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Discussion : Comment faire ?

Drya
le vendredi 15 octobre 2010 à 17h31
"Comment faire ?!"
Exploser? parfois ces explosions permettent à tout le monde de cracher enfin le morceau, parce qu'on est tellement au bout que vexer l'autre n'a même plus d'importance, même si ce n'est pas intentionnel, et après on fait le tri... En gros, après l'évitement on reprend "contact" (voir ce lien intéressant d'ailleurs)
Bon, pour l'anniversaire, c'est pas toujours le bon moment pour faire la fête, et puis les japonais fêtent leur date de conception, non leur date de naissance, ma tante fête son anniversaire 6 mois après la date normale, pour que ce soit l'été et le fêter au soleil... Une date n'est qu'un symbole décalable, va :) (et "l'après-crise" sera peut-être un beau cadeau ;) )
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Vivre le polyamour en couple sous le même toit

Drya
le jeudi 14 octobre 2010 à 15h20
Bon anniversaire quand même alors :)
J'ai tendance à croire que si on veut aller dans le même sens, on va bien finir par trouver un modus vivendi où tout le monde trouvera son équilibre. Mais les négociations sont forcément houleuses! Je vous souhaite de garder confiance en votre volonté et en la solidité de vos liens.
Discussion : Vivre le polyamour en couple sous le même toit

Drya
le jeudi 14 octobre 2010 à 12h56
En fait tu t'inquiètes sur ses priorités et et vous n'osez plus vous faire du bien par peur du choc du passage brutal au "vide" si vous vous séparez, pour oublier comme c'est et moins regretter?
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 19h08
(
Rosalie
C'est peut-être Casanova que tu as en tête...
pitètre... ma dernière lecture remonte maintenant...)
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 18h56
Je ne crois pas à la résurrection ^^ la fin, c'est la fin: on déconnecte les circuits, il n'y a plus conscience ni avenir.
Et, non, je ne peux pas accepter une fin sans me battre, non pas parce qu'il ne m'aime plus (ce dont je doute) mais par peur de coopérer!
Bon, j'arrête là, je ne pense pas manquer d'estime de moi, c'est sûrement même le contraire puisque je ne peux pas accepter d'être traitée comme un mouchoir...
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 18h50
Titane
le fait de le voir avec quelqu'un autre déclenche cette "envie d'être aimé de lui" et imaginer qu'il puisse en aimer une autre nous irrite... "il" nous fait souffrir ? Cet amour nous fait souffrir ? ou bien nous NOUS faisons souffrir toute seule ? Face à nos propres démons...
En fait c'est plutôt le fait que quelqu'un puisse profiter de sa présence et pas moi (enfin, je pense que Rosalie aussi) alors que ça pourrait ne pas être un problème, ni pour sa femme ni pour lui ni pour personne., là ce n'est pas un problème de "pas être aimé", mais de présente "gênante", comme si on risquait de lui sauter dessus... (bon pas tout de suite quoi :P )
Discussion : Luc Ferry, en retard d'une révolution

