Polyamour.info

Camille_B

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Brest (France)

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Discussion : Arrêter ou continuer?

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Camille_B

le samedi 01 juillet 2017 à 02h13

Non, la franchise n'est peut-être pas toujours la meilleure solution à court ou moyen terme, mais à long terme je crois qu'elle l'est dans la plupart des cas et ceci pour deux raisons :

1. La première, et la plus importante, c'est que ces histoires finissent presque toujours par ce savoir et lorsque les personnes trompées apprennent qu'elles durent depuis plusieurs mois voire plusieurs années, c'est très dur.

2. La seconde c'est que bien souvent le remord finis par ronger la personne qui ment, sauf dans les cas ou nous avons affaire à une personne qui pense à ce point être dans son bon droit qu'elle estime que la souffrance que la découverte de ses actes pourrait engendrer n'a in fine moins d'importance que la satisfaction de ses désirs personnelles. Ce qui me semble dire beaucoup sur l'estime qu'une telle personne porte sur son conjointe ou sa conjointe "légitime".

Parfois le silence est d'or, parfois il vaut mieux 'mentir par omission' un temps afin d'attendre le moment ou l'autre sera le plus apte à entendre ce qu'on a a lui dire.

Mais quand le mensonge s'installe c'est dans la majeure partie des cas, et peut-être même la totalité, désastreux, et que cela conduise ou non à une séparation ( qui n'est pas le seul signe de rupture qui puisse exister dans un couple ).

Dans le doute il vaut mieux en parler le plus tôt possible, car nous avons facilement tendance à nous inventer de bonnes raisons de repousser l'expression de nos fautes ...

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Est-ce viable ?

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Camille_B

le vendredi 30 juin 2017 à 13h48

Tu as raison de le préciser, mea culpa.

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Discussion : Est-ce viable ?

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Camille_B

le vendredi 30 juin 2017 à 13h04

J'aimerai ajouter que puisque tu es soucieux du bonheur de cette personne, tu peux également lui apporter ton soutien et ton aide dans ce qu'elle vit au quotidien avec son compagnon, sans pour autant chercher à avoir des relations sexuelles avec elle.

Une forte amitié c'est une belle chose aussi.

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Discussion : Projet de café poly à Brest

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Camille_B

le vendredi 30 juin 2017 à 00h50

Pour bientôt j'espère :) Mais pas avant la rentrée scolaire. Le Mouton à 5 Pattes est plus ou moins en vacances ... pendant les vacances, et de mon côté je joue dans une pièce début août et suis pris par les répétitions.

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Discussion : Projet de café poly à Brest

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Camille_B

le jeudi 29 juin 2017 à 21h45

C'était super, merci à toutes les personnes ayant participé ! Le dialogue était riche et respectueux, on a parlé un peu de tout : jalousie, famille, qu'est-ce que l'amour, les normes, l'époque de la révolution sexuelle, l'éducation etc.

Toutes les générations étaient présentes. Merci et à bientôt pour un prochain débat :)

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Discussion : Est-ce viable ?

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Camille_B

le jeudi 29 juin 2017 à 12h48

Le polyamour c'est quelque chose qu'il n'est pas franchement aisé à mettre sur le tapis, faire comprendre, faire accepter.

Même quand il est accepté, même quand c'est ok intellectuellement parlant, il n'est pas rare qu'aux niveaux des émotions cela puisse être violent au début et pendant une longue période ( mais pas toujours ).

Si la personne que tu aimes est la soeur de ta femme, sincèrement, je n'ai qu'un conseil à te donner : laisse tomber.

1. On ne peut pas faire comme si la jalousie n'existait pas. Et elle risque d'être extraordinairement violente entre ces deux soeurs.

2. Si ça ne marche pas ça n'est pas que ton couple que tu risques de foutre en l'air, mais toute la famille de ton épouse car ...

3. Si le polyamour est encore difficilement accepté, je peux t'assurer que votre "trouple" sera encore plus mal en étant constitué de deux soeurs !

Je ne dis pas ça souvent mais franchement, laisse tomber, tu vas vers de gros problèmes si tu persistes dans cette idée.

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Discussion : Et pour les enfants?

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Camille_B

le mardi 27 juin 2017 à 14h14

Oui, je suis entièrement d'accord.

