Participation aux discussions
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Geraldin-e
le lundi 27 mai 2013 à 11h47
Comme promis la suite, plus sage :
Cette communauté à disparu, néanmoins je cohabite avec certains anciens.
Je continue à avoir à peu près ces idées, même si je vois des tas de critiques, que cette aventure communautaire a été douloureuse et problématique (quelque part, on n'en est toujours pas "sortis"), et qu'il faudrait réviser/assouplir certains aspects importants ou anecdotiques.
Je suis devenu davantage bisexuel, grâce notamment à mes pratiques artistiques, à une meilleure intégration de ma féminité, et donc à une forme de liberté vis à vis du genre.
Depuis 7 ans, j'ai une amoureuse, une relation de type mono, on s'est beaucoup apporté mutuellement. On ne vit pas ensemble.
Il y a quelques années, une rencontre brève de "tendresse amicale" avec une fille m'a rappelé mes idées et désirs poly.
Un jour mon amoureuse m’a proposé, voyant mon penchant bi et pour que je pratique pour de bon avec des garçons vu que ça devenait un désir, de rencontrer des hommes. Nous avons choisi le libertinage qui semblait le plus simple dans un premier temps, je lui ai demandé de participer à ces rencontres pour me rassurer un peu, ça s’est bien passé dans l’ensemble, sauf que ce n'est toujours pas si évident avec des garçons, sans doute que sans se connaître et sans partage d'amour ça n'aide pas...?
Ce n'était pas inintéressant, si on choisit bien les partenaires il y a du respect et de l'attention, mais c'est quand même moyen, du fait du côté sans lendemain, "consommation sur catalogue". Il arrive que certain.es libertin.es aboutissent à des formes de polyamour dans la durée, mais c'est rare et ce n'est pas le but.
C'est plus un plaisir mental, un fantasme, il y manque la dimension humaine d'engagement, de partage de notre condition, et puis le plaisir est quand même limité du coup. Donc on a arrêté.
Pourquoi pas du sexe sans lendemain, mais alors sans en faire un mode de vie, sans que ce soit "planifié" ? Sans doute aussi une question de goût.
A présent, on réfléchit tous les deux beaucoup au polyamour.
Elle trouve ça positif (elle a toujours pensé que l’amour à vie et avec la même personne ça n’était pas « naturel »), sans savoir quelle forme le polyamour pourrait prendre pour elle.
Elle se questionne sur la réalité de tel ou tel « modèle » dans les relations amoureuses, y compris dans le « polyamour ».
Et moi aussi du coup, grâce à elle et à ce site.
Logiquement, je devrais mieux assumer mes idées et envies à présent, être plus ouvert à diverses relations (qu'il y ait à nouveau communauté ou pas), sans brusquer les choses.
De toute façon, en ce moment ma vie et ma tête sont un peu en surchauffe, alors ce n'est pas le moment d'avoir d'autres relations sérieuses. Des amitiés légères peut-être !?
De son côté, comme elle n'a eu qu'une relation avec intimité (avant moi) dans sa vie, elle a envie de connaître d'autres garçons (elle est hétéro), de vivre des rencontres un peu plus suivies. Pourquoi pas si c'est ce dont elle a envie ?
Evidemment, ça ne me gêne pas, et même ça me fait plaisir qu'elle s'ouvre à d'autres choses, d'autres personnes.
On verra bien.
# Comment se fait-il qu'avec cet arrière fond poly je n'ai pas eu plus de relations après 2000 ?
Au départ, parce que j'étais quand même pas mal affecté par l'éclatement de cette communauté. Et puis je suis plutôt réservé, je sors peu, j'habite dans un trou à la campagne et j'ai des tas d'activités très prenantes. Peut-être aussi qu'inconsciemment j'avais peur de passer pour un obsédé sexuel ou de la faire souffrir ?
Mais n'empêche que, les rares fois où je sortais, il y avait très souvent des personnes qui m'attiraient, avec qui il aurait pu se passer quelque chose. Qui ne se passaient pas vu nos éventuelles barrières et ce que je viens de dire.
Je crois que je tombe assez facilement "amoureux" dès qu'il y a certaines affinités, pas d'une manière passionnelle/violente, une sorte de penchant pour l'"amitié fraternelle" ?
(texte relu et corrigé par mon amoureuse ;-))
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Geraldin-e
le lundi 27 mai 2013 à 11h34
@ Tous-tes, merci pour vos commentaires encourageants. J'avoue que j'avais un peu peur de lancer tout ça, vu la complexité et le côté inhabituel. Même comme j'ai pu constater l'ouverture et le respect mutuel se vivant ici, pas de soucis.
Ma vie actuelle est moins "rocambolesque" (voir post suivant).
@ GreenPixie,
je serais volontiers venue le 8, mais je suis absent (travail). Une autre fois avec plaisir. Par exemple, cet été, j'avais envie d'aller au pic-nic Bouquet Fleuri et au week-end à la Grange.
