Participation aux discussions
Discussion : Que faire ?

bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 16h13
Chère Aiemama. Situation compliquée et je pense, peut-être à tort, que tu devrais commencer un deuil. C'est l'interruption brutale qui t'en empêche.
L'an passé, je me suis retrouvée à "subir" la disparition d'un amoureux. L'interruption brutale, implicite et imprévue, est lourde de conséquences sur l'acceptation de la situation. J'ai traversé une période de dénie, puis une période de désespoir, puis celle de la colère, avant de comprendre que je devais m'apaisée et poursuivre ma vie.
Ce fut le choix de cet homme de disparaitre (j'ai su plus tard que sa disparition n'avait pas le caractère inquiétant supposé, mais volontaire). Sa décision a été unilatérale et avec l'absence de toute communication. On en revient à cela : la communication.
Je doute que cet homme veuille encore avoir un contact avec toi. Son silence, sans doute, l'exprime. Là encore, je peux me tromper. C'est mon interprétation en tout cas. Par contre, tu n'es pas obligé de rester bloquée de ton côté dans ce schéma que tu subis. Fait un courrier, que tu n'es pas obligé de lui envoyer. Lâche ce qu'il y a à lâcher. Que ça vienne du plus profond de toi.
Tu vois, cet homme dont j'ai parlé ci-dessus. Il était en grande souffrance relationnelle. En particulier avec les membres de sa famille. Je lui avais donné ce conseil, du courrier non envoyé. J'étais aussi en contact avec une de ses sœurs. Quand la famille a vidé son logement, ils ont retrouvé sur son bureau un courrier, qu'il leur adressait mais qui n'avait jamais été envoyé. Sa sœur m'a dit après-coup que ça avant éclairci bien des points et évacuer des incompréhensions. Au final, j'aurai au moins contribuer à cela. J'ignore si d'avoir rédigé ce courrier ça l'avait "soulagé", mais j'y crois.
Discussion : Modèle de contrat de fidélité ?

bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 14h05
@Electronlibre : je suis d'accord avec toi. Pourtant à une époque, j'avais rédigé un contrat. Pourquoi ? Je fais partie de ces personnes qui écrivent. Ce contrat n'a pas eu vraiment de valeur, mais j'ai eu besoin d'exprimer une finalité de ma vision de ma volonté d'évolution à cet instant T. Je voulais être comprise avec les mêmes mots à la fois pour mon chéri de vie, à la fois pour mes amoureux. Autrement dit, bien qu'il puisse y avoir une lecture "différente", ma position était clairement affirmée et identique à tous.
On m'a déjà dit que je ne plaçais pas toutes mes relations sur un pied "d'égalité" et je suis d'accord, puisque je ne vis qu'avec mon chéri, je ne partage des biens et mon salaire qu'avec lui. Toutefois, mon cœur, mon amour, et j'ai le vocabulaire suffisant pour l'exprimer était "uniforme". Egalement, le fait que le sexe serait exclu et le type de tendresse, de câlins acceptables pour moi, en lien avec mes relations extra-conjugales.
Le fait qu'autrui dise "j'ai tout lu" implique qu'il a été explicitement informé. Evidemment, l'idéale aurait été une signature.
Qu'est-ce qu'un contrat, si ce n'est expliciter un accord ? Moi, j'ai besoin d'être certaine d'avoir été comprise. Un discours, écouter avec l'esprit dans les sphères amoureuses, ce n'est pas explicite. Je me suis souvent aperçue, et pas plus tard que depuis hier (un premier rdv avec un homme, en dehors de mon lieu de travail, où j'ai exprimé une amitié possible et malheureusement, je crois que ce n'est pas compris ainsi)… où l'attitude n'est pas adaptée à l'expression de mon souhait. En fait, il a dit verbalement qu'il comprenait que je n'étais pas amoureuse, mais l'expression de sa pulsion ne va pas en ce sens. En gros, il a entendu sans entendre. Un écrit devra peut-être devenir indispensable. Il le lira sans ma présence, car celle-ci parasite la nature du message. C'est ce que je ressens en tout cas.
Je crois qu'en matière de relations amicales/amoureuses, la clarté est vraiment indispensable et le face à face fausse la donne, parfois. Il faut dire que je suis plutôt "solaire", j'accueille autrui volontiers.
Ce matin, j'ai eu une discussion avec mon chéri sur ce contact et ce premier rdv. Lui et moi parlons le même langage aujourd'hui. Mais avec cet homme, qui ne me connait que superficiellement et croyais vraiment à un avenir amoureux avec moi, les mots n'ont pas le même sens et ma présence perturbatrice.
L'écrit a un "rôle" complémentaire. Il peut être lu seul, à tête reposé, de soi à soi.
Discussion : Une polyamoureuse ne mérite pas le respect ?

