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Romy

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(Canada)

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Discussion : Projet Goffio

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Romy

le jeudi 07 octobre 2010 à 15h45

Dans le dictionnaire, la spiritualité est définie comme ce qui relève de l'esprit, de l'intelligence, de la morale...et aussi de la religion.
Les spiritualités, comme les religions, sont généralement expliquées, elles cherchent à donner un sens à l'être.

Enfin, je devrais creuser le sujet, mais une chose est certaine, c'est que la page wikipedia relative à la spiritualité ne cadre pas avec ma vision de l'érotisme.

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Discussion : Projet Goffio

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Romy

le jeudi 07 octobre 2010 à 15h23

Goffio, loin de moi l'idée de vouloir te décourager à écrire...
Et je ne crois pas non plus que ton sujet principal soit la sexualité, ton discours ne tourne pas autour de l'érotisme, mais bien autour de ta spiritualité, ou, je préfère dire, ta morale. Anyways, pour moi, mêler la spiritualité à la sexualité, tu le sais, ça ne me plaît pas beaucoup, parce que je considère que l'érotisme relève en grande partie de l'inconscient. L'érotisme n'est pas toujours beau et soyeux. La spiritualité relève davantage de l'esprit, du raisonnement, que de l'inconscient.

Quant à ton texte, je t'encourage bien sûr à écrire, mais personnellement, j'ai de la difficulté à embarquer dans ton discours. Trop de mots qui veulent tout dire et ne rien dire. Trop, comment dirais-je, cosmique? Et tu négliges aussi la part violente qui se cache dans tout être humain.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le lundi 04 octobre 2010 à 20h43

Lorsque mon mari m'a parlé la première fois d'une fille dont il était tombé amoureux, et qu'il m'a dit qu'il avait envie d'aller plus loin dans sa relation avec elle... Ma première réaction a été la peur de le perdre, la jalousie, le sentiment d'être ridicule, rejetée..

Mais ensuite, le sentiment qui caractérise le plus ma décision de le laisser aller, c'est que j'avais l'impression de jouer à la mère avec lui. Je ne suis pas la mère de mon mari qui doit faire son éducation. Il a une tête sur les épaules, il est capable de prendre des décisions importantes dans sa vie (boulot, vie de tous les jours etc.) Alors qui suis-je moi pour lui dire quoi faire. Je peux lui dire comment je me sens, mais lui interdire de faire quelque chose, non. Et je crois que c'est ce qui est le plus frustrant: que l'autre ne nous prenne pas pour l'adulte que nous sommes.

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Discussion : Comment faire ?

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Romy

le jeudi 30 septembre 2010 à 22h53

Je n'avais pas lu ton intervention C.T.
Tu as raison, ce n'est pas la même chose dans le ressenti, mais il reste que ce ressenti est critiquable et mérite d'être analysé.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Comment faire ?

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Romy

le jeudi 30 septembre 2010 à 22h47

Lulutine: Beaucoup de personnes exclusives acceptent l'éloignement de leur amoureux(se) "pour le boulot". Mais finalement, lorsqu'il/elle n'est pas disponible parce qu'il/elle prend un pot avec des amis (et son portable est sur silencieux, ou bien il y a trop de bruit dans le bar), ou bien parce qu'il/elle voit quelqu'un d'autre....le résultat est strictement le même !! ! ;) Il/elle n'est pas disponible. C'est tout. Finalement, peu importe la raison.

Ah! Comme c'est bien dit! Et comme je suis d'accord!
C'est ok si le conjoint est au travail, au golf, fait du sport ou du magasinage...(bref, une activité dite "utile") mais s'il est tout simplement en train de prendre du bon temps avec quelqu'un, là ça devient intolérable.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Comment faire ?

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Romy

le jeudi 30 septembre 2010 à 15h20

Merci Cham de t'exprimer si clairement.
Comment faire? Ben je dirais en lui faisant lire ce message. Ça me semble tellement honnête et intègre ce que tu dis. Tu dois lui faire comprendre que si tu vas avec ton ami, c'est pour prendre un peu de recul, amener un peu de légèreté...pas par vengeance, pas pour le faire regretter.

