Polyamour.info

artichaut

artichaut

Rennes (France)

Participation aux discussions

Discussion : Dire je t’aime

Profil

artichaut

le jeudi 23 janvier 2020 à 08h50

Siestacorta
Je vais être un peu pisse-froid, désolé...

Je vois pas très bien où tu veux en venir…
Peut-être tu peux expliquer+ ?

Le « Je t'aime » est à mon sens trop souvent pris comme une promesse « …et je t'aimerais toute la vie » ou au moins «  longtemps », alors que pourtant il est conjugué au présent pas au futur.
Et il attend son incontournable —pour ne pas dire obligatoire— « moi aussi ».

Dans « Je t'aime » comme dans une caresse il y a une adresse. C'est pas juste soi avec soi. C'est soi avec l'autre. Je t'offre une caresse… et tu as le choix de la recevoir ou non. Là il y a la question du consentement, oui = ne pas imposer nos « Je t'aime » à qui ne voudrais pas les recevoir, c'est important. Mais en revanche, il n'y a pas nécessité de quelque chose en retour. C'est un cadeau que l'on fait (de partager son émotion, son ressentis). Dire est un cadeau.
C'est comme écrire une lettre. Envoyer une lettre est un cadeau adressé (de soi à l'autre) et ne devrais exiger aucune réponse en retour, en tout cas n'avoir aucune exigence de retour.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par "on a besoin de ce que fait l'autre avec".
Ou de ce que j'en comprends, je ne suis pas sûr d'en avoir besoin.
Après c'est sûr que si mes caresses ne sont pas agréables pour l'autre, je ne vais pas continuer à les donner.
Et c'est sûr aussi que j'ai parfois, moi-aussi, besoin de caresses. Mais pas forcément donnée par la même personne que celle à qui j'en ai donné, ni forcément au même moment.

« Je t'aime » est un chaudouxdoux.

La question c'est peut-être comment on gère notre stock de chaudoudoux en pays froid-piquants (j'ai faillit dire froid-pissant) ?
Peut-être c'est ça qui te dérange ? Vouloir donner des chaudoudoux sans voir qu'on vit dans un monde de froid-piquants ?

En tout cas moi je t'aime @Siestacorta (enfin si tu acceptes de recevoir ma caresse) et j'aime tes interventions sur ce forum (même quand tu pisse froid les matins d'hiver !).
Et vraiment je n'attends rien en retour.

Voir dans le contexte

Discussion : Dire je t’aime

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 19h16

…entendu au dernier café poly de Rennes :

Dire « Je t'aime » n'est pas une promesse, c'est une caresse.

Voir dans le contexte

Discussion : More than two : repentance de l'auteure au sujet de " la nuit noire de l'âme ", quand la souffrance doit nous alerter...

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 16h47

Allez courage, ça avance.

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 15h32

Lili-Lutine
Ne sais pas si je suis bien clair ? :-/

Ce que j'en comprends c'est que
le deux inclue le +vaste
et le plus vaste inclue le deux
donc, surtout quand c'est les mots d'un autre, rien n'empêche à ce que ça nous parle.

Et à deux ou à+, l'on est toujours, dans le contraire de un.

Voir dans le contexte

Discussion : [Le site] Les thèmes du site.

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 12h41

Voilà c'est fait pour Besoin d'aide et Poly/Mono.

N'hésitez pas à les utiliser !


…et sinon…
que pensez-vous de Poly-out (qui reprend le "out" de Coming out, mais sans reprendre l'intégralité de l'expression) ?

Voir dans le contexte

Discussion : Groupe Poly hommes

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 12h15

…juste pour dire que, sur Rennes, nous avons à quelques-uns commencé (une réunion à ce jour), et j'en suis bien content.

Tout le monde n'a pas lu ce post. Tout ce que je dis dans ce post n'est pas évidence commune pour tous (et n'est pas pour l'instant pensé/appliqué).
J'y vais aussi doucement dans ce que j'y apporte, car le fait de participer à l'expérience (je n'en suis pas l'initiateur, juste un participant de le première heure) me ravi, et je ne veux pas tout gâcher, en étant trop exigent dès le départ.

Ça se passe à Rennes, donc.
Si des personnes sont intéressées c'est possible de nous rejoindre.
Pas de régularité pour l'instant. Et pas d'annonces ici de nos rendez-vous.

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 12h07

merci @ourscalin

Voir dans le contexte

Discussion : [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 11h50

Ce serait chouette d'un jour réussir à le finir ce questionnaire. Le façonner en questionnaire framaforms, pour pouvoir le proposer et un jour… en sortir des stats.