bonheur
le dimanche 13 octobre 2019 à 13h47
Oui, la complétude. J'y crois également beaucoup. Toutefois, ce n'est pas une particularité amoureuse, à mes yeux. On peut trouver de la complétude autour de soi. Elle est "partout" autour de nous. Il faut savoir l'accueillir quand elle se présente, avec ou sans émotion amoureuse.
Discussion : Modèle de contrat de fidélité ?
Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

bonheur
le samedi 12 octobre 2019 à 11h01
Je ne suis pas anglophone et je n'avais pas lu les écrits de ce Monsieur. Il y a des dérives dans tous domaines, tous milieux. C'est dommage que l'on associe le polyamour à cela. Cette dérive est je suppose plus liée à la personne, qu'au polyamour. Le livre est-il directement en cause ou ce sont des comportements qui sont reprochés ?
Pourquoi parler de "gourou" ? En polyamour, il n'existe pas d'endoctrinement (je n'espère pas) !
En tout cas, c'est :-(
Discussion : Et les projets ?! ....

bonheur
le vendredi 11 octobre 2019 à 10h26
Peut-être lire "la polygamie, pourquoi pas ?" de Catherine Ternaux ?
Discussion : L'amant de ma femme a des valeurs antagoniques aux miennes - que faire?

bonheur
le vendredi 11 octobre 2019 à 10h22
Merci pour ces explications @ashuj. Toutefois, j'avais bien compris que tu étais un professionnel et ton épouse aussi. Je trouve juste le jugement fait, et qui était inutile, révélateur de quelque chose de toi, mais je ne trouvais pas quoi. Le point commun entre toi et ces touristes "maladroit" avec toi, c'est que quand on fait acte de bienfaisance, on le fait pour autrui et pour soi. C'est humain qu'aider satisfait aussi soi-même. Et il y a le côté échange et d'en apprendre sur autrui.
Par exemple, quand je viens écrire ici, je le fais à 90% pour offrir mon point de vue, voir mon accompagnement. Toutefois, j'apprend aussi sur moi également. Je considère plus un débat et une entraide, qu'un acte complètement désintéressé.
Ayant par le passé été dans l'acte de répondre à des appels d'offres, je trouve curieux que l'on mette tous les pouvoirs entre les mains d'une seule personne. Je ne pensais pas cela possible. Pour justement éviter ce genre de situation.
Ma question serait : peut-il lui se passer de répondre à cet appel d'offre ? Peut-elle demander à ce que cette décision soit multi décisionnaire ? Je suppose qu'elle connait son dossier et les besoins demandés, sur le bout des doigts, donc l'évincer de cet appel d'offre ne serait pas judicieux, mais au moins qu'elle ne prenne pas seule la décision.
C'est vrai que c'est une précaution, de se prémunir contre les conflits d'intérêts. Mais on ne peut s'empêcher de vivre. Quand à s'empêcher de s'attacher à quelqu'un, encore moins !
Discussion : Comment en parler à mon mari?

bonheur
le vendredi 11 octobre 2019 à 10h07
Leolu
En effet, cette conversation n'a pas vraiment démarré avec la bienveillance habituelle chez Polyamour.info...
Euh ! En quoi s'insurger qu'une personne se dise poly, alors qu'elle n'en n'a ni l'acte ni la philosophie, est malveillant. Il faut arrêter de placer sous le signe d'un "manque de bienveillance", la volonté de vouloir que la clarté soit faite. De plus, ce serait laisser se situer une personne d'une manière erronée. Non ?.
D'autre part, pour sortir d'un état, faire une transition, ne faut-il pas commencer par reconnaitre l'état lui-même. Et le mot exact c'est adultère. Et ce n'est pas un gros mot. Il défini un état. Perso, je ne peux accompagner dans une transition une personne qui est dans le dénie ou dans le "je minimise".
Leolu
Il y a pourtant eu de nombreux intervenants infidèles, ici, et pas toujours aussi désireux de mieux faire
Ah ? Heureuse de constater que tu sais d'autrui. Peut-être pourrais-tu préciser ? Là, pour le coup, c'est de l'ordre de la qualification.
Discussion : L'amant de ma femme a des valeurs antagoniques aux miennes - que faire?

