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Discussion : La question d'aborder

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h59
bonheur
C'est curieux car perso je différencie les gros lourds à qui je fais du rentre dedans, histoire de remettre à sa place ceux qui, à mes yeux, le méritent (et je suis indulgente certainement en comparaison de ce que j'observe autour de moi) ET quelqu'un qui me sourie, s'enthousiasme en mon contact.
Pour ce qui est de faire le premier pas pour une femme, je crois que là, messieurs, désolée de le dire mais ça vous effraie. Là encore c'est un constat. Dès que je tente parfois de pouvoir communiquer plus sérieusement, c'est la fuite. Donc aujourd'hui, faire le premier pas, ça reste dans mon optique (pas obligatoirement question amoureuse), mais si je tend une perche et qu'elle n'est pas saisie, je m'éclipse et hop, c'est comme s'il n'était jamais rien arrivé.
Faux, totalement faux. Aucun homme ne s'en effraie. Mais c'est un discours récurrent chez des femmes qui veulent se justifier et inventeront même des histoires pour se disculper de cette lacheté bien compréhensible qui est qu'il est plus facile d'attendre que l'autre prenne son courage à 2 mains.
Ce terme de courage d'ailleurs, montre qu'il n'y a rien là de facile car le rejet est TOUJOURS humiliant lorsque le désir était réel.
Le dragueur de rue, se fait le cuir, et la facilité vient avec la désinvolture, l'absence d'intérêt réel.
Car celui-ci implique chez quelqu'un qui ne s'endurcit pas une maladresse qui n'est appréciée que chez un mannequin.
Mais cette réalité observée plusieurs milliers de fois (bus, métro, train, avion, café, etc.), avec prise de note etc., est inacceptable, ce qui implique un dialogue de sourd la plupart du temps. Sauf lorsque la démonstration peut en être faite sur le long terme, de manière vivante, à quelqu'un qu'on voit souvent et à qui on montre, dans des endroits divers la répétition SYSTEMATIQUE de ce que j'ai énoncé ci-dessus.
La seule femme à qui j'ai conseillé d'essayer 'réellement', après qu'elle m'ait avoué avoir menti en me disant être déjà allée vers un homme plusieurs fois, l'a fait. Et m'a appelé le lendemain pour me voir. Nous avons passé 4 jours ensemble tant elle ne pouvait se retrouver seule après ce qu'elle trouvait être une épreuve terrible, comme jamais elle n'en avait connu. Tout cela simplement parce qu'elle s'était entendu dire gentiment (d'après elle) non par un homme qu'elle convoitait fortement. L'humiliation qu'elle a ressenti était pour moi délirante, même si je m'attendais à ce qu'elle comprenne douloureusement ce que cela faisait. Elle était presque en crise d'angoisse. Jamais ! Jamais m'a-t-elle dit elle ne recommencerait une si terrible mise à l'épreuve.
De fait, je n'ai connu que très peu d'hommes qui ait réellement été dragué par une femme. Lorsque je les questionnais (entretien long), la réalité prenait le pas sur la gloriole.
De même avec les femmes...
Sur un forum, il suffit de lâcher 3 lignes avec la certitude qu'on sera cru à bon compte. Mais face à face, c'est autre chose.
Les rares que j'ai vu être dragué par des femmes, et sans vergogne aucune, était des mannequins, à proprement parler. Des professionnels.
Discussion : La question d'aborder

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h41
artichaut
Ce n'est quand même pas si facile, car :
- quand à longueur de journée tu te fait aborder (harceler) dans la rue, tu n'as pas forcément envie, voire même pas l'idée (!), de faire à d'autres, même de manière polie et bienveillante, ce que tu subit à longueur de temps
- une femme qui aborde, fait le premier pas, est "un peu trop" entreprenante, etc, dérange, n'est "pas à sa place" et à vite fait de passer pour une salope, donc c'est plus facile à dire qu'à faire, et donc c'est encore plus difficile que pour un homme
Et donc on fait quoi ? On compte sur la charité d'une collègue de travaille mal dans son couple ?, on s'inscrit sur un site de rencontre et on attend de retrouver ses 25 ans, mais avec le physique d'un pompier ?
