L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?
#

PolyEric
le jeudi 30 janvier 2014 à 08h19
Agapo
...voilà mon histoire, jaime 3 hommes...De plus, je suis tombée très amoureuse (pour la 1ère fois de ma vie) tout récemment d'un homme un peu lus jeune que moi, qui a envie de construire une histoire sérieuse.
Il n'y aurait pas un hic voir plusieurs par hasard ?
Tu aimes 3 hommes, mais tu tombes amoureuse pour la première fois ?
Il a envie d'une histoire "sérieuse", admettons. Mais ce qu'il faut voir, c'est qu'on dirait que (toi aussi), tu considères que ton histoire avec ces trois hommes, n'est pas une histoire sérieuse.
Mais ce n'est pas tout. Tu dis aussi que tu es une personne marginale, alors que tu semble attirée par une histoire banalement classique.
Ton enfant sera t-il heureux dans ce bazard (le azard qui est dans ta tête, et non pas celui qui est dans votre maison), effectivement, il y a de quoi se poser des questions.
Mais comment veut tu qu'on sache ce que tu préfères vraiment ?
Si tu es attirée par ce titre, c'est que tu penses qu'il y a un mono dans ton histoire, et tu nous demande peut-être si tu peux le garder ainsi que tes trois hommes. A mon avis, il vas y avoir des grincements de dents. Mais il se peut que le mono de ton histoire, ce soit toi (une sorte de mono qui s'ignore).
La seule chose que je peux te dire, c'est qu'on ne peux pas avoir une chose et son contraire, à moins que ce mono soit "polycompatible", donc qu'il puisse mener une histoire "sérieuse" avec toi.(sérieuse au sens de ne pas voir plusieurs femmes en parallèle), tout en te laissant avoir une relation "sérieuse" avec ces 4 hommes (ici sérieuse au sens durable, profond, etc).
S'il n'est pas polycompatible, Il te faudra faire un choix, et l'assumer, à moins que tu lui laisses faire ce choix.
Concernant l'enfant, il sera heureux là ou sa mère le sera.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

poly belge (invité)
le jeudi 30 janvier 2014 à 09h08
En Belgique, un enfant dans une telle situation risque de voir l'intervention des services sociaux.
#

bodhicitta
le jeudi 30 janvier 2014 à 09h46
héy poly belge, en quoi ton poste nous aide à avancer dans la réflexion?
L'intrusion des "services" sociaux et de l'état, dans nos vies, n'est pas le sujet...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

(compte clôturé)
le jeudi 30 janvier 2014 à 11h00
Pas le temps de tout lire sérieusement, donc lecture en diagonale des posts précédents.
Qui peut être responsable de la nature profonde d'autrui ? Je dirai que je ne suis pas même responsable de ma vrai nature. Je compose avec les ressentis et les faits. L'autre également. Par contre, je n'ai jamais DESIREE faire de mal à qui que ce soit. J'ai juste fait le choix de la vérité et de la transparence, parce que je désire (consciemment) vivre une relation de couple sincère et honnête. Il en va de même pour mes relations extérieures. Je sais, que le fait que je sois mariée, pose problème, engendre culpabilité et donc souffrance. Qu'y puis-je si je vis dans une société où le simple fait d'être marié oblige à une exclusivité que je suis incapable de respecter.
Certains dirait que la solution existe : le divorce. Sauf que voilà, ce ne serait une solution pour personne. Pas pour mon mari dont le souhait le plus cher est de continuer à vivre avec moi. Pas pour les tierces personnes concernées envers qui je ne ferai de toute façon pas un nouveau pas dans le sens d'une quelconque exclusivité (donc on retombe dans le même schéma). Pas pour moi, car je partage le même souhait que mon mari.
Ce n'est pas parce que je me suis mise des oeillères durant plus de 20 ans que le jour où je me réveille, je me reconnais enfin et qu'au fond je comprends ce qui me rend heureuse, vraiment heureuse, que je dois mettre une croix sur une vie qui me convient à plus de 80%. Sauf que voilà, mes 20%, j'y tient. Je concilie donc pour faire un 100% pas trop mauvais, où chacun CHOISI de rester à mes côtés, de la meilleure manière possible.
J'ai étalé les cartes sur la table (au fur et à mesure qu'elle m'était dévoilée, évidemment) et chacun connait mon jeu. Je ne retiens personne de force et chacun agi à sa guise. Par contre, je n'aime pas la triche.
A savoir aussi que lorsque autrui a mal, souffre (mon mari comme mes relations secondaires), j'ai mal également, je souffre également. Je suis ni égoïste, ni masochiste. Si j'avais une "solution miracle" pour rendre chacun heureux, je n'hésiterai pas, sauf si c'est de me demander de me changer, de me mentir à moi-même et de me rendre insensible à mon propre ressenti.
Chercher à comprendre la ou les causes de la souffrance est important. La souffrance (jalousie, culpabilité...) est une effet, non une cause. Pour mon mari, certaines causes ont été mise à jour, grâce à un travail important. Ce n'est pas uniquement par jeu que j'ai lu plus une cinquantaine de livre sur le bien-être et le développement personnel (+CNV....) en seulement 4 ans. Savoir exactement pourquoi on souffre, c'est faire un pas vers l'acceptation de cette souffrance. L'acceptation permet l'atténuation de celle-ci... Après, on se retrousse les manches, on forme une équipe, et on y arrive. C'est un choix que de vouloir continuer à avancer ensemble même si cela parait impossible.
#

