleurs en tout cas. Mais aussi quelques belles rencontres, dont certaines m'ont permis d’avancer, de m'épanouir, de découvrir. Je n'aime pas beaucoup les étiquettes, je crois que je suis un peu tout à la fois. Parfois monogame, parfois polyamoureuse. Je veux jusque tout vivre.
En février, j'ai rencontré un homme sur ce site. Tout ce qu'on peut espérer d'une rencontre était là: feeling, complicité, rires. On partage nos envies, nos histoires. Il est intrigué par ma façon de penser, pour lui Gleeden c'est une envie de rencontre "sans prises de tête". Il sort d'une histoire de 9 ans où Madame s'est réveillée un matin et ne l'aimait plus. De mon point de vue, elle est paumée, difficile pour elle de lui expliquer comment elle en est arrivée là. Lui est brisé, ressent un fort sentiment d'abandon et perd sa confiance en lui.
On se rencontre et tout s'enchaîne: on part en voyage, on se voit pratiquement tous les week-end. C'est merveilleux. On discute beaucoup de couple et très vite on s'attache l'un à l'autre. Fin mars, je lui dis que je suis en train de tomber amoureuse de lui. Il flippe totalement, il s'était interdit ça car pour lui je faisais partie de celles qui ne tombent pas amoureuses puisque je ne veux pas former un couple classique exclusif. En discutant, je me rends compte qu'il espère toujours que les choses s'arrangent avec son ex.
Il prend de la distance mais on continue de communiquer. Selon lui, mon refus d'exclusivité (en particulier sexuelle) est incompatible avec le fait que je sois amoureuse de lui. Mais il se rend compte qu'il ne peut l'exiger alors qu'il vit notre histoire comme une parenthèse.
Je lui propose qu'on se donne du temps pour voir où cela nous mène sans pression: son histoire avec son ex n'est pas terminée et je ne veux pas m'enfermer dans une relation exclusive, soit. Mais on est si bien tous les deux. On partage 1 million de choses. Chaque rencontre est l'occasion de découvrir l'autre différemment et à chaque fois ça marche. 2 tempéraments de feu mais quel pied! On se dit les choses avec une simplicité folle, nous sommes totalement nous-même.
Mais les fins de week-end se terminent souvent en désaccord: l'exclusivité revient toujours sur la table.
Et puis un jour, une autre histoire refait surface. Je lui dit, nouveau drame. Mais comme cette histoire n'avait pas marché, on en discute beaucoup et sa jalousie s'estompe.
Mais je me rend compte de la souffrance que ça génère chez lui. Après encore des heures de discussions, je constate que même s'il ne veut pas me changer, il n'est pas fait du même bois. Un choix s'impose: c'est lui ou les autres.
Très amoureuse, je plonge, doucement et en lui faisant part de mes craintes. Après l'exclusivité de fait (je ne voyais que lui parce que tout mon temps libre je le passais avec lui par envie), il a fallu renoncer aux sollicitations des autres amants. Je le fais, non sans mal.
Mon entourage trouve ça mignon, je ne suis finalement pas si différente, on sourit en m'écoutant parler...
Les semaines passent la pression grandie en moi. En effet, comme il habite loin, la logistique que suppose nos rencontres fait que je me retrouve seule chez moi, dans la maison que j'ai achetée avec mon ex en attendant sa vente (lui a refait sa vie). Ma vie a complètement changé depuis ma séparation. Bien qu'elle soit sereine, je me retrouve célibataire entourée de couple. Les occasions de sortir, de faire la fête se font rares. Les rencontres Glee masquaient ce vide. Et les hommes qui avaient été là me manquaient. Je me sens fragile, sans repère.
Je reprend alors contact avec l'un d'eux car nous partagions le même point de vue sur l'amour, je ressens le besoin d'en parler. On convient d'une rencontre, vendredi dernier. On plaisante car il me dit avoir trouvé un alibi pour sortir (il est en couple), je lui dit naïvement "mais on est copains maintenant, plus besoin d'alibi". Il me répond qu'il aurait du mal à répondre à la question "tu sors avec qui?". J'en suis convaincue, il ne se passera rien, il est passé à autre chose (je vous raconte pas le bordel d'ailleurs) et moi aussi. Je fais part de ma sortie à l'homme que je fréquente, en précisant (connement) qu'il ne se passera rien. Il n'avait jamais eu de raisons de douter de ma parole, je lui dis toujours la vérité. Mais on s'engueule, parce que je lui parle de cette pression qui croît en moi. La fin de la discussion est tendue, on se quitte fâchés.
Le soir arrive, je retrouve mon ex-amant. La discussion est fluide, le feeling est toujours là. Quelques regards mielleux plus tard, il passe sa main dans mes cheveux. Et puis merde...je passe une nuit géniale, même si j'entrevois déjà le merdier du réveil.
