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Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

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HGWELLS

le mercredi 18 septembre 2019 à 16h57

Revirement de situation.

Ma proposition de décohabitation n'a pas été acceptée, mais il était hors de question, pour nous deux, de continuer le « statu quo » où elle doit renier son amour extra-conjugal et où je sens être un geôlier qui emprisonne ma conjointe dans une relation qui la rend malheureuse.

Alors soit je la quitte, soit j'essais le polyamour. Advienne que pourra.

J'ai décidé d'essayer le polyamour, avec certaines conditions techniques, et une condition principale : elle devra attendre que je soit prêt à débuter une relation secondaire (donc, avoir rencontré quelqu'un avec qui ça clique) avant qu'elle « consomme » sa relation avec le gars de qui elle est amoureuse.

C'est un marché qui répond, au moins, à un de mes problèmes : l'injustice du fait qu'elle ait déjà un autre amoureux et que je me sente comme un poireau qui a simplement perdu au change.

En plus, j'imagine que lorsque j'aurai rencontré une autre personne avec qui je veux vivre une relation, ce sera beaucoup plus facile de « gérer la jalousie » de voir ma conjointe aller avec l'Autre.

Donc, en résumé, ça me permettra de faire la transition vers le polyamour plus doucement.

Par contre, je me questionne sur ce qui arrivera si ça prend vraiment trop de temps avant que je trouve quelqu'un; je ne veux pas me lancer dans n'importe quel bras.

Elle m'a mentionné à quel point ça la soulageait, juste de savoir que j'étais ouvert à essayer ce modèle, même si elle doit attendre avant de vivre son autre relation. Je crois surtout que ça la légitimise d'aimer l'Autre, sans qu'elle s'en sente coupable ou méchante envers moi.

Bref, je me lance dans quelque chose, et je n'ai aucune idée où ça pourrait mener. À suivre, dans « À la découverte du polyamour : les chroniques d'un nouveau polyamoureux », en salles près de chez vous.

--> Je dois tout de même continuer mon deuil du temple sacré que j'avais construit avec ma conjointe, qui était ma situation idéale...

Merci à tous pour vos commentaires\suggestions\critiques constructives. Mais je crois que je n'ai pas fini de poser des questions sur ce forum.......

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HGWELLS

le dimanche 15 septembre 2019 à 20h24

Je viens de lui proposer la décohabitation, avec les arguments que je vous ai mentionné.

Refus complet et sans équivoque; avec crise de larme et impression que je veux simplement faire le premier pas vers une séparation définitive.

FML.

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HGWELLS

le dimanche 15 septembre 2019 à 13h53

@alinea7
« La question que je me pose par rapport à ton raisonnement, c'est celle-ci. »
« Quelle marge de contrôle a-t-on sur ce qu'on apporte à son partenaire ? »
Le partenaire prend bien ce qu'il veut, dans le forfait qu'on lui offre...

« A quel point est il faisable d'être co-parent et passionnément amoureux ? »
Je crois que c'est possible, puisque dans les 5 premières années de vie de notre enfant, j'étais co-parent et passionnément amoureux. Ce n'était malheureusement pas réciproque.

« Est-ce que refuser ce que vous avez (une relation qui fonctionne bien comme parents), rend plus probable de recréer ce que vous n'avez plus ? »
Non, mais ça me semble être le seul moyen de m'assurer qu'il existe une relation amoureuse entre elle et moi, comme j'ai expliqué plus haut.

« Qu'est-ce qui fait qu'une personne est attirée par une autre ? »
Ouf.

«  Comment recréer ça une fois la nouveauté passée ? »
Je refuse l'idée selon laquelle l'attirance n'est que nouveauté.

« Pourquoi chercher à le contrôler ? »
Je ne cherche pas à contrôler l'attirance (ou, l'amour, en réalité)(, je cherche à m'en assurer.

@Polyarthrite
« Maintenant y a plus qu à la proposer à ta femme, »
@HeavenlyCreature
« Oui! Curieuse de connaître sa réaction ! »

--> Je suis actuellement terrorisé à l'idée de lui annoncer ma proposition. Ma seule réelle envie, encore maintenant, est de me coller sur elle, lui dire que je l'aime et qu'on vive une belle relation monogame. Mais c'est maintenant une chose à oublier complètement, et au lieu de ça, je m'apprête à lui proposer qu'on ne vive plus ensemble. C'est fou, la vie.

@ourscalin
Ton discours et tes présupposés envers moi sont, au mieux, haineux. Je ne te lis plus.

Intermittent
"quels sont les souhaits et attentes de ton épouse"

On les connait les souhaits de son épouse :
- c'est continuer le couple parental dans les conditions actuelles (vie commune) avec la possibilité d'avoir des relations à l'extérieur.

Il est bien évident que ce serait la solution idéale pour elle.

La question de fond que se pose HGWELLS, c'est :

- veut-elle rester vivre avec moi parce qu'elle m'aime encore ou parce que matériellement, c'est plus facile à gérer pour elle.

