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Discussion : Concours de slogans
Discussion : Concours de slogans

tentacara
le lundi 19 novembre 2012 à 20h08
Comme l'a suggéré Siestacorta, participer aux manifs POUR le mariage homo (on ne peut pas décemment ici le considérer comme une union universelle, hein!), faudrait s'identifier comme des gens pas forcément homos et qui soutiennent le projet. Je pense qu'il est important de montrer que ce débat concerne et intéresse toute la société.
En tant que poly, on a aussi un intérêt évident à ce que cette loi passe.
Je n'ambitionne pas un cortège imposant de poly, mais c'est une occasion de faire passer le message que la famille version catho, c'est justement ce dont la société veut se débarrasser.
Donc à vos claviers, lâchez-vous, faites-moi peur!!!
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

tentacara
le lundi 19 novembre 2012 à 20h01
Dès que l'inter LGBT donne les modalités des manifs, je transmets!
D'accord avec Siesta pour un atelier banderoles : pour les parisiens, on peut faire ça à la maison dans la semaine du 9 décembre.
On lance un concours de slogans?
(Et LittleJohn, je me demande bien moi aussi ce qu'ils ont tous contre la polygamie! C'est fatigant à la fin d'être l'incarnation du Mal absolu!)
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

tentacara
le lundi 19 novembre 2012 à 17h26
Je suis bien d'accord avec toi, Siesta : ça me paraît très important qu'il soit visible que les homos ne sont pas seuls dans la lutte. C'est une bonne idée de se créer une visibilité de "soutiens". (et "l'amour emmerde les moralistes", ça me parle !)
Nous y serons en famille.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

tentacara
le lundi 19 novembre 2012 à 12h36
On ne peut pas plus interdire aux homos qu'à n'importe quel individu fécond d'avoir des enfants. Les homos ONT des enfants. C'est justement en les empêchant de s'entourer de toutes les protections juridiques possibles qu'on crée une instabilité nuisible aux enfants. Leur raisonnement est débile et ne tient pas la route.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

tentacara
le lundi 19 novembre 2012 à 07h48
Bonjour à tous,
Je suppose que ceux d'entre vous qui n'habitent pas sur une île déserte ont vu déferler sur le pays des hordes d'intégristes, catholiques, nationalistes et homophobes en tous genres. Leur discours de haine, leurs pancartes odieuses, leurs insultes quotidiennes aux homosexuels atteignent des sommets.
Que vous soyez pour ou contre le mariage ne change rien à l'affaire, si le mariage existe, il est insupportable que tous les couples n'y aient pas accès.
Il est surtout insupportable que l'église tente de dicter sa conduite au gouvernement.
Les manifs et contre manifs de ce week end ont montré que la rue a encore son mot à dire dans ce débat. L'inter LGBT appelle à manifester dans toutes les grandes villes de France le dimanche 16 décembre. Les modalités seront fixées dans la semaine.
Je ne peux que vous inviter à vous rendre en masse à ces manifestation non seulement par solidarité avec les homos mais encore pour défendre une vision de la société où l'amour, la volonté de s'engager, l'intégrité et la dignité de chacun doivent être protégés.
Je vous ferai savoir le plus tôt possible les horaires et parcours des manifs.
Soutenez-nous.
Merci.
Meta
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Et les enfants alors ?

