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Rennes (France)

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Discussion : « Être féministe et en relation avec un mec cis »

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 17h24

et bien sûr
ne pas culpabiliser, ne pas culpabiliser, ne pas culpabiliser
quand une féministe te fait un reproche de type mec-cis
elle ne s'attaque pas à toi, elle attaque le système en toi

ça faut se le graver dans le marbre
(cf accord toltèque #2)

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Discussion : « Être féministe et en relation avec un mec cis »

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 17h12

bidibidibidi
Certaines parties ont résonné en moi. Le début : "Comment éduquer les hommes, comment les aider à se déconstruire ?". J'avoue être parfois perdu face à un processus de déconstruction que personne dans mon entourage ne fait.
(…)
Les comportements masculins normés ont tendance à m'énerver de plus en plus,

Oui, c'est pas simple du tout et au contraire plutôt très questionnant.

Comment aborder un processus de déconstruction, en en faisant ni trop, ni trop, peu, en se demandant comment faire, en trouvant des personnes qui puisse nous faire des retours qui soient ni totalement culpabilisantes, ni juste pommade.

Bref avancer tant bien que mal vers un monde meilleur, mais en gaffant sans-cesse (parce que bon on ne se refait pas comme ça), et en se faisant critiquer de part et d'autre.

Y'a pas de chemin pré-tracé. Mais y'a pas non plus d'excuse à ne pas défricher un chemin (et tant pis si tu te plante).

Alors lire les écrits féministes, et leur faire un minimum confiance sur le fait qu'elles sont mieux placées que nous pour analyser certaines situations.
Genre quand une féministe te dis un truc ou te fais un reproche dire "Ok, merci, je vais réfléchir" au lieu du "pfff n'importe quoi" (qui nous vient tout naturellement, parce que bon, beaucoup sont comme moi et considère toujours en premier, confiance-en-soi-socialement-acquise oblige, que c'est "l'autre qui à tord"). Puis ensuite réfléchir pour de vrai, en tâchant de "se mettre à la place de l'autre". Et finalement décider si on est d'accord ou pas (en gardant dans un coin de la tête, que même si on est pas d'accord, peut-être on le deviendra un jour… parce que la connerie n'est heureusement pas éternelle).

Un truc qui m'a aidé aussi, en matière de consentement, c'est ce conseil de "toujours laisser une porte de sortie à l'autre". Quoique tu fasses, quoique tu proposes, toujours laisser la possibilité à l'autre de dire non, et de changer d'avis sans se justifier. Mais ça doit être une vraie démarche, pas un truc bidon. C'est à dire que l'on doit être soit même convaincu en proposant ça, que c'est possible et même souhaitable, qu'on en voudra pas à la personne. Et même remercier la personne quand elle arrive à dire non, à changer d'avis (car c'est très très dur de dire… non). C'est un long chemin pour vraiment le vivre sincèrement et de manière satisfaisante, pour soi, comme pour l'autre.

L'autre truc complexe, je trouve, c'est d'assumer "sa part du travail masculin" en questionnant les comportements chez les autres mec-cis, en ne laissant plus forcément passer les blagues sexistes, en visibilisant les "comportements masculins normés (qui) ont tendance à (nous) énerver de plus en plus", sans pour autant, ni passer pour le prétentieux de service ("moi msieur chuis déconstruit"), en se rapellant que nous aussi on est passé par là, on vient de là, et à l'époque on acceptais très mal les réflexions ou jugements lapidaires. Trouver sans cesse la bonne justesse dans les propos à adresser aux autres mec-cis, nos pairs, …qui pourtant nous énervent de +en+. Être indulgeant et intransigeant à la fois (et humble aussi, parce que on en porte encore tellement de la connerie avec nous).

Moi j'ai la chance d'être bien entourée, d'avoir des copines à la fois très très patientes (parce que bon faut se le farcir le bonhomme) tout en étant intransigeantes et lucides.

