Polyamour.info

titane

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Phnom Penh (Cambodge)

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le dimanche 07 février 2010 à 15h03

l'invasion d'endorphine apparait après l'orgasme... si tu es encore réveillé pour t'en rendre compte... mais ta copine qui était en train de te dire des trucs sympas elle s'en est bien rendu compte ! :-)

l'endorphine n'est pas une drogue... juste une hormone...

Ce qui soulève quand même la question de à quoi somme nous accroc? au effets de l'amour ou à l'élan amoureux ? Recherchons-nous d'abord la récompense ou l'envie de "jouer" ?

Dans ls deux cas l'expérience de l'absence s'aborde différemment, non?

L'absence de plaisir ou l'absence d'un(e) partenaire?...

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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titane

le dimanche 07 février 2010 à 13h05

tu as raison et cela est souvent expliqué ainsi... cela est vrai lorsqu'en tant qu'architecte de chantier tu as un "projet", je dirai un "élan" vers autre chose... l'amour éros, philia ou agapé... mais à chaque fois que tu montes un étage (dans ta conscience) et qui ne renie pas les autres étages qui le soutiennent, tu dois accepter d'accueillir d'autres logiques, d'autres regards, d'autres attitudes qui pourrait te remettre en cause tel que tu t'es construit jusqu'à présent.

De aimer l'objet à aimer s'aimer mutuellement (éros) et d'aimer l'aimer (philia) aimer aimer (agapé)... en résumant hyper schématiquement!... il y a une transformation de notre éthique personnelle.

De jaloux maladif où l'on n'arrive même pas à être heureux avec soi et l'autre car on a peur... à au moins être heureux avec l'autre (confiance en soi déjà)... puis heureux même sans l'autre (confiance en l'autre)... puis heureux pour l'autre... puis heureux pour les autres et par les autres...

voilà des bonheurs qui s'ajoutent et s'amplifient les uns les autres... et pas besoin d'être mystique pour le ressentir ! ni messianique pour en témoigner !

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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titane

le dimanche 07 février 2010 à 12h53

Finalement est-ce que le plus dur ce ne serait pas de se dire non à "soi" plutôt qu'à l'autre?

dire non à son plaisir (peur de se priver de plaisirs), à sa "maîtrise" du plaisir (peur que l'objet s'éloigne trop), à sa conception du plaisir (peur d'explorer d'autres types de plaisirs inconnus tel que le plaisir d'aimer l'aimer même à distance) et de l'amour finalement (peur de sauter à un niveau de conscience plus élevé ce l'amour, au delà de son plaisir personnel, vers un plaisir partagé, un plaisir de l'autre... un plaisir du don de soi...)

On résiste non pas à "changer", mais à s'ouvrir à ces autres niveaux de conscience de l'amour... d'autres "expériences" tout aussi réelles et sensuelles... cat chaque niveau de remplace pas les autres mais les englobe...

Quand on dit "non" ou "oui"... à quoi disons-nous "non" ou "oui"... là était ma question...

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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titane

le dimanche 07 février 2010 à 09h29

Je propose d'aborder ta série de questions en commençant par la notion de l'objet de nos amours, qui en fonction des réponses de chacun déterminera les autres questionnements.

Notre première expérience du sentiment amoureux n'emerge-t-il pas d'un objet du désir? La passion n'a-t-elle pas comme objet un objet de plaisir? Un objet pour lequel on va dépenser une énergie folle!

Objet de désir, objet de plaisir... Cela rappelle l'amour pornea, l'amour basé sur la faim, la peur du manque... L'amour glouton...

Je crois que cette facette de l'amour existe dans le désir d'où la difficulté de dire non ( voir autre fil)... On garde toujours en nous cette peur de manquer et cette peur de nous éloigner de l'objet de notre amour-glouton (voir le fil sur l'absence)...

Mais cela reste un réflexe amoureux essentiellement égoïste et narcissique car il s'agit de se nourrir de l'amour de l'autre et des plaisirs associés... Un amour ludique qui peut glisser vers une obsession et une peur névrotique ... La jalousie maladive en serait une manifestation tout comme le don-juanisme...

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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titane

le dimanche 07 février 2010 à 09h11

La dernière question vient "racheter" les autres questions déjà auto étiquetées "psy et philo"... Je n'ai rien contre le psy et philo car une juste vision et attitude face à l'amour peut simplifier la vie et éviter bien des névroses.