La seule solution pour rester en couple dans cette situation, serait que HGWELLS trouve une autre relation de son côté.

Mais rester en couple cohabitant, c'est clairement un handicap pour trouver une autre relation.

Donc, "ça se mord un peu la queue".

- Ça résume bien la situation, à quelques détails près. Il y a aussi la notion de jalousie qui sera plus facile à apprivoiser si il existe une petite distance.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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HGWELLS

le vendredi 13 septembre 2019 à 20h35

Mark
Ce qui me chiffonne dans cette discussion est l'approche du couple façon équations mathématiques, comme un bilan comptable.
L'absence d'expression des sentiments, au privilège des ressentiments, tout comme l'occultation des arguments contradictoires. Enfin, ce que j'en dis, osef. Ce n'est pas ma relation.

Le couple, les relations poly, tout ça... oui, ce sont des questions reliées aux émotions.
Par contre, lorsque les sentiments débordent, qu'on fait une dépression, qu'on voit son monde s'écrouler et ses projets de vie s'envoler, qu'on s'est fait mentir et tromper par sa conjointe dans un couple monogame de 15 ans, qu'on apprend que notre conjointe est profondément amoureuse de ce gars là « plus intensément » qu'avec moi et qu'on est rendu à trouver des forums sur Internet pour demander de l'aide, mieux vaux ne pas « se laisser aller aux sentiments ».
Et avec des enfants, c'est une autre game. Il y a deux autres vies à bien gérer et à prendre soin, dans cette histoire...

Peut-être qu'avec ma solution, tout va fonctionner comme sur des roulettes, que je m'habituerai à ça, ou même y prendrai goût, et que tous seront heureux. À ce moment, je recommencerai à me laisser porter par mes sentiments.

Non ?

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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HGWELLS

le jeudi 12 septembre 2019 à 23h27

@HeavenlyCreature
Merci ! Dans un contexte où le subjectif est attaqué, où de mauvaises émotions font surface, je me force à, justement, procéder de façon objective. Ce n'est pas facile, mais ça empêche de faire des choses que je pourrais regretter quand les émotions négatives se seront dissipées. Ça paraît froid, ou provenir de Vulcain, mais je crois que c'est la chose « sage », comme tu dis, à faire.

@Intermettent
Effectivement, mes sentiments pour elle, ainsi que les projets qu'on avait formulé, puis les enfants, la maison... tout ça me donne l'impression que je dois me conformer à ce qui se présente (poly). Mais, en fait, je dois mesurer la quantité de bonheur entre « subir » le polyamour (et peut-être y prendre grand plaisir éventuellement), ou « subir » une séparation en bonne et due forme (et peut-être y prendre grand plaisir éventuellement).
Entre les deux, une seule n'empêche pas l'autre. C'est d'essayer le poly, mais en y mettant cette condition pour rendre la chose le plus viable possible.
Mais j'avoue que j'ai l'impression de me perdre.

@ourscalin
« Ton post est irrespectueux et égocentrique. Tu ne penses qu'à ta petite personne et l'accuse de tous les maux. A te lire , tu es parfait et elle c'est la garce. »
- WTF ? Je ne vois pas où tu vas chercher ça.

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HGWELLS

le jeudi 12 septembre 2019 à 21h47

Bon, voici, de manière organisée, les problèmes qui me pèsent par rapport à tout ça.

1 - Je n'ai aucune idée si elle reste avec moi uniquement parce qu'elle ne veut pas perdre sa maison et l'union familiale pour les enfants.
Elle est amoureuse d'un autre, c'est ce qui a tout déclenché. Elle s'éloigne de moi, ne m'a pas beaucoup supporté lors de ma dépression suite à la découverte de tout ça, etc. Comment savoir si elle ne reste pas avec moi pour la sécurité, mais qu'elle se fout un peu de moi finalement? Je ne veux pas être seulement un pourvoyeur familial, surtout pas dans un contexte où notre couple n'est pas exclusif.

2 - Jalousie lors de ses rencontres
Je ne peux pas m'imaginer rester seul à attendre toute la soirée chez moi (puisque je dois rester à la maison pour les enfants) alors qu'elle me dit « ok, à demain, je vais baiser mon amant ce soir » (ou dans d'autres mots). Ces soirées ou journées seront impossible à vivre. D'autant plus que je vais me demander pourquoi elle décide de partir, aller ailleurs en auto, sachant aussi que ça me blesse et me fait passer une soirée de merde, alors qu'elle pourrait simplement satisfaire ses envies amoureuses, affectives et sexuelles avec un gars qu'elle prétend aimer et qui est juste là, disponible.. ? Vivre ça, la voir partir comme ça, et savoir que ça se passe « maintenant » est impensable. En fait, je me demande pourquoi je m’infligerais ça.

3 - Manque de temps (principalement par la gestion des enfants) pour le couple
Combien de temps restera-t-il entre elle et moi seuls, après qu'elle ait utilisé quelques uns de ces moments pour voir un\des amants, alors qu'on a déjà presque pas de possibilités de moments seuls ?