Évidemment, ce serait à nous les mecs de pas toujours compter sur les copines. De créer des groupes de paroles d'hommes (avec toutes les problématiques que ça implique, en terme de : risque de se renforcer en croyant se déconstruire).
J'en suis un peu là. Sans pour autant réussir à trouver avec qui faire ça dans ma région.

…bon je me demande si on est pas en train de pourrir le fil de @Lili-Lutine… tout ça aurait plus sa place sur un fil : « Être un mec-cis en relation avec une féministe (ou une femme) » et demanderais à être étayé, structuré, etc

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Discussion : Metamorie : ce que le lien metamour a à nous apprendre ?

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 15h58

pkd
Ta proposition Artichaut, comme celle de LuLutine permet de sortir de la focalisation centrée sur la personne qui en aime plusieurs pour aller vers les relations et les libertés de ceux qui sont aimées.
Cela permet de differencier aisément les situations du genre:"mon mec m'a dit qu'il aime quelqu'un d'autre en plus de moi et donc il est poly, mais ne veut pas que moi j'ai d'autres relations". De relation polyamoureuse ou la dimension de la reconnaissance de la liberté et de l'indépendance de/des autres est actée...
Enfin, je ne sais pas si je suis clair.

Oui très clair.

Le "il est poly, mais ne veut pas que moi j'ai d'autres relations" qu'on retrouve souvent par ici dans des témoignages, me semble très symptomatique.

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Discussion : Les polyamoureux sont ils plus respectueux avec leurs partenaires en général ?

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 15h44

moi je vois pas trop de quoi s'offusquer quand il s'agit de

un homme cis qui

ou de

les hommes cis autour de moi

ça n'a pas forcément l'air de regrouper tous les homme-cis de la planète dans les propos d' @Aiemama

pourquoi une levée de bouclier à chaque fois que quelqu'un.e parle d'homme-cis ici ?

si on remplace "homme-cis" par "riche", "bourgeois" ou "mono", plus personne ne trouvera à s'offusquer, si ?
(et c'est pas les généralités qui manque sur ce site)

pkd
Bref cela ne permet pas du tout de faire des généralités sur le comportement de telle ou telle personne.

Ben c'est ce qu'on appelle la sociologie. Ça reste des généralités, mais c'est pas pour ça que ce n'est pas opérant.

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Discussion : Metamorie : ce que le lien metamour a à nous apprendre ?

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 15h22

bonheur
une personne acceptante (pourquoi horrible mot ?)

"acceptant", pour moi, ça renvoie au consentement 1.0, genre j'accepte, mais en vrai je n'ai pas le choix.

je trouve ça limite insultant pour des personnes, qui possiblement en font plus (en terme de travail sur soi) que d'autres se revendiquant poly "à part entière"

bonheur
La référence en la matière est le livre "compersion" qui couvre largement tout le monde.

Oui, j'ai failli citer aussi la compersion dans ce post.
Découvrir (aller vers) la compersion, c'est accéder au polyamour dans toute sa complexité.
Mais ça ne me semble pas encore "suffisant"…

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Discussion : Lexique

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 15h12

…et sur les réflexions quant à la définition du mot même de polyamour, on peut aller voir ces deux fils :
- Définition(s) du polyamour
- Explicite

On y trouve par exemple la proposition :

Polyamour
orientation relationnelle intime non-exclusive consensuelle…


…et ce fil Champ lexical du polyamour propose un lexique/glossaire/dictionnaire plus vaste.

Concernant l'historique et l'origine du mot anglais « Polyamory », et du mot français « Polyamour », voir ce fil.

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Discussion : Metamorie : ce que le lien metamour a à nous apprendre ?

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 15h06

et ça me renvoie à belle définiton de LuLutine en 2014

LuLutine
Etre polyamoureux, c'est accepter que toute personne avec qui on est en relation intime puisse entretenir d'autres relations intimes.

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Discussion : Metamorie : ce que le lien metamour a à nous apprendre ?