S'en suit un week-end plus bas que terre. Je regrette ma promesse mais pas ce que j'ai vécu cette nuit-là.
Le dimanche, il m'appelle et j'avoue tout très rapidement et lui dit que ça ne change rien pour moi. Il est sidéré, on repart dans nos discussions sans fin, où chacun espère trouver les mots pour faire changer l'autre.
Nous sommes lundi, les discussions par texto et au téléphone s'enchaînent, il est en colère, je suis effondrée. Je l'aime mais j'ai préféré ma liberté. Je suis une égoïste, un couple implique des concessions selon lui. Si je ne les fais pas, je ne l'aime pas. Pour moi personne n'a tort. Nous sommes simplement différents. Malgré tous les sentiments que nous avons l'un pour l'autre, continuer ne sera que souffrance pour l'un ou pour l'autre. J'ai envie de revoir cet autre homme et de ne pas m'empêcher de vivre autres choses encore. Mais je ne veux non plus qu'il sorte de ma vie. Je ne veux renoncer à rien. Lui me dit que malgré ses casseroles, il a décidé de croire en moi et de se donner les moyens de croire en nous, qu'il pensait me combler. On ne vit juste pas sur la même planète.
No happy end. Il va me manquer terriblement. J'espère secrètement un miracle qui n'arrivera pas. Et si je me trompais sur toute la ligne?
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Aiemama
le mardi 28 mai 2019 à 10h39
Je me reconnais dans ton témoignage. Je vis av un mono dans l’âme depuis 20 ans, qui, même s’il comprend mon besoin d’ouverture m’impose le mensonge et les non-dits. Personnellement je ne continuerai pas à ta place car j’ai un peu peur que ce soir le seul compromis que tu puisses trouver av lui. Et crois moi ce n’est pas une bonne méthode...
Merci pour ton témoignage en tous cas.
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Romy_Eli
le mercredi 29 mai 2019 à 16h17
Merci pour ta réponse.
J'avoue ne pas trop y croire non plus bien que je m’apprête à faire 3h de route pour aller le voir alors qu'il est encore très en colère.
Mon ex-compagnon était aussi un monogame dans l'âme qui malgré toute la compréhension et la compersion dont il a fait preuve a fini par m'avouer être malheureux.
Je suis amoureuse de cet homme, alors nécessairement et - à tord - je me dis qu'on peut trouver une passerelle, un terrain d'entente. Balivernes.
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Aiemama
le mercredi 29 mai 2019 à 16h32
Vis ce que tu as à vivre en te disant bien que lorsqu’il y a des enfants ça se corse vraiment. S’il y a un choix à faire ne tarde pas trop...
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Romy_Eli
le mercredi 26 juin 2019 à 17h31
Bonjour,
Je reviens ici quasi jour pour jour après mon dernier message. Et je constate que je n'ai pas du tout eu la sagesse que @Aiemama préconisait!!
(j'en profite pour préciser que la question des enfants ne se pose absolument pas: je n'en veux pas, je crois que lui non plus et quoi qu'il en soit la question n'est pas d'actualité!).
J'en étais restée au week-end de l'ascension, où il m'avait défiée de le rejoindre (3h30 de route et un planning à chambouler). À mon arrivée, il était très tendu, il me repoussait. Avec les heures, on s'est rapprochés et on a fait l'amour. Alors que je lui faisais part de mon soulagement de retrouver ses bras, il m'a dit "en plaisantant" qu'il ne m'avait pas fait l'amour, juste baisée. Grande classe quand il veut.
Cette histoire peut sembler anecdotique mais je la trouve révélatrice. Parce qu'il adopte souvent cette position, pour se préserver dit-il. En fait, nos divergences ne se limitent pas au mono/poly. Je découvre qu'il est réellement convaincu qu'on puisse aimer quelqu'un pour la vie, et que si on se lance dans un couple c'est nécessairement dans cette optique. Moi, je ne pense pas qu'une histoire se mesure au temps passé ensemble, qu'une séparation n'est pas forcément un échec.
Avec son manque de confiance en lui, dire qu'il me baise c'est une tentative pour me considérer comme un plan cul en attendant LA femme de sa vie. C'est binaire: plan cul ou femme de sa vie.
Nous avons convenu de continuer à parler, que je continuerais d'être honnête avec lui.
D'ailleurs il y a peu de temps, un amant m'a proposée qu'on se voit. Je lui en ai parlé, à nouveau il a pris de la distance. Il s'est avéré que ça ne s'est pas fait pour des raisons d'emplois du temps, le problème ne s'est donc pas posé. Même s'il m'a bien dit que le simple fait que je songe à y aller le dérangeait.