4 - Manque de temps pour rencontrer de nouvelles personnes
Elle est déjà amoureuse d'un autre, moi pas. Ça demande beaucoup de temps et d'occasions pour rencontrer des gens et avoir une nouvelle relation amoureuse, et je n'ai certainement pas ce type de temps libre. Bonus : je ne peux pas emmener de femmes chez moi pour passer une belle petite soirée, avec ma conjointe et mes enfants !!

5 - Je serai son partenaire « temps difficiles, irritants quotidiens et routine à la course » alors que les autres seront « pur plaisir »
Je n'ai pas envie d'être la boniche qui s'occupe des tâches ménagères et des enfants, avec elle, et que le temps de qualité passé avec elle soit d'environ 1%. Alors qu'avec ses amants, ce sera 100% du temps de qualité. Je suis convaincu que ça participera à notre séparation à moyen terme.
Pas plus tard qu'avant-hier, la serrant dans mes bras alors que je sens qu'elle ne va pas bien mais qu'elle ne me parle pas, je lui ai dit : « Je n'arrive plus à saisir ton non-verbal. Jamais... », et elle de me répond : « Ici, je suis une maman. ». Voilà. Avec moi, c'est une maman, débordée et fâchée, ensevelie sous sa charge mentale, prise dans une routine qu'elle veut fuir. Avec son/ses amant(s), c'est la liberté, le plaisir, les bons moments. Je refuse catégoriquement d'être le côté négatif de la vie de quelqu'un.

Vous savez, de manière générale, une journée typique, après le travail et la gestion du souper\bain\dodo des enfants, on s'écrase devant un épisode télé, à 30cm de distance (puisqu'elle n'a jamais vraiment envie de se coller), puis elle monte « faire du Facebook » et texter pendant une heure, puis elle se couche. Certains soirs on fait l'amour. Mais c'est pratiquement toujours mon initiative. Et la fin de semaine, les journées tournent autour des enfants et les activités en famille, et les soirs ressemblent à s'y méprendre aux soirées de semaines. Alors que j'aurais envie de faire la fête avec elle à tous les soirs. Depuis des années. Ç'en fait des fêtes ratées. Du temps perdu.

Maintenant, je comprends qu'il y ait des points positifs au poly.
- La liberté
- L'accessibilité d'un sentiment immense comme l'amour
- La découverte d'autres humains, qui fait grandir
- Casser la routine
- Effervescence sexuelle (non!! le poly c'est pas une histoire de sexe !!! --> Arrêtez, on dit les vraies choses là..)
- Augmentation de l'estime de soi (si on trouve des humains intéressés à soi...)
- ...

Alors voilà ma solution, dans le cas de deux adultes travaillant à temps plein et élevant de jeunes enfants ensembles : vivre séparément.

Je compte proposer de ne plus vivre avec elle. Devenir un couple polyamoureux ne vivant pas ensemble et partageant la garde des enfants.
Cela règle vraiment beaucoup de problèmes :
1 - Je n'ai aucune idée si elle reste avec moi uniquement parce qu'elle ne veut pas perdre sa maison et l'union familiale pour les enfants.
Je saurai rapidement si elle s'intéresse à moi. Elle n'aura plus cette « sécurité financière » qu'apporte notre couple (sans être dans la rue pour autant). Les enfants auront des parents géorgraphiquement séparés. Donc, si nous trouvons des moments pour se voir quand-même, ça sera très significatif. Pour se voir, on devra vouloir se voir et poser des actions concrètes pour que ça se produise. Si elle catalyse des moments pour nous deux (« je passe chez toi quand les enfants sont couchés? » ou « Je vais appeler une gardienne pour ce samedi soir, on va quelque part? », etc.), ce sera authentique puisqu'elle n'aura aucun intérêt à simuler cette envie de me voir. Je serai donc fixé sur ce point.

2 - Jalousie lors de ses rencontres
Je saurai qu'elle a des amants. Nous élaborerons des règles concernant les informations à se donner l'un l'autre. Mais les jours\soirs où j'ai les enfants chez moi, je ne saurai pas ce qu'elle fait. Je n'aurai aucune idée de son emploi du temps. Est-elle chez elle à rien faire, s'est-elle couchée tôt, fait-elle l'amour à une équipe de football au complet, qu'en sais-je! Ce sera beaucoup plus facile à gérer au jour le jour. Je n'aurai plus ses activités extra-conjugales « en plein visage » (évitez d'imaginer un autre sens à « activité extra-conjugale en plein visage »).

3 - Manque de temps (principalement par la gestion des enfants) pour le couple
On n'aura pas plus de temps ensemble. Mais on n'aura pas moins de temps de qualité ensemble. Et mon temps avec les enfants sera de meilleure qualité puisque je serai 100% là pour eux (sachant que je peux remettre à dans 2 ou 3 jours mes tâches ménagères\sociales).

