Avez-vous déjà jeté l'éponge ?
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coquelicot
le mercredi 22 janvier 2014 à 18h18
Autre chose : la liberté individuelle s arrette la ou commence la liberté plurielle !!!!!
Je la trouve beaucoup moins emprisonnante .puisqu elle est vécue en fonction de la liberté des autres qu elle s en accomode et qu elle s y méle .
Liberté individuelle ,pour moi, a un arriere gout de solitude !!
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Green-Man-Outside
le mercredi 22 janvier 2014 à 21h37
Caline
Je lis ce que tu as écrit Green - Man - Outside. La vie, la mort et l'amour sont les piliers de toute réflexion à propos de notre passage sur cette Terre. Faut- il aimer pour oublier l'angoisse de la mort, faut - il se sentir aimé pour accepter de quitter la vie ici bas ? Pourquoi dêsire t- on à tout prix construire une relation d'amour durable ? Pourtant aimer c'est à chaque fois mourir un coup, s'est se fondre en l'autre et s'oublier soi.
En biologie, je ne m'y connais pas trop mais pourquoi quand on est heureux en amour, oublie t- on la mort qui nous attend à chaque coin de rue ?
Beaucoup de questions... ^^
Pourtant aimer c'est à chaque fois mourir un coup, s'est se fondre en l'autre et s'oublier soi.
Ouh la, je ne m'oublie pas quand j'aime. Tâchons de garder en tête qu'il y a 108 manières d'aimer (mais biologiquement une seule hahaha).
Pour ce qui est d'oublier la mort, je répondrais : shoot hormonal.
Pourquoi dêsire t- on à tout prix construire une relation d'amour durable ?
Par peur de la solitude, donc peur de l'absence de stimulations "positives".
J'ai envie d'évoquer ce que Padovani explique dans une de ses vidéos : deux personnes qui s'aiment, c'est la Vie en l'un qui contemple la Vie en l'autre, et réciproquement. Et la Vie en nous étant connectée à l'unicité (puisque la Vie c'est le Un), c'est d'être privé de cette contemplation qui nous tourmente à la fin d'une relation.
Mais sinon, se rappeler qu'on est défoncé aux hormones c'est bien aussi, hein... ^^
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Caline
le jeudi 23 janvier 2014 à 06h00
À GMO, Oui se défoncer aux hormones c'est super, naturel et sans conséquences malsaines...
J'exagère peut- être en disant que je me meurs à chaque fois que je fais l'amour, mais le sentiment de "petite mort " est bien réel chez moi, je m'oublie et je prends chaque acte d'amour comme un moment privilégié dans ma vie de femme.
Être amoureuse Et être seule sont compatibles pour moi.
Je peins ( l'avatar que j'ai choisi est un tableau que j'ai peint cet été) et j'écris, des petites poésie, des paragraphes d'un livre en devenir, rien de bien sérieux ni prétentieux mais ces créations artistiques, je ne peux les produire que quand je suis seule.
Pour revenir à la question de la recherche d'un certain amour durable, n'est - ce pas d'éviter la confrontation avec soi - même, sans cesse, qui nous ferait pencher pour devenir polyamoureux-se , multiplier les relations poly''' une question que je lance là, comme ça!
Bel éveil et bonne journée à toutes et à tous <3
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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LuLutine
le vendredi 24 janvier 2014 à 02h29
gcd68
Je crois que deux personnes qui se rapprochent volontairement ont toutes les deux une part de responsabilités dans ce qui se passe. [...] En vouloir par la suite à l'autre est, à mon sens, hypocrite.
C'est vrai, je suis d'accord.
LuLutine
Je n'ai vu ici personne ayant un minimum creusé le sujet, affirmer ça.
MetaZet
Si, j'avoue, moi je l'ai fait, et pourtant j'avais creusé le sujet :/
Peut-être pas assez pour que j'estime que tu l'avais creusé ;)
MetaZet
J'avoue que j'ai toujours un peu tendance à penser que le fait d'exiger l'exclusivité relève largement d'une certaine forme de conditionnement culturel intériorisé...