Après il faut reconnaître que c'est plus difficile à faire accepter à de jeunes adultes qui ont parfois construit très "solidement" leurs représentations morales qu'aux jeunes enfants qui ne se préoccupent vraiment que du fait que cela se passe bien.

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Discussion : Arrêter ou continuer?

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Camille_B

le mardi 27 juin 2017 à 14h12

Ayant fait le choix du polyamour dans notre couple je te dirais qu'il est possible de dépasser ce problème et d'en être heureux, mais ma parole ici n'a pas beaucoup de valeur, ce choix ne revient qu'à toi ;)

Courage, prend le temps de réfléchir sans brusquer les choses, même si j'ai bien conscience que c'est difficile. Dans l'immédiat n'hésite pas à discuter de règles à respecter dans la relation que tisse ton mari afin de te protéger et garder l'esprit serein le plus possible.

C'est tout ce que je peux dire.

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Discussion : Du lien que l'on tisse.

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Camille_B

le mardi 27 juin 2017 à 12h31

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que si on exprime un besoin et que l'autre s'en fout il faut savoir prendre cette décision.

Et oui, je pense aussi que ça n'est pas difficile d'envoyer de temps en temps un petit message. Mais nous ne sommes pas "égaux" sur ce point. Pour certaines personnes, envoyer un petit message de temps en temps c'est un message tous les jours, pour d'autres un tous les trois jours, une fois par semaine, que sais-je. Certaines personnes sont mal à l'aise avec les messages à distance ( texto, webcam, lettre, que sais-je ) et préfèrent voir les gens en face, ne voient pas l'intérêt des contacts à distance.

Nous sommes tous différents et c'est pour cette raison qu'il me semble difficile de donner des conseils généraux dans de telles situations.

Certaines personnes abreuvent leurs amant-e-s de messages moins par soucis d'eux que par désir de possession, de contrôle. D'autres sont peu prolixes mais restent attentionnés et soucieux de la liberté de l'autre. Certains communiquent beaucoup par plaisir et attention, et d'autre pas du tout parce qu'ils s'en fichent. Les actes sont les mêmes, les raisons sont radicalement opposées.

Je ne peux pas dire à bliss : voilà la situation, voilà ce que je te conseille de faire. Car je ne connais pas la personne dont elle parle. Elle seule peut déterminer si cette situation lui convient ou non. Tout ce que je pense pouvoir faire c'est de donner des opinions générales ( et qui restent personnelles ) qui pourront peut-être l'aider à prendre une décision plus facilement à partir d'éléments qu'elle est la seule à posséder réellement.

Il n'y a pas de miracles, la meilleure manière de prendre la bonne décision c'est que chaque membre du couple discute de ses besoins profonds pour voir si un accord peut-être trouvé.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Discussion : Arrêter ou continuer?

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Camille_B

le mardi 27 juin 2017 à 12h19

Déjà réfléchir à ce que vous entendiez par "ne pas nous appartenir" quand vous avez commencé votre relation. Le sens de ce contrat entre vous, ses conséquences. Accepter que vous puissiez aimer d'autres personnes n'est-ce pas déjà la marque que vous n'êtes pas dans une relation de possession de l'autre ?

Je pense qu'il faut aussi réfléchir aussi à cette idée de "couple qui comble des besoins".

Personne ne peut combler tous les besoins d'une autre personne. D'un c'est impossible, de deux ça n'est pas souhaitable, c'est faire peser une responsabilité bien trop grande sur l'autre. Nos besoins changent, quand bien même l'autre nous comblerait parfaitement au début de la relation, cela implique que nous exigerions de lui qu'il s'adapte en permanence et, surtout, que lui ne change pas, qu'il soit parfaitement constant, c'est à dire qu'il soit une sorte d'esclave amoureux. Le problème c'est que notre vision de l'amour impose une sorte d'esclavagisme amoureux bilatéral, ce qui est clairement une illusion et conduit tous les couples qui s'acharnent à vouloir faire perdurer la relation la fusion initiale fantasmée ( car elle est fantasmée ) vers la rupture, ou une remise en question profonde du couple.

Vous êtes dans cette remise en question de votre couple, dans une remise en question des idéaux fantasmés et que vous avez réussis à maintenir, ou vous faire croire qu'il se maintenaient.