4 - Manque de temps pour rencontrer de nouvelles personnes
Une fin de semaine sur deux, je serai libre comme l'air. Même que ma maison sera déserte. Je pourrai avoir une vie sociale, inviter des gens chez moi, à l'occasion de début de relation ou de baise torride... Et la moitié des soirs de la semaine aussi seront libres, pour planifier mes activités sociales, pour discuter avec des gens, ou pour sortir sur semaine. Je pourrai même inviter une femme à dormir, ce qui est absolument impensable si je cohabite avec ma conjointe et que les enfants sont là.
Avant d'avoir des enfants, j'étais du type à organiser des soirées vin et fromage chez moi, qui tournaient plus en party... je pourrais recommencer, tout en ayant une « ouverture amoureuse » possible. Un monde d'opportunités...

5 - Je serai son partenaire « temps difficiles, irritants quotidiens et routine à la course » alors que les autres seront « pur plaisir »
Vous comprenez déjà. En ne cohabitant plus ensemble, on décidera de se voir quand on voudra bien se voir. Et la gestion des enfants se fera chacun de notre côté. La « charge mentale » qui semble tant peser sur ma conjointe aura complètement disparue, ou encore elle n'aura aucun lien avec moi (elle n'aura plus jamais à faire la lessive avec mes vêtements, ou nettoyer un rond de café que j'ai laissé sur le comptoir). On se verra souvent les fins de semaines pour des activités familiales avec enfants, ce qui n'est pas exactement du temps « en couple », mais le % de temps de qualité à deux sera diablement augmenté.

En prime ! Ça me permettra de changer de paradigme : mettre au cercueil mes idées de couple fusionnel intense comme nous l'étions avant tout ça. L'éloignement au quotidien m'aidera à faire ce changement.

Voilà. Une simple solution qui règle beaucoup de choses. Je serais prêt à accepter « d'essayer » le polyamour sous cette condition. Et si ça part en couille de mon côté, au moins ce sera plus facile de fuir cette relation qui sera devenue toxique, puisque nous serons déjà géographiquement séparés. Seul petit détail : nous avons acheté une maison à deux, et pour ne plus cohabiter, un de nous deux devra racheter la moitié de la maison à l'autre (donc ré-hypothéquer, s'endetter un peu plus), et l'autre devra se trouver un autre logement géographiquement près de la maison (pour l'école et la garderie..). Celui qui garde la maison sera dans une situation financière moins enviable, mais viable. Ensuite, ça veut nécéssairement dire qu'il y aura un délais avant que tout se concrétise...

Maintenant, j'aimerais bien avoir votre avis.
Croyez-vous que ce soit une bonne solution ?
Ceux et celles qui ont été des poly et ont demandé à leur conjoints d'accepter ça, comment auriez-vous réagi si il avait proposé ce que je propose?
Des poly, avec enfants ensembles, vivant séparément, sont ici sur ce forum et voudraient me parler de leur expérience ?

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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HGWELLS

le jeudi 12 septembre 2019 à 16h12

Ourscalin :
« pourquoi avoir incorporé ta démarche dans un post existant »
- C'était mon premier post sur ce site, et je ne croyais pas prendre d’assaut ce thread. Je ne connaissait pas non plus la communauté ici... J'y suis allé un peu sans réfléchir à ça :)

« tu parles peu des conséquences de cette mise en place et sa recherche de solution, mais plutôt la relève de l'insécurité que cela procure. Comme signaler les cailloux présents sur un chemin avant même de l'emprunter, de voir comment le passer au mieux. »
- Dans ce cas-ci, j'aime mieux prévoir. Du point de vue d'un couple monogame, le fait d'accepter le polyamour est irréversible. Je ne pourrais pas dire, après quelques amants de ma conjointe « oh, je n'aime pas vraiment ça, effaçons tout et redevenons monogames », ce qui équivaudrait à un laisser-passer temporaire pour aller baiser à gauche à droite et faire comme si de rien n'était par la suite. Les ruptures d'exclusivités sont permanentes, pardon ou pas.

« Tu dis ne plus te voir jeune, 36 ans, pour moi c'est jeune et tu n'es pas à la moitié de ta vie. »
- Je parle surtout de contexte de vie. À l'age où on a un emploi stable, des enfants, une maison... c'est diablement plus difficile de rencontrer de nouvelles personnes intéressantes.

« vous êtes ensemble depuis 18ans, donc un départ très jeune, en fin d'adolescence, sans avoir acquis d'expérience »
- Nous sommes ensembles depuis 15 ans. J'ai eu d'autres relations avant elle, elle a eu d'autres relations avant moi.

« tu es fonctionnaire, c'est un métier aussi sécurisant, recherche de plan de carrière, assurance du salaire, sécurité de pérennité etc »
- Oui, au niveau du travail, j'aime bien la sécurité, mais c'est un calcul fiscal plutôt que psychologique. Je ne me sentirais pas « insécurisé » au fond de moi-même si j'avais un emploi moins stable; mais je n'aurais certainement pas pris une hypothèque et acheté une maison. Il s'agit d'être conséquent. J'embrasse la nouveauté, le changement, la surprise... mais je ne suis pas con au point de m'endetter sans avoir de garanties de rentrées fiscales. D'ailleurs, vendre la maison, retourner en appartement, lâcher mon boulot et me faire autres choses de plus « libre » me paraît être une excellente façon de changer ma vie dès que mes enfants seront assez grands pour quitter la maison.