Où et comment avez-vous rencontrez vos hommes ? Comment, précisément, sont-ils physiquement ?
Discussion : La question d'aborder

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h37
lepolyamoureux
Bonjour à tous,
je voulais vraiment partager mon expérience et ma vision des choses dans le domaine parce qu'au cours de l'année passée je me suis vraiment posé la question de la drague de rue et de ce que cela représentait. J'avais un avis préconçu sur la question et quelques lectures, forums et discussions (surtout avec des femmes) m'ont permis de changer un peu mon état d'esprit vis à vis de cette "pratique".
Tout d'abord, il y a certains éléments qui me semblent factuels et dont je pense qu'il est important de prendre conscience:
- Dans nos sociétés occidentales contemporaines, ce sont les hommes (malheureusement) qui doivent faire le premier pas:
C'est tragique à dire mais, messieurs, combien d'entre vous se sont fait aborder par une femme dans la rue cette semaine? Ce mois-ci? Cette année? C'est très rare, un peu dommage, mais c'est une construction sociale qu'il faut se rentrer dans le crâne: si vous ne faites pas le premier pas, personne ne le fera pour vous.
Ps: Mesdames, vous n'avez pas idée du choc positif que vous provoquez quand vous prenez l’initiative. La "coutume" de l'homme dragueur et de la femme draguée devrait tomber mais que faire contre des siècles de conditionnement..? Dans ce cas précis c'est à vous de faire le premier pas pour changer la donne =p.
- Il y a une grande différence entre aborder et emmerder voir: agresser:
Je n'ai personnellement jamais abordé qui que ce soit dans la rue avant l'année passée pour la simple et bonne raison que les seuls retours que j'avais de mes amies étaient: "un relou a essayé de me draguer" "un salaud m'a sifflé" "un gros porc m'a collé dans le bus" "un groupe de racailles m'a demandé mon 06"...
Ma plus grosse crainte était d'être apparenté à ce genre d'ordure. Cette crainte s'est même développée au delà du cadre de la rue. Dans des lieux de rencontre comme bars, soirées etc... Je n'osais pas engager la conversation avec des personnes même si une sorte de courant passait juste par crainte d'être associé à un prédateur.
La réalité c'est que essayer d'engager la conversation poliment avec quelqu'un et sortir une phrase d'accroche préconçue, offensante ou avoir un comportement intrusif ne sont tout simplement pas du tout la même chose.
- Tout le monde aime susciter de l'intérêt:
Si vous allez voir quelqu'un et montrez de l'intérêt respectueux pour sa personne, cette personne ne vous enverra pas valdinguer. Je rejoins Watson sur ce point, aborder quelqu'un de manière détournée en demandant un renseignement puis tourner la conversation en rapport de séduction est non seulement pas très honnête mais aussi déroutant. Le mieux reste encore d'affirmer clairement son intérêt pour la personne en question. Au mieux la personne répond positivement, au pire, elle décline aussi poliment que vous votre démarche.
Pour en revenir au sujet principal, la drague de rue.
Je suis personnellement contre quand c'est pratiqué comme une sport. Je m'explique: draguer pour draguer ne rime à rien je trouve. Passer l'après-midi dans la rue et aborder bêtement toutes les personnes qui répondent à vos critères d’attractivité ne vous apportera rien.
D'une part vous êtes cramé. Tourner en boucle et aborder à la chaîne suscite un sentiment de "prédation" que vos "proies" ne manqueront pas de ressentir dès vos premiers mots qui tomberont à plat.