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 14h51

Metamour ? (*)

Les mots sont nombreux : metamour, colove, co-amoureux/co-amoureuse …voire même tiers-aimant.e ou encore sigisbée… (cf ce fil).

À l'usage « metamour » semble l'emporter pour désigner les partenaires de nos partenaires.
Et on peut le décliner à l'envie : metamoureux, metamoureuse, metamouresque, metamorie… ou simplement meta.

J'ai envie de partager ici une réflexion déjà évoquée (dans le cadre du compte-rendu d'un week-end spécial sur le metamour, justement), mais qui me semble mériter son fil à soi(e).

Plus que jamais je me dis qu'être poly c'est être meta : qu'être poly (vraiment poly) ce n'est pas avoir plusieurs relations, mais c'est être capable d'accepter/souhaiter que nos partenaires aient plusieurs relations, et pouvoir relationner avec ces meta-partenaires.

Et les "poly-acceptant.e.s" (horrible mot) sont pour moi souvent bien+poly dans l'âme que juste quelqu'un.e qui collectionne les relations.
Ce n'est qu'en éprouvant des liens meta que l'on travaille vraiment sur soi, que l'on se confronte à nos peurs, à notre jalousie, que l'on devient meilleur et que l'on rend le monde meilleur.

Là est le vrai sens politique, pour moi, du polyamour.
Non pas capitaliser +de partenaires, mais augmenter le bien être d'un maximum de personnes, bref faire de ce monde un monde avec plus d'amour partagé, un monde plus aimant.

…et le "polyamour" est tellement galvaudé qu'il faudrait peut-être, alors, inventer un autre mot. La metamorie ?

Ce n'est pas tant sur le mot metamorie que je voudrais insister (celui là ou un autre, peu importe…).

Mais sur ce qu'est, ce que pourrait être, au fond l'âme du polyamour, ou si vous préférez, et pour ne froisser personne, une manière particulière de vivre le poyamour.

Histoire aussi de jeter un pavé dans la mare poly.


Qu'en pensez-vous ?

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Discussion : [Avignon] Si vous êtes le.a métamour de quelqu’un.e ou de plusieurs personnes, ce WE vous est dédié ! ☺

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artichaut

le jeudi 04 avril 2019 à 14h06

Ce qu'un tel we peut avoir d'extrêmement précieux pour moi, c'est d'être mis en jeu en intensité et en pratique.
On peut faire toute les théories du monde, rien ne remplacera jamais la pratique.

Et le faire dans un cadre comme celui-là, avec ces bases rassurantes là, c'est tout simplement inestimable.

Alors voilà, j'avais envie de faire part d'une découverte collective lors de ce we (même si pour vous ça risque de n'être qu'une théorie de plus) : on a découvert qu'il peut y avoir de la jalousie entre métamours.

On s'est rendu compte que si on veut bien faire les choses (= prendre soin de toutes les personnes impliquées) ça demande encore plus de travail qu'on ne l'imaginait.

Je m'explique :
si A est en relation avec B, C et D
B avec E, F, G
et D avec H, I, J
(et encore on n'imagine pas de relations croisées, genre E=H, etc)

bien sûr que
A va prendre soin de B, C et D (et réciproquement)
B va prendre soin de E, F et G (et réciproquement)
D va prendre soin de H, I et J (et réciproquement)
c'est à dire chacun.e prend soin de tou.te.s ses amoureux/amoureuses

Mais vu qu'on est contexte meta
chacun.e prend soin de tou.te.s les amoureux/amoureuses de ses amoureux/amoureuses vis à vis de celle/ceux-ci
donc
B va prendre soin de A vis-à-vis de C et de C vis-à-vis de A
et aussi de A vis-à-vis de D et de D vis-à-vis de A
etc
(et là déjà les monos hallucinent !)