« Que c'est il passé à ce moment? Absence de présence de ta part? Problème de santé ? »
- Au Québec, les papas sont très impliqués dans la prise en charge des enfants. À titre d'exemple, j'ai probablement changé autant de couches que ma conjointe. Je suis toujours là, très présent, je donne systématiquement les bains aux deux enfants à chaque soir, etc.
Ma conjointe, elle, a eu un trouble d'adaptation dès le premier enfant. Elle a même quitté la maison une semaine et demie quand notre premier avait quelques mois, pour aller dans une maison de secours pour des gens en crise. Depuis, elle est on\off sur les anti-dépresseurs.

Il faut comprendre que c'est elle qui a insisté pour que nous ayons des enfants, et que, finalement, c'est elle qui semble en souffrir le plus... C'est aussi elle qui a insisté, au début de notre couple, pour que je m'éloigne des autres femmes, que je cesse certaines activités qui la rendaient jalouse, etc.

« Je pence que ta vie est extrêmement planifié pour sécuriser et l'imprévu n'est pas autorisé et sue c'est toi le décisionnaire à la maison, et là ton épouse à décidé pour elle, cela te pose problème ? »
- Tout faux. Encore une fois, au Québec ce sont les femmes qui gèrent les foyers :) L'autorité est vraiment partagée à la maison, entre moi et elle. On fait tout d'un commun accord.

@Polyarthrite
Ça fait du bien de voir que certains comprennent mes arguments et sont dans un mode de pensées similaire au mien.
Effectivement, c'est extrêmement tabou de parler de l'avantage clair des femmes dans la séduction et la création de nouveaux liens affectifs. On fait souvent face à une levée de boucliers et des arguments plutôt démagogiques.

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HGWELLS

le mardi 10 septembre 2019 à 22h11

@Mark
« Si tes conclusions sont celles que reflètent tes posts, je me demande ce que tu as pu faire comme travail introspectif depuis un an, à part rester dans le refus et déni? »

Évidemment, sur ce forum, je vous balance tous les côtés négatifs que je vois, en espérant que vous les cassiez avec des arguments bétons. Les arguments positifs que je vois sont déjà intégrés dans ma réflexion et n'ont pas lieu d'être débattus ici.

S'il n'y avait que les arguments négatifs, effectivement :
@ourscalin « j'ai envie de te dire "barre toi" », ce serait déjà fait. Je ne suis pas pathétique au point de rester là si je ne vois que du négatif.

Bref, je formule mes idées encore un peu et, pour le plaisir, je vous exposerai la solution qui me semble être idéale. Par contre, je suis absolument certain qu'on la critiquera vertement...

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HGWELLS

le lundi 09 septembre 2019 à 20h41

Une bonne partie de ce thread a été passé sur un seul de mes arguments, soit l'injustice entre la facilité de la femme de trouver des amants versus celle de l'homme. Mais ce n'est qu'on petit point parmi tant d'autres.

En terme d'injustice, il y a déjà un point plus marquant que tous les autres, dans mon cas (et c'est probablement souvent le cas..) : le fait que la personne qui en fait la demande soit déjà amoureuse d'un autre (ce qui a catalysé la demande..).

Ça, ça fait en sorte que pour les plusieurs prochains mois (et peut-être plus), il n'y aura qu'un seul des deux qui aura une relation « extra-conjugale », alors que l'autre poireau devra remettre la machine en marche et déployer des efforts pour rencontrer plus de gens, le tout en subissant toutes les émotions qu'un polyamoureux subissant peut ressentir au début. Ça, c'est une réelle injustice, ou inégalité, qui fait en sorte que la relation polyamoureuse débute vraiment, mais vraiment mal pour le subissant, et tellement bien et facilement pour l'autre. Et l'amour (si on dit que le polyamour n'est pas une question de libertinage seulement mais plutôt de bâtir des relations amoureuses avec des gens) n'est pas aisé à trouver. Ça peut être très long avant de tomber sur quelqu'un avec qui on développe des sentiments amoureux. Mélangez ça avec le manque de temps en général dans la vie, le peu d'occasions pour rencontrer de nouvelles personnes, etc.

Elle, elle travaille dans un monde remplis de collègues jeunes et allumés, avec une clientèles toujours changeante et en pleine explosion sexuelle. Moi, je suis fonctionnaire. Dans un bureau. Vous voyez l'idée.

Alors si le subissant, nécéssairement, a des tonnes de sentiments négatifs, et que c'est difficile pour lui, qu'en sera-t-il si, en plus, il ne trouve pas rapidement une autre personne pour ne pas se sentir comme un connard qui a juste tout perdu?

