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Discussion : Respect du Lutin débutant envers sa compagne

arky
le jeudi 17 février 2011 à 12h26
Salut,
je n'ai pas, moi non plus de réponse toute faite à vous donner, mais dans ma pratique d'accompagnement, j'ai pu remarquer que la position de celui qui ne connait pas le POLY-amour en premier est la même que celui qui subit le silence d'un partenaire qui s'ennuit ou qui déprime, ou tout simplement qui trompe... j'ai l'impression que c'est juste une occasion comme une autre de se découvrir en tant qu'individu, de se définir et de faire des choix personnels de vie, de goûts ou d'activité ... de s'autonomiser.
Le poly amour n'est peut être pas l'idéal de chacun d'entre nous, je suis astrologue et des personnalités peuvent se présenter comme contrastées, multiples, à plusieurs niveaux avec donc des désirs qui leur ressemblent et d'autres sont très monolythiques ou cohérentes (un signe et un ascendant de même nature) et ont des gouts relativement centrés... l'essentiel dans les crises c'est d'en profiter pour se construire en élliminant ce qui nous fait souffrir (comme on peut) et apprendre des situations qui existent pour progresser. On ne peut pas se forcer pour faire plaisir, cela ne dure pas et c'est archi frustrant!
De toute façon, dans la vie on est toujours seul, pour décider (les conseilleurs ne sont pas les payeurs!), s'engager (les promesses ne tiennent que pour ceux qui les croient), seulement , on peut éviter de se faire souffrir de l'absence de l'autre (qui peut l'être tout en étant assis sur le canapé ou devant l'ordi) en se mettant en position d'isolement ... et faire des moments de solitude (absence de proximité d'autrui) un moment plein de notre présence unique et précieuse.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Raconter, pas raconter... chacun sa tasse de thé (mais si je préfère le café, on est mal)

arky
le jeudi 17 février 2011 à 12h11
Salut,
je trouve ça touchant, joli.... moi aussi j'aimerais bien que mon deuxième amoureux me raconte ses rencontres, juste pour participer un peu à ses petits bonheurs surtout que pour le moment, il est loin physiquement... mais il considère cela comme une marque d'irrespect à mon égard.
Comme c'est son choix, j'ai laissé tomber, mais c'était sincère de ma part ; il est toujours persuadé je pense, que je suis susceptible de développer de la jalousie ou un sentiment de d'abandon, pourtant, lui, aime savoir ce que je fais avec mon premier amoureux et même les choses intimes... il faut dire qu'ils se parlent et s'apprécient.
Peut être une question de temps... ou de nature??!
Discussion : Le cunnilingus, en bas: c'est top?

arky
le dimanche 13 février 2011 à 13h42
Salut,
je sais pas comment répondre mais CUNNILINGUS pour moi, ça veut rien dire comme ça, sauf dans le dictionnaire... c'est plutôt la personne qui va m'orienter vers une image qui me fait vibrer ... ou pas!
Si je "fais l'amour", je vis ça comme une caresse, du plaisir, de la proximité, une fusion et peu importe la "technique" en fait, sinon, je passe mon tour!
Je sais pas si je dois dire que je suis cérébrale ou intuitive, mais les mots purs me servent à transmettre, expliquer et pour le reste , je le VIS... Alors peut être qu'un jour, à un moment, j'en mourrai d'envie et je la reçevrais avec fièvre, à un autre, cela ne m'effleurera même pas et c'est moi qui "embrasserai son sexe" parce que c'est "maintenant" ou on fera autrement.
Cela dit, mes deux partenaires sont loin d'être dégoûtés par le sujet :-)
Discussion : De l'eau à notre moulin

arky
le dimanche 13 février 2011 à 13h32
Pour moi, le PA n'est qu'un aboutissement possible dans l'évolution individuelle. Tant qu'on est pas "construit" dans sa tête, dans son corps et dans son coeur, on ne se sent pas "autorisé" à dépasser les BORNES(socio-familio-légales) et donc à exprimer ses possibles.
Donc PA n'est ni un règle de vie incontournable, ni un but obligatoire mais une conséquence de l'extension de notre conscience : si l'on ne parvient pas-plus à se résumer à une-1 unique personnalité limitée et explicable, on ne peut rien exclure de ce qui est faisable et quand on s'accepte et qu'on s'aime tel quel, on ne se "promet" pas de destin misérable : chômage, dépendance, maladie chronique, défaitisme ... et on parvient à vivre les douleurs et les manques comme des occasions de mieux se connaitre et de trouver ses propres capacités de rebondir.
Une fois parvenus à ÇA, on se donne le droit et le choix d'aimer sans restrictions, sans règles du fait même qu'elles restreignent l'expression de l'amour que l'on choisit.
C'est là que je trouve le commentaire de JANIS très parlant pour ma vision des choses, la vie n'est pas pure sexualité mais c'est la richesse de nos vie qui rend la sexualité libre et choisie si épanouissante...<3
Discussion : Les plaisirs accessoires du Lutinage