Mais en contexte meta+ (quand tout le monde se rencontre) il s'avère que
B doit aussi prendre soin de C vis-à-vis de D !
c'est à dire qu'un.e metamour doit prendre soin de chacun.e de ses metamour vis à vis de ses autres metamours !
(j'espère que c'est clair…)
…et ça c'était carrément chouette de se rendre compte de ça !
Et personne ne l'avait pressentis, imaginé, anticipé…

A la fois c'est chouette, et à la fois ça veut dire que le "kitchen table polyamorie" (ou metamour de convivialité, quand tout le monde se rencontre, discute, et passe du temps ensemble) ce n'est pas juste un truc sympa et réjouissant (parce qu'on "est trop fort" d'être capable de faire ça !) mais que c'est aussi une charge mentale/relationnelle/émotionnelle supplémentaire ET non négligeable.

Or ce surcroît de charge mentale/relationnelle/émotionnelle on est pas toutes et tous capable à chaque instant de notre vie de l'assumer. Et nous rendre plus au clair avec ça, me semble une incroyable avancée dans le fait de se connaître soi-même, de se comprendre, de ne pas se mentir, de savoir de quoi on est capable, et de savoir parfois dire "non, je ne suis pas capable de ça" (et "c'est pas grave"). Pour ne pas se faire embraquer dans des trucs certes jolis sur le papier, mais où on peut se cramer quelques plumes.

Et en même temps, le vivre dans un cadre comme celui-là, avec ces bases rassurantes là, permet de l'éprouver positivement, et nous rends bien +à même, soit de le vivre, soit de savoir poser des limites, dans un contexte moins rassurant (par ex. avec des monos, avec des personnes débutantes, avec des personnes moins enclines à vouloir "prendre soin de toutes les personnes impliquées", etc).

Ça permet une vision à la fois +solide, +lucide, +positive de tous ces liens poly et meta que l'on peut donc choisir de faire exister…ou pas.

.
Plus que jamais je me dis qu'être poly c'est être meta : qu'être poly (vraiment poly) ce n'est pas avoir plusieurs relations, mais c'est être capable d'accepter/souhaiter que nos partenaires aient plusieurs relations, et pouvoir relationner avec ces meta-partenaires.
Et les "poly-acceptant.e.s" (horrible mot) sont pour moi bien+poly dans l'âme que juste quelqu'un.e qui collectionne les relations.
Ce n'est qu'en éprouvant des liens meta que l'on travaille vraiment sur soi, que l'on se confronte à nos peurs, à notre jalousie, que l'on devient meilleur et que l'on rend le monde meilleur.

..
Là est le vrai sens politique, pour moi, du polyamour.
Non pas capitaliser +de partenaires, mais augmenter le bien être d'un maximum de personnes, bref faire de ce monde un monde avec plus d'amour partagé, un monde plus aimant.


et le "polyamour" est tellement galvaudé qu'il faudrait peut-être, alors, inventer un autre mot.

La metamorie ?

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Discussion : [Bretagne] Soutien poly-pop

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 17h57

merci @Lili-Lutine

c'est aussi grâce à tes précieux conseils, qu'on a pu mettre ça en place

pour l'instant on en a organisé deux par chez nous

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Discussion : [Bretagne] Soutien poly-pop

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 17h32

Voici notre présentation.

________________________

Ça s'adresse à qui ? :
Pour l'instant aux personnes qui sont venues au moins une fois à un événement poly-pop que nous organisons.
Si l'un ou l'une de vous rencontre des difficultés particulières en lien avec le polyamour, il ou elle peut donc nous solliciter en envoyant un mail à [e-mail, cliquer pour voir l'adresse]

Ce que c'est :
C'est un moment pour réfléchir à plusieurs, échanger solidarités et partages d'expériences à partir de votre situation problématique spécifique.
C'est un moment en privé, dédié à cela, limité dans le temps (3 ou 4h max), avec un protocole et des consignes.
Idéalement la personne nous invite chez elle ou dans un lieu privé choisi par elle. Si ce n'est pas possible, on fait ça chez l'un.e de nous.
C'est un "one shot". Il n'y aura pas de deuxième séance.
C'est gratuit et tout le monde est bénévole.