Et c'est bien ! Le fait que tu puisses envisager le problème qui se pose à toi comme quelque chose que tu peux dépasser est une excellente chose. C'est la preuve qu'il y a de la communication dans votre couple, et la communication c'est la seule chose qui fait qu'un couple dure dans la sérénité et le bien être de chacun.

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Discussion : Du lien que l'on tisse.

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Camille_B

le mardi 27 juin 2017 à 12h05

C'est énorme 600km de distance, ça ne m'étonne pas que ça puisse être compliqué pour quelqu'un de "donner plus" quand on fait déjà 3600km de route par mois pour se voir.

Satisfaire des besoins et délaisser le reste du temps ? C'est peut-être un peu radical. Je ne dis pas que ça n'est pas ce que tu as vécu bonheur, mais on ne peut pas projeter sa propre expérience aussi rapidement sans connaître la personne dont on parle ( son emploi du temps, ses devoirs familiaux, de travail etc. ).

L'amour aussi est un besoin, et il faut quand même reconnaître que lorsque l'on exige de l'autre "plus de présence", "plus d'investissement", c'est aussi pour satisfaire des besoins. Il n'y a rien d'honteux à cela.

Quand à la "légèreté" en amour, je ne dis pas que ce doit être la norme, mais ça n'est pas nécessairement une mauvaise chose en soi. Savoir prendre les choses comme elles viennent, sans se prendre la tête, sans exiger toujours plus, c'est parfois plaisant.

Mais ça doit être accepté des deux côtés, convenir au deux personnes.

Quand à l'équation poly = non lien. Je ne crois pas qu'il n'y ai pas de liens qui vous unissent, ils sont justes moins "forts" ou moins "présents" que ce que tu attends. Ca n'est pas en soi une mauvaise chose, mais si cela ne te convient pas il faut pouvoir en discuter, trouver quelqu'un qui t'apportera ce lien, ou accepter que cela puisse se passer ainsi avec lui et autrement avec un autre.

Faire 3600km par mois c'est en soi entretenir une relation. Il y a des plantes qui ne durent qu'une année, d'autres qui ne demandent que peu d'entretien, et certains sur lesquelles il faut un arrosage constant. Ca ne fait pas de ces plantes de bonnes ou mauvaises plantes, elles fonctionnent juste différemment.

Mais la question de fond me semble être : pourquoi beaucoup d'hommes poly semblent rechercher des relations "légères", moins "constantes" ?

Je me trompe peut-être mais je crois que la raison est culturelle et est liée à la culture patriarcale qui appris aux femmes à se sentir dépendantes des hommes, avoir besoin de leur présence pour se sentir protégée, soutenue etc.

On constate la même chose en amitié. Beaucoup de femmes ont tendance à "entretenir" les amitiés avec beaucoup de constances, d'effort, quand chez les hommes il n'est pas rare de voir des amis ne pas se donner de nouvelles pendant des mois et se retrouver un soir, presque par hasard, et se parler comme s'ils s'étaient vu hier.

On a appris aux femmes à penser que ne pas "entretenir" ses relations étaient une marque d'irrespect, voire d'égoïsme. Quand aux hommes ils ont appris à cultiver leur liberté et à ne pas empiéter sur la liberté de leurs autres amis.

C'est un peu caricatural, mais je ne crois que ce soit tout à fait éloigné de la réalité. Dans tous les cas il ne s'agit pas de juger négativement l'une ou l'autre des attitudes, mais trouver un arrangement qui convienne à chacun selon le caractère et les attentes de chacun.

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Discussion : Gestion d'une situation mono-poly

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 21h41

Tout à fait d'accord avec vous deux.

Petite précision : je ne crois pas non plus à l'absolu unicité de chaque individu. Dans les faits nous sommes constitués de particularités, changeantes dans le temps, que l'on peut toutes retrouver chez un tel et un tel. Mais ce qui fait qu'il est difficile d'appliquer des recettes, et par là montre notre "individualité", c'est que ces éléments épars, leur somme, se retrouvent rarement dans leur totalité chez deux personnes différentes.

Et comme les relations affectives sont par définitions des choses qui se passent entre plusieurs personnes, ces particularités se multiplient d'autant plus.

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Discussion : Puisqu'il le faut...