Non, ce n'est vraiment pas aussi facile qu'on voudrait le croire.

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Discussion : Happy Few - ceux qui ont vu le film

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Romy

le mercredi 29 septembre 2010 à 23h16

Comme je vous envie que ce film soit à l'affiche chez vous...

Mon idée est que les scènes explicitement D/S choquent si elles sont inscrites dans un contexte de plaisir. Si elles sont rigolottes, ça ne choque pas (car on les trouve ridicules), si elles sont violentes et contextualisées dans une ambiance très glauque ou subversive, elles intriguent, comme un film d'horreur... Mais voir quelqu'un aimer la domination ou la soumission, par pur plaisir, surtout si ces scènes s'inscrivent dans une sexualité amoureuse, où il y a aussi des émotions...j'ai l'impression que les gens sont mal à l'aise avec ça.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mercredi 29 septembre 2010 à 18h02

Oui, c'est pour ça que je dis qu'il faut aussi avoir un peu de chance et rencontrer les bonnes personnes...
Ça arrive souvent même que des gens tombent en amour, mais que leurs besoins ne sont pas les mêmes. C'est triste. Tout n'est pas aussi simple, il ne suffit pas de vouloir.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mercredi 29 septembre 2010 à 16h33

Non, je ne crois pas non plus que la sexualité et la diversité sexuelle soit vitale au bonheur pour tous...Et qui serais-je pour affirmer une telle chose. Mais j'entends autour de moi beaucoup de misère sexuelle qui, il me semble, contribue à rendre les gens malheureux.

Lorsque je dis qu'il faut une petite aptitude au bonheur pour vivre le polyamour, c'est que le polyamour est un mode de vie marginal, jugé hors-norme pour le moment, subversif à la limite.... Ainsi, pour le vivre, il faut être authentique et se foutre un peu de la morale ambiante. Et lorsqu'on est capable de faire ce qu'on a envie, c'est qu'on a une petite aptitude au bonheur selon moi.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mercredi 29 septembre 2010 à 15h04

Oui Drya...mais il me semble qu'on dit tous la même chose? Je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'il faut le voir dans l'autre sens.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 21h03

Oui, sauf que malheureusement, ce n'est pas si simple que ça...
D'abord rencontrer les bonnes personnes, ça aide beaucoup. Puis avoir un bon instinct et être très, très attentif à ses questionnements, son mal-être, son bien-être. Être volontaire. Ça prend beaucoup d'energie et on n'a pas tous la même constitution... Une attitude pessimiste, ça ne se change pas du jour au lendemain. mais est-ce que le pessimiste veut vraiment changer? Le pessimiste sera chanceux de rencontrer quelqu'un qui est capable de l'aimer comme il est. Le bonheur, ça peut-être ça aussi pour certains: avoir le droit de râler et être aimé quand même.

Parfois j'ai l'impression que les gens creusent leur trou plutôt qu'avancer et assumer, et quand ils comprennent qu'ils doivent avancer et cesser de se prendre la tête, ils ont une montagne de terre qui leur bloque le chemin...

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 20h31

Tout à fait Françoise.
Madeline, je ne le vois pas dans ce sens (poly-amour = pluri-bonheur). C'est plus l'état d'esprit du polyamoureux qui l'aide peut-être à trouver son bonheur, pas nécessairement le fait qu'il ait effectivement plusieurs amours (et selon ton équation suggérée, plusieurs bonheurs) . Cet état d'esprit, je le vois comme la capacité à réfléchir, à ne pas se sentir coupable, à créer sa propre morale, à être bien avec lui-même et assumer ses envies et ses décisions. Comme dit Françoise, c'est un état d'esprit individuel. Et si on a de la chance, on rencontre une autre personne qui a le même état d'esprit... Mais cet état d'esprit n'implique pas nécessairement le fait d'avoir plusieurs amours, juste d'être connecté à ce qui nous rend heureux.