@ Alps :
je comprends bien que ça paraît un peu délirant de "vouloir" être bi.
Ce n'est pas homo que je "voudrais devenir", mais pansexuel, c'est différent. C'est à dire établir des relations faisant fi des critères de genre (même chose que la couleur de peau, ou la classe sociale, la beauté, etc.), mais se fondant sur l'amour.
Ce qui fait que ça marchera mieux avec les personnes émancipées de ces critères de genre, qu'elles soient mâles ou femelles (ou intersexe, trans...).
D'autre part, dans ma tête à présent, je me sens globalement plus féminin que masculin.
Spontanément, je suis attirée par les filles avec un côté viril (je dis fille comme un équivalent de femelle, une manière pour moi de ne pas employer le mot femme, mot relatif largement à une construction sociale) et les garçons avec un côté féminin.
De plus, avec des garçons, il pourrait y avoir de la forte amitié, tendresse, sans forcément de sexualité. Je ne me suis jamais forcé, et je ne veux pas (ou plus) me mettre dans une case de manière artificielle.
Pour rire, je dis parfois que je suis lesbienne, et aussi hétéro, homo, ça dépend des moments.
@ Apsophos :
je n'ai jamais vu de communauté ayant ce genre d'idées à notre époque. Pour le polyamour "politique", il y a certains "cercles" libertaires ou alternatifs qui j'imagine s'en rapprochent, essaient, sans forcément le "théoriser".
@ Trillian :
Oui, tu as raison, ça rejoint les analyses que j'indiquais.
Le tout est que chacun.e soit bien conscient de sa limite entre efforts raisonnables et conformation illusoire et artificielle à une norme, si bonne soit-elle en effet.
@ Ocytocine
Questions très importantes en effet. Auxquelles il m'est encore difficile de répondre...
Disons juste que ça dépendait des personnes, mais la plupart (dont moi) étaient plutôt dans la deuxième situation.
La difficulté, c'est que je peux difficilement parler à la place des autres.
En théorie, cette spiritualité se rapprochait de courants comme la théologie de la libération en Amérique latine, ou d'idées proches de Tolstoï ou Nicolas Berdiaev, ou Ellul.
Perso, je le vis comme se rapprochant du courant anarchiste spirituel. Ca n'existe pas trop en Europe, voir plutôt du côté anglo-saxons, comme www.jesusradicals.com/ (je ne suis pas chrétien pour autant).
L'idée importante était en théorie la relation spirituelle individuelle direct avec Dieu (ou autre qualificatif), sans intermédiaires, donc de ne pas suivre un texte sacré de type Bible ou un gourou.
C'est complexe, délicat, et on s'éloigne sans doute trop du sujet...
En tout cas, je serais ok pour en discuter en privée, de vive voix de préférence.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Geraldin-e
le dimanche 26 mai 2013 à 22h57
Bon, je vois que c'est long, avec des sujets annexes. Pourtant j'ai élagué...! Pour moi, tout est interconnecté, c'est pour ça que j'ai évoqué divers aspects.
J'ai préparé un autre post sur ma situation actuelle (un peu moins long:-) ). Je ne sais pas si je le met ici à la suite, ou s'il vaut mieux créer un autre fil ?
Merci
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Geraldin-e
le dimanche 26 mai 2013 à 22h46
Bonjour à toustes,
J'ai découvert et pratiqué le polyamour d'une manière particulière, pas courante apparemment, et j'ai envie d'en parler pour ajouter de la diversité.
Pas évident à expliquer, je vais tenter de résumer.
Ca c'est passé dans le cadre d'un engagement politico-révolutionnaire, et pas de manière non calculée et progressive à l'occasion de rencontres qui se croisent et/ou s'additionnent.
Etudiant, j'ai vécu en couple hétéro un an et demi, c'était la découverte, ça se passait bien. Pourtant j'étais très attiré par d'autres amies filles, et je sentais quelque part que ce n'était pas juste de l'amitié "ordinaire" ni de simples pulsions sexuelles.
Après coup, je me suis rendu compte que certaines amitiés avec des garçons auraient pu évoluer vers autre chose aussi.
Bref, rien d'extraordinaire.
Comme j'étais de plus en plus révolté, avec par exemple le rejet du modèle mariage/enfants/boulot/retraite, avec l'envie de communautés, ça ne pouvait plus marcher avec cette première vraie amoureuse qui elle voulait une vie plus classique.
Ensuite, je me suis engagé dans une communauté, à 21 ans, au début des années 90 (ce groupe a démarré début des années 80 et a éclaté vers 98).
Dans ce groupe, l'idée était de tout questionner, de tout remettre en cause, en agissant consciemment pour se transformer et tout reconstruire autrement. Le genre d'utopie idéaliste qui est complètement passée de mode de nos jours ! Disons pour simplifier qu'il s'agissait d'une sorte d'utopie " spirituelle libertaire révolutionnaire", non-violente mais radicale. Je n'entre pas dans les détails, ça serait hors sujet.