LuLutine
le jeudi 30 janvier 2014 à 13h12
gcd68
A savoir aussi que lorsque autrui a mal, souffre (mon mari comme mes relations secondaires), j'ai mal également, je souffre également. Je suis ni égoïste, ni masochiste. Si j'avais une "solution miracle" pour rendre chacun heureux, je n'hésiterai pas, sauf si c'est de me demander de me changer, de me mentir à moi-même et de me rendre insensible à mon propre ressenti.
Ah, c'est bien, j'ai pas beaucoup le temps d'écrire et tu m'ôtes à nouveau les mots du clavier.
Résultat, je n'ai plus qu'à te citer ! Merci gcd ! :) (+)
gcd68
Savoir exactement pourquoi on souffre, c'est faire un pas vers l'acceptation de cette souffrance. L'acceptation permet l'atténuation de celle-ci... Après, on se retrousse les manches, on forme une équipe, et on y arrive. C'est un choix que de vouloir continuer à avancer ensemble même si cela parait impossible.
Je préciserais pour l'avoir moi-même vécu que d'accepter la souffrance, même lorsqu'on n'a pas (encore) compris d'où elle vient, ça atténue aussi.
C'est en voulant s'en débarrasser, en luttant contre ce sentiment, qu'on s'empêche d'en être libéré(e) !
Pour l'équipe, je suis d'accord aussi. Si les deux (ou plus...) agissent ensemble, comme une équipe, ça peut marcher. Mais si l'un et/ou l'autre attend juste de la (les) personne(s) en face qu'elle(s) prenne(nt) tout en charge, alors ça ne peut pas marcher.
Pour que ça fonctionne, il faut avoir un objectif commun. Par exemple, pour revenir au sujet du fil : "Comment faire pour faire perdurer notre relation de la manière la plus satisfaisante possible pour les deux ?"
Si le "mono" se dit : "Mon objectif est que l'autre devienne mono" et/ou que le "poly" se dit : "Mon objectif est de ne faire aucune concession sur mon mode de vie et de ne rendre aucun compte", alors il me paraît vraisemblable qu'on va droit dans le mur.
#