Hier, je lisais un forum sur les gens qui vivent avec un artiste. Et c'était fascinant de voir combien il y avait des similitudes entre les questionnements des polyamoureux et les questionnements de ceux qui vivent avec une personne qui a une autre passion (art, écriture, musique) que la passion amoureuse... Des gens tourmentés entre deux amours (leur amour pour la création artistique et leur amour pour leur partenaire de vie). Et je me disais que certains sujets abordés ici pourraient aider ses gens à mieux vivre en poly-amoureux de la vie.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 19h07

Ouais...tout ça n'est effectivement pas une équation mathématique, ce n'est pas toujours aussi simple que j'aimerais.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 18h18

De toute évidence, le sujet m'interpelle...

Peut-être que le pluri résoud la misère sexuelle, mais ce n'est pas une cause à effet. Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas le fait de ne pas être exclusif qui procure l'épanouissement sexuel... Mais le fait de vivre des relations multiples et de les assumer engendre une prise de conscience de ses besoins, et une prise de conscience que nos besoins ne sont pas nécessairement ceux de notre partenaire.

C'est la liberté individuelle que le polyamour déclenche qui est susceptible de résoudre la misère sexuelle (si le sexe est important pour l'individu en question), mais cette liberté, cette prise de conscience, elle est aussi suscpetible de résoudre d'autres misères...

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 17h52

Françoise : Le pluri résoud juste la misère née de l'exclusivité mal vécue.

Ok...je comprends. Tu veux dire que lorsqu'on n'est pas bien dans l'exclusivité, que ça nous pèse parce qu'on a envie d'autres relation, le pluri nous permet de mieux vivre.

Je me demandais si "exclusivité mal vécue" ne pouvait pas aussi référer à la façon dont le couple monogame vit ensemble, vit son "exclusivité". Le couple vit mal... parce qu'on ne réfléchit pas au bonheur. On avance dans la vie sans trop réfléchir, avec l'objectif en tête: maison propre, enfants sages et intelligents, bon boulot, des loisirs, des amis et hop! le bonheur. Puis 10 ans après, on se rend compte qu'on n'a pas pris le temps de réfléchir. Et on blâme l'autre: 'je t'ai donné 10 ans de ma vie..."

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : De l'eau à notre moulin

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Romy

le mardi 28 septembre 2010 à 17h13

Françoise: Le pluri résoud juste la misère née de l'exclusivité mal vécue.
Peux-tu expliquer cette phrase davantage?

Je commence à comprendre que le sexe ne règle pas tout. Effectivement, mes amis qui disent vivre une vie misérable en couple vivent aussi une misère sexuelle, mais pas seulement ça. Mon ami me disait: "comment penser au sexe quand tout le reste va mal..."
Quand on ne va pas bien, le sexe est la dernière chose qu'on a en tête, et je crois que j'ai sous-estimé ça.

Le vrai problème reste dans la difficulté de s'assumer et de réfléchir à ce qu'on veut vraiment, à tous les niveaux. La misère des couples qui m'entourent est sexuelle, mais elle est bien davantage reliée à la difficulté des gens de comprendre ce qui les rend vraiment heureux et à accepter les autres comme ils sont.

Et je crois que pour bien vivre plusieurs amours, il faut quand même une petite aptitude au bonheur. Et des gens heureux, vraiment heureux, ça peut propager son bonheur et en donner à d'autres.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Comment faire ?

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Romy

le lundi 27 septembre 2010 à 20h02

Pour les activités à deux et la fusion, je crois que si c'est ce que tu désires, tu dois prendre le taureau par les cornes et les organiser. Proposer quelque chose de chouette. S'il refuse quelque chose de chouette, c'est que la tête n'y est pas et alors ça ne sert vraiment à rien de forcer les choses. J'ai des amis qui voient une thérapeute qui leur a "imposé" un jour de sortie par semaine...Mais ils s'emmerdent quand même parce que l'envie n'y est pas (au moins pour l'un des deux).

