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Discussion : L'épilation

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 18h35
Mais c'est parce que tu aimes ça toi aussi Insognare. Tu trouves ça beau toi aussi. Dans ce cas là, pas de problème...
Tu ne cèdes pas aux bergers, tu choisis, non?
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 18h23
Drya, ce n'était pas toi l'amie qui fait dans la victimisation... J'imagine que tu avais compris, mais juste au cas! Tu ne me sembles pas jouer la victime :-)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : L'épilation
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h41
Boucledoux: oui mais l'oppression des femmes et l'inégalité des sexes ne date pas la morale judéo-chrétienne, les romains étaient déjà très forts (et d'autres avant eux...).
Ça, ça explique l'interdiction de l'adultère pour la femme... Mais si les hommes étaient très fort, pourquoi se sont-ils auto-imposé la monogamie?
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h39
Lulutine: Un couple monogame exclusif et heureux, je trouve ça aussi beau qu'un réseau poly dans lequel les personnes impliquées sont heureuses aussi.
Ah oui! Si tout le monde était heureux, on ne serait pas là à discuter... Le problème c'est quand il y a un choc d'idées, de valeurs, de sentiments.
Dans l'histoire de Tiger Woods, certains ont pris la part de Tiger et d'autres l'ont vilipendé. Le principal reproche était qu'il n'avait pas de volonté, que quand on aime quelqu'un, on lui est fidèle. Bien que je sois encline à prendre la part de Tiger, je trouve aussi, dans mon for interieur, que ça aurait été chouette s'il était resté fidèle. Mais c'est pas réaliste de croire que ça dure toujours, qu'il n'y a pas de variation des sentiments et des désirs.
C'est pourquoi je trouve que les PA on a une tâche ingrate, de rappeler que l'amour exclusif et pour toujours, c'est beau, mais habituellement, il faut s'en méfier...il risque d'y avoir anguille sous roche.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h27
Boucledoux: il me semble que la société romaine était monogame, non ?
Alors il faut trouver autre chose que la morale judéo-chrétienne. Si les Romains étaient monogames, elle vient d'où la monogamie? Pas juste de la morale. On a parlé de sécurité, de famille, mais il y a peut-être autre chose, relié au sentiment amoureux...
Toujours pour la discussion, hein.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h24
Siesta: Donc non, je crois pas que nous soyons plus réalistes. Plus en accord avec nous-même ça arrive, mais pas mal de monos le sont... C'est pas si clair.
Oui mais parfois j'ai l'impression que c'est une question de volonté. Que les monos ont plus de volonté que les polys. On fait souvent la comparaison entre le fait de pouvoir être poly ou mono et le fait de pouvoir être gai ou hétéro. Mais le gai ne choisit pas d'être gai, il est. Est-ce qu'on peut vraiment dire la même chose du PA? Est-ce que le PA est profondément PA comme le gai est profondément gai?
N'y a-t-il pas une part de volonté dans la décision d'être mono? Une part de volonté qu'on ne retrouve pas pour la question de l'orientation sexuelle (qui n'est pas un choix, ni une question de volonté).
D'où cette conclusion que choisir d'être mono et de rester fidèle à l'autre est une question de volonté... Ce qui rend le geste beau: "je vais faire ça pour toi".
Je dis ça pour provoquer la discussion. Je ne suis pas totalement d'accord avec ce que j'écris... J'aimerais que quelqu'un me convainque!
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h17
On ne se demande pas pourquoi l'éducation judéo-chrétienne a posé ces interdits par contre.
Dans l'ancien testament, les hommes pouvaient avoir plusieurs femmes, mais pas les femmes. Bon, ça, on peut "comprendre" que la religion ait voulu ça (contrôler la femme etc...)
Mais avec l'arrivée de Jésus, le nouveau testament a interdit aussi aux hommes d'avoir plusieurs maîtresses. C'était le début de la fidélité réciproque, du couple. Je me demande pourquoi à ce moment il y a eu changement de morale sur cette question. On ne peut pas blâmer l'éducation judéo-chrétienne puisqu'elle n'existait pas encore....
Discussion : L'épilation

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h11
K-roll...il faurait savoir si tu es une fille ou un garçon.