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 18h24
Rosalie
C'est pas différent pour les hommes, hein, sauf que le préjugé est d'un autre ordre : les hommes qui "aiment" plusieurs femmes en même temps ne sont pas amoureux (comme les femmes), mais sont là que pour le plaisir, donc le sexe. Ce sont des Dons Juans.
Hum, il faudrait que je révise mes classiques, mais dans mon idée, Don Juan tombe réellement amoureux à chaque fois. C'est pourquoi j'aime beaucoup ce personnage.
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 18h18
Ce qui me gêne le plus dans le fait d'être amoureuse de quelqu'un qui ne l'est pas de moi, c'est qu'il soit gêné et qu'il me fuit comme si j'étais dangereuse ^^ Et du coup je suis jalouse, comme toi Rosalie, des personnes qu'il peut fréquenter en amies sans problème.
Discussion : Comment faire ?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 15h39
La schizophrénie, vous y avez pensé? Je me sens souvent comme ça, je fais abstraction du "contexte" des tracas qui nous occupe chacun en-dehors, un peu comme en vacances on oublie le plus possible le boulot :P
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 13h06
Je vous suis à tous infiniment reconnaissante pour votre soutien et vos conseils, là n'est pas la question. Je ne prétends pas non plus vous connaître exactement. Je dis seulement que beaucoup d'entre vous vivez des amours sur lesquels vous pouvez vous appuyer pour évoluer ensemble et garder une relation épanouissante, qui favorise beaucoup la confiance en soi. Je suis jalouse de voir que vous réussissez là où visiblement j'échoue, et en même temps je trouve ça très encourageant, et il semblerait que c'est moi qui suis incapable. En ce qui me concerne (et d'ailleurs je me suis déjà trop étendue sur mes propres difficultés dans d'autres fils), voir une relation très longue et un amour réciproque en lesquels j'avais toute confiance remis en question parce que je demande à l'autre de m'aider à résoudre une difficulté, oui, ça signifie pour moi que mes qualités et tout ce qui nous lie n'a finalement pas assez d'importance pour donner envie d'évoluer, comme si je devais tout régler seule et que j'étais responsable du problème. Alors, oui, je me sens abandonnée parce que je ne vaux pas tellement le coup. Mais je ne vous demande pas de solution miracle, je ne sais même pas vraiment pourquoi j'ai relancé le sujet, si ce n'est pour dire que multiplier les amours, c'est effectivement aussi multiplier les fins, et cette fin est pour moi si douloureuse, que je me sens mourir avec elle, en même temps que ma confiance en les relations, aussi durables qu'elles puissent paraître. C'est un fait, et ça me semble très déprimant de m'entendre dire que je suis malheureuse parce que je suis incapable de vouloir mourir. Personne ne veut mourir :(
Dans la vie, j'aimerais avoir des enfants, à force de patience et de confiance malgré tout, j'ai quasiment laissé passer l'âge, et finalement je constate qu'aucune relation semble assez durable pour ça. Je n'ai aucune envie que mes enfants se trouvent confrontés à une séparations de leurs parents alors qu'ils sont très jeunes. Alors pour moi, voir mourir une relation aussi solide, c'est renoncer à ce genre de projets, car je ne peux plus avoir confiance en personne, même quelqu'un qui m'aime.
Enfin, tout ça ne regarde que moi, juste pour expliquer pourquoi je me sens en train de me noyer et incapable de refaire surface, à moins d'être inconsciente. La confiance me semble illusoire, le comble pour quelqu'un d'aussi optimiste que je l'étais.
Discussion : Aimer plusieurs personnes "à la fois" c'est possible?

Drya
le mardi 12 octobre 2010 à 12h45
saranrj12
Le but est de comprendre : Comment il est possible d'être amoureux de plusieurs personnes et que tous le monde s'en accommode ou pas! !
Tellement Vrai est une série de documentaire...nous traitons différents sujets. Ma thématique c'est Amour-Amitié comment faire la différence ?
Bonjour,
Je crois qu'il y a à la base une grande incompréhension:
1) "possible d'aimer plusieurs personnes" est en réalité une capacité que la plupart des gens ont (voir les chiffres concernant les "adultères" par ex.), seulement on est éduqués pour l'ignorer et interpréter la naissance d'un nouvel amour comme un manque d'amour pour le 1er partenaire qui donne envie/besoin d'aller compléter ce manque ailleurs. C'est une façon de se voiler la vérité, parce qu'on nous a appris à réagir comme ça.
2) "Amour-Amitié comment faire la différence ?" il n'y a pas forcément de différence! ces deux notions s'imbriquent et sont perméables. Encore une fois, on nous a appris à cloisonner, mais ce n'est qu'une interprétation inculquée.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le lundi 11 octobre 2010 à 10h09
Merci pour vos bonnes paroles, même si je connais bien ces principes, et c'est facile à dire quand on se sent aimé et rassuré. Mais je dois avouer qu'elles me dépriment totalement à ce jour, je suis simplement incapable de retrouver une quelconque confiance pour l'instant, il me semble plutôt que tomber amoureuse est une arnaque, surtout si on me laisse tomber juste par lâcheté à la première difficulté. Le pire c'est que je sais que je retomberai dans le panneau un jour... Je suis pourtant plutôt optimiste et confiante en temps normal, mais là je n'ai plus rien, même mon autre "amour" me semble très pauvre.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le samedi 09 octobre 2010 à 17h51
Mais je ne veux pas mourir! Je voudrais juste pouvoir espérer être heureuse, pouvoir compter sur ceux qui m'aiment, faire des projets, mais pas me méfier sans arrêt, risquer de mourir à nouveau pour tout recommencer. Un jour je ne me relèverai plus parce que c'est trop dur.
Discussion : Amours plurielles et différentes