Ce que ce n'est pas :
Ce n'est pas dans un lieu public (bar…)
Pour l'instant, on ne fait pas de soutien pour des couples.
On ne fait pas de soutien téléphonique, ni par mail.
Nous ne prétendons à aucunes compétences comme thérapeutes. Ce soutien poly ne peut en aucun cas remplacer une consultation de professionnel.le.

___________________________________________

Comment ça se passe concrètement ? :

AVANT :
Une personne nous sollicite (toi), et nous explique par écrit, et en quelques mot sa "situation problématique" (pas besoin d'entrer dans les détails, c'est juste pour savoir un peu de quoi il retourne, et donner envie ou pas à des gens de participer).
On se met d'accord ensemble sur une date possible.
On propose anonymement à des personnes de confiance de participer à ce soutien poly. (on ne parlera pas publiquement de ce moment sur un forum ou sur fb par exemple. Les personnes à qui nous proposerons de participer à ce moment de soutien poly sont des personnes que nous connaissons, appartenant au milieu poly, le pratiquant et qui ont manifesté leur envie de participer à de tels moments.)
En fonction des réponses, on te soumet les participant.e.s.
Tu peux poser des questions sur telle ou telle personne et tu dis oui ou non, pour chaque personne. Tu n'a pas à justifier tes réponses.
Une fois que tout est ok, on se retrouve le jour J.

PENDANT
On a un protocole pour l'atelier de soutien proprement-dit. Il y a par exemple des moments où tu parles et d'autre moments où tu écoutes.
On fait des pauses si nécessaire.
À tout moment tu peux stopper le soutien.

APRÈS
On ne fait pas de suivi. Mais si néanmoins cet « atelier Soutien poly » à provoqué des choses chouettes ou moins chouettes, et que tu veux nous en parler c'est possible.

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Discussion : [Bretagne] Soutien poly-pop

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 17h32

Dans la dynamique des événements poly-pop de Bretagne (Rennes, Nantes…), et suite à une discussion qui a commencé ici nous avons mis en place un Soutien poly s'inspirant des « cafés poly confidentiels » de Paris et d'Avignon et de nos pratiques de café-poly version "pop" (c'est à dire incluant des outils d'éducation populaire).

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Discussion : [Ne pas répondre à ce fil] Brouillon / Bac à sable BaS / Mise en forme / Tests en tous genres

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 16h17

☘️
❤️ <3

O
☆ ⋆








gras
italique

test citation "cite" sans "blockquote"

fin du test

autre tests :
test "blockquote" vide :

test "blockquote"+espace :


test "blockquote" sans cite


test citation sans remplir cite


test citation en remplissant cite avec un espace

auteur lien externe
citation lien externe

lien externe

auteur @auteur @artichaut @artichaut. @artichaut)
citation @auteur @artichaut, @artichaut. @artichaut)

@auteur @artichaut @artichaut, @artichaut. @artichaut)

auteur1

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citation

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sans cible : renvoie au fil en cours

espace lien :
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sauter des lignes :
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point
.
.
.
..

<h3>Titre (Titre2), de Réal, Année</h3>
<ul>
<li>Niveau Poly : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥</li>
<li>Mots clef : </li>
<li>Trigger warning : </li>
<li>La discussion associée (sur Polyamour.info)</li>
</ul>

Description

Citation (@Auteur)

<u>soulignage ?</u>
<span style="text-decoration: underline;">Texte Souligné </span>
<span">Texte Souligné </span>

texte
texte1
texte2
texte3
texte4

<illustration src="531802011-Your_kisses_are_wasted_on_me_(Delgoff)_[CC-by].jpg" />

<html>


</html>

@Cami,

@Ella-Lutine , @Lili-Lutine, @Camicaute et @artichaut

":-)" ":-(" "<3" ":-D" "(+)" ":-/"
":-) ":-( "<3 ":-D "(+) ":-/
:-)" :-(" <3" :-D" (+)" :-/"

<li>Le Site</li>
<li>Les Articles</li>
<li>Les Discussions</li>
<li>Les Événements</li>
<li>Autres</li>