tentacara
le lundi 12 novembre 2012 à 12h32
Je trouve ton article assez confus et incomplet : il mélange mariage homo, polygamie traditionnelle, polyamour, triade et trouple sans préciser les différences fondamentales entre les notions.
Par ailleurs, ton "sondage" m'a fait bondir quand j'ai lu ça :
"Certaines personnes différencient l'identité biologique et l'orientation sexuelle (on parle de théorie du genre ou "gender studies")"
Que vient faire l'orientation sexuelle dans les gender studies ??
Pour rappel, la "théorie du genre" opère une distinction entre sexe biologique et genre social (ou IDENTITE sexuelle), l'orientation sexuelle n'a strictement rien à y voir.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le dimanche 11 novembre 2012 à 23h35
Siesta, décidément, j'adore ton style! J'en arrive sensiblement aux mêmes raisonnements et questionnements, mais je l'aurais dit avec beaucoup moins de brio :)
Je médite sur tout ça et je reviens vite.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le dimanche 11 novembre 2012 à 18h48
Oh! Et ce petit lien tout exprès pour Wolfram. lemauvaisgenre.wordpress.com/2012/07/17/etre-femin...
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le dimanche 11 novembre 2012 à 17h49
Tiens, un exemple (en anglais) sur l'éducation des garçons qui reprend la réflexion à peu près où je l'avais laissée :)
everydayfeminism.com/2012/11/6-ways-to-talk-about-...
Discussion : Besoin de conseils, d'écoute - (et ch. Polyamour sur Lille ou 59/62)

tentacara
le samedi 10 novembre 2012 à 16h40
Bonjour,
Je suis très heureuse pour vous que vous commenciez à trouver votre façon de vivre votre amour. Pour répondre à ta question " l'amour et la passion pour d'autres ne vont-ils pas dénouer notre amour ?", la clé, c'est de ne jamais laisser s'installer le silence. Communiquez, partagez, parlez de vos expériences (fixez ensemble les limites de ce que vous voulez savoir ou pas). Parlez de ce que vous ressentez. C'est par cette complicité, cette intimité que vous pourrez intégrer les nouvelles rencontres dans votre histoire. Vous avez choisi de partager vos vies, maintenant vous avez des vies à partager.
Bonne route.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le mercredi 07 novembre 2012 à 11h47
Apsophos
Sinon, en tant qu'homme blanc né dans un pays riche et démocratique et dans une famille instruite, je ne vois pas où est le besoin d'émancipation de certains.
C'est bien le fond du problème. Essayer d'épargner à nos enfants les formes d'oppression que nous-mêmes avons pu subir, quelles qu'en soient les causes, c'est évidemment différent selon qu'on se trouve d'un côté ou de l'autre du bâton (personnellement, je suis une femme, noire, grosse et bisexuelle.. un aimant à discriminations, quoi!). En tout cas leur donner les moyens de ne pas laisser ces oppressions altérer l'image qu'il ont d'eux-mêmes, cela me semble être le fondement même de la transmission. Même si l'on apprend principalement de ses propres expériences, l'éducation d'un enfant, son environnement, lui donnent les bases de son développement critique et de sa capacité à construire son autonomie intellectuelle.
Wolfram, je crois que tu te trompes profondément en associant implicitement l'éducation avec de l'endoctrinement. Il ne s'agit pas de faire des petits soldats, au contraire, il s'agit d'apprendre aux enfants dès le départ à remettre en question l'ordre établi. Parce qu' EN SOI, la remise en question est indispensable à l'exercice de la liberté. L'exemple de Janis est très parlant, et oui, c'est aussi une façon de faire de la politique : s'appliquer à soi-même ce que l'on attend de la société.
Laisser croire à un petit garçon qu'être une fille c'est juste NE PAS avoir de zizi, c'est définir le dominé en fonction de ce qui selon le dominant en fait son inférieur. C'est la base du sexisme et de l'oppression. La fille de Janis a donné une réponse simple et pas "politisée" pour un sou : être une fille, c'est avoir un certain nombre de caractéristiques propres. Ce qui est politique en revanche, c'est la conscience de son intégrité, de son entièreté en tant qu'humaine, que Janis a réussi à transmettre à sa fille.
Sans doute faut-il être une femme pour réaliser à quel point il faut se défaire de l'idée qu'on n'existe qu'à travers et pour le regard des hommes pour avancer. Je pense que la fille de Janis et celles de sa génération devraient gagner un peu de temps dans ce processus par rapport à leurs mères, comme nous-mêmes par rapport aux nôtres.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le lundi 05 novembre 2012 à 13h55
Lecture pour lecture, je suis en plein "God is not great" de Chirstopher Hitchens.. pour qui les bases des religions sont un abus (de mensonges, de pouvoir, de superstitions, etc.) en soi. :)
Encore une fois, pour moi, que quelqu'un(e) qui se sent mieux dans ses pompes grâce à la foi, grand bien lui fasse. Mais qu'un sentiment aussi positif au niveau individuel que l'intuition qu'il existe quelque chose de plus grand que soi, humain, dans l'univers, se transforme en un massacre géant, un contrôle de la vie, du corps et de la pensée de millions d'individus et j'en passe, au niveau collectif, j'y peux rien, ça me rend malade.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le lundi 05 novembre 2012 à 10h42
Honnêtement, je suis à titre personnel profondément athée et anticléricale. Je considère les religions comme le pire fléau de l'humanité, t'as qu'à voir! :) Mais les croyants, quelle que soit leur foi, et dès lors qu'ils n'essayent pas de bourrer le crâne de ma gamine avec leurs religions, ont parfaitement le droit de croire ce qu'ils veulent et même de porter des signes qui les désignent comme croyants, peut me chaut. Donc oui, la nounou de ma fille est une musulmane voilée (pas intégrale, juste les cheveux), comme 98% des nounous de mon quartier (Paris 20e), elle a pour consigne de ne pas parler de dieu ou de religion à ma fille et je crois qu'elle s'y tient. En revanche, la semaine dernière, ma fille était chez elle le vendredi de l'Aïd et a participé aux festivités familiales, ce que je trouve très bien.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le lundi 05 novembre 2012 à 09h25
La nounou est une algérienne voilée..
Mais à la maison, elle rencontre toutes sortes de gens, toutes identités et orientations sexuelles confondues (dont des transgenres). Il me paraît évident qu'elle doit avoir accès au maximum de gens différents, et que les gens les plus "différents" soient ceux que fréquentent ses parents me semble assez positif :)
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

