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Dis...c'est quoi l'amour ?

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Lili-Lutine

le jeudi 31 juillet 2025 à 21h37

Je n’ai pas de définition de l’amour, je n’en cherche pas vraiment
Mais je sens qu’il est important pour moi de nommer ce que j’essaie de vivre en marge des modèles dominants, dans une attention aux liens qui ne ressemblent à rien de prévu
Des liens mouvants, fragiles, puissants aussi
Des façons d’aimer qui désobéissent aux cadres mais cherchent à faire soin
Alors voilà ce que j’ai tenté d’écrire, comme une réponse partielle, située, en chantier :

Je ne sais pas dire ce qu’est l’amour
et je m’en méfie un peu, de ce mot
il enferme plus qu’il n’ouvre, parfois
il colle aux normes, aux rôles, aux illusions de fusion
je le préfère au pluriel, fluide, indocile
je le préfère quand il respire à travers les failles

Mes liens sont mouvants, inclassables
ils tentent de s’écrire hors-cadre, à la main
de se soustraire aux scripts, aux cases, aux hiérarchies d’évidence
ils débordent parfois, ils s’inventent tant qu’ils peuvent
ils n’aspirent ni à sauver, ni à posséder
juste à se reconnaître sans se réduire
à s’apprivoiser un peu, quand c’est juste
tant que c’est doux, tant que c’est vrai

Aimer, pour moi, c’est dire
Je te vois
Je ne t’attends pas
mais je me réjouis de croiser ton souffle
dans le respect de nos rythmes, de nos écarts, de nos devenirs

Et parfois, cela suffit
à faire lien
à faire soin
à faire monde autrement

Message modifié par son auteur il y a un mois.

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artichaut

le jeudi 31 juillet 2025 à 21h47

Alabama
J'aime bien ce découpage, il me parle.
On peut avoir un sentiment d'amour pour des gens.
Sans qu'il y ait véritablement relation.

Oui cette distinction sentiment d'amour et amour en relation me parle aussi.

Le sentiment d'amour est directionnel. Le nommer revient juste à donner une information (c'est un acte en soi, mais juste un acte verbal, assez minimaliste donc) ça n'engage à rien et ne promet rien. Pour moi il peut être inconditionnel à un instant T. Mais peut se transformer, donc en soi "disparaître" mais pas au passé (ce qui a été ne s'efface pas pour moi). Sauf à avoir été entièrement trompé et manipulé, un sentiment d'amour qui a existé pour moi, existera toujours (a minima dans le présent du passé).

La relation (d'amour ou d'autre chose d'ailleurs) c'est effectivement autre chose. C'est un échange. Voire une transaction. Et pour moi elle ne peut en aucun cas être inconditionnelle (sauf envers moi-même). La rendre inconditionnelle (ce que la monogamie adore fanstamer) me semble dangereux dans tous les cas.

Je ne suis pas d'accord que l'amour sans l'action est une coquille vide. C'est juste qu'on le prend généralement pour autre chose que ce qu'il est.

Alabama
Le sentiment d'amour comprend, et je dirais qu'il peut se résumer à la tendresse.

Là je ne te suis plus. Ça me semble réduire la tendresse à bien peu de chose.
Or la tendresse aussi est pour moi "un verbe".
Et on pourrait faire la même distinction sentiment de tendresse et tendresse en action.

Celà-dit, toi tu parle d'amour en relation et non seulement d'amour en action (qui pourrait aussi être directionnel sans être forcément réciproque). Ce qui me semble impliquer du donnant-donnant, de la réciprocité, de l'engagement sur la durée, voir de l'engagement à la redevabilité.
C'est perso aujourd'hui ce qui me gêne dans le terme relation. Les injonctions que l'on se met mutuellement au nom de l'amour.
Et si l'on se force à donner de l'amour, alors pour moi ce n'est plus de l'amour en action, mais autre chose.
Le prendre soin par exemple, peut être de l'amour en action, mais peut être ou devenir autre chose : un travail, une injonction, un oubli de soi dans la relation.

Je vois bien comment la charge du soin est genrée en ce monde. Et comment en tant que mec ça peut complétement nous passer par dessus la tête. En profiter sans rien donner en retour, et sans même se rendre compte qu'on en profite.
Et pour autant je vois aussi l'inverse (plutôt de l'autre côté du spectre genrée cette fois) comment le soin peut nous faire oublier nos limites, et nous empêcher de nous aimer nous-même.

La nuance est sans doute ténue, et la bonne mesure difficile à trouver.

