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Discussion : Être avec un polyamoureux sans l'être sois même

bonheur
le lundi 06 juin 2022 à 14h08
Bonjour @Bibou,
Un lien sur de la documentation (livres)
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...
Il est extrêmement difficile d'exprimer l'amour. Ca ne s'explique pas, d'après moi. Perso, je laisse de côté la sexualité qui s'invite parfois dans les relations. Je parlerai uniquement de l'affectif.
Déjà, considères tu que ce soit une bonne chose que ton chéri t'est parlé en "avant première" ? Moi je trouve que c'est très sain. Ca demande du courage, de le faire. Et son attitude, à mon sens, indique sa volonté de ne justement pas remettre en question votre amour et l'existence de votre famille et construction. Pour moi, je recevrais avec gratitude, toute cette démarche. Après, je ne suis pas toi. J'offre uniquement ma vision, mon regard individuel. Prend de mon discours uniquement ce qui résonne en toi.
Je considère la réponse de @Anny très juste. Les enfants sont des détecteurs ambulants. Ne pas les sous-estimer. Après, expliquer aux enfants, il faut que ce soit clair pour les parents et que les deux soient sur la même longueur d'onde. En tout cas, sans contredire ce que l'autre parent indique. Je considère que personne n'a tort et personne n'a raison. Et tu peux conserver ta vision mono (pour toi même) sans l'opposer à la vision d'ouverture au polyamour de ton conjoint. Et pour les enfants, leur offrir deux visions différentes, qui coexistent.
Les amours plurielles... Et bien, c'est de l'amour. Je crois que la différence entre la vie commune et le fait d'aimer à nouveau, est surtout une question de ligne du temps et de possibilités. Une rencontre et cet amour qui s'ancre intérieurement. Une nouvelle rencontre et ce nouvel amour qui s'ancre intérieurement. En cela, en quoi l'un contrarie l'autre ? En quoi le premier, dit légitime, rend l'autre illégitime. En quoi le second remplacerait le premier, sentimentalement j'entends ?
Après, il y a les incompréhensions, les attentes de chacun-e et la volonté de devenir l'unique amour. Surtout que chaque amour est unique. Aucun amour ne se ressemble et la vie est mouvance, nos émotions, ressentis sont mouvances.
Souvent, on me dit aimer au singulier pour être "entier". Je ne comprends pas cette notion. Je suis en permanence moi, et je suis entière, quelque soit le "nombre" d'amoureux. Je ne me coupe pas, pour donner à l'un un bout et à l'autre un autre bout. Mes pensées naviguent de l'un à l'autre tellement rapidement, que je ne ressens pas de cassure entre chacun. Je suppose que ce n'est pas aisé pour tout le monde. Sauf que ça l'est peut-être pour ton conjoint. Je t'explique tout ceci pour que tu comprennes, autant que possible, ce qui éventuellement se passe en lui. Là je t'écris avec attention, j'entends mon chéri de vie à la cuisine qui prépare avec amour un clafoutis et plaisante avec un amoureux par sms. Je suis en phase avec chaque action.
Tout ceci pour indiquer que c'est possible que le coeur, le cerveau et les actes se chevauchent sans s'altérer les uns les autres. Je crois, de ce que je vis, que l'amour survient sans s'annoncer vraiment. Les signes "avants coureurs" imprègnent involontairement. Et puis, j'aime cette chanson
https://www.youtube.com/watch?v=oNwLEiY9mIc
L'amour impacte l'âme et provoque des tornades, de la tourmente, etc. Alors oui, on peut s'en éloigner ou considérer que c'est de l'amitié. Sauf que non, l'impact n'est pas pareil, à l'intérieur. Se mentir à soi-même c'est facile, parfois. Ca soulage de la vérité et aide à conserver des œillères. Je ne blâme pas, j'ai garder les miennes durant 20 ans, comme une coconne :-( .
Ton conjoint ne choisi pas le chemin le plus simple en te parlant. Bravo à lui ! (+) . Est-ce plus facile pour lui, que pour toi ? Encore une fois, c'est différent et chacun-e le vit à sa façon. Il est plus dans le "je fais comme je peux" que "je fais ce que je veux", non ? Et toi avec... Vous avez ce bout de galère à surmonter en commun. Alors bienvenue ici :-D . Bravo à toi, d'oser dire que tu es paumée, parce que ça fait ça, le polyamour de la personne aimée. Ca a fait ça à mon chéri de vie.
Se conforter mutuellement dans les actes, les paroles, les extrospections. Une mise en garde. L'humain est imparfait. Aucun n'est parfait. En tout cas, moi je ne l'ai pas rencontré. Dans la vie de couple, dans la vie de parents, on fait de son mieux. Alors, des boulettes, des souffrances, des angoisses... existeront. Pas de recette miracle, pas de baguette magique.
Un constat tout de même, lorsque l'on s'ouvre à l'amour, que l'on ne se voile plus la face, on devient amoureux, enfin, à chaque fois que l'amour s'invite. Et là, cet amour est ainsi, sans volonté de nuire aux personnes aimées. Se départir de la dépendance à un premier amour n'implique pas aimé moins (peut être je dirais aimé mieux).
Je décris souvent ma capacité à aimer comme l'univers. Au fur et à mesure qu'un astre entre dans celui-ci, je l'intègre. Evidemment, par ricochet, ce qui m'impacte impact les personnes de mon entourage (aussi les enfants, enfin jeunes adultes désormais). La loi des attractions, gravitations... (je ne suis pas scientifique). A moi d'établir les "orbites" pour qu'il n'y ai pas de collisions destructrices. Je suis humaine, je fais de mon mieux, c'est arrivé, parfois. L'Univers expanse et sa capacité de vie est illimitée, en tout cas non limitée (pour moi). C'est sans doute pour cette raison qu'un symbole du polyamour est le même que celui de l'amour universel (coeur et signe infini).
L'amour, la vie est mouvance. Rien n'est jamais figé. Ma pensée de l'instant fait place à une nouvelle, ... Idem pour la réflexion. Le polyamour est contre les dictats sociétaux qui pour le coup, fige et empêche la découverte de soi, ou du moins réduise la vision de soi d'une façon obtuse. La logique de nos éducations, la plupart du temps, n'invite pas à l'introspection et encore moins à la communication profonde et authentique.
Le polyamour oblige à cela, d'après moi. Ne serait-ce que pour exprimer l'amour d'une façon profonde et authentique. Je crois que ce forum offre justement ce regard, de personnes déconstruites et qui disent, ce qui serait tabou ailleurs.
Belle continuation et sache que les questions sans réponse ont autant de valeur que les autres. Tout ne s'explique pas obligatoirement. Et parfois, un éclair et sans une réponse, on ressent une évidence qui soulage, délivre. Alors, patience et belles découvertes humaines :-D
Discussion : En parler aux enfants (ancien titre : Dire beaucoup, en peu de mots)