Ensuite viennent mes autres questionnements et arguments que j'ai annoncé beaucoup plus haut ( mon premier message ). Le plus important est le manque de temps. Nous avons déjà presque jamais l'occasion d'être deux adultes ensembles qui profitent de la vie (boulot, enfants, tâches ménagères, etc.), et ce manque de temps à deux a presque complètement détruit la passion qu'avait ma conjointe envers moi (de son aveux : « Je me sentais morte à l'intérieur, je me sens vivante maintenant que j'ai rencontré Mr.X, mais je t'aime encore et je veux être poly. » ). Alors qu'en sera-t-il lorsque nous serons poly, que je serai un peu dévasté par la chose, et qu'en plus, le peu de temps de qualité disponible devra être divisé. Je vois très mal comment notre relation pourrait durer. Je vois encore moins comment elle pourrait s'« améliorer », comme elle le suggère.

Mais le temps me manque. Je dois prendre une décision rapidement maintenant. Je refuse de rester dans notre statu quo encore plus longtemps qu'en mi-octobre (ça fera un an qu'on discute de ça, qu'elle ne consomme pas totalement son amour avec l'autre). Et je crois avoir trouvé une solution qui réduis beaucoup les impacts négatifs qu'auront le polyamour sur moi....

Je continue d'y réfléchir quelques jours et je vous reviens avec ça :)

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HGWELLS

le jeudi 05 septembre 2019 à 19h37

bidibidibidi
« Je dis l'inverse. Pour qu'une femme (hétérosexuelle) s'envoie en l'air, il faut qu'il y ait un homme qui s'envoie en l'air. C'est donc mathématiquement aussi facile pour une femme que pour un homme de s'envoyer en l'air. Après, c'est effectivement plus facile pour une personne belle que pour une personne ordinaire. Mais si tu es si ordinaire, comment se fait-ce qu'une femme belle ait eu envie de te rencontrer ? »

Minora
« Ahlala merci! Mais merci! J'en ai tellement marre de lire que c'est plus facile pour une femme que pour un homme les rencontres! »

En fait, bidibidibidi, s'envoyer en l'air, une fois les deux personnes nues et dans un endroit approprié, oui, c'est aussi facile pour l'un que pour l'autre.

Mais il faudrait jouer à l'autruche pour faire semblant qu'il est aussi simple pour un homme ou pour une femme de « trouver » quelqu'un avec qui avoir une relation sexuelle. C'est bien connu que les femmes se font courtiser, alors que les hommes courtisent. De manière générale.

À la salle de gym, les femmes se font constamment approcher par les hommes, plus ou moins subtilement. Jamais je n'ai vu un homme se faire approcher par une femme à la salle de gym.
Sur les réseaux sociaux, ce sont les femmes qui reçoivent des milliers de messages de la part d'hommes inconnus, qui tentent de créer un contact. Sur les sites de rencontre, c'est souvent gratuit ou moins cher pour les femmes, pour les mêmes raisons. Dans les bars, on attire les femmes avec des « ladies night » où les femmes peuvent boire gratuitement. Même principe.

Même constat un peu partout dans la vie. C'est toujours l'homme qui doit « chercher ». Et pour ça, il doit déployer des efforts, y passer du temps, et parfois de l'argent. La femme n'a qu'à choisir parmi la multitude d'hommes qui lui ont fait des « coucou ». L'homme qui vous rencontre, qui réussi à faire une entrée remarquée dans votre vie, et qui réussi à construire une relation amoureuse avec vous, il était très certainement en plein recrutement avec des tonnes de stratégies ailleurs, plusieurs collets ici et là, et c'est vous qui avez mordu à un de ses hameçons.

Tout de même. C'est connu. Ne dites pas l'inverse. Ne jouez pas à l'autruche.

Dans ma situation, c'est clair aussi. Je suis avec ma conjointe depuis 15 ans, j'en ai vu beaucoup passer, des gars charmant qui déployaient leurs queue (analogie avec le paon, ici..) avec des tentatives plus ou moins subtiles. Et c'est toujours très clair (sauf pour la principale intéressée, généralement, qui se dit juste « oh, il est gentil »). Moi, ça ne m'arrive jamais qu'une inconnue m'adresse la parole juste comme ça, « out of the blue ». Et je ne suis pas laid ou moron.

Alors arrêtez avec ça, là. C'est diablement plus facile pour les femmes que pour les hommes de « trouver quelqu'un qui est intéressé à avoir une relation avec soi ». Je ne dis pas que ces gens là sont toujours intéressant... mais un certain pourcentage l'est nécessairement, alors, sur le lot...

Maintenant --> Tout ça n'est qu'un seul petit élément de mon argumentaire et mes questionnements. C'est loin d'être le plus gros problème auquel je dois faire face. Parce que, suivant la logique du polyamour, si j'embarque là-dedans, je devrais me balancer complètement du fait que ma conjointe ait 2 ou 450 amants. Ça ne me regarde plus rendu là. Non ?