Je vois déjà les poils qui se dressent à la lecture du mot "juste", même so l'essentiel de ce forum est justement de chercher (pour certains), de (proposer pour quelques uns), de.... Non je ne le dirai pas... Une vision "juste" du polytruc, de l'amour multiple ou tout autre tentative similaire.

Cette vision juste permet de vivre plus ou moins sereinement et dans ce sens reste avant tout intime et personnelle... On viendra cueillir dans les témoignages, formules, déclarations, ou divagations, des éléments qui nous aident à nous libérer dune vision inconfortable pour reconstruire une vision plus en resonnance avec nos sentiments et nos aspirations profondes qui remontent en nous. (ne retrouvons pas souvent cette affirmation joyeuse: j'aime biencette phrase, cette idée, cette formule...)

Ainsi, bien sur, la philo, la spritualité et la psy sont des outils tous aussi pragmatiques que de cliquer sur un lien. A chacun de s'y retrouver.

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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titane

le samedi 06 février 2010 à 23h30

comme quoi c'est aussi sympa de lire afin de valider et enrichir ses propres expériences et aller de l'avant avec plus de confiance... sans thérapie... juste un peu de lecture

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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titane

le samedi 06 février 2010 à 23h29

aimer aimer ne peut rien avoir avec aimer s'aimer à travers l'autre... je t'aime et j'aime t'aimer... je t'aime quand tu es là avec moi et j'aime t'aimer même quand je suis loin de toi..

vois pas le narcissique là...

l'amour est un échange de souffle donc oui "gagnant gagnant"... non pas deux égoïsme comme la passion... mais deux dons qui se plaisent à donner et recevoir...

empoter une personne qu'on aime est très courant... dans un couple possessif et exclusif, les deux s'empotent mutuellement... sans se chercher forcément des ennuis: un accord tacite entre deux adultes consentants

L'amour se créer et s'engendre... trop philosophique ou trop spirituel pour certains peut-être

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le samedi 06 février 2010 à 23h22

On peut être très amoureux de quelqu'un qu'on a pas beaucoup vu, et même amoureux de quelqu'un qui ne veut pas de notre amour. On peut donc continuer à aimer quelqu'un qui s'est absenté...

Je suis bien d'accord... construction mentale ou regard posé ou attitude face à l'amour... en effet et le "vide" que laisse l'autre devient un "plein" des sentiments que je lui porte...

l'amour pour moi n'est pas une drogue pas plus que de respirer...

@amorgen.. pas envie de réagir... je ne parlais pas pour moi... faut suivre...

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le samedi 06 février 2010 à 17h23

Pour en revenir au sujet...

Quand à l'absence je crois sincèrement qu'elle ne se vit que de l'intérieure... ce n'est pas une réalité extérieure... lorsque mon amoureuse est loin, ou avec un autre, elle n'est pas forcément "absente"... c'est peut-être mon manque de confiance qui me donne cet arrière goût d'absence alors que d'autres pourrait garder un goût de cette belle présence qui est ailleurs...

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le samedi 06 février 2010 à 17h18

réaction défensive groupée bien disproportionnée... symptomatique du déni?... il a fallu ça pour que les "autres" s'intéresse tout à coup au fil et se placent en rond autour d'un collègue qu'ils ont cru blessé?

amusant non?

Je parlais de certains propos, pas de Siestacorta (et pas que des siens d'ailleurs)... mes propos étaient amicaux pas moi... et je trouve même le narcissisme réfléchi, avoué et assumé de Siestacorta sympathique... par contre la réactivité de forme et le manque de fond (non assumée) de certains est parfois fatiguant, mais on passe volontiers au dessus... lorsqu'il faut en venir à faire référence et même à modifier ses propres règles du jeu afin d'asseoir sa vision de "groupe", cela démontre une certaine "insécurité", non?... faut-il appartenir au "groupe" pour se déclarer "accompagnant de la détresse des autres"?... il y a-t-il qu'une seule façon normalisée et labellisée par le "groupe" d'accompagner ?... est-ce le "groupe" qui décide qu'est-ce qui est trop philosophique, spirituel ou autre ? Ne peut-on laisser au lecteur cette appréciation ? Que craint-on ?