bonheur
le lundi 06 juin 2022 à 13h19
@Bilbox57. Discussion => émetteur, récepteur et envie de répondre. Face à des personnes qui savent et ont raison, on ne discute pas. On se tait.
Discussion : La maman et la putain

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 18h28
@Anny. Leur bienveillance sera aussi de poser la question, de faire attention à toi et de s'en préoccuper.
Discussion : Je suis la seule à y croire

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 18h26
Je crois que vouloir "changer" quelqu'un n'est pas possible. Je m'y suis casser les dents, de penser que le temps peut... (quoi ?). Seule une évolution, une transformation, avec la préoccupation de se déconstruire et de faire ce travail, de soi à soi (avec ou sans professionnel pour accompagner), de soi à une personne possiblement compatible (et là, les amours comptent).
Parce qu'il ne suffit pas de faire cette évolution, je trouve. Il faut aussi la rendre audible à son entourage. Sinon, il se peut que l'on nage à contre-courant.
C'est en cela que le polyamour impacte au-delà du lien lui-même.
Il m'est arrivée d'avoir un coup de foudre pour quelqu'un de malsain. Il faut alors prendre ses jambes à son cou.
Discussion : Je suis la seule à y croire

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 11h32
D'où l'intérêt de séparer le ressenti du concret relationnel. Pour moi aussi, le ressenti est intense puissant et demeurera éternellement. J'ai dit "adieu" au vivre-ensemble. Mais oui, après tellement de pérégrinations.
Ma conclusion de mon expérience, est que de toute façon "c'est compliqué, l'amour". Alors une multiplication d'amours !
Le léger de l'amour, c'est la résonnance intérieure, l'évidence de son ressenti. Sauf qu'il est difficile d'offrir que de la légèreté aux relations.
Question fidélité, voici un lien intéressant
/discussion/-beG-/-Lexique-Definition-de-la-fideli...
C'est très curieux que le terme "fidélité" s'emploie souvent pour indiquer "sur la durée", sauf en amour où c'est plus interprété comme "exclusif".
Perso, je suis polyfidèle et non, ce n'est pas un non sens. Je les aime à vie (sauf un, où la haine a rattraper l'amour, au point de la supplanter).
Je me sens justement extrêmement fidèle intérieurement. Envers tous. On ne peut en revanche pas se transformer pour répondre à des attentes. Il faut, je crois, nuancer l'adaptabilité et la compréhension d'autrui avec se sacrifier pour l'autre.
Si un jour, tu te sens prête à dire "adieu", sache que ce sera extrêmement douloureux et salvateur à la fois. Salvateur parce que c'est libérateur. Douloureux car cela implique de faire le deuil de tout avenir commun. Et tout ça n'empêche pas de ressentir encore et encore.
Je crois que personnellement, je m'en sors en arrivant à décortiquer et extraire les composants pour justement ne plus amalgamer. Aucune situation n'est toute blanche ou toute noire. Tout est variable et mouvance.
En plus, l'absence, la privation, redonne en intensité et en besoin. Plus on est "privé" plus on ressent de l'intensité lorsque l'on "peut" à nouveau. C'est un piège, je trouve. Pourquoi ? Ben parce qu'en relation amoureuse, ça ne résous rien. En fait les séparations dans la durée peuvent figer l'avenir. On a tellement fantasmer (donc vécu des réalités alternatives imaginaires merveilleuses) que le jour où justement on s'offre une nouvelle opportunité, le tout feu tout flamme prend le dessus, puis on tombe de haut. Rien n'a vraiment changé et ce qui a fait exploser, resurgit.
C'est un cercle vicieux et seul une évolution dans la compréhension que les fantasmes doivent demeurer des fantasmes, et que la réalité sera de toute façon autre. Il veut que tu deviennes. Ton mari veut que tu sois. Et toi, dans tout ça, tu ne peux pas te définir autrement que par leurs attentes. C'est malsain, je trouve. C'est complètement inconscient de leur part, mais c'est toi qui trinque. D'autre part, ton passé t'impacte, c'est logique.
Tu n'es pas parfaite, eux non plus. Personne n'est parfait. Je pense qu'il faut vraiment une communication saine et sereine pour y arriver. Et là, c'est pas gagné. Une transition mono-mono en mono-poly (et là je ne parle pas sexualité du tout) demande de relever un sacré défi. Il faut avoir la santé, mentale surtout. Ca revient à expliquer, exprimer, encore et encore et encore... et même parfois après des années. C'est des remise en question, de la réflexion, de la découverte, accepter ses erreurs, accepter celle d'autrui, faire face au reste du monde, (sortir) étendre sa zone de confort et celle de ceux-celles des personnes qui nous suivent.
Alors vit intérieurement tes émotions avec légèreté et aspire à ce que tes relations soient le moins compliquées possible (si tu y arrives). Faire l'ascenseur émotionnel c'est fatigant. Indispensable, d'après moi.
Discussion : Je suis la seule à y croire