Pas nécessairement...il y a aussi des réactions profondément gravées en nous. Comme le dit GMO, il y a une composante biologique.
Je crois aussi qu'on peut se "déprogrammer", mais en combien de temps et à quel prix ? Peut-être qu'à certains, il leur faudrait plus qu'une vie pour le faire ? Ou beaucoup trop d'énergie ? (Bon, certains ne veulent pas essayer de le faire aussi, mais on ne peut pas supposer que c'est le cas de tous, on n'en sait rien...)
J'ai la chance de pouvoir me conditionner "dans l'autre sens" sans difficultés insurmontables. Bon quelque part, c'est sans doute une stratégie de survie que j'ai développée. Si j'avais été jalouse, vu mon vécu, je ne sais pas comment je serais arrivée jusque-là...cela dit, je peux imaginer que d'autres développent dans ma situation la stratégie inverse (possessivité, jalousie). Après tout, il y a des gens sur qui la possessivité, ça marche ! Je m'en suis bien rendue compte en regardant autour de moi !
MetaZet
(vous avez le droit de me faire servir du champagne en string et en tablier pour faire pénitence)
On ne va pas se priver ! :P
Caline
Pour revenir à la question de la recherche d'un certain amour durable, n'est - ce pas d'éviter la confrontation avec soi - même, sans cesse, qui nous ferait pencher pour devenir polyamoureux-se , multiplier les relations poly''' une question que je lance là, comme ça !
Pour certains, peut-être. On ne peut pas écarter cette hypothèse. Mais je crois qu'au fond, ce n'est pas une question de vivre en "mono" ou en "poly".
Pour ma part, je sais que si j'avais voulu éviter "la confrontation avec [moi-même]", je ne serais pas poly !
J'avais tout ce qu'il fallait pour être sans cesse entourée en monoamour !
Au lieu de cela, je suis polyamoureuse et je passe le plus clair de mon temps seule. Je peux te dire que la confrontation avec moi-même, je n'en ai jamais eu autant...mais faut croire que j'aime ça ! :)
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Green-Man-Outside
le dimanche 26 janvier 2014 à 05h53
LuLutine
Au lieu de cela, je suis polyamoureuse et je passe le plus clair de mon temps seule.
J'ai une subite envie de plussoyer. Et d'ajouter que dès qu'on sort du modèle "relation = concubinage", à moins d'être un dépendant social, les relations amoureuses laissent une grande place à la solitude.
Et aussi d'ajouter que le critère relations "ouvertes" fait le tri dans les partenaires potentiels. Au passage j'en place une pour les "mono" qui ne le sont pas mais s'arrangent avec leur conscience (émotionnellement parlant, je ne parle pas d'infidélité en l'occurrence).
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bodhicitta
le dimanche 26 janvier 2014 à 09h23
Green-Man-Outside
Ouh la, je ne m'oublie pas quand j'aime. Tâchons de garder en tête qu'il y a 108 manières d'aimer (mais biologiquement une seule hahaha).Pour ce qui est d'oublier la mort, je répondrais : shoot hormonal.
En effet c'est des choses qu'il est bon de ne pas oublier... hummm il serait bien domage d'oublier la 2éme partie...:-/
LuLutine
Au lieu de cela, je suis polyamoureuse et je passe le plus clair de mon temps seule. Je peux te dire que la confrontation avec moi-même, je n'en ai jamais eu autant...mais faut croire que j'aime ça !
De méme, je me sens vraiment face à moi-méme, et j'aime ça, je ne pourrais pas vivre autrement depuis que j'y ai gouté, à étre honnéte avec moi méme...
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Caline
le mardi 28 janvier 2014 à 07h09
Je comprends donc bien, au travers des lignes écrites par Lulutine et Bodhicitta, que les relations amoureuses multiples, ne sont donc pas un obstacle à des moments de solitude réguliers, dans le quotidien. Que du contraire, ces deux statuts me semblent compatibles, à condition de jongler avec les dates. Une question , libre à vous d'y répondre: habitez- vous seules?
