Polyamour.info



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C'est quand qu'on dit à son chéri ou sa chérie, qui est aussi poly, qu'on est en train de craquer pour quelqu'un?

Engagement
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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 08h58

A la suite des échanges sur le fil des anecdotes

/discussion/-fQ-/Anecdotes-plurielisantes-amoureus...

j'ai eu envie de poser la question.

C'est quand? Mais aussi pourquoi ça arrive pas à sortir, des fois? Alors que le principe poly est présent?

Je ne me rappelle pas qu'on ait causé de ce sujet en tant que tel; ou si ça l'a déjà été, à la lumière de ce qu'une fille pleine de courage vient de nous raconter, oui, je trouve qu'il y a matière à remettre l'ouvrage sur le métier.

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Junon

le samedi 27 mars 2010 à 09h44

Si j'avais la réponse....

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 10h13

Bon, tu as déjà la tienne, vu que tu as deux amoureux, tu as bien dû le vivre?

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Junon

le samedi 27 mars 2010 à 10h19

Certes.
Mais je m'y suis prise comme un manche et tout le monde en a souffert, je le crains.
Si ça doit arriver à nouveau, j'espère bien faire mieux, j'attends donc de lire les réponses des uns et des autres avec impatience...

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Tchu

le samedi 27 mars 2010 à 10h26

Je suis une veinarde, j'ai pas besoin de lui dire, il s'en aperçoit tout seul et il pose les bonnes question.

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 10h32

Sans vouloir être indiscrète, Tchu, qu'est-ce qui le fait s'en apercevoir? Tu deviens rêveuse, distante, électrique?

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pullmarin

le samedi 27 mars 2010 à 10h33

Pour ma part, j'ai choisi la franchise. C'est à dire que dès le début d'une relation à potentialité amoureuse (ou juste sexuelle), j'en informe les principales intéressées. Et je continue à les informer sur l'évolution de la relation.

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Tchu

le samedi 27 mars 2010 à 10h53

Electrique et toute joyeuse. Non que je ne le sois pas habituellement, mais disons que c'est un "truc en plus" que je peux difficilement dissimuler.

D'ailleurs je suis franche dès le départ, avant même qu'il n'y ai craquage, je dis "tiens, y'a untel, il me plait bien, j'aimerais bien que ... etc. " et si y'a évolution je le dis aussi.

D'ailleurs souvent, il me relance de lui même "et alors, avec truc, des nouvelles ?"

Un peu sur le mode de la confidence, comme je fais avec mes copines quand on se raconte nos histoires d'amour.

Tiens, c'est étrange d'ailleurs, je m'en aperçois au moment même où je l'écris. Mon amoureux, c'est aussi une de mes meilleure copines :D ?

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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LittleJohn

le samedi 27 mars 2010 à 11h10

Nous nous informons dès le début d'une potentialité (comme PullMarin). C'est à dire, finalement, plus souvent que vraiment "utile".
Point négatif : nous sommes amenés plus souvent que nécessaire nous confronter à notre jalousie.
Point positif : à force, nous la gérons de mieux en mieux (effet désensibilisation).

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Siestacorta

le samedi 27 mars 2010 à 11h42

LittleJohn

Point positif : à force, nous la gérons de mieux en mieux (effet désensibilisation).

Oh, ça n'est pas forcément que ça... A force de voir la situation revenir, on s'aperçoit qu'elle ne débouchait pas sur un drame, non ?

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Paul-Eaglott

le samedi 27 mars 2010 à 12h00

Pour ma part, je considère que c'est une question à aborder ensemble, le "quand on s'en parle".
Et les réponses peuvent varier selon les relations, selon les moments au sein de chaque relation, et ne pas être forcément symétriques, d'ailleurs.

Ca peut être aussi bien "tu fais ce que tu veux, mais pour l'instant je préfère ne rien en savoir", "je préfère que tu me parles des choses une fois qu'elles existent et qu'elles sont un peu sérieuses, mais surtout pas quand ce n'est qu'à l'état de projet", "tu peux tout me dire, dès que ça naît dans ton esprit", etc.