Voir dans le contexte

Discussion : Le polyamour serait il pour les intellectuels/philosophes, et l'adultère pour ceux ne l'étant pas ou moins...?

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 05h45

merci @coquelicot pour ce post

car oui, moi aussi, des fois, je me demande si le polyamour n'est pas un truc lié à une certaine classe (aisance) sociale, l'adultère des bobos, quoi

(ou que l'adultère serait le polyamour du pauvre, le polyamour du prolo…)

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 04h08

…ah aussi je mets le lien vers ce fil : De la complexité de nos endogamies (que j'ai initié depuis et dans la lignée de ce post sur nos opacités).

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 03h48

…et à la relecture, —de ce poème qui me touche et que j'aime— je le souhaiterais moins dual (mono ?), moins de je à tu, que de je à vous… moins connoté sexuel aussi ("mes lèvres sur ton corps", "tes genoux", tout ça) qui finalement me semble en réduire la portée à une simple portée dualement-amoureuse.

…car j'entends d'un sens bien +vaste et à bien +que deux, ce :

À moins qu’un jour —
Est-ce que ce sera le jour ?
Nous sachions être ensemble, je le veux, ...
Pour le dehors et pour le noir.

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 03h39

Allez, je vous mets (sans l'avoir relu) tout le poème :

Guillevic, Je t’écris
Je t’écris d’un pays où il fait noir
Et ce n’est pas la nuit. ...

Je t’écris
Parce qu’il fait noir.

Je t’écris sur le mur
Qui est au fond du noir.

*
Il y a le noir puisqu’il me fait t’écrire.
Il y a un mur puisque j’écris dessus
Et c’est pour toi. ...

Je ne sais pas ce qu’est ce noir,
Je suis dedans.

Je t’écris sur un mur au fond du noir.

*
Je sais que dehors
Il ne fait pas noir.

*
Le plus souvent le mur est droit,
Mais je crois qu’il s’incurve.

Lorsque je dis
Qu’il est au fond du noir,
C’est pour me rassurer.

J'écris sur lui
Pour que ce soit utile.

*
Si jamais tu lis sur ce mur
Ce que j’écris pour toi,

Tu sauras peut-être
Où j’étais parqué.

*
Mais pourtant si c’était
Sur ton mur que j’écris,
Sur le mur au fond
Du noir où tu es

Et tu ne saurais pas
Que j’y écris pour toi ?

*
Je te sais, soleil,
Je vous sais, pommiers.

Je connais l’étrange
Variété de noir
Qui a nom lumière.

De son royaume j’ai tremblé.

*
Je n’ai pas d’horizon
Au-delà de ce mur
Sur lequel je t’écris.

Je n’écrirais pas plus
Que je ne peux savoir.

*
J’écris la vérité que supporte le mur
Au fond du noir.

*
Dehors il y aurait un autre champ d’action,
La trompette où souffler le jour plus fort que lui,
Comme souffle un seul feu à nu dans les chemins,

Quand midi vient éperonner
Toute la terre permanente.

Mais dehors, où t’écrire
À défaut de ce mur ?

*
Dehors, mais je ne saurais plus
À qui j’écris.

Et que sera, dehors,
Dans le feu et le vent,
Celui qui doit t’écrire ?

*
À moins qu’un jour —
Est-ce que ce sera le jour ?
Nous sachions être ensemble, je le veux, ...
Pour le dehors et pour le noir.

En notre honneur alors
Brûleront de lumière,
Mais à notre mesure,
Les pommiers, les rivières.

Alors je t’écrirai sur ce que tu verras
Flamboyer de tendresse, Sur toutes les choses autour de nous
Dans le dehors et dans le noir.

Je n’aurai plus besoin
De chercher à t’écrire sur le mur introuvable
Où j’écris maintenant.

*
Qu’importe après cela
Qu’il reste encore du noir
Dans la grande lumière,
Au fond de la lumière,

Puisque tu seras là
pour tâtonner ensemble

Et que je t’écrirai
Avec mes lèvres sur ton corps.

*
En attendant j’écris
sur le mur qui doit être au fond du noir :

« Je bénis tes genoux,
« Je pense au jour
« où sous mes mains ils trembleront
« comme font les feuillages
« avec moins de raison. »

*
Et nous irions ...
vers la lumière guérissable.

Source : Sphère, 1963 , p 106 à 110.

Voir dans le contexte

Discussion : Notre opacité paradoxale

Profil

artichaut

le mercredi 22 janvier 2020 à 03h26

Une chose qui perso ne m'aide pas a savoir quoi raconter/livrer ici (sur moi-même et/ou impliquant d'autres personnes) c'est de ne pas savoir par qui je suis lu.