Et si l'épilation qui te décuple le plaisir est la tienne ou celle de ton\ta partenaire.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 17h06
À part l'idée de sécurité, il y a aussi l'idée que la monogamie, c'est plus "beau" parce que ça démontre qu'on peut renoncer à quelque chose pour l'autre, qu'on accepte d'être fidèle pour l'autre. Ça, c'est la religion qui nous l'a inculqué, non? Puis tout le reste, les films, les contes de fées, les livres, Roméo et Juliette...
Mais ça reste que je trouve ça beau. Et quand j'entends parler d'histoires d'amour exclusives, je trouve ça beau.
Le poly a le mauvais rôle: celui de venir dire que toute cette beauté est hypocrite et ne dure pas. Le poly est plus réaliste que romantique.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 15h52
Moi aussi Drya je me pose des questions des fois.
J'avais parti un fil sur les préjugés sur le polyamour, parce que je me rendais compte que certains préjugés me faisaient plus mal que d'autres parce que justement, ce qu'ils disaient venaient rejoindre des "principes immuables' enfouis en moi.
Par exemple, dans l'article en anglais que Simplity a posté récemment (qui porte sur les excuses de Tiger Woods), un commentateur a dit:
"Not with you on this one. No-one says that being in a relationship should result in nil libido or being able to appreciate someone attractive, hell, even being attracted to them. But the price of the relationship, in my book at least, is fidelity. If you want your partner to be faithful to you, you equally need to keep it in your pants for them. Trust is a cornerstone of relationships as much as is love. Fidelity, faithfulness, honouring marital vows, not hurting the other person, trusting them and having them trust you… they may be passe these days but they’ll still do me. "
Quand je lis ça, ça me rend triste, car j'ai l'impression que je crois aussi un peu à ça. Comme si ça réussissait à me convaincre que si je suis polyamoureuse, c'est que je n'ai pas assez de volonté pour aimer en exclusivité.
Là, je dis n'importe quoi. Mais c'est la preuve que ça vient de quelque part bien enfouis. Principes? Habitude? Je ne sais pas.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 15h40
Bien sûr, quelqu'un qui fait des menaces est un peu "à plaindre". La vengeance est un signe de souffrance.
Tu l'aimes vraiment, hein :-)
Mais je connais des gens qui usent de ces techniques et qui, malgré le fait que je leur ai ouvert la possibilité de se confier, d'être vrai et sincère, de "sortir" la souffrance et d'y réfléchir, ben qui continuent mordicus avec leurs mauvais sentiments.
Une amie par exemple qui fait beaucoup dans la victimisation. À un moment donné, je lui ai demandé de réfléchir. Pourquoi tu agis comme ça? Pourquoi tu ne réalises pas que si tu veux être heureuse, il n'en tient qu'à toi de voir les choses de manière positive. Mais non. Elle préfère jouer la victime et en vouloir aux autres. J'ai renoncé à vouloir l'aider, car je crois qu'elle aime cette situation de victime.
Ceux qui choisissent la vengeance alors qu'on leur a offert la reconciliation et l'amitié, on n'y peut rien.:-(
Discussion : L'épilation
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le mardi 09 mars 2010 à 14h15
Iam: Si il revient et qu'on a fini par accepter et gérer la souffrance de notre départ il faut pas oublier que lui aussi a souffert, qu'il a du faire preuve de résilience et avoir le courage de bosser sur soi
Ça effectivement, c'est important pour moi pour que l'absence ait quelque chose de beau (une belle tristesse). Je sais que l'autre aussi souffre, qu'il a fait son maximum. Dans ce sens, je suis "fière" de nous. Nous souffrons tous les deux mais nous nous aimons. À défaut de passion, il y a le romantisme!
Par contre, si je savais que l'autre se sépare par caprice, par vengeance, par jalousie volontairement non-contrôlée, pour me faire payer ma "polyamorosité", j'en souffrirais davantage. Mais je crois que je finirais par me dire : "tant pis pour lui".