Mais dans les différentes façons de faire, je trouve la méthode de LittleJohn assez idéale (si on y parvient sans trop de dégats, ce qui n'est pas donné à tout le monde, notamment en phase de découverte du polyamour...)

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 12h18

Tchu


Tiens, c'est étrange d'ailleurs, je m'en aperçois au moment même où je l'écris. Mon amoureux, c'est aussi une de mes meilleure copines :D ?

Voilà qui ne me surprend pas, et je trouve, oui, normal et dans l'ordre des choses. :-)

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Boucledoux

le samedi 27 mars 2010 à 12h36

Paul-Eaglott
Pour ma part, je considère que c'est une question à aborder ensemble, le "quand on s'en parle".
Et les réponses peuvent varier selon les relations, selon les moments au sein de chaque relation, et ne pas être forcément symétriques, d'ailleurs.

Toutafé !
Perso j'ai vécu des modalités très différentes selon les relations dans lesquelles j'étais engagé.
Pendant plusieurs années, j'étais avec une copine avec qui on se disait non seulement tout mais on en discutait sur le mode on est un couple mais en même temps confidents, complices et meilleurs potes. Ce que dit Tchu me parle fort du coup ! En même temps, c'était notre découverte des amours multiples à tous les deux donc discuter beaucoup c'était aussi le moyen de valider au fur et à mesure ce qu'on avait envie de faire/pas faire, de mettre (ou plutôt en l'occurrence de repousser...) les limites qu'on ne voulait pas franchir en évitant de (trop) passer les bornes sans s'en apercevoir.

Aujourd'hui, je suis dans une relation ou l'approche du polyamour est beaucoup plus compliquée et beaucoup moins symétrique, du coup, la question du dire/pas dire, c'est une renégociation à chaque fois pour chercher le mode de fonctionnement qui nous convient à tous les deux et nous permet d'avancer à notre rythme sans nous faire -trop- de mal...

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Dreltak

le samedi 27 mars 2010 à 12h53

Tchu
Je suis une veinarde, j'ai pas besoin de lui dire, il s'en aperçoit tout seul et il pose les bonnes question.

La même, généralement (et même en particulier) quand je craque, ca se voit, la fumée sort par les oreilles, sauf peut être pour la personne concernée. Quoique, j'suis pas dans sa tête....

Autant le dire (ou le faire comprendre) dès le début, que ca débouche sur une relation ou pas, comme ça ya pas de quiproquo possible.

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 13h03

Bien bien bien bien...

Et quand c'est pas écrit sur votre figure (j'allais écrire "votre tchû", mmpppfff, pardon), quand ça arrive pas à sortir (quand ça vous arrivait, pour ceux qui se sont désensibilisés), vous faites quoi, les gens?

Vous dites à votre chéri(e) que ça arrive pas à sortir? Ce qui veut dire, quelque part, "Aide-moi à te le dire"? Ou vous faites un petit état des lieux dans la tête, tousseul, tout'seule, et puis quand c'est mûr, c'est mûr?

La seule fois où j'ai eu affaire à ça, j'ai eu qu'à poser la question à ma sœur de cœur "Et si ça colle bien, moi et un de tes chéris?"; donc déjà, c'était hypothétique... et en plus comme on est très proches elle et moi, on a réglé ça en se répondant en chœur "Ben on s'en parle! Faut au moins que les choses soient dites, et après... on verra ce qui se passe." Facile, quoi; d'autant plus que nous n'avons pas été confrontées au problème, en réalité.

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 13h16

Junon
Certes.
Mais je m'y suis prise comme un manche et tout le monde en a souffert, je le crains.
Si ça doit arriver à nouveau, j'espère bien faire mieux, j'attends donc de lire les réponses des uns et des autres avec impatience...