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HGWELLS

le mercredi 04 septembre 2019 à 20h37

Je suis dans la situation du « mono » qui s'est fait annoncé par sa conjointe qu'elle était amoureuse d'un autre et voulait changer l'organisation de notre couple pour faire du poly. Ça m'a complètement démoli. J'ai fait une dépression, perdu 60 livres, j'avais des idées noires...

On est ensemble depuis 15 ans maintenant. 36 et 34 ans, deux enfants de 4 et 6 ans. Relation fusionnelle, toujours ensemble, complicité qui faisait des jaloux, aucun tabou, vie sexuelle très active et décomplexée, etc.

Mais depuis qu'on a eu des enfants, elle prenait des anti-dépresseurs; elle a eu beaucoup de difficulté à gérer le fait d'être maman. J'étais sur le point de la demander en mariage quand j'ai remarqué qu'elle était d'un coup devenue très distante, la tête ailleurs, et toujours de plus en plus enfouie dans son cellulaire. J'ai fouillé, j'ai découvert, on en a parlé.

Grosso modo, elle a avoué dès le départ qu'elle était amoureuse d'un autre. Plus intensément qu'avec moi. Qu'elle se sentait morte à l'intérieur avec moi et qu'elle revivait avec lui. Mais qu'elle m'aimait encore, qu'elle voulait qu'on se donne une chance en étant polyamoureux. On a décidé de prendre notre temps, de rester en statu quo (sans qu'elle consomme son autre relation), le temps de réfléchir à tout ça. Entre temps il y a eu tromperie et mensonge de sa part. Découverts, avoués.

Il y a plusieurs problèmes qui se posent dans la vie d'une personne lorsque son conjoint lui annonce qu'il est amoureux d'un autre Que ça s'ensuive d'une proposition de polyamour ou simplement d'une rupture, les mêmes phases se produisent dans la tête du « trompé ».
« Je dois vraiment être une grosse merde puisque je suis incapable de la garder intéressée à moi et elle a besoin d'aller voir ailleurs »
« Je dois être vraiment mauvais au lit »
« Je suis tellement inférieur à l'autre dont elle est amoureuse »
« L'autre dont elle est amoureuse est nécéssairement mille fois plus important pour elle que je le suis, sinon elle ne me ferait pas tant de mal juste pour pouvoir être avec lui »
Etc.

Et dans le cas d'une proposition de polyamour, dans une situation d'un couple avec enfants et maison :
« C'est clair que si elle n'était pas menottée dans notre couple à cause des enfants et de la maison ($), elle m'aurait juste quitté pour lui. »
« Elle veut le beurre et l'argent du beurre »
« Vais-je être le pathétique déchet qui reste à la maison alors qu'elle va se faire baiser par l'autre personne qui l'allume tellement plus que moi ? »

Il y a une très bonne communication dans notre couple, mais ces questions là ne peuvent pas être posées de front en espérant recevoir une réponse fiable. Alors les doutes persistent. Et vient ensuite la réflexion, à savoir si je suis prêt à accepter ce type de relation. Bien honnêtement, je serais 100% intéressé par le polyamour si je débutais une nouvelle relation, que j'étais plus jeune, etc. J'aurais même accepté une relation de polyamour avec ma conjointe actuelle si ça avait été décrété dès le début. Mais il n'en était clairement pas question pour elle. Mais voilà donc les problèmes\questions qui se posent lors de la réflexion :

- C'est un milliard de fois plus facile pour une belle femme que pour un homme ordinaire de trouver des tonnes de partenaires intéressants.
Ce sera donc nécessairement injuste. Le temps que je trouve une personne avec qui vivre une relation satisfaisante, ma conjointe aura certainement eu des milliers de prétendants et plusieurs dizaines d'entre eux seront intéressants. Et ne dites pas l'inverse : c'est beaucoup plus facile pour les femmes que pour les hommes. Les hommes doivent déployer de l'énergie, du temps et de l'argent pour séduire les femmes. Elles, elles n'ont qu'à attendre et filtrer parmi les prétendants ceux qui sont intéressants. Ce qui emmène le deuxième problème.

- Le conjoint qui fait la demande du polyamour, généralement, le fait au moment où il a déjà une « solution de rechange ».
C'est mon cas en tout cas. Ma conjointe insiste pour le polyamour, maintenant, puisqu'elle a, maintenant, une relation amoureuse en attente. Qu'en est-il de l'autre partenaire ? Sa relation amoureuse est uniquement sa conjointe, et au jour 1 du polyamour, il sera le poireau à la recherche d'une autre flamme alors que sa conjointe vivra déjà son autre flamme. Cette situation existera peut-être pendant 1 mois, 2 ans.. ? Qui sait ! Imaginez la frustration du conjoint qui ne trouve pas d'autre partenaire. Imaginez.