Dans l'ensemble de ces remises en cause et idées utopiques, il y avait la question des relations entre les participant.es, qui tenait une place assez importante vu qu'il était question de communauté de vie.
Cette communauté ne s'est pas formée sur la base d'amitiés ou de couples déjà existants, mais sur des idées et buts communs auxquels on était sensé adhérer avant de s'engager.
Pour les relations, il s'agissait théoriquement de dépasser les seules attirances spontanées (ou répulsions), et de s'affranchir des couples exclusifs, des différences d'âge, de sexe ou autres. L'idéal visé était alors que chaque personne essaye progressivement d'établir une relation profonde et durable avec chacune des autres personnes, donc ouverture à la bisexualité, et de petit à petit arriver à développer chaque relation sur tous les plans (intimité, affection, sexualité, collaboration, travail, amitié, entraide...).
Ce qui signifie que le but n'était pas une cohabitation de couples (ou d'individus célibataires), mais d'une communauté de personnes (essayant d'être) autonomes avec de multiples relations croisées dans tous les sens.
Avec 9 personnes, ça voulait dire potentiellement 8 relations pour chacun.e.
# Je précise tout de suite qu'il ne s'agissait pas d'un trip néo "sex & drugs", on ne passait pas notre temps à fumer de l'herbe en se roulant nu dans les pâquerettes. C'était même éventuellement trop "sérieux", en tout cas très exigeant et très difficile vous imaginez bien !
# Chacun.e avait un espace perso, une chambre individuelle. Il n'y avait donc pas de couples qui dormaient en permanence ensemble à la manière de la plupart des monogames.
1. Mon expérience, impressions et avis
............................................
Pour moi, le polyamour ne m'a pas posé de problèmes insurmontables, ce fut une découverte positive. Evidemment, chaque personne a eu son propre vécu, pour d'autres ça a été très difficile, et/ou pénible. Ce n'était pas le polyamour parfait !
En vrac :
Certaines périodes, j'avais en parallèle 4-5 relations plus suivies et plus "intimes" (affection, sexualité...). Sinon c'était plutôt 2 ou 3. Avec les autres il y avait divers degrés de tendresse, collaboration, amour plus platonique, amitié, etc. Avec certains, c'était nettement plus distant.
Avec les garçons, j'ai tenté des rapprochements sensuels, mais ça ne s'est pas développé, bien que curieux et plutôt ouvert, je n'étais pas vraiment prêt à ça encore (même chose pour la plupart des autres d'ailleurs).
Ca ne me dérangeait pas que mes amoureuses vivent leurs autres relations. Mon problème c'était plutôt des complexes d'infériorité (qui n'empêchent pas l'égo) et d'abandon, de frustrations, d'insécurité. Et quand j'étais (ou me sentais) très délaissé, je le vivais mal, genre Caliméro "personne ne m'aime" ;-). Mais rien d'insurmontable.
Bien que vivant ensemble, on avait parfois des problèmes de planning...
Globalement, ça manquait un peu de spontanéité : du genre "on se retrouve dans telle chambre tel jour telle heure". (les discussions ou relations intimes n'étaient pas toujours programmées, je vous rassure)
On s'interdisait d'être trop affectif à deux devant les autres, pour ne pas "froisser". A mon avis, c'est trop artificiel, ça aurait été mieux d'être un peu plus libre par rapport à ça, car il est impossible, inutile et absurde de faire dans l'égalité (chacun.e étant différent), et ça ne gommait pas du tout les préférences, qui étaient connues de toute façon, et qui sont "normales".
On communiquait, mais sans doute pas assez, et je n'étais d'ailleurs pas très doué pour ça. Ca a contribué à créer parfois des distances, incompréhensions mutuelles.
Malgré les nombreux (et parfois profonds, graves) problèmes individuels et collectifs, je trouve qu'il y avait quand même assez souvent (sauf les dernière années...) une ambiance d'entraide, de communion, une sorte d'échauffement (lié à la proximité) permettant de construire des relations même si il n'y a pas au départ d'attirance spontanée physique, intellectuelle ou autre.
Pour moi, chaque relation pouvait aider mes autres relations, grâce à la compréhension mutuelle, à la diversité humaine. Malgré la complexité accrue (planning, caractères différents), je trouve que l'augmentation du nombre de relation facilite les rapprochements, et l'amour peut se multiplier et augmenter au lieu de se fragmenter (10% pour elle, 20% pour lui...).
On pourrait atteindre peut-être une sorte "d'état d'amour" plutôt que des amours trop passionnels/possessifs et dépendants vis à vis de tel ou telle ?
On ne faisait pas l'amour à plusieurs en même temps. Peut-être une dimension à explorer ?
Il y avait un côté "traditionnaliste", il était théoriquement "prohibé" d'avoir des relations intimes en dehors de la communauté. L'avantage c'est qu'on pouvait se passer sans crainte des protections plastifiées.
