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Discussion : Elles veulent m'emmener à la plage le même w-e

ERIC_48
le lundi 29 mars 2010 à 00h31
La réponse C me fait penser à une histoire véridique. J'étais à la grand motte (déjà, ça commence bien). La suite est dans "parler de sexe avec amour".
Discussion : Un Café Poly à Dijon
Discussion : Une histoire de hasard
Discussion : C'est quand qu'on dit à son chéri ou sa chérie, qui est aussi poly, qu'on est en train de craquer pour quelqu'un?
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 23h07
Ben oui, on peut se tutoyer, et d'ailleurs, je pensais qu'on le faisait.
Excuse moi de ne pas parler que de toi...mais aussi de Tentacara, etc...
Et excuse moi aussi de ne pas te lyncher, j'ai pas le temps là.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Elles veulent m'emmener à la plage le même w-e

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 23h05
Rosalie
Siesta, je pense que même si notre partenaire demande de savoir, ce n'est pas toujours judicieux de tout dire. D"abord parce que je tiens au jardin secret, puis parce qu'il y a une forme de masochisme ou de "control freak" à toujours vouloir tout savoir.
J'aime bien tout raconter et encore plus tout écouter, et non seulement ça ne me fait pas de mal, non seulement je n'en profite pas pour contrôler, mais en plus, ça me fait du bien, pour ne pas dire que ça me passionne. Il n'y a aucun masochisme la dedans, désolé. Moi, j'appelle ça de l'amour.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Elles veulent m'emmener à la plage le même w-e

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 23h01
Oui, il en pense quoi, eric-a-la-plage ?
Enfin, s'il peut se connecter depuis la plage.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Un Café Poly à Dijon

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 22h59
Ok, on s'arrangera.
En s'y prenant à l'avance, on doit pouvoir y arriver.
On sera donc au moins 5 ou 6, car lors du café poly de Paris le 19 mars, j'ai parlé avec Delhonore qui était partante et qui pouvait peut-être convaincre une autre personne de venir, sans compter le Montbéliardais dont je ne connais pas le pseudo, mais qui était aussi partant pour venir (ces trois personnes ne viennent que rarement sur ce site donc je parle pour eux), ce qui ferait 6 au total.
D'autres sont partants, quitte à venir d'un peu plus loin (à charge de revanche) ?
Personnellement, mon canapé n'est pas présentable en ce moment, mais je pense pouvoir trouver une solution d'hébergement, s'il n'y a que ça comme problème.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 20h53
Moi, ce que je trouve bien, dans tout ça, c'est que certaines personnes parlent d'elles, aux autres, sans que ça les empêche de parler aux autres, d'autres choses que d'elles.
Discussion : Un Café Poly à Dijon

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 13h12
Sans parler de date, qui aimerait à priori venir à un café Poly à Dijon ?
Discussion : Couchsurfing et groupe PA
Discussion : Mon combat de tout les jours

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 12h54
Pour moi, il y a un hic dans le raisonnement.
Pour moi, l'amour de quelqu'un c'est l'envie d'y revenir.
Lorsque je dit que j'aimerai certaines de mes ex toute ma vie, c'est qu'à tout moment, elles peuvent ressurgir et que je ressortirai avec elles avec plaisir, pour ne pas dire que j'attend cela avec impatience, sans succès il faut le dire.
L'amour éternel sur lequel on ne revient plus, c'est de l'amour pas éternel, puisqu'il n'en reste plus que le souvenir.
Dans le cas de Tchu, l'histoire continue en partie, il y a donc une envie d'y revenir en partie.
Dans le cas d'Allyalia également puisque son ex lui envoie des mails amoureux.
Mais ce qu'il faut souligner, c'est le "en partie".
Je t'aime, mais il n'y a qu'une partie qui reste possible.
Ce "en partie" cherche peut-être à dire sans le dire au grand jour "pas pour l'instant, peut-être un jour". Ou alors, ce "en partie", cherche à faire croire que "peut-être un jour...". Faire croire pour assurer ses arrières ? Dans ce cas, c'est une arnaque.
Finalement, je considère que si la partie qui reste nous suffit alors prenons là, mais si elle ne nous suffit plus, il vaut mieux s'en passer.
La différence entre l'histoire de Tchu et celle d'Allyalia, est que Tchu y prend son pied, alors qu'Allyalia en souffre.
Tchu profite de ce qui reste encore réel, alors qu'Allyalia essaye de vivre avec ce qui n'est plus réel.
Il faut dire qu'Allyalia a besoin de davantage d'amour puisqu'elle est dans une position actuelle sans beaucoup d'amour autour d'elle, alors que Tchu a surement de quoi exister ailleurs. Ceci fait qu'Allyalia est vulnérable alors que Tchu peut surpasser les problèmes. Par suite, le message d'amour qu'Allyalia' a reçu lui fait autant de bien à court terme qu'il peut lui faire de mal à long terme.
Allyalia : profite de ça, et trouve un homme à la hauteur, un homme qui t'aime pour de vrai, et qui ne te laisse pas tomber
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Une histoire de hasard