- Le temps.
Déjà, dans la vie de tous les jours, il est difficile de concilier le travail, la vie familiale et le temps à passer pour prendre soin du couple. Surtout avec de jeunes enfants, c'est difficile d'avoir une soirée par ci par là pour passer une heure ou deux en « couple ». Qu'en sera-t-il lorsque le polyamour sera lancé? Le peu de temps disponible sera maintenant séparé entre plusieurs amants. Autant dire que le couple initial est voué à disparaître, s'effacer. Surtout si tout n'est pas complètement rose à cause d'inégalités ou de frustrations d'un côté du couple. Ça me semble être impossible à gérer, logistiquement parlant.
Cela est encore plus vrai pour la personne qui subit le polyamour. Comment trouver le temps et les occasions pour rencontrer assez de nouvelles personnes dans le but de trouver l'amour ailleurs? Il faut mettre beaucoup de temps dans les activités sociales (qui devront être sans le conjoint) pour rencontrer beaucoup de gens, faire des sorties, etc. C'est un redoublement d'efforts qui anihile toute possibilité d'avoir du temps de qualité en couple initial.
Et c'est encore pire pour l'homme, qui doit, comme mentionné plus haut, déployer beaucoup plus d'efforts et de temps que la femme pour rencontrer des femmes intéressantes.

- La qualité du temps avec le conjoint
Dans un contexte de vie avec travail à temps plein et jeunes enfants, la presque totalité du temps de vie est vouée aux obligations. Et à la maison, généralement, c'est difficile. On doit gérer les enfants, faire de la discipline, éduquer à deux (avec les conflits que ça apporte..), gérer les crises d'enfants, être à la course la fin de semaine pour les activités (sports des enfants, etc.). Dans tous les couples, la « vie » routinière est source de conflits, de problèmes, d'envie de s'évader.
Dans un couple polyamoureux de gens actifs avec jeunes enfants, le couple principal est là pour le difficile, le mauvais, l'épuisement, la gestion des obligations. Le couple initial est synonyme d'obligation. Le conjoint principal n'est là que pour nous rappeler à quel point la vie est difficile. Et les autres amants, eux, ne sont là que pour le plaisir.
Évidemment, quand on voit nos autres amants, c'est les vacances. Les responsabilités de la vie courante ne sont plus. On fait des sorties, on prend la vie relaxe, etc. Donc... ça fait quoi de notre partenaire principal ? Que du négatif. Le temps de qualité est toujours passé avec les amants, alors que le temps qu'on aimerait fuir est toujours passé avec le conjoint principal.

Ais-je envie d'être ce conjoint là ? Pas du tout.
Ais-je envie qu'elle me rappelle, à chaque jour, à quel point je ne suis pas suffisant pour elle ? Certainement pas.
Ais-je envie d'être le pourvoyeur de famille alors que ma conjointe vire-volte d'amants en amants ? Non.
Ais-je envie de me forcer à rencontrer des gens souvent inintéressants pour ne pas me sentir comme un déchet pathétique qui attend seul à la maison alors que ma conjointe est au lit avec un amant tellement plus intéressant que moi (sinon, elle serait avec moi ce soir là, non?) ? Absolument pas.

Il y a une solution à tout ça, simple, efficace, et qui se fait en deux temps. Et on l'a déjà mentionné dans ce post. Elle va comme suit :
- Se forcer à se détacher émotionnellement de notre conjoint
- Se forcer à rencontrer des gens dans l'espoir de tomber amoureux d'une nouvelle personne

Si ces deux éléments se concrétisent, là, oui, on pourrait songer à un genre de polyamour, mais il faudrait tout de même songer à régler le problème logistique du manque de temps... Comme par exemple en vivant séparément et en se séparant la garde des enfants. Ou autre.

Comme je l'ai dit d'entrée de jeu, j'aurais bien voulu être dans une relation polyamoureuse; mais pas avec ma conjointe. Ou du moins, pas avec elle maintenant que je me suis tant investi émotionnellement en elle. Le polyamour doit être vécu entre partenaires qui ne s'investissent pas complètement, émotionnellement, l'un envers l'autre. Ça doit rester assez superficiel pour être mis de côté lorsqu'on se trouve avec un autre amant.

Alors j'en suis là. Ça va bientôt faire un an qu'on est en statut quo (oui, un an, le temps passez vite quand notre rythme de vie effréné ne permet pas tant de prendre du temps pour soi; alors imaginez en polyamour.. !), et nous allons mettre un terme au statut quo très bientôt (personnellement, je me suis fixé une limite d'un an pour prendre une décision finale). Dans tous les cas, ma relation amoureuse rêvée, que je voulais durer toute la vie, ainsi que la complicité et la confiance qui y régnait est chose du passé. Loin enterrée. Maintenant, il reste à prendre une décision. Et si je décide d'embarquer dans le polyamour, je ne sais vraiment pas comment mes émotions vont réagir, mais je sais qu'il y aura jalousie, éloignement forcé, tristesse de plans de vie purgés, etc.

Et lorsque je tomberai amoureux d'une autre, pourquoi resterais-je dans ma relation avec ma conjointe actuelle, qui m'a posé tant de déception, qui a détruit mes plans de vie, qui m'a rempli de tant de regrets...

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