Autre point, il y a eu deux enfants. Aucun problème pour moi à être parent même si je n'étais pas le géniteur bio. Tout le monde était parent, les problèmes venaient plutôt de l'inexpérience, des peurs, et des diverses approches éducatives. (au moment de l'éclatement et après, ça c'est très mal passé pour tout le monde, surtout les enfants)
2. Petites analyses rétrospectives
............................................
Je continue de penser que le polyamour pourrait faire partie de l'évolution positive de toute l'humanité, mais c'est un autre débat.
Seulement, ça ne peut pas se faire en un jour et au forceps.
Dans cette communauté par exemple, on était trop présomptueux et trop pressés. Avec un côté trop volontariste, voire viriliste, ayant pour certain.es dérivé vers l'injonction, le sacrifice, les pressions volontaires ou juste maladroites.
Il aurait fallu mieux prendre la mesure de nos limites et tensions persos. Quand on est jeune, sans expérience, et sortant du moule du système (école, famille, médias) qui n'aide pas bien à être autonome et à réfléchir librement, il faut quand même un certain temps (variable suivant les personnes et les domaines) pour s'émanciper, se connaître, avoir un peu de maturité et d'équilibre permettant le polyamour dans de bonnes conditions.
Rq, on peut dire que c'est la même chose pour le mono, et aussi qu'il faut pratiquer pour avancer...
Il aurait fallu prendre plus de temps, sans doute ne pas démarrer en communauté de suite ?, en tout cas être plus souple, plus indulgent (envers soi-même aussi), plus à l'écoute, avec plus de dialogue, plus d'expression de ses sentiments (c'est souvent rappelé sur ce site).
On donnait aussi trop d'importance (pas seulement moi, lol) au fait que pour une relation soit complète, "aboutie", il fallait qu'il y ait de la sexualité, que c'était le signe d'une vraie ouverture. Ce qui est idiot et dangereux, comme ça a été dit quelques parts sur ce forum, et comme me l'a fait remarqué avec insistance mon amoureuse (actuelle) avant que je me rende compte du côté normatif et stupide ! ;-)
On aurait pu prendre le critère de collaboration intellectuelle ou manuelle tout aussi bien ! Certain.es peuvent être très vite à l'aise avec tout le monde niveau sexe, avec des relations très superficielles !
Mieux vaut accepter la diversité, les rythmes et goûts de chacun.e.
On n'était pas au top question égalité des sexes et abolition des genres, et pas assez conscient du problème, pas assez de remise en cause pratiques.
Parenthèse des années 2000 : Je me suis rendu compte aussi que j'étais trop égoïste, pas assez à l'écoute. Pouvant être "aveuglé" par un nouvel amour et délaissant l'autre (écueil fréquent). Ca rejoint aussi les problèmes de communication et de partage de ressenti souvent évoqués ici.
D'autre part, pourquoi limiter le polyamour à l'intérieur de la communauté ? Ca donne une exclusivité en groupe non ? Là aussi, mieux vaut plus d'ouverture, surtout quand on inclue toutes les formes de relations : amitié ou collaborations fortes, platoniques, , amours impromptus...
Donc, une communauté soudée ok, mais sans injonctions normatives à vivre tous les relations de la même manière.
Et comme je considère que l'amour est fondamental pour l'humanité, autant vivre le "polyamour" en permanence, avec tout le monde en quelque sorte, donc pas de raison de s'interdire toutes sortes de relations et rencontres en dehors du groupe.
(le terme de polyamour ne convient peut-être plus ici, plutôt parler de fraternité ?)
Evidemment, on ne pourrait pas, humainement, avoir des dizaines de relations profondes et suivie en même temps. Ca dépend des gens, mais une dizaine me parait faisable, à condition d'habiter ensemble (ou proches), et puis aussi d'être assez autonome, de ne pas vivre des relations trop passionnelles (faisable si on est équilibré par des activités qui nous passionnent ?), une sorte d'attachement/détachement qui s'éloignerait du couple plus ou moins fusionnel qu'on nous vend actuellement.
Plus d'autres relations, différentes, moins durables ou moins suivies. L'humain est plein de ressources non ?
# Une illusion à éviter : croire qu'une forme que l'on pense plus adaptée, plus bénéfique, la communauté, aura une grande influence sur l'évolution positive des personnes. Une structure meilleure peut aider, mais ça ne suffit pas, rien n'est automatique.
Une personne peut très bien vivre avec 20 personnes tout en restant blindée et sans changer d'un pouce. Et une autre, célibataire, mais observatrice, empathique et ouverte, peut évoluer très fortement.
Les tensions, névroses, peurs individuelles ne se maîtrisent pas d'un coup de baguette magique, qu'on vive mono, célibataire ou à 20 ensemble.
C'est la même chose à mon avis pour l'économie ou l'organisation politique. Avec une meilleure éducation, il devrait en revanche y avoir plus d'effets positifs, mais là aussi ça ne réglerait pas tout, une large part individuelle profonde resterait inaccessible. Et c'est heureux car ça montre qu'on n'est pas des pantins, qu'existe une bonne part de liberté !