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 01h25
Ouai, le fait de ne pas en être conscient, de ne pas faire confiance à son sixième sens, empêche quand-même d'en profiter pleinement. Si on ne saisis pas sa chance (comme dit Rosalie), parce qu'on la nie faute qu'elle soit rationnelle, on passe à côté, et pis c'est tout.
Discussion : C'est quand qu'on dit à son chéri ou sa chérie, qui est aussi poly, qu'on est en train de craquer pour quelqu'un?

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 01h15
Moi je le dit quand j'ai envie de le dire, donc toujours au plus mauvais moment.
Quand je suis en environnement favorable, j'ai envie de le dire avant même de le savoir.
Quand je suis en environnement défavorable, lorsque je sens que ça va déclencher des hostilités, ou des commentaires désagréables, je repousse au maximum afin de me préparer correctement à livrer bataille, pour sauver l'amour. Mais c'est perdu d'avance, puisqu'il y a toujours dans ce cas, des pertes d'amour au feu.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 01h05
lets
Je crois qu'il vit le sentiment d'aimer (plus que d'être aimé) comme une urgence vitale pour lui et que du coup il y consacre 100% de ses pensées, de ses envies.
Il est clair par exemple dans cette phrase, comme dans la chanson de Balavoine je crois, qui dit "aimer est plus fort que d'être aimé", que notre plaisir ne provient pas de l'amour que l'autre nous porte, mais de la réalisation de l'investissement que l'on a soit-même placé dans l'autre.
Ici, le compagnon de Lets s'investit ailleurs, et uniquement ailleurs, donc il ne peut pas ressentir de plaisir avec Lets. Le problème pour Lets n'est pas de le forcer à l'aimer, mais de de lui donner l'envie d'investir sur elle. Il a probablement cessé d'investir sur elle, suite à des coups de bambou qu'il a reçu et qui lui ont appris à ne plus investir sur elle, je dirais même, des coups de bambou qui lui ont appris qu'elle voulait qu'il n'investisse plus sur elle.
La première des choses à faire je pense, serait de dire à son compagnon qu'il peut de nouveau compter sur elle. Mais on voit tout de suite le problème. Premièrement, Lets est en décomposition et ne peut surement plus lui donner grand chose tant ses besoins se sont accumulés. Il faut déjà qu'elle pense à elle, sinon elle va se perdre. Secondement, si elle l'invite à investir et qu'elle n'est pas à la hauteur, il n'y reviendra plus jamais. Par suite, la prudence imposerait dans une telle situation, que Lets retrouve un équilibre à l'extérieure, pour pouvoir de nouveau assurer l'autre, de son soutient.
Si toutefois elle en a envie. Car la question se pose toujours. Est ce bien cet homme dont elle a envie. D'après moi, elle ne l'a pas choisi par hasard. Je pense qu'à l'époque, elle a sauvé quelque chose en elle, en le plaçant en lui. Maintenant, elle croit qu'il détient ce qu'elle avait sauvegardé à l'époque, mais elle a commencé à détruire ce qu'elle voulait sauver, elle a attaqué le coffre fort dans lequel elle avait mis tous ses biens. Sans lui, elle croit qu'il ne lui reste plus que ses maux. Elle oublie qu'elle a encore tout en elle, que rien ne s'efface, et qu'elle n'a pas besoin de lui pour ressortir ses anciens jouets. Elle ne voit pas qu'il jouerait bien avec elle, si il était sûr qu'elle n'allait pas tricher au jeu.
Enfin, tout ça, c'est dans ma tête, et surement pas dans la leur, donc, le mieux c'est d'aller au dodo.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