Je comprends ta pudeur à évoquer tout ça... S'y prendre comme un manche, c'est tellement personnel, aussi, comme ressenti. Des fois, même en faisant de son mieux, on peut si peu, et surtout on n'a tellement aucune prise sur le bagage émotionnel de chéri(e). Chépamoi, il y a aussi à faire la part des choses entre ce qu'on fait (de son mieux, ou de son "moins-mal", sachant que ce n'est pas forcément raccord avec nos propres valeurs, comme voler pour pouvoir se nourrir), et la culpabilité qu'on en ressent. Quand on arrive à dissocier la culpabilité du reste, les choses deviennent plus claires, il me semble: on peut être penaud, responsable... et juste ça, mais pas coupable.

Fouchtra, encore un coup où je me comprends bien toute seule. Et vous, vous me captez, les gens?

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(compte clôturé)

le samedi 27 mars 2010 à 22h09

Je ne sais pas s'il y a une bonne façon de dire, tout dépend de l'état d'esprit de l'autre. Il y a un peu plus de 20 ans, mon cher et tendre a réagi très sereinement, sans commentaire, à une passion dont je lui parlais, et sans imposer la moindre limite(quand l'histoire a pris fin, il m'a cependant dit qu'il avait eu très peur) Autre passion dix ans plus tard: ça a été les quarantièmes rugissants dont je parle dans mon livre, un an de "concasseuse sentimentale " dont je suis sortie vannée et glacée par quelques discussions très dures. Depuis, et d'un commun accord, on se prévient de nos relations, on se prévient quand on sort, mais on ne dit rien de la nature et de l'intensité de l'amour ressenti.
D'autres amoureux m' ont aussi demandé expressément, de ne pas leur parler de mes relations amoureuses. Tous savent comment je vis et ça leur suffit. C'est aussi ce que je préfère. Devoir rendre compte ou faire un compte-rendu, tout comme entendre un compte rendu, ça me donne l'impression que la possessivité sexuelle devient une "possessivité cérébrale". Je n'ai pas envie qu'on veuille entrer dans ma tête et tout savoir de mes sentiments. C'est intime, les sentiments, et tellement difficile à expliquer qu'on risque de n'être pas compris...

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Junon

le samedi 27 mars 2010 à 22h25

Pour approfondir, à l'un j'ai dit trop tard mes sentiments pour l'autre et à l'autre...trop tôt.
Mais je suis en général très lente à évoquer mon amour, j'attends un maximum pour être sûre de moi (ce qui explique que je craque pour des amis de longue date).

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ERIC_48

le dimanche 28 mars 2010 à 01h15

Moi je le dit quand j'ai envie de le dire, donc toujours au plus mauvais moment.

Quand je suis en environnement favorable, j'ai envie de le dire avant même de le savoir.

Quand je suis en environnement défavorable, lorsque je sens que ça va déclencher des hostilités, ou des commentaires désagréables, je repousse au maximum afin de me préparer correctement à livrer bataille, pour sauver l'amour. Mais c'est perdu d'avance, puisqu'il y a toujours dans ce cas, des pertes d'amour au feu.

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le dimanche 28 mars 2010 à 10h20

Francoise
Je ne sais pas s'il y a une bonne façon de dire [...]

Surtout, ce que je retire de ce que tu dis, c'est qu'il n'y a aucun standard de communication à l'intérieur des paires diverses. Finalement, le polyamour, ça pourrait se définir aussi par la capacité de chacun a intégrer une histoire de plus, et à en prendre soin. Plus que par s'ouvrir à plus d'amour, parce que pour ça, pas de standard de capacité.
Une belle plante de plus au jardin, ça pousse pas tout seul, faut s'en occuper. Alors imagine s'il y a Rose à l'Est, Jacinthe à l'Ouest et que ça embaume... Egalantine (joli lapsus, je laisse), pour peu qu'elle ait des épines bien visibles, on se fait moins de souci pour elle, elle se défend mieux, sa sauvagerie la rend plus indépendante...

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