Ou sinon, dans ce cas, c'est à nous de choisir: céder aux menaces et rompre avec l'autre. Ou laisser tomber celui qui fait des menaces. Si les deux font des menaces, bien peut-être que ni un ni l'autre ne vaut la peine? Je ne sais pas.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le lundi 08 mars 2010 à 20h39
Non, le sentiment d'injustice ne serait pas le même, car ce serait comme une trève, une attente. Mais il faudrait être assurée que je pourrais revenir par la suite. Rien n'est moins sûr. Je ne suis pas très croyante. Ce serait comme d'attendre un miracle, la réapparition de la Vierge Marie, la résurection du Christ, le paradis après la mort...
Mais tu as raison de soulever la question. Car depuis ma "rupture" mon sentiment change. Je suis passée de très triste et déçue, à plus sereine. Avoir la foi qu'il pourrait revenir, même s'il n'y a rien de moins sûr, peut aider à accepter. Accepter de vivre ça intérieurement.
Finalement, les religieuses auraient beaucoup à nous enseigner...
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le lundi 08 mars 2010 à 00h46
Siesta, je ne suis pas certaine de bien comprendre ta question.
Peux-tu la reformuler stp (c'est pas toi, c'est moi!)
Discussion : Pas plus gros qu'un asteroïde

Romy
le vendredi 05 mars 2010 à 14h27
Exactement Lulutine. Et si on pousse le raisonnement plus loin, on en arrive effectivement au polyamour. Les intervenantes ont fait ressortir tous les éléments qui sont à la base du polyamour, mais sans en arriver à cette conclusion.
Une des intervenantes critique le fait que le couple est tout, qu'il faut tout faire ensemble. Elle dit: "si votre mec n'aime pas le sport, faites du sport avec vos copines!"
Et les copains? Euh, juste les copines? Et juste des copains/copines qui ne nous plaisent pas physiquement? Et s'ils nous plaisent?
Par contre, je trouve les commentaires assez encourageants, car sans en arriver au polyamour, les commentateurs (surtout des filles) semblent être d'accord avec le fait qu'il n'y a rien de mal à vouloir élargir ses horizons.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le jeudi 04 mars 2010 à 21h18
En fait, l'absence due à l'impossibilité d'avoir une relation (à cause notamment du refus de la part d'un des partenaires de vivre des relations polyamoureuse) m'est difficile à vivre si je ne trouve pas d'autres motifs à l'absence que la monogamie.
J'accepte l'absence si elle a un motif que je considère valide. La monogamie n'est pas un motif valide pour moi car je sais qu'il y a une alternative, qui est le polyamour.
La distance physique est un motif valide qui me permettrait de vivre l'absence d'une belle façon, dans l'attente de se revoir.
La fin de l'amour de la part d'un des partenaires est aussi un motif qui me permet d'accepter l'absence, il n'y a pas de possibilité, c'est une vraie impossibilité.
C'est pourquoi j'ai besoin de me convaincre que l'autre ne m'aime plus pour accepter son absence due à son refus d'introduire le polyamour dans sa vie. Si je continue à croire qu'il m'aime encore, le fait que je sais que c'est possible de vivre cet amour (car le seul obstacle est la monogamie) me mine et me fait vivre l'absence comme une injustice.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Romy
le jeudi 04 mars 2010 à 18h24
Je n'avais pas participé à cette discussion, mais là j'ai tant à dire.
L'absence, lorsqu'on sait qu'il n'y a pas de retour, est difficile à vivre pour moi ailleurs que dans les rêves inconscients. Ce que je veux dire, c'est que, une fois qu'il est admis que la relation "tangible" est terminée, même s'il y a toujours amour réciproque (parce que vivre cet amour est impossible), l'absence se vit difficilement, car elle signfie espoir d'un retour. Pour moi, même si l'amour est toujours là, je préfère voir ça comme une fin, une mort.
C'est triste à dire et je n'en suis pas fière, mais je crois que la seule façon de passer à travers est de me convaincre que je n'aime plus. Me convaincre que ça n'aurait pas marché de toute façon. Essayer qu'il me devienne indifférent. Sinon, j'attends en vain et ça devient trop difficile.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : De l'égoisme en amour

Romy
le jeudi 04 mars 2010 à 17h15
Tu as raison Boucledoux. J'aime me faire croire que tout ça a changé, que ce n'est plus de ma génération, mais il reste que notre société a encore moins de préjugés face à un homme qui fréquente plusieurs femmes que face à une femme qui fréquente plusieurs hommes.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.