Autant sur FB, le peu que j'ai pu pratiquer, et avec le système d' "amis" qui va avec, on peut considérer que l'on sera lu par tou·te·s (voire c'est même pour ça que l'on y poste ?).
Autant ici —sans doute à tord— je considère que je ne suis lu par personne, ou quasi personne (à tel point que quand je tiens à être lu par untel ou unetelle, je lui envoie le lien, même si c'est quelqu'un·e qui a l'habitude de venir ici).
Disons que j'ai tendance a ne prendre en compte que les personnes qui répondent (participent au débat), ou a la très grande rigueur celles qui ont l'habitude de participer (participent aux débats).

Et ça me questionne sur un éventuel manque d'empathie (ou manque d'ouverture empathique) de ma personne.
Qui suis-je pour ne pas voir que derrière le privilège d'une —peut-être— aisance textuelle (ou intimo-textuelle ?, ou intello-textuelle ?…) d'autres moins privilégié·e·s, ne sont pas moins lecteurs/lectrices. Tant d'illustres inconnu·e·s, aussi bien que d'autres de mon réseau de connaissances, proches ou moins proches ?

Et je ne sais que faire de cette prise de conscience, de ce questionnement.
L'ignorer ? Me mettre à m'auto-censurer, moi-aussi, ici ?


Et ces mots de @Cendre (oui, je viens de relire tout le fil) me touchent, car je ne sais qu'en faire :

Cendre
Non non, y'a un vrai problème d'excès de transparence.
(…)
C'est ça qu'on prône ? Plus d'autonomie, plus d'individualisme ?
(…)
Et la solidarité, la compassion, l'empathie...
Ça devrait servir en amont, pour éviter l'exposition, justement aux choses qui n'ont pas d'intérêt à être exposées.

Vraiment je ne mesure pas la portée de mes mots déposés ici. Et je suis toujours extrêmement surpris quand on me dit "j'ai lu ce que tu as écris sur le forum". Parfois ça me fait plaisir, mais le plus souvent ça me fait flipper.

Je tends à oublier complétement la meta-lecture (ces lecteurs/lectrices qui n'écrivent pas, ou peu, ou pas dans le fil où j'écris).
Et je pense que j'écrirais moins si j'avais+ la conscience d'être lu.

Et je n'arrive pas à savoir si je dois, par souci d'empathie, développer cette conscience (et écrire moins, peut-être, parfois) ou au contraire continuer à ignorer la portée (en bien ou en mal) de mes mots déposés ici.

(d'autres choses me questionnent aussi sur l'hypothèse de moins écrire ici, touchant à l'omnipotence, la sur-présence, et par conséquence au peu de place laissée ici à d'autres pour le faire—mais ceci me semble un autre problème)

Il est vrai que j'ai une manière très égoïste d'utiliser ce forum. Je m'en sers pour dérouler, au grès des posts, le fil de ma pensée (sauf peut-être dans mes multi-posts-développement-de-ressources-sur-le-poly : filmo, biblio & co… et encore que…).


Je ne sais pourquoi ces mots de Guillevic me reviennent en mémoire :

Je t’écris d’un pays où il fait noir
Et ce n’est pas la nuit. ...

Je t’écris
Parce qu’il fait noir.

Je t’écris sur le mur
Qui est au fond du noir.

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 19h10

(pardon @laurent59 pour le squat du fil)

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 19h03

Du coup, là où je te rejoindrai @Ellea…

Ellea
Il faut réfléchir lorsqu'on s'engage dans 2 relations simultanément

C'est qu'il ne suffit pas de dire "Au fait je suis poly, j'espère que ça te va ?" (je dis pas que c'est ce que tu as fait @laurent59 ) mais expliquer en long, en large et en travers c'est quoi le polyamour, en quoi c'est radicalement différent, les bons et les mauvais côté, etc.
Je pense qu'on a une responsabilité en tant que poly, d'expliciter clairement ce que c'est, et ne pas attendre des autres qu'ils/elles le comprennent (alors que nous -même on ne comprends pas tout !).
Proposer le poly à un·e non-poly c'est proposer de naviguer sur des eaux mouvementées alors que jusqu'à présent —peut-être— il/elle était restée au port. (même si y'a plein d'autres façons —chouette et moins chouettes— de naviguer sur des eaux mouvementées).
Il vaux mieux être emballé par le voyage (le voyage poly, pas juste le voyage avec soi), et pas juste le faire par dépit (accepter pour ne pas renoncer à la relation), ou juste par un "oui, bon, ok".
Je pense qu'il faut être clair·e et sincère avec ça.

Sur une échelle de 1 à 10 ( 1 "je consent à vivre le polyamour" et 10 "j'ai super grave envie de le vivre"), je dirais qu'il est dangereux d'entrer en relation avec des personnes si elles se placent en dessous de 7/8.
Dangereux pour l'autre et dangereux pour soi.