La tendresse pour moi, ça serait de ne rien faire en se forçant. Pas même d'un iota. L'amour peut amener à la tendresse, mais pas forcément. Il peut y avoir de l'amour sans tendresse et de la tendresse sans amour.
Mais peut-être faudrait-il définir ce qu'on entend par tendresse

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HiBou

le vendredi 01 août 2025 à 10h29

https://youtu.be/B_xpd3zTQgE?si=trMyrwyuFr6qDkb0
artiste Impar, l'album X est tellement beau

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Alabama

le vendredi 01 août 2025 à 13h06

artichaut
Là je ne te suis plus. Ça me semble réduire la tendresse à bien peu de chose.
Or la tendresse aussi est pour moi "un verbe".
Et on pourrait faire la même distinction sentiment de tendresse et tendresse en action.

Effectivement on pourrait distinguer aussi !
Pour moi le sentiment de tendresse (car je parlais bien du sentiment là, et non d'actes précis) c'est une douceur dans le coeur, quelque chose qui s'ouvre, cela peut d'ailleurs m'amener aux larmes. Pour moi le sentiment d'amour c'est ça. Je ne suis pas sûre de pouvoir faire une différence entre sentiment de tendresse et sentiment d'amour. Je dirais juste que tendresse est plus précis pour moi, et évite les malentendus (amour est souvent compris comme "amour-passion" ou "amour-amoureux").

artichaut
Là je ne te suis plus. Ça me semble réduire la tendresse à bien peu de chose.
Or la tendresse aussi est pour moi "un verbe".
Et on pourrait faire la même distinction sentiment de tendresse et tendresse en action.

Oui effectivement, je n'ai pas balayé toutes les possibilités.
Et oui parfois, on peut faire des gestes à sens unique.
Si je ne l'ai pas évoqué, c'est sûrement parce que j'en fais peu, des gestes à sens uniques (ou que je perçois comme étant à sens unique, je ne suis pas à l'abri d'angles morts). Il faudrait voir ce qu'on entend par "sens unique" et "donnant-donnant".
Je pense qu'en tant que femme, je cherche plutôt à aller vers moins de "sens unique", particulièrement dans mes liens avec des hommes. Ceci influe certainement sur mes définitions.

artichaut
Et si l'on se force à donner de l'amour, alors pour moi ce n'est plus de l'amour en action, mais autre chose.
Le prendre soin par exemple, peut être de l'amour en action, mais peut être ou devenir autre chose : un travail, une injonction, un oubli de soi dans la relation.

Dans ma définition je parlais de respecter ses propres limites, il n'y avait pas de notion de "se forcer" justement.
Cependant, dans les relations de dépendance, il peut parfois (souvent ? je pense au lien parent-enfant) être nécessaire à la survie de la personne dépendante, que la/les personnes-ressource se forcent. Dans "se forcer" il peut ne pas y avoir d'amour. Mais "se forcer" peut aussi partir de l'amour. Ou "s'empêcher de". Parfois, je m'empêche d'agir ou d'intervenir, vis-à-vis de ma fille, pour respecter son libre-arbitre, ses envies de devenir qui elle veut être. Parfois aussi je fais des efforts, plus ou moins gros, motivés par l'amour que je lui porte. En cela, c'est pour moi de l'amour incarné, il est nécessaire à la vie même. Si je ne me force pas à prendre rdv chez le médecin, à aller la chercher aux urgences, ou autre, alors que vraiment j'ai pas du tout envie parce que je croule sous les obligations administratives, mon amour sera bien bancal et à mon sens délaisser (volontairement) un être dépendant qu'on prétend aimer, ce n'est pas de l'amour. Je crois contrairement à toi, que l'amour comporte parfois le fait de se forcer, car l'amour de l'autre devient plus grand que le confort immédiat.
Le souci avec ça, et tu le pointes, c'est de ne pas tomber dans l'oubli de soi.
C'est un équilibre difficile à trouver, voire même impossible selon les situations. Je pense à être maman solo en étant pauvre et isolée : l'équilibre ne pourra pas être trouvé et ce ne sera pas la faute de la personne en question, mais plutôt une faute collective, sociétale.

En fait je trouve difficile de définir l'amour en se détachant de toute contingence matérielle, sociale et politique. Je m'en rends compte en tentant de répondre au fil de discussion.

Message modifié par son auteur il y a un mois.

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LeGrandStyle

le lundi 04 août 2025 à 15h10

Alabama
Cependant, dans les relations de dépendance, il peut parfois (souvent ? je pense au lien parent-enfant) être nécessaire à la survie de la personne dépendante, que la/les personnes-ressource se forcent.

N’est-ce pas entremêler nos responsabilités et notre relation vis-à-vis de nos enfants?

Les fermiers prennent soin de leur bêtes, les aiment-ils pour autant? Je dirais que oui, prendre soin de quelqu’un démontre que cette personne nous apporte quelque chose, de l’argent pour une bête, de la joie etc. pour nos enfants.

Les instructeurs/rices maternelles prennent soin de nos enfants, les aiment-ils pour autant? Probablement pas (du moins pas tous), mais c’est leur responsabilité.