(compte clôturé)
le jeudi 30 janvier 2014 à 14h03
Lulutine
Pour l'équipe, je suis d'accord aussi. Si les deux (ou plus...) agissent ensemble, comme une équipe, ça peut marcher. Mais si l'un et/ou l'autre attend juste de la (les) personne(s) en face qu'elle(s) prenne(nt) tout en charge, alors ça ne peut pas marcher.
Là c'est toi qui m'enlève les mots du clavier :-D
Lulutine
Si le "mono" se dit : "Mon objectif est que l'autre devienne mono" et/ou que le "poly" se dit : "Mon objectif est de ne faire aucune concession sur mon mode de vie et de ne rendre aucun compte", alors il me paraît vraisemblable qu'on va droit dans le mur.
Aussi :-D
C'est cela que je désigne par la liberté individuelle. [Ca me fait penser à une chanson "je suis poly et je le reste..." (délire perso en passant, si ça inspire Dominik, c'est cadeau :-D ).] Bon trêve de plaisanterie, soyons sérieux. Tout d'abord, se dire que l'autre restera toujours le/la même c'est vouloir enfermer l'autre dans un instant T et l'empêcher de se découvrir. Sauf que voilà, la vie suit son cours et le cours de la vie est imprévisible et généralement inattendu. La richesse intérieure commence là je pense. Admettre l'évolution, sa propre évolution et celle d'autrui. Ensuite, accepter qu'une relation se fait en interaction à deux et non comme l'un ou l'autre désire qu'elle soit. Accepter une concession, une part de "restriction" pour maintenir ensemble l'équilibre peut s'avérer profitable sauf qu'il y a la concession que l'on impose et celle qui est débattue et consentie librement. Là encore, se connaitre est nécessaire. La remise en cause à tout moment doit aussi être admise. Rien n'est acquis, toujours à cause de l'évolution. Et puis, dans ce domaine, il y a les rencontres... celles qui ne chambouleront rien et celles ne peuvent que chambouler l'édifice intérieur et le remettre en question. Je conçois aussi aujourd'hui d'ouvrir les yeux sur des rencontres, qui sont suffisamment "chamboulantes" pour justifier une remise en question. Ainsi, je ne mets plus de frontière nette entre amour et amitié, d'où ma volonté d'avoir des liens amicaux qui sont plus qu'amicaux, enfin je veux dire en terme de ressenti, et suivant la "définition" communément "admise par la société"... Le terme amitié amoureuse peut avoir tout son sens, pour ceux qui comme moi, l'accepte.
Se sentir bien dans les bras d'une personne, signifie t il que l'on doive ne plus se sentir bien dans les bras de quelqu'un d'autre ? Perdre son regard dans celui d'une personne signifie t il que l'on ne puisse plus regarder intensément quelqu'un d'autre ? Même lorsque j'étais "sous l'effet de la passion", j'ai continuer à faire des rencontres importantes. Comprendre aussi que l'un n'est pas l'autre. Comprendre que je suis moi tout le temps, mais une moi différente pour chacun et que chacun m'apporte d'une façon différente. Déjà avec la même personne, un câlin ne ressemble jamais à un autre câlin ; un regard n'aura pas le même impact qu'un autre regard ; ma perception sera différente, suivant mon instant T, suivant l'instant T de l'autre. Donner et recevoir ne peut jamais se ressembler.
Savourer l'autre, c'est déguster l'instant présent, toujours renouveler. Nous vivons dans un monde où tout est stérilisé, aseptisé, uniformisé... sauf que cette règle ne peut s'appliquer à la nature humaine. A l'heure où toutes les évolutions vont vites, trop vites, l'humain stagne et s'embourbe dans des préceptes archaïques. Avant de vouloir jouer avec la génétique, nous ferions déjà mieux de vouloir comprendre l'individu dans ce qui lui est propre, son soi intérieur, sa nature profonde. Les asiatiques ont un savoir faire en ce sens et ils sont en train de le perdre, pour s'uniformiser, se mondialiser. Se connaitre, ne peut être affaire collective, mais individuelle. Aider l'autre à se connaitre c'est lui indiquer la perception que l'on a de lui, honnêtement et sincèrement. L'interprétation est l'ennemi des relations humaines.
#