D'autre part, la répétitivité de l’exercice vous rendra insensible et donc peu aimable voir même agressif. J'aime comparer ce sentiment d'insensibilité à l'application de dating T*****. (Je ne sais pas si on peut citer de marques ou quoi... mais je pense que tout le monde comprend). Au début on fait attention à la personne, sa bio (sur l'app), ses caractères particuliers, ses actions (irl) et puis après on se contente de swaper inconsciemment ou d'aborder à la chaîne.
En revanche je suis pour la drague de rue quand elle est exceptionnelle et provient d'un réel sentiment d'attraction vers quelqu'un. Encore une fois je m'explique: je pense qu'il est arrivé à tout le monde de croiser quelqu'un dans la rue qui soit vraiment beau/belle de remarquer sa présence le court d'un instant et puis de tracer son chemin. Mais ces personnes sont vite oubliées.
La rencontre dont je parle et pour laquelle je trouve qu'il est important de s'adonner à la drague de rue c'est lorsque la personne fait naître un réel sentiment de par sa simple présence. Ces personnes que l'on croise qui sont difficiles à oublier et où l'on regrette bien souvent de ne pas avoir eu le courage de ses sentiments.
En général ces personnes là nous procurent bien plus qu'un attrait physique, on est ébloui par leur façon de se comporter, par l’atmosphère qu'elles dégagent, par leur voix, leur lectures etc... Bien évidemment on ne parle pas là d'un passage piéton aux heures de pointes. Ces rencontres se font peut-être sur un banc au parc, dans le train, une file d'attente, mais je les considère tout de même comme une rencontre de rue à partir du moment où la personne qui nous intéresse n'est pas dans un contexte où elle s'attend à engager la discussion avec un inconnu (contrairement au bar, club, soirée etc...).
Pour conclure, j'aimerai expliquer pourquoi je pense qu'il ne faut pas craindre de draguer dans la rue (dans le cadre d'une rencontre telle que celle que j'ai citée précédemment).
Comme l'a dit Watson, le premier contact doit au mieux être visuel. Il faut avoir confirmation que la personne qui vous intéresse a pris conscience que vous êtes là et ne pas provoquer de surprise.
Une fois que c'est le cas, il n'y a pas 36 milles alternatives, il faut faire le premier pas.
Les craintes majeures sont souvent les suivantes:
1) "Je n'ai rien à dire"
2) "Je ne veux pas l'emmerder"
3) "Je me fais recaler et c'est la fin du monde"
Et là encore:
1) Mais si! Si la personne suscite un intérêt vraiment particulier (et pas simplement une plastique séduisante) c'est qu'il y a bien une raison pour ressentir ça. Si c'est par rapport à quelque chose qu'il/elle a dit, autant lui en faire part. Si c'est par rapport au bouquin qu'il/elle lit, à la musique qu'il/elle chantonne, même à la marque qu'il/elle porte qui serait révélateur d'un trait de personnalité qui plait particulièrement alors ça vaut le coup d'en parler aussi.
2) Dans le cas où vous n'allez pas arrêter quelqu'un dans la rue de pressé ou que vous n'abordez pas au milieu de la circulation ou dans une ruelle lugubre, il n'y a aucune crainte de déranger. Franchement... ça ne dérange personne d'être salué. Il ne faut pas oublier que la plupart du temps les "dragueurs de rue" sont plus des "agresseurs de rue" qui forcent comme pas permis et mettent tout le monde mal à l'aise. Ces gens là sont dans un autre monde, ce qu'ils recherchent au travers de leurs actions ce n'est pas une réponse positive de la part de leur interlocuteur mais ils cherchent à se conforter dans leur condition de prédateur face à sa proie. Et c'est ce qu'ils obtiennent, l'agresseur et l'agressé. Le but de la drague de rue telle que je la conçois n'est pas dans le rapport de force. C'est presque le contraire, aborder quelqu'un et admettre avoir une "faiblesse" pour un trait particulier de sa personne ou du moins être sensible et porter un intérêt à un aspect ou un autre qu'il/elle dégage. Donc non, vous n'allez pas emmerder en allant dire "Bonjour" et en ouvrant la conversation avec respect et retenu.