C’est peut-être qu’une question de point de vue, si j’emmène mon chien au véto, je n’ai pas l’impression de me forcer, c’est pour moi une necessité.

Mais je suis plutôt d’accord que se forcer (constamment) pourrait être de l’amour, ils semblent y avoir des personnes qui adorent se plier en quatre pour les autres, pathologique? peut-être, mais si c’est cela qui les anime pourquoi pas.

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Alabama

le lundi 04 août 2025 à 20h31

LeGrandStyle
N’est-ce pas entremêler nos responsabilités et notre relation vis-à-vis de nos enfants?

Oui, car pour moi les deux sont entremêlés.
Il n'y a pas d'amour sans responsabilité, de mon point de vue. Et selon la relation, notre responsabilité est plus ou moins élevée.
On pourrait imaginer que la responsabilité minimale, c'est l'honnêteté sur ce qu'on est prêt·e à donner dans une relation.
Et dans le cas d'une relation avec une personne dépendante de nous, la responsabilité minimale, c'est d'assurer la survie de cette personne (sauf peut-être si cela met en danger notre propre survie, là je dirais que c'est très individuel comme question et qu'il est difficile d'y répondre sans y être confronté·e directement, mais globalement les mères préfèrent s'affamer en premier plutôt qu'affamer leurs enfants si elles ont le choix, les pères, beaucoup moins).

LeGrandStyle
Les fermiers prennent soin de leur bêtes, les aiment-ils pour autant? Je dirais que oui, prendre soin de quelqu’un démontre que cette personne nous apporte quelque chose, de l’argent pour une bête, de la joie etc. pour nos enfants.

En soi, prendre soin de l'autre n'est pas équivalent à "aimer" selon moi. Mais il fait partie de "aimer". Il n'y a pas de "aimer" sans "prendre soin".
Et après, pour complexifier encore, je dirais que parfois, prendre soin de l'autre nous fait l'aimer. J'ai vécu cela avec un chaton. Je ne l'aimais pas beaucoup : il miaulait tout le temps, n'était vraisemblablement pas heureux d'être chez moi, j'ai bien tenté de récupérer un autre des chatons de sa portée pour lui faciliter la vie mais je n'ai pas eu de réponse. Finalement, ce chaton s'est échappé, et s'est blessé la patte. Quand je l'ai retrouvé il boitait. Je l'ai emmené chez le véto, par obligation morale et pas tellement par élan d'amour pour lui et je lui ai prodigué les soins dont il avait besoin. Chez le véto il était terrorisé, et quand je l'ai récupéré, j'ai tout fait pour le rassurer. Cette expérience a créé chez moi une forme de tendresse, d'amour donc envers ce petit chat en détresse. Par le soin, je me suis mise à l'aimer un peu. On me l'a finalement volé, donc je ne saurai jamais jusqu'où aurait pu aller cet amour...

LeGrandStyle
C’est peut-être qu’une question de point de vue, si j’emmène mon chien au véto, je n’ai pas l’impression de me forcer, c’est pour moi une necessité.

Je t'assure qu'en tant que maman débordée par la charge mentale et les obligations liées à la maternité, emmener mon chat chez le véto est une corvée, tout comme aller chercher ma fille aux urgences pour la 5ème fois en deux ans. Je le fais parce qu'il le faut, mais si j'avais le choix je me déchargerais volontiers sur quelqu'un d'autre, et d'ailleurs quand on me le propose, j'accepte. Donc oui je me force par amour : dans ces situations, mon amour est plus fort que l'emmerdement créé.

LeGrandStyle
Mais je suis plutôt d’accord que se forcer (constamment) pourrait être de l’amour, ils semblent y avoir des personnes qui adorent se plier en quatre pour les autres, pathologique? peut-être, mais si c’est cela qui les anime pourquoi pas.

Je dirais que de l'extérieur il n'est pas vraiment possible de le savoir de toutes façons. Mais j'ai l'exemple dans ma famille (autres générations), d'une fille qui a été martyrisée par sa mère pendant son enfance, et qui a dû s'occuper de sa mère dans la vieillesse et l'a martyrisée à son tour : je ne crois pas que c'était de l'amour mais de l'obligation sociale/morale, comme moi avec mon chaton sauf que moi je l'ai pas martyrisé.

Message modifié par son auteur il y a un mois.

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LeGrandStyle

le mardi 05 août 2025 à 17h50

Alabama
Il n'y a pas d'amour sans responsabilité, de mon point de vue.

Je pense qu’on touche quelque chose de vraiment intéressant là.

Pour la part, je distingue les responsabilités intrinsèques (que nous nous imposons à nous même) et extrinsèques (par la société ou des individus).
A garder en tête que les deux sont liés car les responsabilités extrinsèques peuvent engendrer des responsabilités intrinsèques, et vis-versa.