PolyEric
le jeudi 30 janvier 2014 à 14h47
poly belge
En Belgique, un enfant dans une telle situation risque de voir l'intervention des services sociaux.
Et pourtant il n'y a pas de quoi.
Heureusement que l'on n'est pas en Belgique alors.
#

LuLutine
le vendredi 31 janvier 2014 à 00h17
gcd68
Comprendre aussi que l'un n'est pas l'autre. Comprendre que je suis moi tout le temps, mais une moi différente pour chacun et que chacun m'apporte d'une façon différente.
Ah ça c'est sûr....l'un n'est pas l'autre, ça c'est drôlement sûr...et c'est pas parce que quelqu'un nous manque qu'un(e) autre peut le(la) remplacer...!
Bon à nous ça nous paraît tellement évident...mais y a trop de gens qui pensent que "pour un poly, les gens sont interchangeables"...et rien n'est plus faux ! C'est justement parce qu'ils ne le sont pas que nous sommes poly, héhé !
Une personne n'en remplace pas une autre. Jamais.
poly belge
En Belgique, un enfant dans une telle situation risque de voir l'intervention des services sociaux.
PolyEric
Et pourtant il n'y a pas de quoi.
Heureusement que l'on n'est pas en Belgique alors.
Et ce serait mieux pour "poly belge" qu'il n'y soit pas, s'il a ou veut avoir des enfants... :P ;)
#

(compte clôturé)
le vendredi 31 janvier 2014 à 14h10
Lulutine
Ah ça c'est sûr....l'un n'est pas l'autre, ça c'est drôlement sûr...et c'est pas parce que quelqu'un nous manque qu'un(e) autre peut le(la) remplacer... !
Oui, j'en fait chaque jour la douloureuse expérience. Deux personnes qui ont laissé une empreinte indélébile... Aucun autre amour, amitié amoureuse, ou amouritié ne peut soigner, soulager... non personne :-(
Aimer au pluriel, c'est aussi accepter de souffrir au pluriel. De toute façon, ces deux personnes, ne pas les aimer m'aurait été impossible. Du jour où j'ai entendu la voix de l'un et croisé le regard de l'autre... il était trop tard. Par contre, qu'est-ce qu'ils m'ont offert comme bonheur :-D <3 et cela c'est la plus belle des consolations (+)
#

LuLutine
le vendredi 31 janvier 2014 à 15h05
gcd68
Aimer au pluriel, c'est aussi accepter de souffrir au pluriel. De toute façon, ces deux personnes, ne pas les aimer m'aurait été impossible. [...] Par contre, qu'est-ce qu'ils m'ont offert comme bonheur :-D <3 et cela c'est la plus belle des consolations (+)
Tu m'enlèves encore les mots du clavier !
Bientôt on va faire un concours lol ! :P
#

Green-Man-Outside
le vendredi 31 janvier 2014 à 21h16
gcd68
Aimer au pluriel, c'est aussi accepter de souffrir au pluriel.
Malheureusement. :-(
Comme disait Vaniel, on multiplie tout. Paradoxalement, ça peut aussi multiplier la solitude.
#

(compte clôturé)
le samedi 01 février 2014 à 10h14
Lulutine
Bientôt on va faire un concours lol !
C'est ce qui prouve que nous pouvons être très différentes et en même temps avoir des sensibilités qui se rapprochent. (en terme de ressentis en tout cas).
#

LuLutine
le dimanche 02 février 2014 à 17h06
gcd68
C'est ce qui prouve que nous pouvons être très différentes et en même temps avoir des sensibilités qui se rapprochent. (en terme de ressentis en tout cas).
Ben oui, surtout que c'est un peu pareil (du moins sur certains points) avec aviatha....alors qu'elle ne jure que par l'exclusivité, et moi que par le polyamour ! ^^
Comme quoi !
#