# Apparemment, en tout cas pour moi, les barrières les plus tenaces sont celles des "incompatibilités" de caractères, plus que l'âge, la couleur du sexe ou la classe sociale.
Pour la bisexualité, la libération semble me demander du temps, le temps de s'affranchir des normes de genres, de la peur ?, il faut de l'habituation.
Vous me direz, pourquoi se casser la tête ?!, restons ce qu'on est, bi, hétéro, homo. Seulement, je pense que tout le monde, hors formatage culturel et une fois libéré de la construction des genres, pourrait être plus ou moins pansexuel, avec toutes les variations individuelles possibles.
# Quand on lit les autres témoignages (très intéressants, souvent bien analysés, qui font utilement réfléchir, qui m'aident à avoir du recul et une vision moins carrée) sur ce site, on se rend compte que quelles que soient les raisons nous poussant au polyamour, les problèmes humains sont les mêmes, ainsi que leurs solutions.
Et ça me fait plaisir de voir que nombre de personnes sont satisfaites de cette voie. Ca montre que c'est possible.
Bravo aux courageux.ses qui auront lu jusqu'au bout !
Merci pour votre attention
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Le problème avec la polynormativité

Geraldin-e
le mercredi 22 mai 2013 à 18h46
Merci pour cet article intéressant (+)
Logique qu'on retrouve des habitudes et normes dominantes dans le polyamour (encore plus dans les médias). On est tellement imprégnées de ça.
Même les idées et pratiques a priori émancipatrices peuvent être récupérées, édulcorées, vidées de leurs charges potentiellement subversives.
Ecologie -> green business
Homos -> Mariage et intégration
Poly -> suppléments de plaisirs et de bonne conscience pour couples hétéros primaires
Discussion : Les relations amoureuses sans sexe

Geraldin-e
le mardi 21 mai 2013 à 22h53
Je rejoins GreenPixie et Gcd68 ci-dessus.
Des cases ne me convenaient pas bien (amour/amitié, femme/homme), et pourtant maintenant je me rends compte (grâce, notamment, à mon amoureuse) qu'il faut que je fasse attention à cette tendance d'utiliser les cases, si rassurantes et permettant d'évacuer des questions dérangeantes.
Oui on se porterait bien mieux si on s'affranchissait des modèles (de sexualité, ou autre), souvent très stéréotypés et en plus très genrés, vus partout dans les médias courants.
Il y a une infinité de manière de pratiquer la sexualité, avec ou sans les organes génitaux, avec ou sans notre corps.
Il semble bien que l'amour et le désir sexuel soit parmi les choses les plus puissantes, et les plus positives qui animent les vivants. Donc, au lieu de les restreindre, réprimer, embrigader dans des cases, ce serait mieux pour tout le monde de laisser ces sentiments (?) là s'exprimer plus largement et de toute les manières.
Ce serait mieux que la haine, la peur et la violence.
Au sens large, amour et désirs sexuels participent aux soubassements de la fraternité, empathie, amitié, solidarité, des couples et communautés...Donc c'est primordial.
Pardon pour la minute Peace & Love ! ;-)
En ce moment, je me disais aussi qu'on est peut-être trop obnubilé par le sexe, du fait que c'est quelque chose de puissant certes, mais aussi parce que notre éducation (frustrations, stéréotypes) et les médias en rajoutent des couches. D'autant que l'érotisation de tout sert pas mal la pub et la consommation à outrance. Et on peut avoir tendance à négliger tout le reste.
Par exemple, ces temps ci je suis frustré de vrais amitiés diverses, de collaborations fécondes. Sans doute que c'est aussi important que la sexualité.
Alors qu'on (ce système) nous a appris que ce qui compte c'est le couple mono exclusif, la famille, le travail alimentaire, et que les autres types de relations c'est accessoire.
Ca rejoint ce que vous dites sur le fait que le sexe n'est pas forcément si indispensable, je crois ça d'autant plus si on pratique d'autres formes de relations pouvant être intenses, et créatrices.
Par exemple, une collaboration artistique très créative sera peut-être plus forte, avec plus d'effets, que des relations sexuelles.
Bon, il faut de tout, communion d'esprit, communion de corps, et pas forcément avec les mêmes personnes.
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Geraldin-e
le mardi 21 mai 2013 à 22h13
Oui, c'est vrai Aviatha que souvent les animaux (les autres animaux) ont des choses à nous apprendre.
A présent, je suis toujours pour viser l'abolition (avec le temps, une autre éducation, etc., pas avec un décret autoritaire) de la construction des genres (par conviction d'abord), mais en même temps je me dis qu'il faut éviter de se braquer là dessus (d'autant qu'on est loin de tout savoir). Même si on est "très culture", vu qu'on est des animaux, les modes de fonctionnement liés à la reproduction et aux différences entre les sexes existent aussi bien sûr.