Drya
le samedi 09 octobre 2010 à 17h00
Et la biodiversité dans le couple monogame? selon moi, ça existe aussi: c'est tour à tour un partenaire de lit, de vie, de projets, de construction de soi-même, de loisirs communs ou de découvertes, un confident, un ami, un "chez moi", une envie de fusion et de confrontations de nos différences... C'est tellement riche déjà avec une seule personne!
Mais le sujet est la "biodiversité" opposée à la hiérarchie: et oui c'est clairement l'intérêt du PA et même c'est comme ça de toute façon: on est forcément différent en face de gens différents! La difficulté c'est plutôt pour l'autre de savoir où on le situe, si on a une conception équivalente de la relation, car si les attentes sont différentes, il faut que chacun trouve son équilibre pour s'y sentir bien.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le vendredi 08 octobre 2010 à 20h38
Rebonjour, et merci pour vos commentaires.
Vous avez tous sûrement raison, mais son absence (sans parler de sa fuite et de mon impuissance) est tellement douloureuse depuis tellement longtemps, que je n'en vois pas la fin, le temps n'y fait rien. Titane parlait de "mourir": oui, c'est vraiment mourir avec cette perte, je ne peux plus être moi-même.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le dimanche 03 octobre 2010 à 20h04
(PS: je serai absente cette semaine, donc désolée si je ne réponds pas tout de suite à ceux que ce sujet inspirerait encore (sic).)
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le dimanche 03 octobre 2010 à 20h01
LuLutine
Pour moi, il n'y a jamais une seule personne ou une seule chose qui peut nous rendre heureux(se). Si on la perd, c'est terrible bien sûr mais pas insurmontable.
Merci LuLutine.
Pour le moment je suis incapable de surmonter ça, ou plutôt si, je sais que je vais survivre, mais j'y aurai perdu toute confiance, tout optimisme, comme devoir passer le temps seule sans plus pouvoir me fier à quoi ou qui que ce soit.
Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

Drya
le dimanche 03 octobre 2010 à 13h54
Titane
Il parait que j'ai manqué à quelqu'un récemment. J'en ai été touché. Et cela la fait demander si finalement aimer au pluriel ce ne serait pas se retrouver davantage dans le manque... Et question subsidiaire : qui dit amours multiples dit aussi fins multiples d'amour...On multiplie nos "deuils" ... Aimer au pluriel serait alors apprendre à aimer en disant : "va... Vers les autres...et vers toi-même... Je reste quand même avec toi..."
et si je poursuis, juste pour vous casser mes pieds, aimer au pluriel serait mourir au pluriel... Accompagner les autres que l'on aimer à "mourir" lorsqu'ils perdent un amour...
C'est sur je ne parle pas de cul, mais je vous sentez pas intimidés... ;-)
ce devrait être un sujet d'infirmieres, non ?
Bonjour, je rouvre ce fil, parce j'entends toujours "il faut passer à autre chose", "il faut s'occuper de soi et de ce qui nous rend heureux", "il faut accepter que des choses sont parfois irrémédiables"…"il faut", "il faut", "il faut!!!!!" etc. Bref, on dirait que rien n'est jamais grave, que la dépendance amoureuse n'est que volontaire, qu'on finit toujours pas cicatriser et oublier suffisament pour accepter de donner à nouveau sa confiance, qu'on doit toujours accepter de renoncer un jour à ce qui est le plus cher dans sa vie…
Seulement, malgré les réflexions poussées, la patience, la compréhension, l'optimisme parfois… comment peut-on ACCEPTER d'abandonner derrière soi ce qui a été si fondamental, ce autour de quoi on s'est contruit au point de devenir "vital", alors que cette perte n'est pas irréversible, seulement ça ne dépend plus de soi? Comment supporter pendant des années la sensation de perte d'une grande partie de soi-même et d'avoir échoué à entretenir ce qui était devenu une condition au bonheur?
Comment est-ce possible de redonner sa confiance quand on a clairement constaté que tout l'amour et tous les efforts ne suffisaient pas à entretenir une relation, même très positive, qu'elle se termine forcément un jour, pour des raisons pas toujours claires en plus? On a beau aimer d'autres personnes, comment avoir le courage de reconstruire quelquechose sachant que ça ne sera que temporaire, avoir par ex. des enfants avec quelqu'un d'autre sans avoir l'impression d'être seule de toute façon, puisqu'un jour ou l'autre les parents de ses enfants vont se séparer? Puisqu'on va forcément vivre à nouveau cette souffrance insupportable, et certainement très longtemps à chaque fois, encore et encore à travers toute sa vie?
Autour de moi, je vois pourtant des couples qui durent une vie entière ou presque, qui sont heureux de leur façon de vivre, d'être ensemble chaque jour. Ca me semble être bâti autour d'une philosophie tellement positive qu'elle est à l'épreuve de toutes les difficultés que rencontre un couple. Comment ne pas avoir l'impression d'être soi-même incapable de développer ça, quand on voit qu'on échoue même quand les conditions étaient idéales?
Je pense ici, en dehors de ma propre histoire, aussi à Lets, à Cham, et à beaucoup d'autres qui ont posté ici. "Renoncer" semble la clé de tout, mais pour moi ce n'est tout simplement pas possible, alors je me sens incapable d'avancer et incapable de vivre autrement que fondamentalement seule, ce qui pour moi n'est pas vivre pleinement.