bonheur
le jeudi 10 octobre 2019 à 13h47
ashuj
(le milieu de l'humanitaire est aujourd'hui extrêmement professionnalisé laissant peu de place aux hurluberlus qui viennent distribuer, lors de leurs vacances, des crayons de couleurs à des enfants malnutris qu'ils prennent en photo pour mieux s'en vanter sur les réseaux sociaux avant de rejoindre leur hôtel avec piscine)
Je ne comprend pas bien le but et le sens de cette phrase ? Pour le côté exhibition, je reconnais que le principe d'offrir n'est pas de se gratifier, mais de faire plaisir. J'imagine la joie d'un enfant de pouvoir faire des dessins. Non ? En quoi est-ce à opposer à des professionnels de l'humanitaire qui offrent d'une façon différente, avec une rémunération à la clé. Pardon, mais j'ai vraiment des difficultés avec cette parenthèse autant inutile que pouvant être mal perçu.
Un appel d'offre, d'ailleurs, implique qu'il y a, dans l'humanitaire professionnel, un côté "argent". D'ailleurs, comment récolter de l'argent pour l'humanitaire ? Ce n'est pas en prenant en photo, en filmant, la détresse de ses personnes.
Je n'ai jamais mis les pieds en pays où la population est massivement en détresse. Je ne peux donc pas savoir. Toutefois, la joie des petites "aides", je les perçois comme positive. Après, j'ai peut-être mal interprété cette phrase, mais elle ne m'avait et ne me donne toujours pas envie d'aborder le sujet du polyamour et de sa difficulté présente.
Et puis, je crois que ce qui t'importe, c'est plus le ruissellement que la situation polyamoureuse en elle-même. Perso, si on abordait le sujet avec moi de cette façon, je tournerai les talons. Je l'avoue volontiers.
Notre lieu de travail, ou du moins les liens professionnels (ou liés indirectement) font parti de la vie. A savoir dans quel mesure il a un besoin vital de répondre à cet appel d'offre. On passe le plus clair de son temps à travailler. Il faut intégrer le travail au reste de sa vie. Moi j'ai des difficultés avec ce "no zob in job". Que l'on n'est pas de sexe sur le lieu de travail et pendant le temps de travail, je suis ok. Mais on fait connaissance par le biais de son activité professionnelle, ça me parait évident. Cet appel d'offre, peut-il être soutenu par quelqu'un d'autre que Madame ? Est-elle décisionnaire ou juste rédactrice de l'appel d'offre ? En général, ce type de décision est la résultante d'une commission pluri décisionnaires et non d'une seule personne.
Discussion : Forum

bonheur
le jeudi 10 octobre 2019 à 13h25
Je viens d'aller jeter un œil. Le seule référence est "la salope éthique". Le seul livre dans lequel je me reconnais peu, mais vraiment peu. Du coup, je pense que je serai hors sujet.
Discussion : Vivre sans amour

bonheur
le jeudi 10 octobre 2019 à 11h06
:-D Incorrigible ! oh oui oh oui ! Je prend cela comme un compliment (+)
Rêve et aime tes rêves. Je sais. Pour moi également, un petit pas grand chose, qui pourrait parfaitement être réaliste, réalisable, suffirait à me combler. Et comme toi, je n'oublie ce qui par le passé m'a comblé. Et je n'oppose pas passé et présent. Juste, je me dis que j'ai déjà eu des instants tellement magiques. Ce que je nomme les cadeaux de la vie ! J'en ai eu, j'ai eu ce bonheur. J'en aurai encore, je n'ai aucun doute sur cela. Mon moteur est là. D'ailleurs à chaque fois, je ne m'y attend pas et l'instant arrive. J'ai vécu du merveilleux, vraiment. Ce merveilleux est présent quand je ne vais pas super bien (hors période de deuil, quoi que…)
Il faut également savoir "profiter" des périodes trop calme pour se reconnecter à soi-même. C'est important.
Discussion : Vivre sans amour

bonheur
le mercredi 09 octobre 2019 à 23h12
@Aiemama : les amours impossibles m'ont laissé de nombreuses années dans à la fois le désespoir, à la fois une forme de colère. Aujourd'hui, je les vis sainement car je sais qu'intérieurement, ils ont la plus belle des places : L'amour, l'amour, l'amour et l'amour. Il m'arrive de vivre en imaginaire ce que je ne vivrais pas à cause de l'impossible justement. De belles pensées. Une forme de monde parallèle. Je sais que ce n'est pas réel. Le tout étant d'en avoir pleinement conscience et de ne pas se révolter contre cela. De ne plus se mettre en colère. De ne plus vouloir comprendre ce qui ne peut se comprendre. Valoriser ses ressentis. Embellir les souvenirs, qui pérennisent la beauté de l'amour lui-même. Etre lucide tout en sachant que l'on peut vivre un imaginaire différent, correspondant à nos aspirations. Surtout, ne remettre la faute sur personne. On fait de notre mieux dans ce monde injuste. Même cette injustice, il ne faut pas lui en vouloir. Je me pose et je pense, j'imagine, j'embelli, je souris, je vis et la beauté fait son œuvre. Ca recharge les batteries, apaise et la sérénité est présente. C'est con, comme attitude, mais elle me fait du bien.
Je souhaite que tu trouves ta façon de trouver une sérénité qui te convienne.
Discussion : Comment en parler à mon mari?