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 11h42

Cette histoire est assez extraordinaire car elle montre bien comment avec du dialogue, le respect et l'expression de ses besoins et de ses limites, et le respect et le l'absence de jugement de l'autre, une situation terrible peut être guérie.

Bravo à vous trois !

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Discussion : Pressions sociales de l'entourage

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 10h59

@ Katouchka

Je ne suis pas sûr que les choses soient aussi simples. Il y a des personnes qui sont extrêmement hostiles au polyamour, même présenté très positivement.

Nous ne savons pas comment cette personne présente le polyamour à ses amis, nous n'avons pas à préjugé de ce qu'il dit.

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Discussion : Dépendance affective ou amie capricieuse ?

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 10h33

Je ne crois pas qu'elle soit dans "l'excès", simplement elle a probablement des attentes précises concernant votre relation, et toi d'autres. Et dans cette histoire c'est toi qui a posé les limites, pas elle. Ca n'est pas une question de "liberté", mais de désaccord sur ce qui constitue votre relation.

Un moment donné la "liberté" ne signifie plus grand chose. Toute relation est une remise en cause de sa "liberté absolue désirée", car il faut savoir faire avec les désirs de l'autre.

Tu dis que vous avez eu des relations charnelles mais que tu ne le souhaite plus au nom du respect de tes principes de fidélités de chair. Ce sont tes principes, pas forcément les siens. Et cela t'a conduit à lui interdire d'avoir avec toi des rapports que vous aviez auparavant. Elle doit probablement en souffrir et même, peut-être, se dire : "et après, qu'est-ce qu'elle me retirera de plus ?". D'où le sentiment d'insécurité et l'attitude qui s'en suit.

Ce n'est pas une critique envers ton attitude et tes choix. Ils sont respectables. Simplement, je pense que son inquiétude est elle aussi respectable. Il faut que vous puissiez en discuter et trouver un terrain d'entente. Peut-être revenir sur certains de tes "principes".

Peut-être que vous ne trouverez pas un terrain d'entente, auquel cas il sera probablement nécessaire de redéfinir votre relation. Voir de vous séparer. Il vaut mieux cela que vous enfermer dans une relation qui ne convient à personne.

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Discussion : Les vrais besoins du couple libre

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 02h02

Oui, mais dans l'absolu tout est possible entre les deux éléments "sexe" et "sentiments", sans parler de ce tout ce que l'on peut mettre dans ces deux termes.

Motifs de divorce : sexe + sentiments ; sentiments avant tout ; sexe avant tout etc. Tout cela existe. Et que met-on derrière ces mots ?

Qu'est-ce qu'un sentiment amoureux ? Comment le distinguer d'une très forte amitié ? Chacun a sa réponse.

A partir de quand commence la relation sexuelle "sérieuse" ? Le simple touché ? Un baiser ? Des regards ? Une pénétration ? Pourquoi la pénétration serait-elle la définition de base de l'acte sexuel "accompli" ? Est-ce une réalité "naturelle" ou un stéréotype ? etc. etc.

On peut donner les définitions que l'on veut, dans les faits chacun à les siennes, et ce que les gens mettent derrière le mot "tromper" est incroyablement varié. Pourtant, comme en de nombreuses choses, nous avons toujours l'impression que notre définition, quand elle colle vaguement à la norme, est celle de tout le monde. Cela conduit à des incompréhensions, les incompréhensions aux conflits, et les conflits à un risque accru de ruptures.

Le ciment du couple ne sont ni le sexe, ni les sentiments, ni le partage de hobbys, mais avant tout la communication, l'empathie, l'effort permanent que l'on fait pour écouter l'autre. Il peut arriver qu'une belle écoute ne résolve pas des divergences profondes en matière sexuelle ou sentimentale ; mais des divergences profondes en matière sexuelle ou sentimental ( ou autre ) ne se résolvent jamais sans un minimum d'écoute :)

Bon tout ça c'est des banalités, mais il faut se le rappeler quand même ;)

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Discussion : Gestion d'une situation mono-poly

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 01h00

Les chiffres sur le taux de divorce et sur l'adultère sont connus, faut pas non plus se leurrer ...

Et puis un moment il est quand même bon de faire l'histoire de la monogamie qui n'a pas grand chose à voir avec l'amour mais bien plutôt avec l'héritage, la lignée, et l'assurance que l'enfant est bien celui du père ( dans notre société aux origines patriarcales si l'homme n'a pas toujours été monogame, la femme si, devinez pourquoi ).