Au final, comme souvent, ce qui compte est d'être libre et ouvert, de s'émanciper en analysant les formatages qu'on a subi (dans un sens ou l'autre), en rejetant les choses néfastes et en découvrant d'autres manière d'être.
C'est un peu la même chose pour l'amour (où là aussi on ne sait pas trop ce que c'est), on sait qu'il faut s'émanciper et que la monogamie exclusive ne convient pas à l'humanité (ou au moins à une bonne partie), mais on ne va pas fabriquer pour autant une autre norme rigide alors que les humaines sont divers et fluctuants.
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Geraldin-e
le mardi 21 mai 2013 à 16h41
D'autres articles :
un récent qui dit qu'il y a quand même de fortes différences, liées au fait qu'on est des animaux :
www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/17/oui-les-ra...
D'autres qui contredisent :
cafaitgenre.org/2013/05/20/sexes-et-races-deux-rea...
allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/06/20/genre-evoluti...
allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/04/25/psychologie-e...
uneheuredepeine.blogspot.fr/2013/05/la-volonte-de-...
Je n'ai pas tout lu (parfois c'est ardu !), au final, on a l'impression que c'est loin d'être bien clair et qu'on doit se forger un, ou pas, une conviction personnelle...
Discussion : Café poly + buffet, le Samedi 11 mai 2013, à Lyon

Geraldin-e
le dimanche 12 mai 2013 à 16h57
Bonjour,
Deneb et moi avons beaucoup apprécié cette soirée, pour les témoignages, réflexions et la convivialité. Donc, nous sommes partants pour d'autres événements.
A une prochaine !
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Geraldin-e
le vendredi 10 mai 2013 à 21h42
Oui tu as raison, c'est trop long. Mais les articles ne sont plus dispos en ligne sur le Monde. J'ai trouvé un lien vers des pages qui les publient, je vais corriger ça.
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Geraldin-e
le vendredi 10 mai 2013 à 21h21
GreenPixie
Et c'est ainsi qu'on devrait se regarder plus souvent, quitte à en jouer de façon bien ludique & régulièrement pour déjouer les genres et les normes imposées
Bien d'accord avec GreenPixie. Je le pratique (jamais assez), et ça marche, en plus c'est amusant.
Par exemple, dans mon travail artistique, quand je peux je ne dis pas explicitement mon sexe bio (avec pseudo adapté), et en plus parfois j'écris au féminin (je suis un garçon standard, même pas intersexe sur les bords, lol), ou un mélange des deux. Et quelque fois j'ai été heureuse de voir que des personnes s'imaginaient, en voyant mes créations, que j'étais une fille.
A force, il m'arrive d'écrire au féminin sans le faire vraiment exprès, ou d'avoir envie spontanément de le faire.
Même idée pour la vie sexuelle, on peut être suivant les moments : lesbienne, gay, hétéro, bi... Là aussi, très amusant, on joue avec les étiquettes et stéréotypes au lieu de les subir.
@Leolu,
Je dirais plutôt que les distinctions ne sont pas encore bien claires, et que les études scientifiques semblent encore fluctuer, au gré des découvertes, des recherches et aussi parfois de l'imprégnation idéologique des auteurs.
Donc, rien de bien sûr...
Peut-être que dans 50 ou 100 ans les choses seront mieux établies ?
D'autre part, il semble qu'on sait à présent que l'humain est généralement beaucoup plus "plastique" qu'on ne l'imagine, même pour ce qui touche au corps ou au cerveau.
Dans un autre domaine, je me souviens d'un article qui disait qu'on avait observé que des groupes humains pouvaient changer, sans dommage, complètement de régime alimentaire beaucoup plus vite qu'on ne pensait, avec adaptation des bactéries du système digestif etc.
Voir aussi : www.rue89.com/rue69/2012/06/16/hommes-femmes-pour-...
Pour le cerveau, j'ai lu des scientifiques qui disent au contraire que les différences, quand il y en a, sont ténues, et sont ensuite amplifiées par tout l'environnement socio-éducatif.
Selon mes idées et ma propre expérience, je pencherai plutôt pour cette version, mais c'est une opinion, qui n'est pas véritablement scientifique.
Evidemment, il y a sans doute des tas d'autres études et d'autres scientifiques qui diront l'inverse.
Quoi qu'il en soit, même s'il n'y pas (ou très peu) eu d'imprégnation du cerveau à force par l'intermédiaire des gènes, on peut effectivement se dire qu'il faudra du temps, car l'imprégnation culturelle est énorme, c'est quasi comme l'air qu'on respire !
Voici un lien pour un article que j'avais sous la main, il y en a sans doute plein d'autres d'intéressants, de toute tendance :
blogs.que.es/para-todos-los-gustos-ii/2011/09/22/l...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les amours plurielles, est-ce politique ?

Geraldin-e
le vendredi 10 mai 2013 à 12h07
Tout à fait d'accord avec Iam ci-dessus.