tentacara
le mardi 30 octobre 2012 à 20h33
Ce qui confirme ce qu'on répète inlassablement sur ce forum, à savoir que le polyamour ne convient pas forcément à tout le monde. Mais il semble qu'effondrée cherche des moyens d'apaiser son anxiété face aux velléités polyamoureuses de son compagnon. Elle l'aime, elle veut le voir heureux, elle essaye de s'approprier l'idée. C'est un effort extrêmement louable et je crois que son compagnon s'en rend compte et veut lui laisser autant de temps que nécessaire, voire renoncer le cas échéant si elle ne surmontait pas son angoisse.
Effondrée, j'essaye de te donner des moyens de raisonner différemment, de prendre ta douleur et ta peur sous un autre angle. En aucun cas je ne tente de te convaincre que c'est comme ça et pas autrement qu'il "faut" penser et ressentir. Il est essentiel que tu testes toi-même l'élasticité de tes limites.
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

tentacara
le mardi 30 octobre 2012 à 12h48
C'est très proche de la phobie. Une peur irrationnelle qui a des manifestations physiques.
Si tu as une peur panique du vide au point de tourner de l'oeil à l'idée de monter sur un tabouret, soit tu ne montes jamais sur un tabouret, soit tu apprends à apprivoiser ta peur en montant d'abord sur une palette, puis sur une caisse, puis sur un escabeau, etc.
C'est le genre de choses où la peur est plus paralysante que l'acte lui même. Si un jour tu étais dans la situation, tu passerais sans doute un sale moment pendant que ton homme est avec une autre, à t'imaginer des tas de trucs, à te demander s'il va rentrer, si cette autre femme ne l'a pas envoûté, etc. Et puis au matin, tu vois arriver ton homme, heureux de te voir, inquiet de ta réaction, content aussi de sa nuit, et tu te rends compte que voilà, c'est fait, et les murs ne se sont pas écroulés, qu'il est toujours là, qu'il t'aime, qu'aucune des catastrophes que tu as imaginées n'est arrivée. Et du coup, la fois d'après tu as un peu moins peur.
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