bonheur
le mardi 08 octobre 2019 à 19h16
Je comprend ton raisonnement @HeavenlyCreature. Si je comprend, dans l'option 3, elle cache le passé pour se focaliser sur un avenir poly ? Techniquement, on pourrait penser que ce serait judicieux (si j'ai bien compris ton propos, je ne suis pas certaine), sauf que du coup, avec le philosophie d'avenir, le passé transparaitra tôt ou tard… Il est difficile d'occulter partiellement pour s'ouvrir sur ensuite une transparence opportune. Je crains que ce soit pire à moyen, long terme, que la totale réalité.
D'ailleurs, je suppose que c'est dans la réalité, telle que vécue et ressentie, qu'il faut s'appuyer. Il y a une différence entre réalité et "vérité". La vérité s'appuie sur les actes, la réalité intègre les ressentis liés. La réalité est toute personnelle. Enfin, c'est ce que je crois.
Discussion : Vivre sans amour

bonheur
le mardi 08 octobre 2019 à 19h09
freeMind
Tu peux toujours essayer la danse :)
De mon expérience, vivre dans une grande ville n'arrange pas les choses. Je ne sais pas si c'est ton cas
Un coucou au passage étant donné tes ponctuelles apparitions. Je souhaite que tu ailles bien.
Je désire m'exprimer sur ces deux points séparément.
Déjà, la danse pour moi (et là je dis bien que ça me concerne individuellement), c'est en mode solo dans mon délire. Mon corps résonne, mon corps vibre, d'une façon plutôt désordonnée et intuitive. Du coup, la danse commune ou pire (pour moi), les chorégraphie, c'est juste une torture. J'ai besoin de ma bulle. Eventuellement, quelqu'un d'aussi ouf que moi peut agrandir ma sphère en connectant la sienne, mais c'est mon maximum. Par contre, à l'époque où je faisais du judo, j'adorais le contact. J'ai encore, alors que ça date de mon enfance (école primaire) le souvenir d'une peau, wahoo !!!
Tu sais où j'habite freeMind. Pour les autres, ben c'est un village d'environ 1000 habitants, traversé par un axe de circulation plutôt important afin de se rendre à la Capitale Bourguignonne. Je travaille, pour quelques jours encore (transition => formation à Dijon à partir de novembre) dans une petite ville. Le fait est que je suis guère expansive dans mon village d'habitat. Toutefois, j'ai déjà fait des câlins à des collègues, sachant que le milieu de la grande distribution est inhumaine, juste parce que je ne savais rien faire d'autre pour aider. Au début, je surprend, puis j'incite au laisser aller (et pas devant les autres) et le câlin fait son office. On ne m'en a jamais tenu rigueur, et j'ai eu des remerciements après coup, une fois la situation "digérée". Je pense que les structures où l'on n'est pas noyé dans la masse et dans l'indifférence aide. Après, j'ai constaté que freeMind est solaire et je pense l'être aussi. Ca aide je pense, même si le rayonnement n'est pas extensible, à une échelle de proximité suffisante, je pense que l'on peut apporter, soulager, d'une façon différente sans que cela heurte (la surprise passée)
Discussion : Vivre sans amour

bonheur
le mardi 08 octobre 2019 à 18h56
Je trouve très intéressant le post de @Sophie72. On ne peut faire un lien entre les actes et les ressentis. Enfin, je veux dire, pas systématiquement. Et puis, là également, je suppose qu'un phénomène de fluctuation, suivant les personnes peut se faire. Moi, il m'arrive de passer, que ce soit en matière de ressentis ou en matière d'actes, d'une "extrême" à une autre. Je n'ai pas une stabilité fixe, bien que je me reconnaisse malgré tout comme étant une bisounournournournourssssss
Discussion : Comment en parler à mon mari?