Accaparer les fils ? que l'on regarde d'abord la poutre dans son œil !!

bref... que les plus forts et les plus groupés imposent leur lois est peut-être un reste de monogamie macho... pas facile de s'en défaire...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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titane

le samedi 06 février 2010 à 11h58

Oui en effet, il y a bien un continuum subtil et réel entre amour et amitié. Un amour amical ou une amitiée amoureuse. Cela est la même chose pour le désir! Un désir amical que l'on peut assouvir entre amis.

On se prend trop la tête lorsqu'on se refuse de sortir de nos schémas mentaux et psychologiques.

Françoise tu deviens un gourou...

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le samedi 06 février 2010 à 11h52

Un narcissique qui se réfléchit devient un narcissique sympthique. Egoiste n'est pas toujours moralisateur tu as raison et ce n'était pas le cas cette fois dans mon message.

Bien sur nos phrases génériques peuvent apparaitre comme universelles sans que cela soit l'intention première, tout comme un "non" peut apparaitre comme un jugement final au lieu d'une réaction toute personnelle.

Ce qui parait "violent" c'est quand on se contente de dire non ou bof ou je reste dubitatif sans dire pourquoi et sans rien partager d'autre. Cela ressemble à des petits juges de patin artistique qui se contente de lever leur petit panneau de notes: oui, non, bof, trop messianique (:-)), trop déclaratif, pas assez pragmatique... Je te laisse rajouter ce qui me concernerait!

Ce qui est blessant aussi ce sont ces petites diversions entre cops avec des interjections stylisées et rigolottes que pour les initiés... Cela donne l'impression Dun noyau dur "digne" de ce forum qui se permet de ricaner des petits nouveaux ou des gens qui n'utiliseraient pas le bon champs lexical...

C'est dommage non?

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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titane

le samedi 06 février 2010 à 08h12

Ben moi je ne partage pas trop ce point de vue. Cela me parait un peu trop romantique comme vision de l'amour.

Aimer quelqu'un n'est pas de tout aimer chez lui. Mais de laimer au delà ou malgres ce qu'on n'aime pas de lui. On ne peut pas se forcer à aimer ce qu'on n'aime pas. Par contre on peut ouvrir sa façon d'aimer afin d'accueillir aussi ce qu'on n'aime pas. Avec les amis on fait cela: on tolère des choses que mon n'aime pas forcément. Et bien enamour aussi.

Par contre ne pas accepter la façon d'aimer de l'autre est une liberté fondamentale. Oui son amour est beau, mais sa façon d'aimer me dérange. C'est la que je choix apparaît non dans le sentiment d'aimer mais dans l'acte d'aimer.

Les propos sur aimer l'amour ou aimer la personne me paraiisent intéressante car j'aurais inversé la logique. Aimer aimer ou aimer l'objet.... Hmmm

aimer un objet reste, pour moi, un niveau plus superficiell que aimer l'amour. Avec le premier j'aurais tendance à ramener chez moi cet objet afin d'en jouir le plus pratiquement possible (empoter une fleur que l'on mettra dans son salon). Alors qu'aimer aimer me pousserait à laisser la fleur dans son environnement aces l'espoir confiant quelle ou d'autres seront là demain ou un autre jour.

Non ?

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Discussion : Et si on parlait de l'absence...

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titane

le samedi 06 février 2010 à 07h55

Les propos de Shanti ont été dépecés un peu vite. Je n'ai pas senti que c'était une déclaration universelle mais une tentative de partage de quelqu'un qui, elle ou lui aussi, pouvait vivre l'absence autrement que dans le manque narcissique.

Tu n'es pas le ou la seule! Et en effet cela "purifie" l'amour de nos intentions égoïstes: je t'aime et je veux que tu restes a portée de main pour mon plaisir et pour me rappeler que je suis aimable. Comme autant de miroirs placés ça et là dans notre demeure et auxquels on sourit à chaque passage.

Que nos idées sur notre façon d'aimer ou sur nos sentiments soient bordéliques cela ne change en rien cette pureté spontané de l'amour qui se vit dans l'abondance.

Vous êtes durs avec vos réactions péremptoires qui bien sur sont pleines de bonnes intentions. Il ne s'agit pas de dire "non" ou de qualifier un propos, mais de l'accueillir dans la réflexion et la critique. Oui je sais c'est votre intention, mais la virtuosité de votre style est parfois mal vécu. Juste une remarque... Amicale.