Balise titre h5
<h5 id="Titre"> </h5>

":-)"= :-) ; ":-("= :-( ; "<3"= <3 ; ":-D"= :-D ; "(+)"= (+) ; ":-/"= :-/

<h3 id="smileys">Smileys utilisables dans les discussions</h3>

:-@ :-@

:-$ :-$

:-S :-S

:'-( :'-(

(8E (8E

:-D :-D

^^ ^^

^_^ ^_^

<3 <3

O_O O_O

:-) :-)

:-P :-P

:-/ :-/

:-( :-(

;-) ;-)

(+) (+)

(-) (-)

purgatoirerefusés3♥4♥5♥6♥

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Discussion : Sexe et sentiments

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 15h02

Ce fil soulève beaucoup de questions (dont certaines qui m'animent en ce moment) et j'arrive en cours de route…
Merci à celles et ceux qui l'ont ouvert et alimentés.

Je vais en soulever quelques unes ici (et peut-être d'autres, dans des fils spécifiques, on verra)

D'abord, concernant le "passif d'agression sexuelle" (page 2 de ce fil), je pense qu'on est très nombreuses/nombreux à avoir un "passif d'agression sexuelle" (agressions subies ou agressions commises). Beaucoup plus nombreuses/nombreux qu'on ne le pense.
Et dans un contexte hétéro-dominant le nombreuses ne va pas sans le… nombreux (le subi sans le commis).
Ce passif d'agression sexuelle change tout dans notre rapport à la sexualité et les réactions individuelles me semblent multiples suite à ces agressions (rejet ou au contraire sur-activation du registre sexuel). Je ne vais pas forcément dévellopper +que ça. Mais il me semble qu'on ne peut vraiment pas aborder la sexualité innocemment, ou comme quelque chose d'anodin, ou de simple, d'évident, etc. Je ne dis pas que c'est ce qui est fait sur ce fil, mais ça me semble important à rappeler.
On est toutes et tous vraiment "abîmé.e" et il y a beaucoup à réparer.
Aborder la sexualité (en parler, la pratiquer) c'est se confronter à des choses qui nous échappe et qu'on peine vraiment sociétalement à aborder. Et pour moi ça veut dire qu'il faudrait y aller (vers/dans la sexualité) avec d'autant +de prudence, pas-à-pas. Et j'ai vraiment le sentiment que c'est tout le contraire qu'on nous apprend.

Ensuite concernant la focalisation sur la bandaison masculine, vraiment je ne comprends pas le problème. Et faut faire gaffe aussi, côté féminin-hétéro, à ne pas rajouter encore+d'injonction aux homme-cis, de ce côté-là.
D'abord la bandaison concerne tout le monde. Les femmes-cis bandent aussi (tétons et clito, voir même lèvres et vagin) de même que les mecs-cis mouillent aussi. Et quand un truc physiologique (mouille ou bandaison) pêche un peu, et qu'on en a besoin pour telle ou telle pratique, ce n'est pas les solutions qui manque : indus (lubrifiant et godes) mais aussi "naturelles" (salive et doigts).
Franchement je ne vois pas où est le problème ?.
Demande-t-on à nos amis, à nous même, d'être toujours aux "top" de nos performances ? Alors, s'il-vous-plaît, ne le demandons pas à nos amant.e.s.
Et je ne cite même pas tout ce qu'on peut faire en dehors des pratiques liées à la "pénétration", puisque ça a déjà été évoqué de-ci-de-là dans ce fil.