@Wolfram, j'ajouterai que dire que le privé est politique signifie qu'on devrait toujours essayer de s'interroger sur nos modes de vie intimes, sur ce qui les fonde et les motive, avoir conscience de ce qu'on fait et si possible pourquoi. Il ne s'agit pas que la "société" (?, les lois, les autres, les traditions ?) interfère, dicte et formate, mais justement l'inverse, apprendre à comprendre ce qui nous a éduqué, "interféré", formaté, ce qui nous fait agir (conceptions persos, biologie, lois, éducation, modes, contraintes des autres, traditions, cultures, religions...), pour l'accepter, ou pas, l'intégrer ou pas, le transformer ou pas.
Il s'agit de dire que beaucoup de chose n'ont rien de "naturel" (au sens de programmé par des gènes ou autre composante biologique) ou d'automatiques, et donc que beaucoup de choses dépendent de choix personnel, d'éducation (raison, construction), de désirs évolutifs, et que même les choses "naturelles" peuvent parfois se transformer (par exemple la contraception pour éviter les grossesses, le végétalisme...) peu ou prou.
Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Geraldin-e
le jeudi 09 mai 2013 à 18h19
Vaste question...
Je suis aussi pour l'abolition du genre, ou tout au moins sa très forte atténuation.
Chacun.e pourrait être libre d'exprimer/vivre selon son propre "mélange" de masculin/féminin quel que soit son sexe biologique (mâle/femelle/intersexe), avec des dosages différents selon les moments de la vie, les relations, les petits délires, les activités...
J'essaye de le mettre en pratique, et je me sens déjà mieux qu'avant que je ne découvre cette question !
Sur l'évolution des choses, je ne suis pas sociologue, je dirais que globalement les choses s'assouplissent (sur les rôles/identités Femme/Homme), sont un peu plus floues, mais c'est lent, et pas partout, et on a l'impression que c'est plus sur la forme (types de rôles, type de partage des tâches) que sur le fond (les genres). Parce que partout on continue à parler des femmes et des hommes, que par exemple il y a peu de garçons adoptant des styles vestimentaires plus libres (idem pour les cheveux, les attitudes corporelles), plus "féminins".
Je dirais qu'il y a une heureuse évolution vers plus d'égalité et moins de virilisme/machisme, mais que les rôles restent quand même toujours assez différenciés/genrés, et que surtout la catégorie Femme/Homme est toujours LA référence, ce qui du coup fait que les catégories homo/hétéro/bi continuent aussi d'être les références.
Ca me paraît difficile qu'il y ait des évolution plus profondes tant que l'immense majorité des gens restent attachés au fait qu'un garçon c'est quand même très différent d'une fille (je veux dire bien sûr au delà des différences corporelles liées aux organes génitaux et de la reproduction). Car ces supposées différences de comportements, cerveaux, désirs, aptitudes ou autres entraîneront encore des classes différentes, avec des conflits, inégalités, normes, auto-étouffement de ses aspirations, etc. A moins que les humain.es ne deviennent plus sages ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Une BD poly en préparation

Geraldin-e
le jeudi 09 mai 2013 à 16h22
Salut,
Je serais heureux de voir le résultat, ce que peut donner une bd sur ces sujets passionnants.
D'autant que je dessine, et que j'ai eu parfois des projets de scénario avec dedans des personnages poly. Tu fais aussi les dessins ?
Je serai au café de ce samedi à Lyon, et peut-être qu'il est possible que tu me montres des planches et de discuter un peu là-dessus ?
A bientôt
Discussion : Les amours plurielles, est-ce politique ?

Geraldin-e
le samedi 04 mai 2013 à 22h37
Qi-do
Juste les dernières lignes :
« On a inoculé en nous depuis l’enfance la peur de nos semblables, la peur de l’autre, la peur d’aimer, la peur d’être libres, la peur de vivre. (...)
Citation toujours très pertinente ! Les choix de modes de relations ne sont pas séparées des autres choix : travail, organisation... Tout est plus ou moins connecté.
Oui, le polyamour est politique, comme vous l'avez dit.
Mais ça peut être à différents niveaux.
Tout simplement des revendications "catégorielles". On est un groupe de personnes particulières, et on veut des droits pour vivre selon nos désirs dans ce système, parmi d'autres options.
Ou, ce que je préfère, une version élargie, qui dit que le polyamour (avec toute sa diversité) est ce qui serait bien pour toustes les humain.es, chacun.e à sa façon, et qu'il serait bien mieux si tout le monde s'en rendait compte et essayait de la comprendre/suivre, de s'évoluer (et pour ça il faudrait modifier progressivement l'éducation et la culture pour accompagner).
Dans cette vision, ça signifie que le polyamour n'est pas une question de goût individuel particulier (comme préférer le chocolat noir ou blanc), mais une question politique qui concerne tout le monde, donc aussi sociale, économique..., qui engage sur une vision des humains, de la vie collective.