Anarchamory
le dimanche 02 février 2014 à 17h15
aviatha
Alors, bien sûr, l'exemple est extrême, histoire de frapper un peu, parce que c'est une idée que j’entends souvent ici et qui me met les nerfs en pelote à chaque fois, et bien sûr, aimer quelqu'un d'autre n'est pas un geste de violence. Il n'empêche que, quelles que soient nos actions, si on sait qu'en les faisant on va générer la souffrance de quelqu'un d'autre et qu'on le fait en pleine conscience et qu'effectivement il souffre, on est responsable (au deuxième sens) de son ressenti (chagrin, jalousie, angoisse...). Ça ne veut pas dire qu'il faut tout arrêter pour autant, et on peut effectivement chercher des positions intermédiaires, mais je pense qu'il ne faut occulter cette responsabilité pour autant.
Aviatha, la simple idée que tu sois monogame (même rien qu'un peu) génère en moi une souffrance insupportable : je me tords de douleur, je gémis, et je pleure. Maintenant que tu le sais, si tu continues à être monogame, tu seras responsable de mon ressenti. Et dans le cas présent il n'y a pas de position intermédiaire, puisque même si tu es un tout petit peu monogame, les souffrances sont horribles. Je ne vois qu'une seule solution, Aviatha, il faut absolument que tu deviennes profondément polyamoureuse. :P
#

(compte clôturé)
le dimanche 02 février 2014 à 17h32
Euh ! Depuis quand est-ce que l'on est responsable de quelqu'un d'autre que de soi-même ? Que l'on se sente mal face au mal être de quelqu'un d'autre (qu'il y ai un lien important ou non entre soi et la personne en question), évidemment.
Dans ce cas, nous sommes tous responsables de tous les malheurs de la l'Humanité... Regarder les infos, ne m'est pas agréable, sauf que je serais ingrate de ne pas avoir connaissance de ce qui se passe dans le monde, de ce que d'autres humains, mais également la planète (végétaux comme animaux), subit et pourquoi. Je ne suis pas en mesure de faire quelque chose, est-ce pour autant que je doive fermer les yeux. Le polyamour, c'est aussi tenir informé, pour que l'autre sache, pour ne pas lui mentir, ce n'est pas une provocation ou une quelconque envie de nuire. Les guerres qui sont provoquées au nom de la paix -par exemple- sont humaines, sauf que je ne me reconnais pas dedans. Ben ouais, mais des guerres au nom de la paix, il en existe depuis...
MetaZet provoque exprès. Je n'aurai pas dit ainsi. Mais moi aussi cela m'occasionne une souffrance que l'humain se soit auto-inculqué des principes, tellement ancré profondément qu'ils font souffrir. Sauf qu'à mes yeux, vivre avec autrui, c'est par exemple respecté le code de la route, sinon ce serait le chaos. Mais qu'elle logique dit qu'il faut n'aimer qu'une fois dans sa vie ? Qu'elle logique dit qu'aimer l'un entraine que l'on ne puisse pas aimer l'autre ? Au nom de quoi cette "règle" ?
Pourquoi le jaloux aurait plus de légitimité que celui qui a la capacité d'aimer au pluriel ?????
#

aviatha
le dimanche 02 février 2014 à 17h39
La provoc' ne mène à rien MetaZet. Et comme le dit si souvent et si justement gcd68, si aucune position intermédiaire existe, la séparation reste la porte de sortie par excellence, dans le cas de mon exemple, retourner le marteau dans la tronche de l'autre et le bannir de sa vie, si vraiment les choses se passent mal.
Ce que je vais vraisemblablement faire, dès que les médecins m'autoriseront de nouveau une vraie conversation avec mon (ex-) cher et tendre, ce qui est plutôt exclu pour l'instant.
Mais le fait que la décision vienne de moi n'empêche pas qu'il en soi responsable, et j'en viens même à me demander comment on peut ne serait-ce que prétendre, sans être le plus monstrueux hypocrite du monde, aimer quelqu'un, et lui infliger une chose pareille sans jamais la remettre en question.
Désolée si je ne continue pas le débat plus longtemps, mes nerfs n'ont vraiment plus aucune résistance, et rien que d'écrire ces lignes j'ai des palpitations et des étoiles devant les yeux. Je suis d'ailleurs désolée de ma soudaine inactivité, malheureusement elle n'est pas sans raison.
#

homme_partit
le dimanche 02 février 2014 à 17h54
avaitha, prends soin de toi. Ne sois pas désolée de ton inactivité, les priorités sont de mises.
#