Ne devrait-on pas d'ailleurs bannir définitivement ce mot de "pénétration" de notre langage ? Ce mot, ne se place que du point de vue de celui qui pénètre et porte en lui même l'agression. Tant qu'on utilisera ce mot, ne continues-t-on pas de promouvoir des pratiques pénétratives, et donc à faire perdurer les agressions sexuelles et la culture du viol ?
Ne nous étonnons pas que tant de mecs-cis aient du mal avec l'idée d'un doigt dans le cul, si ce type de pratique est pensée et verbalisée en terme de "pénétration". Personne n'a envie d'être pénétré.e. Que les/des femmes-cis à force d'être soumises et violées "acceptent" de l'être (symboliquement, verbalement, et physiquement) est une chose, mais j'ai du mal à voir comment ce peut être une pratique "saine" (sauf p-être dans les dimensions BDSM, que je ne maîtrise pas, ou dans des fantasmes n'ayant pas à être réalisés).
Qu'on ne se méprenne, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir de pratiques génitales (jouer avec nos sexes, mettre l'un autour de l'autre, tout ça), mais déjà nos sexes sont bien+ qu'un vagin et un phallus (bonjour clito, prostate & co), on peut mettre un sexe autour de l'autre sans bandaison (merci le tantrisme), on peut être un mec-cis et utiliser un gode-ceinture, on peut découvrir les joies du fist, on peut surtout arrêter de se culpabiliser sans cesse les un.e.s les autres pour des choses qui n'ont pas lieu d'être, voire redécouvrir la tendresse et les milles-et-un câlins possible et imaginables.

La pénétration (sous-entendu en missionnaire) phallus>vagin c'est un peu comme la monogamie ou l'agriculture intensive, c'est une façon de faire parmi tant d'autres. Le pb c'est quand ça devient une norme (oppressive de surcroît, …ou… inévitablement oppressive puisque norme) qu'on impose à soi-même ou aux autres.

Et puis quand l'un de ces "truc physiologique" (mouille/bandaison) manque à l'appel c'est peut-être qu'il y a un problème phsychologique ou un problème sociétal qui traîne. Ne faudrait-il pas alors plutôt remercier le physiologique de nous l'indiquer ? S'en saisir comme une occasion de se parler entre partenaires, de se décomplexer, de déculpabiliser, de rire même, …et de s'emparer enfin de nos sexualités, en faire ce que l'on veut en faire, hors de toutes ces injonctions qui nous pourrissent la vie ?

Et pour répondre à la question initiale d' @Aiemama j'aurais tendance à dire que non il ne s'agit pas tant de cliver (séparer) sexe et sentiment, que de se réapproprier nos sexualités (et nos sentiments !), d'y aller lentement ("à la vitesse de la personne la plus lente", toujours et encore), de ne pas aller vers quelque chose où tu sais pertinemment que tu va te prendre un mur, d'écouter la petite voix au fond de toi, d'y aller pas-à-pas.

Perso ce qui m'a aidé, c'est quand j'ai cessé d'avoir des buts (et du même coup les frustrations qui vont avec) : bandaison, "pénétration", éjaculation, orgasme (de soi et de l'autre), …sexualité même.

Défocaliser, me semble le mot le +adapté.

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Discussion : [Film] La Princesse de lamour damour d'Arnaud Lalanne, 2013

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 12h53

La Princesse de lamour damour (ou Die Prinzessin LiebeDieLiebe en allemand) film d'Arnaud Lalanne, de 2013, produit par UProduction et avec Laetitia Andrieu. 9 minutes.

Synopsis : Le Roi organise un grand bal pour sa fille, la Princesse Lamour Damour trouvera-t-elle un Prince qui saura faire battre son coeur ? Un conte décalé où, pour une fois, la Princesse ne choisi pas forcément un seul Prince.

Vidéo disponible ici.

Arnaud Lalanne est également l'auteur de Cinq Femmes (15', 2012).

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Discussion : Sexe et sentiments

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 12h45

Mark
J'aime bien toutes les pensées, les mots et ressentis postés dans cette discussion. Ils me donnent envie d'y ajouter quelques images que je viens de découvrir: https://vimeo.com/51159091

Merci @Mark de nous avoir signalé ce film d'Arnaud Lalanne, que je ne connaissais pas encore, et que je vais rajouter à la filmographie.