Pour ma part, je rencontre mon compagnon, le week- end essentiellement, nous nous voyons chez l'un ou chez l'autre. Je ne suis pas encore frustrée car ayant un travail très épuisant la semaine, je jouis de mes moments de solitude le soir et j'en profite pleinement pour pratiquer d'autres activités . Mais je sens bien que cela ne me suffira pas, plus, dans un avenir proche. Étant en recherche personnelle, je m'interroge sur le fait d'avoir une relation stable et d'autres" satellitaires " , sur leur incidence en ce qui concerne un équilibre professionnel et privé.
Pour en revenir au fil de la discussion, jeter l'éponge pour moi, c'est , dans un inconscient ressenti en partie par des impressions fugaces, c'est se sacrifier soi pour vivre des moments à deux et profiter du bien- être qui s'en crée. Jeter l'éponge , c'est mettre de côté des désirs ( pulsionnels) au bénéfice d'une relation privilégiée. Oui, je reste persuadée du principe que le couple reste la base de toute vie adulte et saine., avec ou sans relations plurielles.
Bel éveil, bonne journée à tous et à toutes.
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(compte clôturé)
le mardi 28 janvier 2014 à 09h45
Je sais que je ne suis pas la mieux placée pour dire cela, mais pourquoi vouloir mélanger liens affectifs, relations sexuelles heureuse et pérenne, et surtout vie commune.
Perso, et ça c'est seulement pour moi, je fais de plus en plus le distinguo. On peut mêler deux ou trois de ces catégories mais l'on n'obtiendra, à mon sens jamais, les trois chez la même personne au point de remplir une vie d'adulte complète (soit de 20 à 70 ans environ).
D'autre part, vivre à deux ne doit pas altérer qui l'on est et ce que l'on est. Je crois que parmi ces trois données, c'est la vie commune la plus difficile...
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bodhicitta
le mardi 28 janvier 2014 à 10h22
en ce qui me concerne je vie "seule", j'aime à dire que je suis indépendante et autonome. Pour ça c'est vrai que ça aide de savoir que si j'ai un coup de blues, j'peux me blottir dans le creux de l'épaule d'un de mes chéris.
Je préfére le chacun chez soit parceque dans ce cadre je sais que si on passe un aprés midi, soirée, nuit, enfin un moment ensemble, c'est qu'on en a vraiment envie et tout les 2, pas juste par habitudes, que de toutes façons on vie ensemble. Les instants passé ensemble me semblent prendre de la valeure.
Ca ne m'a pas empêcher de vivre agréablement plusieurs mois de vie "commune" avec certains de mes amoureux, par commodités, nouveau départ dans la vie (pour eux) etc...
J'ai un avantage: une grande maison, bon en grandes parties en travaux, mais l'été et demi saison touts les étages sont vivables. mon étage et indépendant faut passer par le jardin. Bref pendant un moment j'avais méme un chéri et un ami à lui en bas et un chéri "au grenier" hihi, c'etait chouette.
C'est quoi qui risque de te frustrer? au juste?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Caline
le mercredi 29 janvier 2014 à 15h05
Ce qui risque de me frustrer : un manque de vie au quotidien, une certaine solitude vécue chacun de son côté, une séparation flagrante pour les activités sociales en groupe, une distance qui s'accentue avec la famille vu le peu de temps disponible pour l'un et l'autre, bref, beaucoup de partage par rapport à nous deux donc moins avec les autres...
Je suis tout à fait conscience de ma chance d'être à 200 % indépendante, j'ai mon propre logement, je travaille depuis 30 ans à la même place , ai vécu 5 ans seule aprés le décés de mon mari, avant de former un nouveau couple pendant 5 ans.