bonheur
le lundi 07 octobre 2019 à 08h04
En adéquation avec @intermittent et @Gsync. Perso, la morale, il y a longtemps que je n'en suis plus là. Toutefois, le polyamour est le polyamour. C'est juste ainsi et pas moi qui l'est inventé.
intermittent
Ne pas déformer les propos qui sont tenus ici ....
On se fout de la morale dans cette histoire. Enfin, c'est mon cas.
Le problème n'est pas l'adultère, mais le fait de le présenter comme du polyamour ....
(+)
Comme je l'ai déjà expliquer ci-dessus, la philosophie n'est pas la même. Il faut du temps pour faire une transition et devenir poly. Il faut la volonté de tout le monde d'y réussir. Etc... L'adultère est à mes yeux un handicap à cette démarche car à l'opposé justement de la philosophie poly.
J'invite également à aller lire ici :
amours.pl/
Sur l'infidélité, il existe des livres. Sur le polyamour, il en existe d'autres. Je peux donner des références, mais dans quel domaine ? En polyamour, on parlera de polyfidélité, car on désire aimer dans le temps et vivre des relations sur la durée.
Qu'est-ce qui te laisse supposer que ton mari ne veut pas savoir ? Est-ce qu'il l'a dit explicitement ? En polyamour, on aime l'explicite et la clarté autant que possible. Parce que souvent, on implique à l'autre notre propre gène individuelle. C'est plus aisé de penser que l'autre ne veut pas savoir que de dire que l'on a des difficultés à exprimer.
Avoir des difficultés à exprimer, ici, nous avons pour un certains nombres d'entre nous connu. C'est logique dans notre société qui nous inculque sournoisement que "ce n'est pas bien" d'aimer au plurielle. Il faut donc déconstruire plus que de se déculpabiliser. Et les poly font ce travail avec les personnes qu'ils aiment, en concertation, en communication explicite (autant que possible). Il y a toujours des décalages entre notre pensée, notre réflexion intérieure, notre évolution et notre discours à autrui. Le tout étant d'en avoir conscience et de réduire au maximum ces décalages. Il est positif d'offrir cela aux personnes que l'on aime. Cela permet des échanges en profondeur.
Discussion : Vivre sans amour

bonheur
le dimanche 06 octobre 2019 à 20h22
Je suppose que j'ai connu cela lors de la disparition soudaine de mon dernier amour secondaire. En plus de l'inquiétude liée à l'incompréhension de la situation, il y avait cet effet. Pourtant j'étais entourée. C'est plus l'absence de cette affectivité en particulier qui était difficile.
Rappelle-toi, la vie est…. impermanence :-) Aujourd'hui j'ai fait face, au mieux et je vais bien !
Discussion : Vivre sans amour
Discussion : Comment en parler à mon mari?

bonheur
le dimanche 06 octobre 2019 à 10h34
@intermittent : euh ! ben du coup, je ne sais pas où situer mon chéri de vie et de moi dans ton discours ?
Le polyamour n'est pas le basic à considérer comme juste une liberté. La liberté, quand on aime, ne dépend pas que de soi, mais aussi de la possibilité dans le "nous". Il est à la portée de personnes qui remettent en question, qui ne supportent pas le mensonge, qui ne supportent pas l'injustice du choix amoureux. En quoi aimer et aimer serait honteux ? En quoi, sous prétexte que l'on rencontre une personne avant une autre, on n'aurait pas le droit au moins d'exprimer cet amour, cette certitude. Certes on peut enfouir et basta. Mais il arrive dans la vie que l'on extériorise, que l'on assume ces ressentis. Je ne parle pas de sexe, hein !
Oui, comme dans toute relation, on ne connait pas la fiabilité dans le temps. Aussi, l'apprivoisement s'avère opportun. Ce n'est pas un gage de réussite, il n'existe aucun gage de réussite.
Des "preuves" d'amour ? Ce que l'on ressent est à prouver ? Depuis quand ?
Ce que je ressens, je le ressens et si je ne rayonne pas suffisamment cet amour pour l'exprimer, ce n'est pas parce qu'il n'existe pas. On peut tous être fatigué, préoccupé, autres…
Je serai curieuse de savoir qu'elles sont ces fameuses preuves ?
intermittent
Ce que je vois parfois sur ce site, ce sont des comportement adultérins justifiés à postériori par le polyamour.
Non, le polyamour ne peut justifié à postériori un ou plusieurs adultères. Rien à voir l'un avec l'autre. Le sujet n'est pas le même. La compréhension n'est pas la même. L'attitude n'est pas la même. La communication est inexistante dans un cas et valorisée dans l'autre. La concertation, la conciliation également.
Concernant la monogamie, elle convient à certaines personnes. Et puis on peut être monogame et s'interroger. On peut être monogame et communiquer sainement.