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 18h37

J'ai l'impression qu'on ne dit pas assez qu'entrer en polyamour c'est entrer dans des relations qui ne sont pas monogames, donc qui ne fonctionnent pas avec les même critères.

Le polyamour n'est pas l'addition de plusieurs relations mono. C'est —il me semble — (commencer à) penser les relations autrement.

Du coup ce qui était connu ne l'est plus. Les certitudes deviennent des doutes. Etc.
La question c'est Comment on gère avec ça ? Comment on avance s'il n'y a plus que des doutes ? Comment on se garde des amarres pour ne pas chavirer ?

La question du temps, me semble symptomatique. …même si ce n'est qu'une question parmi d'autres.

(…et je n'ai pas de réponse à la question que je pose).

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 18h22

Ellea
Il faut réfléchir lorsqu'on s'engage dans 2 relations simultanément
Elles sont amoureuse et veulent passer du temps avec toi c'est normal !!

Moi je ne suis pas d'accord avec ça.
Je ne vois pas en quoi être en relation amoureuse nécessite de passer XX temps avec XX personne.
Ça rejoint la question des critères de satisfaction dans les relations. Et je trouve que globalement c'est très très normé tout ça : pas "normal" mais normé.

Et garder du temps pour soi avec soi-même me semble indispensable et non-négociable, quelque soit le nombre de relations que l'on ai par ailleurs.

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 18h14

laurent59
j'ai donc eu régulièrement eu l'impression d'être entre l'enclume et le marteau

Bien complexe la situation dont tu nous fait part.

J'aurais envie de dire, que : « Bien la personne pivot se doive de bien faire fonctionner la relation en V, qu'elle est la personne qui devrait prendre le +de charge relationnelle, elle n'est pour autant pas capable de tout faire. Et dans le cas cité, j'aurais envie de dire. Ils serait bon qu'elles se parlent et cessent de t'utiliser comme intermédiaire (refus de se mettre en jeu ?). »
Mais ceci semble juste impossible dans la situation. Donc en effet tout ça est bien bloqué. Et le concours de circonstance (A part, B arrive, A revient) est bien peu commode.


Sur le droit de regard je ne pense pas qu'on puisse énoncer des vérités toutes faites et transposables.
Mais ce qui m'a fait réfléchir, moi, dans des cas similaires, c'est de se demander : D'où vient cette exigence de droit de regard ? Que recèle t-elle ? Qu'elle est la posture qui l'accompagne ? Contient-elle de l'empathie ou non ? etc

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 18h04

laurent59
La situation a évolué et j'ai rompu avec B.

Cette phrase m'a fait frémir.

Non que je pense que ce soit une mauvaise chose d'avoir rompu avec B (c'est ton choix et tu es libre de le faire).
Mais ça ressemblait pour moi à "je largue ma secondaire pour faire plaisir a ma principale". Et je frémis toujours à cette idée.

Dans un monde idéal j'aimerais que chaque relation existe pour elle-même et ne soit pas affectée par les autres relations (genre : "je sais que tu ne me quitteras pas parce que tu rencontrerais une autre personne, mais uniquement si la relation avec moi devenait insatisfaisante).

Dans un monde poly je sais que ce n'est pas vrai. Et même que ce n'est pas souhaitable que ce soit vrai.
D'une part car les relations s'influencent l'une l'autre, et que c'est ça qui fait qu'on est vivants, et pas des êtres séparés.
D'autre part car cette inter-influence des relations est même quelque chose de chouette et à construire.

Mais quand j'entends "rupture" dans un cas comme ça, j'entends toujours quelque chose comme "gâchis" ou "victime collatérale".

Je dis pas que c'est le cas, hein. Je dis comment ça résonne en moi. (Et j'essaie de comprendre pourquoi).

Voir dans le contexte

Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

Profil

artichaut

le mardi 21 janvier 2020 à 17h54

cactus
sur une échelle de 1 à 10 ( 1 "je le fais sans effort" et 10 "motif de rupture"), y'a évidemment divers degrés de contraintes, et ça ne pose pas de problèmes tant que ça reste en dessous de 5. Un truc comme ça.

Cette phrase m'a fait réfléchir. Et je ne sais pas exactement quoi en penser…

J'aime bien ces histoires d'échelle de 1 à 10 pour ce qu'elles nous permettent de comprendre/estimer/relativiser un ressentis.

Le "1" de ton échelle me questionne. Pourquoi "je le fais sans effort" et pas "je suis hyper content·e de le faire" ?

Voir dans le contexte

Retour au profil