ERIC_48
le dimanche 28 mars 2010 à 00h42
Drya : Ou là, là, je vois plein de notions intéressantes mais mélangées dans ton post. Je ne peux résister à l'envie de découper et de les trier.
(1) On a envie de quelque chose avec l'autre
(2) On a envie qu'il ait également envie de ce quelque chose ou d'une chose approchante
(3) On peut attendre qu'il ait envie, mais pas trop longtemps.
Lorsque le temps se fait long, on a l'impression que l'autre ne nous voit pas
Au bout d'un moment, le 1 prend le dessus et devient peu contrôlable
(4) Lorsque la limite est atteinte, la première tentation est de se faire remarquer pour résoudre le (3), de forcer un peu le passage pour résoudre le (1) mais sans trop forcer quand-même pour ne pas avoir à renoncer au (2), et pour ne pas devenir impossible à vivre. L'alternative est d'aller voir ailleurs, c'est plus long, donc le (1) n'est pas résolu tout de suite et de toute façon jamais de la même façon que envisagé, donc pas aussi bien. Certains ne peuvent pas envisager cette alternative et préfèrent souffrir ou sont obligés de souffrir. Ceux qui peuvent envisager l'alternative, renoncent au (2) à court terme pour sauver le (2) à long terme.
(5) On oublie souvent que l'autre a envie aussi, mais n'ose pas, par peur de la frustration. On oublie souvent que l'on peut essayer de le mettre à l'aise, de parler son langage, de lui montrer que l'on fait ce que l'on peut pour coller à ses fantasmes. Ou alors, on n'est pas d'accord pour coller à ses fantasmes, on ne veut recevoir de lui que ce qui est compatible avec nos propres fantasmes, et on veut qu'il se libère au moins pour ceux-ci.
Pour résumer, le plaisir est un savant mélange de deux satisfactions : La première satisfaction résulte du fait que nous avons comblé notre envie, et la seconde satisfaction, si possible simultanée, résulte du fait que nous avons comblé l'envie de l'autre.
Dans les deux cas, notre satisfaction résulte du fait que nous avons réussit à réaliser ce que nous voulions. Car vouloir que l'autre veuille, c'est bien vouloir.
Conclusion : le plaisir provient de la réalisation de ce que nous voulons. Refoulons le, et il revient au galop.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

ERIC_48
le samedi 27 mars 2010 à 22h36
Boucledoux serait là, il te dirait que c'est parce que la société ... la femme ... l'inhibition sexuelle.... Et il aurait un peu beaucoup raison, là, quoique les hommes le font aussi. Mais moi, je suis plutôt branché analyse, alors voilà ce que j'en dit.
Si on attend que l'autre devine, comprenne, ou fasse ceci ou celà sans qu'on lui demande, et qu'il ne le fait pas, alors inexorablement, on va avoir envie de lui reprocher. Lui reprocher de ne pas le faire, mais aussi de nous faire attendre ou de ne rien comprendre à rien.
Lui reprocher, c'est une façon de se libérer de l'attente, une façon de faire ce que l'on a envie, une façon d'aller chercher nous-même ce que l'on veut.
Me trompe-je ?
Alors, autant faire ce que l'on veut depuis le début, et aller chercher nous-même ce que l'on veut.
L'avantage, c'est que l'on passe moins pour un "chieur" ou une "chieuse".
En plus, on est séduisant en faisant celà, du moins pour certaines personnes, celles qui y comprennent quelque chose.
Discussion : De l'amour et de la liberté

ERIC_48
le samedi 27 mars 2010 à 14h41
MelleChat
A mes yeux, l'amour est libre. C'est une qualité intrinsèque de celui-ci. J'en veux pour preuve que s'il se sent enfermé, il meurt. Beaucoup de ruptures sont liées au fait que l'amour a été étouffé (par l'autre, par soi, par les obligations, le quotidien, la routine).
Je précise que je suis bien d'accord avec cela.
Lorsque je dis "amour = moins de liberté", je n'inclue pas la liberté d'aimer qui l'on veut, sinon bien sûr, il n'y a plus d'amour.
J'évoquais les autres libertés, ou du moins la liberté dans les autres domaines, cette liberté que je considère annexe, et qui me parait bien moins nécessaire à l'amour que la liberté d'aimer.
C'était tellement évident pour moi que j'ai peut-être pêché par croyance que tout le monde était comme moi, la même erreur que d'habitude, mon message prêtant à confusion.
Je dis souvent que le polyamour, c'est la liberté de se lier. C'est l'endroit ou jamais pour moi de le redire, même si je sais que nombreux sont ceux qui pensent que la liberté doit être totale et qui pensent, contrairement à moi, que le liens est néfaste. Pour moi, le lien est essentiel, car c'est par ce lien que passe l'amour.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

ERIC_48
le samedi 27 mars 2010 à 14h30
lets
ERIC : tu n'as jamais été amoureux d'une "mono" comme tu dis ?
Bien sûr que si, mais ce n'est pas ce cas là, qui fait le plus souffrir.
Le cas qui fait vraiment souffrir, c'est le tiens, celui d'un(e) mono, qui est amoureuse d'un(e) poly.
Pour répondre à la question, j'ai été amoureux de nombreuses mono, et elles sont toutes parties parce que j'étais poly. Pas étonnant quand on essaye de se mettre à leur place.
La solution pour moi, c'est d'attirer une mono, semi consentante, vers le poly. Ca prend de nombreuses années, mais au bout de ces années, on a au moins quelque chose.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie

ERIC_48
le samedi 27 mars 2010 à 14h24
Excuse, j'ai modifié pendant que tu répondais. Mais c'est pas grave, c'est bien comme ça, car je n'ai pas changé le sens, juste de petits détails.