Ca veut dire qu'il n'y aurait pas certaines personnes poly et d'autres qui seraient inéluctablement ("naturellement", ou "génétiquement", ou selon leur personnalité) monogames exclusives, ça appelle donc à des changements fondamentaux dans les relations.
Evidemment, ça ne peut pas se décréter, et se faire en deux jours, surtout avec nos tonnes de peurs/blocages persos + les mégatonnes de conditionnements sociaux.
Certain.es vont peut-être dire : "horreur, ce serait instaurer une nouvelle norme à la place de la norme monogame !"
Il faut laisser la liberté de choix à tout le monde.
Le problème, c'est qu'actuellement tout groupe majoritaire tend à vouloir imposer ses normes de force aux autres..., mais si une société devenait majoritairement poly, on peut espérer une largesse d'esprit qui laisserait la liberté de choix aux autres options ? Avec une éducation qui parle vraiment de toutes les options possibles ?
D'autre part, si chaque personne se rend compte librement que c'est génial et que le poly est (en l'état de nos connaissances actuelles) ce qui convient le mieux au genre humain, ce n'est plus une norme, mais un choix libérateur fait dans l'enthousiasme communicatif !
Discussion : Une Amitié particulière

Geraldin-e
le samedi 04 mai 2013 à 17h57
Oui tu as raison, faut essayer aussi de nommer les choses, notamment pour pouvoir discuter et se comprendre.
Je ne voulais pas dire, je crois, que tout est synonyme/équivalent, mais qu'il y a de multiples manières de vivre les "types" de relations suivant les personnes, et aussi que peut-être, avec une certaine "intensité" de liberté, d'ouverture, de respect mutuel, les frontières entre les différents types de relations deviennent plus floues, que tout pourrait tendre à fusionner en quelque sorte.
On serait alors dans l'optique de vivre ce qui arrive plutôt que de se poser des questions sur "est-ce de l'amitié ou de l'amour, un simple désir sexuel ou de de l'affection".
Mais on n'en est pas là, je suis vite dans la fiction, l'utopie, pardon.
Discussion : Une Amitié particulière

Geraldin-e
le samedi 04 mai 2013 à 17h28
Bonjour,
Intéressants échanges.
Assez d'accord avec GreenPixie ci-dessus.
Je pense que pour tout un chacune soit "heureux", il faudrait petit à petit sortir de toutes les catégories, briser les frontières, être libre, et "s'autoriser" à vivre toutes sortes de relations simplement.
D'autant qu'on ne sait pas exactement ce qu'est l'amour (avec ou sans majuscule) finalement, même si on sait que ça existe, que ça peut exister.
Tout est très bien, si on se respecte, qu'on respecte l'autre (les autres) et les consentements : amitié, amour, affection, coopération, sexe pour le sexe, désirs sexuels, désirs d'actions communes, etc.
Il est important de parler de polyamour, de témoigner qu'on peut avoir des relations affectives libres et au grand jour avec plusieurs personnes plus ou moins parallèlement. Car ça libère beaucoup et on commence à briser pas mal de carcans inutiles et néfastes.
Pour autant, pas la peine de mettre des frontières précises, car où se situe au final la frontière entre l'amitié et l'amour, le désir sexuel et l'attachement, le partage et l'affection, certaines formes de libertinage et l'amitié, l'affection et l'amitié, la complicité et l'amour ? On ne sait pas trop, et en fait je pense que ça va dépendre plus de ce que les personnes ont dans la tête, de leur façon de vivre et penser les choses, de les envisager, que des types de relation en elles-mêmes.
On est tous.tes tellement imprégnées de notre éducation et culture, qu'on a du mal à ne pas se rattacher à des catégories identifiées : couple, homme, femme, hétéro, homo, bi, amitié, amour, libertin, etc.
Et c'est génial de voir sur ce forum des personnes qui essaient d'être libres ensemble par rapport à tout ça.
Discussion : [Festival] Poly festival à Lyon fin septembre - début octobre 2013 ? (--> votez pour votre date de week-end !)

Geraldin-e
le jeudi 02 mai 2013 à 23h01
En tout cas, ça m'intéresse un tel week-end. Je crois pas que je pourrais beaucoup aider pour préparer... Mais sur place durant les journées si.
Discussion : [Festival] Poly festival à Lyon fin septembre - début octobre 2013 ? (--> votez pour votre date de week-end !)

Geraldin-e
le jeudi 02 mai 2013 à 15h14
Salut,
Est-ce que ce week-end est toujours en cours d'organisation ?
Merci,
Gé
Discussion : Rencontre poly à Grenoble

Geraldin-e
le jeudi 15 novembre 2012 à 13h30
Salut,
Oui, vaudrait mieux annuler, pour trouver une autre date qui rassemblerait plus de monde.
En plus, personnellement, ça ne m'arrange plus trop ce jour là finalement, désolé.
Partie remise
aglaee
je pensais annuler l’événement car nous n’étions que 2 intéressées, à 4 ?
aglaee