De mon point de vue, il n’y a aucune responsabilité dans l’amour.
L’exemple le plus flagrant c’est les fans d’artistes, ils sont amoureux de leur “artiste” mais n’endorsent aucune responsabilité.

On pourrait dire que ce n’est pas de l’amour, mais du coup j’ai l’impression de dire que “l’amour” qui ne correspond pas à nos besoins n’est pas de “l’amour”.

Les enfants eux-mêmes aiment (parfois) leur parents, mais souvent ne sont pas / ne se sentent pas responsables envers eux.

J’adhère au fait que l’amour peut engendrer une responsabilité intrinsèque, comme un fan va se sentir responsable d’acheter tous les CDs d’un artiste. Mais c’est pas forcément un marqueur de “manque d’amour”.

Ca semble plus lié à la dynamique relationnelle qu’à l’amour, la personne ayant l’ascendant dans la relation se sentira responsable pour l’autre.

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Alabama

le mercredi 06 août 2025 à 23h40

LeGrandStyle
De mon point de vue, il n’y a aucune responsabilité dans l’amour.
L’exemple le plus flagrant c’est les fans d’artistes, ils sont amoureux de leur “artiste” mais n’endorsent aucune responsabilité.

Alors le souci là, c'est qu'on ne met pas les mêmes définitions derrière les mots. Pour moi, sentiment amoureux n'est pas équivalent à sentiment d'amour, et n'est pas équivalent à "aimer". Le sentiment amoureux pour moi, c'est un état, qui peut être plus ou moins durable, mais qui est indépendant de l'amour. On peut aimer et être amoureux/amoureuse. Mais on peut être amoureux/amoureuse sans aimer. Notamment quand le sentiment amoureux est basé sur l'idéalisation et l'illusion : on projette sur l'autre des qualités, des comportements qui répondent à nos désirs, mais qui peuvent ne pas du tout correspondre à ce qu'est la personne en réalité.

LeGrandStyle
Les enfants eux-mêmes aiment (parfois) leur parents, mais souvent ne sont pas / ne se sentent pas responsables envers eux.

Effectivement, une personne dépendante pour sa survie d'une autre personne, n'a pas de responsabilité vis-à-vis de cette personne, quand bien même elle l'aime. J'avoue que là mon raisonnement ne tient pas. C'est peut-être une exception, ou peut-être un élément qui invalide mon discours sur amour et responsabilité.

LeGrandStyle
Ca semble plus lié à la dynamique relationnelle qu’à l’amour, la personne ayant l’ascendant dans la relation se sentira responsable pour l’autre.

Pas faux. Dans ce cas, la responsabilité ne dépendrait que de notre éthique ou de la morale ? Et n'aurait rien à voir avec l'amour ? J'ai du mal à séparer les deux, dans mon ressenti les deux sont liés et je ne vois pas comment les dissocier. Ça me demande d'y réfléchir. On pourrait aussi se demander si les enfants aiment leurs parents où si c'est surtout de l'attachement. Peut-on vraiment aimer quand on est dépendant·e de l'autre pour sa survie ? Peut-être que oui, là tout de suite je n'en sais rien ! Tu as mis le doigt sur un questionnement qui me perturbe !

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Siestacorta

le jeudi 07 août 2025 à 08h23

Chui pas sûr que parce qu'un enfant ne
peut pas être responsable d'une autre personne, il ne peut pas se sentir responsable, à son échelle.
C'est même pour ça qu'il peur de sentir coupable de choses qui arrivent aux adultes : il est impuissant, mais croit à son rôle dans l'histoire, justement parce qu'il s'y donne une place.

Prendre, avoir, imaginer une responsabilité reste symptômatique d'aimer (aimer comme "verbe d'action", je sais plus à qui je pique ça, une femme je crois).

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Mark

le jeudi 07 août 2025 à 09h51

Siestacorta

Prendre, avoir, imaginer une responsabilité reste symptômatique d'aimer (aimer comme "verbe d'action", je sais plus à qui je pique ça, une femme je crois).

? ;-)

(c'est pas un lien chelou, ça permet d'accéder à insta sans se faire piller ses données :)

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Siestacorta

le jeudi 07 août 2025 à 10h51

Merci pour le tip à Insta !

Apparemment, la source de mon expression ce serait ça, mais aucune idée de la qualité de l'essai.

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artichaut

le jeudi 07 août 2025 à 11h00

Siestacorta
Apparemment, la source de mon expression ce serait ça,

ou ça ? (Alabama faisant référence à Hooks, plus haut dans ce même fil)

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Profil

Siestacorta

le jeudi 07 août 2025 à 11h19

Ha bah oui.
Mémoire si courte 🥲

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