Cinq Femmes
(15' / France / 2012) Court métrage réalisé par Arnaud Lalanne avec Laure Bezolles, Cyrielle Bloy, Barbara Drouinaud, Marie-Do Ferre, Natacha Haëgel, Bertrand Duvallet, Céleste Haëgel.
Cinq femmes offrent leur témoignage sur les relations plurielles, la réaction de leur famille, de leurs amis. Un film étrange et envoutant sélectionné aux Rencontres Internations Kino de Bordeaux 2012 et au Festival Mecal de Barcelone 2013.

Je signale également ce fil à propos de ce film.

Signalons en outre qu'Arnaud Lalanne est également l'auteur de La Princesse de lamour damour (2013).

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Discussion : [Film] Cinq Femmes d'Arnaud Lalanne, 2012

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 12h40

Arnaud Lalanne est également l'auteur de La Princesse de lamour damour (9', 2014).

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Discussion : [Film] Cinq Femmes d'Arnaud Lalanne, 2012

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 12h38

Le film est visible ici.

Merci à @Mark de l'avoir signalé .
Et il y a des discussions sur ce film dans les posts suivants.

___________________
Cinq Femmes
(15' / France / 2012) Court métrage réalisé par Arnaud Lalanne avec Laure Bezolles, Cyrielle Bloy, Barbara Drouinaud, Marie-Do Ferre, Natacha Haëgel, Bertrand Duvallet, Céleste Haëgel.

Cinq femmes offrent leur témoignage sur les relations plurielles, la réaction de leur famille, de leurs amis. Un film étrange et envoutant sélectionné aux Rencontres Internations Kino de Bordeaux 2012 et au Festival Mecal de Barcelone 2013.

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Discussion : Les polyamoureux sont ils plus respectueux avec leurs partenaires en général ?

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artichaut

le mercredi 03 avril 2019 à 10h39

Bienvenue @Maureen.

Maureen
est ce que vous membres de ce forum, pensez que de façon générale ( je sais que rien n'est tout rose ou tout noir), les gens qui pratiquement le polyamour cherchent une relation avec un minimum de qualité ?

Il y a une tendance comme ça dans le polyamour (se différenciant notamment des relations dites "libres", "ouvertes", "non-exclusives") : chercher un minimum de qualité, investir la relation, se questionner et questionner la relation, prendre soin de toutes les personnes impliquées, etc.

Mais le "polyamour" est à la mode, c'est un mot fourre tout, et si on le prend au pied de la lettre ça veut juste dire avoir plusieurs relations, ce qui ne veut absolument rien dire en terme de "qualité". Et on peut se retrouver dans le PA, à faire la même merde que chez les monos, mais multiplié par le nombre de nos relations.
Même le "honnête, franche et assumée" souvent accolé au caractère multiple des relations ne dit pas grand chose de plus, et laisse place à une grande plage d'interprétations possibles.

Néanmoins, oui, dans ta situation, j'aurais tendance à penser qu'aller chercher du côté des polys, est une bonne idée (en restant sur tes gardes tout de même !).

Et si tu utilises les sites de rencontres (okcupid et poly-empire de préférence), privilégie ceux qui mettent "polyamour" dans leur profil (et pas juste non-monogame & co) et n'hésite pas à poser des questions sur ce que signifie "polyamour" à leurs yeux.

Une autre solution, pour éliminer ceux qui ne viennent que pour "3 partie de jambes en l'air et basta", ça peut être de ne pas inclure le sexe dans les débuts de relation.

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Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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artichaut

le mercredi 27 mars 2019 à 06h18

« Au-delà du personnel. : Pour une transformation politique du personnel. » recueil de textes rassemblés par Corinne Monnet et Léo Vidal (Édition Atelier de Création Libertaire, 1997). Recueil que l'on trouve encore parfois d'occasion, ou dont la version numérique est disponible ici. Ce recueil de textes est une ressource bibliographique de référence concernant les relations libres (dont un des textes mentionne déjà le mot polyamour). Il date tout de même de… 1997 !

Voir aussi le fil dédié ici (avec sommaire détaillé).

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