3) Mais dans le cas extrême où vous vous êtes complètement fourvoyé et que la personne, malgré le contact visuel préalable, malgré l'approche respectueuse et sincère, n'est pas intéressée. Rien de grave ne va arriver. D'une part si vous avez fait la démarche poliment, la personne vous répondra également de manière polie et vous ne repartirez pas diminué, au contraire! Il n'y aura pas le regret de ne pas avoir essayé et en plus de cela, réaliser qu'il est possible de prendre son courage à deux mains et franchir le Rubicon laisse un sentiment de plénitude incroyable pour la confiance en soi.
De plus, si vous êtes en relation polyamoureuse vous saurez que vous êtes appréciable et pourrez vous réconforter dans les bras de votre/vos partenaire-s =p.
C'est évidemment ma vision biaisée de polyamoureux que j'ai exposée mais j'espère que mon expérience et mon ressenti pourra amener à la réflexion personnelle chez certains.
Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que quelque chose de négatif puisse germer d'une rencontre aussi brève soit elle si le respect, l'empathie et l'amour sont les lignes directrices de la démarche.
Très intéressant.
Mais :
Pourquoi faudrait-il tant se mettre dans le crâne que les hommes doivent faire le premier pas puisque c'est ainsi depuis des siècles ?
Ne faudrait-il pas aussi se dire que si les hommes dominent, gagnent plus etc. il n'y a qu'à, pour les femmes, à se mettre ça dans le crâne ?
Certaines choses peuvent changer et d'autres non ?
Vous n'approfondissez pas car vous êtes un séducteur et que tel, donc, ne veut surtout pas être votre propos. Rien ne vous gène réellement en cela puisque vous n'en êtes pas victime, mais plutôt bénéficiaire ;)
Oui, les choses qui changent ne le font qu'au bénéfice des plus forts. La libération féminine se fait comme conquête de droits, uniquement ! D'aucunes obligations.
Or cela ne s'est pas fait au détriment des hommes les plus mâles, les plus machos, les plus forts. Ceux-là s'adaptent, en tirent profit. Mais au détriment de ceux qui, avant trouvaient parfois quand même femme, et qui maintenant sont des célibataires morbides.
Bourdieu exposait bien cela dans ses premières années, dans le bal des célibataires. Ces vieux garçons qui mourraient dans les campagnes, sans descendance, sans jamais de femme : trop gauches, trop malfichu, etc.
Même les plus laides des femmes peuvent, elles, gagner de l'argent avec leur corps... et donc facilement trouver une relation.
Discussion : Polyamour et infidélité (encore !)

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h20
Ludolie
Bonjour,
Je suis ce forum depuis quelques temps et pour une fois, j'ai l'impression de pouvoir apporter quelque chose :-)
Je vis exactement la situation décrite. Après 7 ans de relation et un petit garcon ensemble, j'ai trompé mon compagnon avec un autre homme. J'ai souhaité quitter mon compagnon, mais finalement au cours de la rupture je suis revenue sur ma décision. Je lui ai avoué à ce moment là ma tromperie.
Il a réagit de manière inattendue, en me pardonnant immédiatement.
Le lendemain, je lui ai simplement et de manière sincère et naïve, demandé "et qu'est-ce que je fais si je n'arrive pas à désaimer cet autre homme?"
Il s'en est suivi une longue discussion où je lui ai dit que je pensais être capable d'aimer 2 hommes à la fois. Je n'en étais pas sure moi-meme mais je voulais essayer, et je voulais qu'il me laisse essayer, et je voulais qu'on essaye (les 3 nuances sont importantes^^). Il a encore une fois été surprenant en acceptant rapidement.
Nous sommes donc rentrés de cette façon dans les relations parallèles, sans conceptualiser le polyamour a priori, mais simplement en essayant de vivre quelque chose qui nous correspondait. En tout cas, qui nous rendrait bien plus heureux que pendant les années précédant cette rupture de quelques heures.