Depuis quelques jours il est venu s'installer chez moi pour la saison. Mes autres histoires sont "en veille", indépendamment du fait qu'il soit chez moi. Je n'ai pas la sensation de me priver de ma liberté, mais c'est bien cela qui m'inquiète un peu: j'ai peur qu'il finisse par "oublier".
Je sais qu'il remettra de la distance dès qu'il se sentira en danger.
Tous vos conseils seront bon à prendre, alors lâchez-vous!!
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Merlyn
le mercredi 26 juin 2019 à 18h38
Moi ca se passe "bien"...
J'ai pris conscience de mon statut de poly alors que j'étais dejà en couple avec une mono, ça a pas été facile de lui expliquer, de se mettre d'accord et pour le moment, les seuls "accords" qu'on a trouvé c'est
- je ne m'inscrit pas sur le moindre site de rencontre parce que ça serait chercher activement quelqu'un (ce qui est ironique parce qu'elle et moi on s'est rencontré via un site...)
- si j'ai un coup de cœur pour quelqu'un "rencontré par hasard" et vice-versa, je lui en parle, je lui présente la personne et elle verra à ce moment-là comment elle le prend...
- si elle accepte que j'ai une histoire avec une autre personne qu'elle, il faudra qu'elle ait "les mêmes droits" et "les mêmes choses" que cette personne....
Bref, je m'y suis engagé donc je respecte mais je ne trouve pas ça très juste.
Je suis en train de négocier la possibilité pour réactiver mon compte OK Cupid pour nouer des relations *amicales seulement*. Je lui ai laisse le temps qu'elle veut pour la réflexion.
Ya des moments, j'ai envie de la quitter, pas parce que je ne l'aime plus hein, mais parce que je me dis que je ne vivrais jamais comme je l'entend tant qu'elle m'imposera ce genre de conditions...
Donc courage à toi, parce que toi tu as l'air de bien plus en baver que moi. Tu as tout mon soutien !
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Romy_Eli
le jeudi 27 juin 2019 à 15h25
Merci pour ta réponse!
J'ai de moi-même suspendu mon compte Gleeden (sa réponse: pas supprimé? -_-).
Je n'en suis en effet pas là, il va encore y avoir des négo, haha! Mais finalement, des ajustements dans un couple, il y en a toujours, nan? (La fille se rassure comme elle peut ^^)
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Merlyn
le jeudi 27 juin 2019 à 18h03
Au final le polyamour ça permet d'apprendre ce qu'on a du mal parfois en monogamie classique : se parler, écouter l'autre, trouver un terrain d'entente ^^
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Yakifu91000 (invité)
le jeudi 27 juin 2019 à 19h21
Au final les couples ou il n’y a qu’un seul des deux qui est poly amoureux se casse la gueule dans 99% des cas c’est tout.
2 conception du couple donc indirectement dû bonheur trop différente pour fonctionner.
Et le pire tout le monde paraît égoïste du coup, le/la mono par son besoin de vouloir l’autre uniquement pour lui (surtout si la personne « l’accepte » mais passe son temps à fr reproche etc) et le/la poly par ce côté je fais ma vie je fais se que je veux et je m’en fou de l’autre même si j’ai des remords (j’exagère le truque bien sûr)
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Merlyn
le jeudi 27 juin 2019 à 20h38
Mon soucis et je vais être bassement pragmatique donc âmes sensibles s'abstenir ;), c'est que si j'aime encore ma compagne sur le plan sentimental, il ne se passe plus rien sur le plan sexuel, parce que moi j'ai pas spécialement envie en fait...
je ne pars pas parce que pour le moment, je n'ai pas les finances pour déménager et le poncif "si tu aimes pas tu pars" ne tiens certainement pas compte des impératifs financiers et de la difficulté pour se loger pour une personne célibataire dans la seconde moitié de la quarantaine et sans garant (et en plus actuellement travailleur indépendant). Le travail que j'ai pris en portage salarial, c'est justement pour mettre des sous de coté en attendant un héritage qui devrait arriver en fin d'année et qui me permettra probablement de déménager si d'ici-là, je suis toujours dans le même état d'esprit.
Au passage, le fait d'attendre me permet aussi de prendre le temps de la réflexion sur cette relation. De plus, j'ai commencé récemment un traitement pour traiter mon TDA (j'en parle dans un autre sujet) et il n'est plus question que je quitte quelqu'un "sur un coup de tête"...donc je patiente.
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bonheur
le jeudi 27 juin 2019 à 21h36
Euh, ben je fais partie des 1%, avec mon chéri. C'est déjà pas mal !