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Discussion : L'écologie de l'amour ou aimer écologiquement

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titane

le vendredi 05 février 2010 à 09h28

mes observations et remarques ne s'adressaient pas à toi en particulier, mais plutôt comme "principes" de base...

Oui tu as raison l'amour d'un jaloux est bien souvent sincère et vrai, ce n'est pas tellement l'amour qui est "qualifiable" comme je le disais) mais bien la façon dont il est "transformé" et "irradié" à partir de nos facilités ou difficultés intimes et interpersonnelles... donc oui nous disons bien la même chose.

Comme je le disais dans un autre fil le confusion souvent provient du fait que le verbe aimer peut être utilisé et ompris soit de façon "passive":

"je t'aime" exprime un sentiment qui ne se décide pas et se discute pas

soit de façon active:

"je t'aime" exprimant une action ou un désir d'action et ça, ça se décide et ça se discute... l'autre pouvant dire "oui" ou "non" non pas sur le fond (d'accord tu as des sentiments pour moi), mais sur la forme (tu peux te les garder pour toi car moi je n'ai pas les mêmes, ou bien je ne suis pas intéressé à "aimer" de la façon que tu proposes...)

Je crois que discuter sur des mots va bien au delà de simple définitions... je ne trouve pas ça si stérile que ça...

En amour chaque mot à son point émotionnel... et si on prenait le temps de discuter sur les mots on éviterait bien des surprises après quelques mois ou années de vie commune... comme par exemple que veut dire "fidélité"...

un autre sujet...

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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titane

le vendredi 05 février 2010 à 09h11

Donc, en fait, à quoi disons-nous "non" exactement ?... et à quoi disons-nous "oui"?

ce n'est probablement un combat de "oui" et de "non" car les "oui" et les "non" risquent de ne pas se retrouver dans les mêmes sphères...

je me demande s'il ne serait pas intéressant justement de voir à quoi le polytruc ou l'amour pluriel peut dire oui ou non...

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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titane

le vendredi 05 février 2010 à 08h38

jolie conclusion...

au fait dans le polytruc ou l'amour pluriel... serions nous pousser à aimer davantage l'amour que les aimé(e)s ?

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Discussion : L'écologie de l'amour ou aimer écologiquement

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titane

le jeudi 04 février 2010 à 18h52

il y a différentes qualités sans que l'une soit meilleure que l'autre.. comme tu l'expliques un amour jaloux peut très bien faire l'affaire pour certains... l'amour jaloux a été glorifié dans certaines cultures et le crime passionnel a toujours été considéré comme un crime "mineur"...

question d'éthique personnelle... untel est jaloux, une fois qu'on le sait on fait avec! on l'aime ou on ne l'aime pas.... c'est tout.

Par contre il ne faut pas sous estimer le sens des mots, car surtout dans ce genre de sujet ils restent des marqueurs émotionnels parfois d'une force incroyable selon le vécu de chacun: une femme meurtrie par un mari jaloux ne réagira pas comme toi!

Accepter de baisser la garde, puis discuter de ce qui résonne est un travail essentiel et fondamental lorsqu'on s'exprime dans l'ordre de l'émotionnel... ce cacher (je ne parle pas pour toi) derrière des "mots-carapaces" tout faits pour éviter de baisser la garde et donc, comme tu l'as fait de partager sans honte ni gène ce que toi tu ressens derrière ce mot "jaloux", est une fuite plus qu'une contribution.

Et je n'ai rien contre la fuite encore une fois !

Il est essentiel de dire si on se sent bien ou mal avec tels ou tels mots... pas obligés de s'entendre sur une définition, mais s'ouvrir l'esprit à une autre charge émotionnelle que a sienne... c'est cela débattre et partager...

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Discussion : L'écologie de l'amour ou aimer écologiquement

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titane

le jeudi 04 février 2010 à 16h48

qui a dit "mauvaise" ?

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Discussion : L'amour et la façon d'aimer sont-ils ou doivent-ils être pragmatiques ?

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titane

le jeudi 04 février 2010 à 16h32

on est d'accord... même si on n'est pas obligé de l'être... on va se faire chier maintenant... attends que je rejette un pavé dans la marre !!

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