Ca ne veut pas dire que l'amour en monogamie c'est mal ou que c'est impossible, mais simplement que c'est quelque chose d'assez jeune ( 100 ans en comptant large ? ) et que l'amour "jusqu'à ce que la mort nous sépare" ( je ne parle ici d'union mais bien d'amour ) en monogamie n'a jamais été une réussite d'un point de vue "sociologique" ( c'est-à-dire si l'on prend des populations entière et non pas des individus ).

Ce que je veux dire c'est les "promesses de la monogamie" en matière d'amour ne sont pas actuellement mises à mal, non, elles n'ont simplement jamais été tenues ( je parle sur le plan sociologique, pas individuel, je tiens à la rappeler ).

Oui ça fait mal à entendre, mais c'est un fait.

Ce qui ne veut pas dire que le polyamour soit LA solution, mais simplement que la "recette" de l'amour est à chercher ailleurs que dans des modèles conjuguaux.

Ou plutôt qu'il n'y a pas de recettes toutes prêtes. L'amour c'est la relation qui se tisse entre deux êtres, et dans ce domaine la sociologie ne nous apprend pas grand chose car c'est un domaine par définition fondamentalement "individuel" :)

Mais ça ne veut pas non plus dire que les modèles conjuguaux n'ont rien à faire là-dedans, bien au contraire. C'est à chacun de trouver l'équilibre, l'organisation, les règles qui lui conviennent.

C'est en sens, il me semble, que l'on peut dire que le polyamour ( ou n'importe quoi d'autre, y compris la monogamie ) peut-être une solution pour telle situation particulière, mais qu'il ne peut être présenté comme solution pour des populations entières.

C'est d'ailleurs pour la même raison que la monogamie comme norme, à partir du moment ou nous avons fait de l'amour le "ciment" du couple, est aussi défectueuse : nous imposons un modèle à des populations pour un problème qui concerne des individus.

Quand la monogamie était un moyen d'organisation sociale dans lequel l'amour avait une place secondaire ( interdiction du divorce, obligation d'avoir des enfants, criminalisation de l'adultère etc. ), ça fonctionnait très bien ... en termes de statistiques. Mais probablement aussi mal qu'aujourd'hui ( peut-être même encore plus mal ), en termes affectifs ...

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Discussion : Les vrais besoins du couple libre

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 00h27

Pourtant il y a un pleins de "problèmes" au moins aussi graves que ceux concernant le sexe : l'attention à l'autre, la maladie, la confiance ( de manière générale ), la tendresse, la "vie de famille", que sais-je encore ...

Voir des couples se fissurer pour des histoires de jambes en l'air ( "tromperies", frustrations diverses ... ) c'est quand même un peu triste.

Le fait que nous n'envisagions l'exclusivité qu'en termes sexuels montre bien que nous avons du mal à définir l'amour autrement que par "amitié + sexe", mais sans non plus prendre en considération tout ce que cela peut impliquer ... en terme de non-exclusivité ( car l'amitié n'est pas exclusive ... ).

Mais c'est aussi faire peu cas de l'amitié dont les formes sont multiples.

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Discussion : Projet de café poly à Brest

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Camille_B

le dimanche 25 juin 2017 à 00h20

A jeudi :)

Il est probable que nous soyons assez nombreux ! J'espère ...

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Discussion : Les vrais besoins du couple libre

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Camille_B

le vendredi 23 juin 2017 à 15h24

Oui le polyamour est choix de vie, mais le monoamour aussi. Et parfois c'est précisément le monoamour qui peut être l'une des causes de la crise d'un couple, sans que personne ne s'en aperçoive car il s'agit d'une norme extrêmement forte.

Je comprends ce que je tu veux dire et ça n'est pas éloigné de ce que je disais en prenant l'exemple du sparadrap : croire qu'un polyamour sparadrap guérira la blessure est un leurre.

Mais il serait dommage de ne pas envisager le polyamour comme solution quand l'un des problèmes majeurs dans un couple se situe dans le fait qu'il soit monogame.

Là ou je suis d'accord c'est qu'il s'agit d'une solution viable que lorsque l'on a "réparé" la perte de confiance en l'autre.

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