Je n'aurais donc pas de difficultê à mener une vie parralléle mais voilà, comme homme parti, j'ai beau m'intéresser, lire,, me renseigner et vous lire sur ce forum, je ne me sens pas préte à cela. Je suis heureuse dans mon travail, heureuse en couple, pour l'instant, même à distance, pourquoi vouloir plus? Je suis donc tiraillée et ai difficile d'y voir clair,
D'où mes questions.
Gdc, je ne veux pas faire d'amalgame entre les trois aspects d'une relation avec l'autre partenaire: pérennité du couple,
vie commune partagée, affectivité et sexualité mais je crois que si je n'ai pas au minimum deux de ces aspects, ce serait difficile pour moi de qualifier cette relation d'amoureuse. Pour l'instant, je jouis d'une relation à distance dont le partage de la vie commune n'est pas présent mais le reste bien et cela me suffit. Mais je dis bien pour l'instant car cela peut évoluer.
Bodhicitta, j'ai aussi un jardin, plutôt un jardinet car j'habite en pleine centre- ville mais je me vois mal demander à mon amoureux de planter sa tente là :-))) Trève de plaisanterie, cela pour te dire que le lieu que je choisirais pour vivre un couple ce serait d'office un lieu avec possibilité pour les deux ( voire plus) partenaires de s'isoler, en cas de besoin. Et pour cela, il me faudrait déménager. Ce qui n'est pas une mince affaire!
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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(compte clôturé)
le jeudi 30 janvier 2014 à 11h26
Chère Caline,
Si ta situation te convient, inutile d'en changer. Ce que je voulais seulement dire, c'est que parfois affection et vie commune ne vont pas de paire et que l'une peut même détruire l'autre. Je pense qu'une relation (affective, sexuelle, les deux) a un équilibre à trouver et que celui-ci ne répond pas nécessairement au standard communément admis dans notre société. Se pose alors la question : je continue en fonction des critères de la société même s'ils ne me conviennent pas OU je vis selon mes désirs même si je m'exclue de la société dans laquelle je vis.
Vie commune : des colocataires, des frères et soeurs, vivent parfois ensemble en étant heureux sans qu'il soit "amoureux" ni aient de "sexualité commune".
Sexualité : il est inutile d'avoir un lien même affectif pour avoir un rapport sexuel avec autrui et même y prendre du plaisir.
Affectivité : Je parle ici en connaissance de cause. On peut avoir un lien affectif fort, une belle complicité, des moments de câlins et de caresses intenses avec une personne dont on ne partage pas le logement et avec qui la relation n'aboutit pas à de la sexualité.
On peut citer aussi une passion commune (intellectuelle, sportive,...) ou tout autre chose qui rapprocherait les individus.
Notre société impose que lorsque l'on aime quelqu'un, on doit vivre avec, dans une exclusivité à la fois affective, sexuelle et je dirai aussi de passions communes. C'est du délire ! Le pire, c'est que l'on est tellement convaincu de cela à l'adolescence, que l'on se lance dans la vie sans autre perspective. J'avais à peine 20 ans lorsque j'ai du annoncer à un homme que j'aimais tellement, que j'acceptais de me fiancer avec un autre. Au nom de quoi, ai-je fait ce choix qui aujourd'hui encore revient me frapper régulièrement, comme si j'avais ce jour là lancer un boomerang qui revient me heurter en pleine face, à pleine vitesse. Choisir l'amour au détriment de l'amour ? C'est quoi cette connerie ! 25 ans plus tard, j'emmerde la société et ses grands principes. Tout simplement parce que ces principes ne peuvent convenir à personne. Je descend du singe, pas du mouton...
Câline, donne l'évolution qui te semble juste et bonne à ta relation. L'important est qu'elle te rende heureuse. Quand à donner un quelconque qualificatif à une relation, moi à ce jour j'ai bien du mal. Aucun vocabulaire existant ne me convient vraiment. Ce qui compte c'est ton vécu, c'est qui tu es, c'est ton évolution, ton équilibre et surtout ne laisser personne te dire comment tu dois être ni ce que tu dois décider.