Aujourd'hui, 8 mois plus tard, je suis toujours amoureuse de ces 2 hommes, je poursuis ma relation avec les 2, mon compagnon s'est essayé lui aussi a une autre relation (il tâtonne encore beaucoup de son côté, il a peur de développer des sentiments trop forts). Mes 2 amoureux se connaissent, nous nous voyons d'ailleurs de temps en temps tous les 3.
Voila toute l'expérience naissante que je peux avoir du polyamour, mais en tout cas vous souhaitiez avoir un témoignage d'un polyamour qui fonctionne né d'une tromperie, en voilà un. Il faut dire que tous les 3 nous avons été de très bonne volonté, ouverts, et mon compagnon et moi avons découvert à cette occasion l'ultra communication. C'est uniquement cela qui fait que ça marche pour nous, je pense.
Finalement quand j'y pense, ce qui a révolutionné notre couple, ce n'est pas le polyamour, c'est la communication. Ça a l'air un peu con dit comme ça, mais il y a tellement de couples autour de nous qui ne communiquent jamais vraiment...
Ce que j'aime le plus c'est constater qu'il y a tant d'hommes qui lorsque leur femme les a trompé, le prenne bien et hop dans les 6 mois peuvent trouver une autre amoureuse à inclure... Quel âge ont-ils ces hommes ? Quel physique ? Quel Charisme !!!!
Discussion : Prévention mst/ist

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h13
Oh, pour avoir travaillé sur la santé sexuelle, je n'ai pas besoin d'information, merci ;)
1 et 2 nop.
3 ? Lorsque vous rencontrez quelqu'un qui vous plait. Vous allez au resto ? Au ciné ? Puis vous prenez rdv pour vous embrasser et faire l'amour ? Avec demande explicite de test papier ?
Je dis ça, je dis rien...
Discussion : Couple, amourette à 3, jalousie, travail

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 17h10
Une histoire exemplaire, comme tant d'autres en fait, car il y a de la vérité du réel qui détruit la vision idyllique si souvent construite.
De quoi as-tu peur Babette ? Du réel ! De la possibilité que ton homme se sente mieux avec Sophie qu'avec toi. Or c'est toi la mère, moins légère, plus préoccupée. Qui plus est, l'ancienneté ne joue jamais en faveur mais en défaveur.
Ce qui est plus récent est plus attrayant.
Tu as peur qu'il te quitte pour elle. Ce qui est tout à fait possible. Tu n'as pas peur de la peur ou d'un fantasme mais d'une réalité bien tangible et tout à fait possible tant elle s'est produite de millions de fois sur cette planète.
Le passage sur les bras de l'autre est le plus important comme leçon.
On appartient pas à l'autre dans le polyamour, jamais...
Mais comment alors fait-il cet autre pour montrer de l'attachement, de l'attention ?
Si j'ai besoin d'être prise dans les bras la nuit par mon homme, en ais-je besoin cette nuit, ou dans 3 jours, après m'être inscrite sur le planning ?
Et si je ne dois rien attendre de l'autre, des autres, que ce qu'ils veulent bien me donner quand ils veulent. que leur donnerais-je ?
Qu'aurais-je d'autre à offrir que ce que je veux quand je le veux moi ! ?
Au final ? L'errance ou le savoir faire pour obtenir ce que je veux quand je veux, la manipulation, même gentille et affectueuse, même dans la négociation.
et des relations aux autres empreintes du respect et de la diplomatie en usage entre grande puissance : la confiance armée.
Discussion : Misère sexuelle

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 16h43
PhaonSappho
On vient de voir le trailer de Big love. Tout d'abord, le coeur a besoin de se lâcher : "qu'est-ce que c'est mauvais !", la musique stupide, les émotions plastiques mises bout à bout comme des mauvais tableaux, la méthode du regard de l'enfant usée jusqu'à la corde...