arky
le vendredi 11 février 2011 à 16h01
je suis désolée de prendre la rivière à contre courant, mais le "lutinage" pour moi existait dans ma vie bien avant l'apparition du POLY ? amour. J'ai un tempérament bien trempé, j'ADORE le relationnel (ex infirmière !!) et j'ai le don d'attirer la proximité, les confidences et la confiance un peu avec tout le monde mais en particulier avec les hommes...
Mon époux premier à du s'y faire, bien difficilement mais son amour lui a donné la force d'intégrer que si il cherchait à me restreindre, il perdait dans le même temps ma "flamme", donc, christique :-/ il a laissé faire : les amitiés-amoureuses qui n'ont jamais abouti au lit par choix (pas d'attirance sensuelle), les bécots sur la bouche pour ceux qui réveillaient en moi des allants de tendresse forts, du temps, de l'investissement, du réconfort, des "calins"... des hommes de tous âges, toutes origines, et des femmes aussi mais c'est moins durable.
Par contre, et sans doute dans ma tête, le volet sexuel pur n'importait pas beaucoup, je pensais que cela ne ferait qu'encombrer ma capacité à révéler les autres à eux mêmes (dis moi ce que tu veux pour toi même !) justement parceque souvent, les hommes entendent ce ty pe d'intérêt comme une promesse d'exclusivité...:-(
Je suis d'un tempérament disons ... contrasté, un moment extrêmement sociable, ouverte, fêtarde même et juste ensuite, renfermée, secrète, sombre. J'ai aussi besoin de temps seule à seule, d'intimité avec les parties de moi-même et de SILENCE.
La décision de passage à l'acte n'est liée qu'à l'intense impression que mon deuxième époux est une sorte de réplique de moi, ce qu'on peut nommer flamme jumelle en nuance à la famme causale. La seconde définit en astro karmique toutes les rencontres qui nous permettent de faire des découvertes, des expériences, des apprentissages en commun, le lien peut être long ou très bref (quelques secondes) mais les effets puissants. La première est comme une sorte de soi en négatif photo qu'on reconnait instantanément comme faisant partie de soi tout en étant autre... de là vient le besoin puissant de ne pas lui imposer de volontés, d'exigences, de promesses, de poids mais d'être dans l'ouverture totale comme on pourrait l'être vis à vis de soi même si l'on savait se porter assez d'amour vrai.
Au final, cette rencontre là m'a ammené une libération sur mon idée de la sensualité, le désir-plaisir que je vivais plus comme une monaie d'échange inhérente à la vie de couple.
NOn que je n'aie pas eu de désir pour mon premier époux, et j'en ai encore, mais je me suis rendue compte qu'il se laissait (mon désir) parasiter par des miasmes : la honte, la retenue, les a prioris, les certitudes ??... Depuis l'autre, j'ai découvert le plaisir pour le plaisir, le désir tellement intense qu'on se sent sortir de son corps et de là, un regain de capacité dans mes activités quotidiennes. Je suis maintenant thérapeute et je peux encore plus qu'avant aborder les corps sans arrière pensée, ne pas tout mélanger, ne pas projeter et rester dans le don d'AMOUR sans contre-partie mais AUSSI sans mièvrerie et fausse pitié (ho, mon pôôôvre, comme vous êtes malheureux... gna, gna). Je peux garder la bonne distance, car l'amour somme toute n'est pas uniquement le lien sexuel, parceque pour moi, il est devenu comme une chemin sacré vers une réalisation de soi.
Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

arky
le vendredi 11 février 2011 à 13h11
j'ai pas de soucis avec l'humour :-) c'était juste un moyen léger de souligner ma capacité à voir GRAND, différent, hors norme...ou mon allergie chronique à la "normalité" :-D
J'aime bien ta personnalité "fragile exprimée" , elle me parait sincère!
J'espère avoir fait la rupture avec l'impression perpétuelle d'être "jugée" et de savoir envisager l'existence comme une toile que je dois rendre expressive, sinon, ça risque de me poser des tonnes de soucis sous peu ;-)
Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

arky
le vendredi 11 février 2011 à 12h31
. essaie de pas être artiste de rue, bioféministe et végétalienne, quand même :-) ).
:-/ ... je suis juste thérapeute en médecine chinoise, astrologue karmique et lithothérapeute et aussi médium j'oubliais... après avoir fait l'infirmière pendant 20 ans! c'est plus "acceptable" ça !!??
merci pour ton message <3
Discussion : Désir d'enfant avec le second amoureux

arky
le vendredi 11 février 2011 à 11h16
Bonjour,
Arky, polyamoureuse depuis 2 ans avec un projet ferme de vie commune à trois. J'ai 44 ans et déjà trois enfants de l'amour de ma vie (22, 18 et 13 ans) qui savent tout et ont été fort soulagés de savoir qu'on ne parlait pas divorce ou guerre des "ROSE". (AH, c'est que ça!!!)
L'amour de mon âme est de nationalité différente, plus jeune de 15 ans et veut au moins un enfant, ce que je suis prête à lui concéder, soucis : il n'est pas français, que j'ai peut être passé l'âge de la grande fertilité , qu'il n'est pas encore parvenu à obtenir un droit de vie permanent sur le territoire d'outre mer où l'on vit (il est TOGOLAIS), et qu'en gros, je tiens vraiment à ce que son enfant soit le "sien" (nom, filiation)... pour la responsabilité , on s'en fiche un peu, on fera comme on le sent puisqu'on est tous les trois parties prenantes.
Solution : on a vu un avocat pour démêller l'histoire et ça l'a passionné, il dit que ça le change des histoires de coups bas dans les divorces et qu'il peut défendre la filiation et la paternité, du même coup obtenir un droit de séjour plus pérenne... on verra bien, parceque pour l'instant, pas de visa depuis deux ans, mais on a mis le temps à profit pour le rapprochement entre les deux hommes. Précision , je suis mariée depuis 22 ans avec un homme qui lui non plus n'est pas de la même origine culturelle que moi, bien que français comme moi officiellement ( je suis créole de multiples ascendances dont AFRIQUE, INDE, ILES ANGLAISES...). Et c'est le premier homme qui m'ait jamais donné envie d'envisager une autre relation, j'avais d'autres centres d'intérets avant lui...