Vaut mieux que tu t'occupes de ton bonheur comme tu dis, et attendre qu'il ait envie de prendre du temps avec toi. Mais reste attentive et saute sur les occasions de prendre du temps avec lui lorsqu'il t'en manifeste le désir (c'est souvent assez subtil...sachons reconnaître les vulnérabilités des hommes :-)). Quant à ton autre relation, elle me semble positive et peut-être même utile à votre équilibre (elle te donnera du jus, puisque c'est toi qui semble fournir l'énergie à la relation). Ça le forcera aussi à revoir ses priorités, mettre ses idées au clair.

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Discussion : Transparence et désir

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Romy

le samedi 25 septembre 2010 à 18h02

Peut-être Drya. J'ai peut-être écrit ça par automatisme. En efftet, si j'imagine -toujours dans le film "Infidèle"- que la femme avait expliqué la chose à son mari, probablement que j'aurais perçu la relation comme toute aussi passionnée.
Je ne sais pas.
En fait, c'est l'aspect clandestin et secret qui me plaît.Comme si ça créait une complicité plus grande entre les deux personnes. Mais les conséquences de ce secret peuvent être catastrophiques, et c'est pourquoi je préfère dire et être honnête.
Mais dans un monde idéal, je n'aurais jamais besoin de dire, de justifier, de raisonner, de rassurer l'autre. On se laisseraient chacun vivre sans avoir à se justifier. Parler si on a envie, mais garder nos trucs secrets si on n'a pas envie d'en parler. Répondre honnêtement aux questions, oui, mais pourvu que ça ne devienne pas un interrogatoire.
Mentir et garder quelque chose secret ce n'est pas pareil.

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Discussion : Transparence et désir

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Romy

le samedi 25 septembre 2010 à 15h45

À bien y réfléchir, c'est plus une impression que j'aie. Parce que je ressens bien le désir, même si je discute polyamour avec mon amant.
Mais il reste que je trouve plus passionnée une relation comme celle du film "infidèle". L'adultère et le mensonge sont encore pour moi un facteur qui fait augmenter le désir.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Transparence et désir

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Romy

le samedi 25 septembre 2010 à 15h41

Bonjour,
Je me suis aussi posée cette question.
Tu dis, "le constat est que le désir a besoin de distance et de mystère et de poésie. Alors que se passe-t-il lorsqu'on communique ouvertement ? La familiarité, l'amitié, la transparence
ne menacent-elles pas le désir entre 2 personnes ? "

C'est vrai que le "sans but précis" et la spontanéité ont plus de charme que la transparence. Tout dévoiler de soi au début, ça enlève du mystère. Faire durer un flirt, c'est tellement bon. Si tu commences tout de suite à expliquer que tu es polyamoureux, expliquer ce qu'est le polyamour, que tu vois les relations amoureuses comme-ci, comme-ça, ça perd de son charme et de sa poésie, puis ça force à réfléchir, à utiliser sa raison, alors qu'on a juste envie de vivre la passion. C'est un peu comme si on sautait des étapes. Ou "mettre la charrue avant les beux', comme on dit chez nous. La période des non-dits, des doubles-sens est tellement agréable. C'est probablement la partie qui me plaît le moins du polyamour: le fait qu'on doive l'expliquer à nos amoureux qui ne le sont pas, alors qu'on aimerait juste vivre ce qu'on a à vivre. Avec l'adultère, c'est plus facile, plus mystérieux: on n'a que la crème, on évacue le reste...Mais ce n'est qu'une impression: à la longue l'adultère cause plus de soucis.

Dans mon cas, je dis en partant que je suis mariée et amoureuse de mon mari, mais que mon mari accepte que je sois amoureuse d'un autre, et c'est tout. Pendant la période passionnelle, je n'entre pas dans les détails.

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