Ca n'a pas l'air d'avoir grand chose à voir avec nous, cela, bien sûr, cet homme vit avec plusieurs femmes mais c'est sur fond de criminalité, de croyances occultes... le polyamour consiste justement à se détacher de tout cela. Nous concevons le polyamour comme quelque chose qui se construit contre la polygamie : contre le mariage forcé, l'adultère, la religion; c'est la transparence, la bisexualité, l'amour sans limites et sans frontières. Là on a sincèrement l'impression d'une dominance masculine, ce qui est totalement contre nos principes.
Même lorsqu'un homme polyamoureux vit avec plusieurs femmes, soit les femmes sont aussi lesbiennes (alors c'est le bonheur total) soit elles sont au moins amies proches et en aucun cas ne subissent la situation. Leur mode de pensée est différent.
Là, on a l'impression que l'écart par rapport à la norme est source de malheur, si c'est le cas, c'est qu'on est pas faits pour être polyamoureux, c'est tout.
Merci pour tous ces liens en tout cas^
Du moment qu'elles le pensent et le disent, du moins le plus souvent, quand elles ne sont pas seules dans leur lit...
Alors tout va bien !
Discussion : Polyamour, une forme d'égoïsme ?

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 16h38
Au-delà de la rhétorique et des justifications qu'elle permet, l'égoïsme est le fait de penser à soi, essentiellement, en s'interrogeant peu ou pas sur le ressenti de l'autre.
Aucun-e polyamoureux ou polyamoureuse ne s'avouera tel, bien sûr. Au contraire même, il ou elle instrumentalisera le plaisir que l'autre prend ailleurs comme un noble geste de liberté, voir de don...
Mais c'est en réalité, avant tout le plaisir d'avoir soi, pour soi, de multiples relations.
Le vrai problème est cependant dans l'aspect social du fait individuel. Aucun individu, ni aucune cellule ou communauté ou chaîne polyamoureuse n'évolue en dehors du cadre culturel, d'une société, plus large.
L'égoïsme est ainsi surtout de ne pas se poser de questions, ou alors fugacement et sans en tirer de conséquences, sur la violence que représente la liberté de l'un ou l'une pour celle et ceux qui n'ont pas cette liberté.
Les plus âgés, plus laids, plus handicapés, etc. bien peu couru auprès des polyamoureux-ses.
La gestion des enfants, des MST, des relations familiales, etc.
Et la rhétorique, la justification, imposera le plus souvent le raisonnement par l'absurde : A ce compte là on n'utilise plus d'ordi fabriqué par des petits chinois, etc.
Parce que le sujet est bien trop sensible pour l'EGO justement qui tient à ses plaisirs, à ses routines de confort, de bonheur etc.
Mais je m'intéresserai à toutes réponses qui sortira de cette facilité.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Prévention mst/ist
Discussion : Prévention mst/ist
Discussion : Prévention mst/ist
Discussion : Prévention mst/ist
Discussion : Polyamour, libertinage et « matrice hétéronormative »

aruspice
le mardi 16 janvier 2018 à 15h46
Je suis un peu étonné à cette lecture. Non que tout veuille y être dit, mais il me semble étrange de se préoccuper tant de l'émancipation féminine et le racisme, et d'occulter toute contrainte anthropologique et matérielle : transmission patrimoniale, gestion de la procréation et de l'élevage, maladie sexuellement transmissible, égalité des chances sentimentales et sexuelles, etc.
La sociologie aurait-elle perdue, avec des figures comme Eric Fassin et d'autres, tout questionnement objectif pour devenir une idéologie de normalisation de la transgression pour la transgression comme avenir radieux ? Comme nouveaux lendemains qui chantent ?
Tout déconstruire... Au profit de qui ? Au dépend de qui ?
Tout casser par haine des origines ? De tout faire table rase ? allons, allons... voyons au-delà de la rhétorique, les effets, les souffrances, les profits de cela...