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Romy_Eli
le mardi 02 juillet 2019 à 12h22
@bonheur Exception qui m'intéresse au plus haut point! Comment avez vous réussi à en parler sereinement?
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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MaitreYoda
le mardi 02 juillet 2019 à 17h03
Romy Eli ,
Il faut savoir que tous les problèmes se règlent nécessairement par une discussion qui abouti sur une conclusion et un accord .
Certaines solution a des problèmes sont trouvées par des moments vécus ensemble , des attitudes et des ressentis .
Les mots et les discussions aboutissent parfois a un combat , un duel ou il doit y avoir un gagnant et les accords ou les promesses ont autant de chance d’être bafouées que d’être honorées .
Il vaut mieux montrer a une personne sont amour que de lui dire sans cesse " Je t'aime " . Ne plus refaire une bêtise vaut bien plus que des excuses ou la promesse de ne plus la refaire .
Il ne faut pas défendre un besoin verbalement pour le recevoir en cadeau mais tout simplement transmettre son importance pour être pleinement heureux . Croyez moi , quand une personne qui vous aime réellement ne vous voit pas pleinement heureux , il s'en inquiétera et s'efforcera de rectifier les choses .
Si votre partenaire est incapable de voir votre manque , de vous l'offrir ou plus encore ne décèle pas votre mal-être , il faut se demander si sa manière d'aimer est la bonne et compatible avec vous .
Il faut parfois prendre la décision d’arrêter ou au contraire s'accrocher . Tout est une question d'analyse et surtout , vous devez toujours être consciente de vos besoins et ne jamais les mettre de coté pour lui .
jamais vous ne devez " vous " oublier .
Au plaisir
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bonheur
le mercredi 03 juillet 2019 à 07h28
J'y reviendrais plus tard dans la journée. Parlez m'était impossible... boule dans la gorge... j'ai écrit, à l'un comme à l'autre. S'en est suivi 4 années de brouillard épais. Le polyamour, simplement je ne connaissais pas, mon chéri de vie (nous sommes mariés) non plus. Du coup, aujourd'hui, après 12 ans, je suis polyaffective et mon mari toujours mono de fait, bien polysympathisant et entre naturellement en compersion.
En fait, c'est l'amour qui met tout le monde d'accord !
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Merlyn
le vendredi 05 juillet 2019 à 16h09
Ma compagne a lu mes propos tenus ici, elle n'a pas apprécié...
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bonheur
le dimanche 07 juillet 2019 à 11h28
Pauvre Merlyn !
Ta compagne doit comprendre à sa juste valeur tes propos. Je ne vous connais n'y l'un ni l'autre mais pour avoir échanger avec toi, je sais que tu es quelqu'un de gentil, qui ne veut pas faire de mal et surtout à la personne qui partage ta vie. Egalement, si elle me lit, elle doit comprendre qu'ici on aborde les sujets que le reste de la société passe sous silence. Ici on met des mots sur les maux.
Dans les propos de Merlyn, je perçois plus une auto-flagellation qu'une critique quelconque. Il ne faut pas prendre contre toi, chère compagne de Merlyn, son manque d'envie sexuelle et encore moins le fait que l'on puisse parfois étouffer de vivre à deux. Cela ne veut en aucun dire qu'il ne t'aime pas, mais qu'il ressent ce désintérêt pour la sexualité ET ce sentiment d'être dans une vie étouffante.
Il ne faut pas prendre contre soi, les propos indiqués ici, mais en tenir compte pour aller de l'avant ensemble et surtout en communicant plus justement.
Je vous souhaite un bel été à tous les deux.
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bonheur
le dimanche 07 juillet 2019 à 11h44
@Romy Eli :
Je crois que tu voudrais à la fois te sentir en couple et à la fois te sentir en solo. Tu sais, notre société nous construit plus qu'on ne le croit. Les mythes ont la vie dure tellement ils peuvent être ancrés. Les sites de rencontres devraient anéantir les mythes mais je m'aperçois que c'est l'inverse.
Toi, tu es sorti des mythes et tu veux vivre réellement ta vie. Autour de toi, seul la conformité aux mythes perdurent. Et l'amour dans tout ça ? Il passe à la trappe ! Il fait peur, même. Et c'est là que le paradoxe se met en place, parce que c'est facile de quitter une personne que l'on aime pour le grand amour... puisque l'amour n'est pas unique, donc pas exclusif. Juste, on veut se caser, sans se caser.
Alors je pense que LA bonne personne est celle qui vit l'amour par amour. Le bonheur pour le bonheur et non pas pour avoir une exclusivité de ce qui n'est justement pas. On sait cela, on comprend, on discute, on admet et surtout on ne remet jamais en cause l'amour lui-même.