tentacara
le mardi 30 octobre 2012 à 12h05
Je pense que c'est vraiment une question de point de vue. La peur de l'abandon est évidemment la mieux partagée par tout le monde. En ce qui me concerne, le polyamour m'a justement permis de la surmonter : si mes amoureux sont libres d'avoir d'autres histoires, il y trouveront sans doute des choses que je ne peux pas leur apporter, mais ils sauront aussi que ce que je leur apporte moi est unique. Du coup, ils n'ont pas de raison de me quitter pour une autre puisque non seulement ils apprécient la vie avec moi, mais qu'en plus ils ont la liberté de partager d'autres choses avec d'autres personnes.
Finalement, la seule raison qu'ils auraient de me quitter, c'est tout simplement qu'ils cessent de m'aimer.
C'est même double bénéfice, à mon avis : non seulement ils m'aiment pour ce que je suis, mais en plus je leur offre la liberté d'aimer qui ils veulent. Ils ne m'en aiment que plus (et réciproquement, hein!)
L'obstacle majeur dans ta situation n'est pas la peur de l'abandon mais celle de ne pas donner à ton homme TOUT ce dont il a besoin. Personne n'est universel, personne ne correspond trait pour trait, au fil des années à tous les besoins d'un autre. Avoir l'humilité d'admettre qu'il t'aime pour ce que tu es et non parce que tu lui apporterais TOUT ce dont il a besoin, c'est aussi t'ouvrir à la générosité de le laisser aimer ailleurs.
Enfin, chacun de nous est une mosaïque de qualités et de défauts qui sont les effets et conséquences les uns des autres. Comme tout le monde, tu as des failles, ce sont probablement à elles que tu dois tes forces. Si un trait de caractère lui manque dans l'absolu, ce n'est pas forcément qu'il voudrait le trouver en toi, car il déstabiliserait l'équilibre qui fait que tu es toi. (je ne suis pas si je suis très claire). S'il trouve ce trait de caractère chez une autre, il trouvera aussi le défaut correspondant.
En attendant, c'est avec toi qu'il a choisi de vivre, non pas parce qu'il n'avait pas d'autres options mais parce qu'il t'aime.
Je te souhaite de connaître un jour la sérénité et le réconfort de voir ton homme revenir d'une nuit avec une autre que tu te seras imaginée parée de tout un tas de merveilleuses qualités et de retrouver l'amour de ton compagnon intact et même grandi de cette liberté que tu lui as offerte.
Crois-le ou pas, je puise une bonne partie de ma confiance en moi dans le fait que malgré leurs succès avec les femmes (toutes très jolies, charmantes et pleines de qualités, pour ce que j'en sais), mes hommes sont toujours revenus à moi aimants, désirants et heureux de me retrouver et de partager ma vie.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le lundi 29 octobre 2012 à 21h05
Heu, pardon, mais si, il y a de bons parents. Le plus souvent, ce sont ceux qui ne connaissent pas d'évidences. Ceux qui ne sont certes pas à l'abri des erreurs mais qui savent avoir l'humilité de les reconnaître et d'en demander pardon, y compris à leurs enfants.
Je parle en connaissance de cause. J'ai eu de très bons parents. Des parents ouverts d'esprit et aimants. Des parents faillibles et humains. Des parents qui m'ont soutenue quoique je fasse, même quand ils ne me comprenaient pas. Des parents qui m'ont valorisée et fait confiance.
Les bons parents existent. Vraiment. Merci à eux.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

tentacara
le lundi 29 octobre 2012 à 16h01
"L'expérimentation sur leurs propres enfants des théories les plus innovantes" ?
A te lire, on fait comme ces fanatiques qui enferment leurs mômes dans une chambre sans leur adresser la parole pour connaître le langage de dieu !
Il ne s'agit pas à mon sens de mettre en œuvre une théorie innovante par esprit scientifique ! Je considère qu'il est nuisible à l'épanouissement des enfants d'être assignés à des rôles sociaux essentialisants en fonction de leurs genres. J'essaye d'épargner à ma fille un handicap social dû à une autocensure intellectuelle. Certes je ne la protègerai pas de tout. Mais j'espère lui donner autant que possible les moyens de s'accomplir en tant qu'individu.