(compte clôturé)
le dimanche 02 février 2014 à 17h54
MetaZet a juste voulu te faire comprendre quelque chose. Ce n'était, le connaissant pas dirigé contre toi Aviatha. Prends du recul face à ce que tu as perçu comme une agression. Personne ne peut te comprendre, ton intérieur n'appartient qu'à toi. Ici personne n'a tord ou raison, nous sommes juste des personnes unique, avec des perceptions différentes. Je te souhaite courage et surtout apaisement.
#

Passante (invité)
le dimanche 02 février 2014 à 18h53
La question est difficile. L'exemple de Métazèt l'illustre assez bien... Si le fils de Madame Tartempion devient raëlien alors que dans la famille on est scientologues depuis des générations, Mme Tartempion peut en concevoir de la tristesse ou de la colère. Son fils savait sans doute que cela se produirait, et pourtant il n'est pas moralement obligé de revenir sur sa décision. Il est responsable de la tristesse de sa mère dans le sens où sa décision l'a entrainé. Cela ne veut pas dire qu'il a eu tort d'agir ainsi : la tristesse ne prouve pas qu'on est "dans le vrai" !
D'un autre côté, cela ressemble un peu à du "je m'en lave les mains et je ne veux surtout pas me sentir responsable de quoi que ce soit ni me remettre en question". Monsieur Michu est "brut de pomme" et dit les choses crûment, il fait de l'humour sur des sujets sensible pour ses interlocuteurs. On l'accuse d'être blessant : comment, il est juste franc, c'est leur problème s'ils se sentent offensés car M. Michu n'a tout de même pas à être tenu responsable de ce qu'ils ressentent, d'ailleurs ce n'est pas son but d'être méchant donc qu'ils se débrouillent avec leurs émotions.
Dans un genre moins subtil, si je me fais violemment agresser dans la rue par quelqu'un qui me traite de pétasse et y ajoute une insulte raciste, dois-je me dire que la responsabilité du sentiment de mal-être que je me traine toute la journée m'incombe entièrement car personne n'est responsable des sentiments de l'autre ?
Je crois que chaque cas est particulier, et que c'est à chacun de s'interroger.
" Pourquoi le jaloux aurait plus de légitimité que celui qui a la capacité d'aimer au pluriel ???? ? "
Le jaloux peut aussi être celui qui a la capacité d'aimer au pluriel... Après, si dans le couple A pense que B est un connard d'aimer au pluriel, et B que A est vraiment trop idiot d'être jaloux, s'ils ne sont pas capables de se mettre une seconde à la place de l'autre et de faire preuve d'une once d'empathie, il ne faut pas être devin pour connaitre la suite de leur histoire.
#

Anarchamory
le dimanche 02 février 2014 à 19h06
gcd68
MetaZet a juste voulu te faire comprendre quelque chose. Ce n'était, le connaissant pas dirigé contre toi Aviatha. Prends du recul face à ce que tu as perçu comme une agression. Personne ne peut te comprendre, ton intérieur n'appartient qu'à toi. Ici personne n'a tord ou raison, nous sommes juste des personnes unique, avec des perceptions différentes. Je te souhaite courage et surtout apaisement.
(+) Effectivement, c'était juste une petite démonstration par l'absurde, enrobée dans mon style taquin habituel... Je suis désolé si ça t'a blessé, ce n'était vraiment pas du tout le but. Ceci dit, je n'avais pas suivi que tu t'étais séparé de ton copain et que tu étais en grande souffrance (plus grandes que d'habitude) en ce moment, et donc aussi plus fragile... J'aurais probablement choisi une autre façon d'argumenter si j'avais eu conscience de ce fait, et a fortiori de la façon dont cela t'impacterait... Mes plus sincères excuses... :(
<3