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 10h15
Bonjour @April,
Que te répondre ? Personne ne vivra une situation similaire, mais avec des optiques proches, d'une certaine manière, oui.
Aujourd'hui, je fais la distinction entre mes émotions, qui aboutissent à force de répétition à cet amour dont je ne me départi jamais ET la relation elle-même.
Les coups de foudre, je connais. J'ai vécu le premier à 16 ans. Et justement, cet homme est revenu dans ma vie, épisodiquement. Il attendait "son tour" pour m'avoir enfin à lui seul. Cette attente nous a fait beaucoup souffrir, lui je pense, et moi également. Cette impression d'inachevé, je l'ai connu. En 2012, je lui ai adressé ce mot "adieu" qui a, pour moi, achevé la relation.
Je précise, je vais avoir 54 ans en novembre prochain.
C'est une question de choix, pour ton avenir, de donner corps à une sexualité plurielle ou non. Aimer n'entraine pas obligatoirement une sexualité. Sauf que tu sembles le désirer...
Je suppose que les personnes polyaffectives sont peu nombreuses. C'est pas courant d'aimer avec la tendresse, sans sexualité. Savoir que c'est possible, si ça convient.
Pour le reste, je crois que tu étouffes vite, que tu as besoin d'air et d'espace. Rien à voir avec l'amour, bien que tout s'imbrique.
Discussion : Comment en parler ?

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 09h27
J'ignore si c'est un avantage ou non. Ni moi, ni mon chéri, ne connaissions le polyamour. Nous avons vécu durant 4 ans dans le brouillard et moi dans la culpabilité de "mon anormalité" avant de comprendre qu'il y avait un mot (donc d'autres personnes qui le vivaient) pour m'identifier et sortir du rôle d'extraterrestre bizarroïde et...
Si vous partez avec cette base, de savoir, c'est peut-être plus aisé.
Discussion : En parler aux enfants (ancien titre : Dire beaucoup, en peu de mots)

bonheur
le dimanche 05 juin 2022 à 09h23
Ce n'est pas que moi, qui ai géré. Mon chéri de vie et moi, avons géré. Il s'est mis de mon "côté", tentant d'expliquer... Il a fait en sorte de devenir l'interlocuteur privilégié. Moi, je ne répondais plus au téléphone et basta. J'ai été un moment à ne plus aller aux repas de famille. Ensuite, j'y suis allée sauf que ce sujet était non abordable. Ma mère me "rentrait dans le lard" systématiquement. Alors, je fermais ma gueule (ce qui n'est pas dans ma nature) et j'emmenais mon bouquin. A la fin du repas je m'isolais et je lisais. Bon ok, je prenais plaisir à prendre un livre traitant du sujet (j'ai aussi mon petit caractère).
Un jour, j'ai "imposé" (enfin en laissant le choix). J'ai fêté mon 45 ans si j'ai bonne mémoire en recevant qui je voulais. Mes parents étaient prévenus qu'il y aurait à la maison des poly (amis), un amoureux et une métamour. Et le sujet a été abordé en toute simplicité et allégresse, durant le repas.
Il faut dire que mes parents et ces amis poly partagent la même passion, alors ils ont parlé aussi de cela et échanger leurs expériences. Le fait d'accrocher avec des poly, a-t-il changé quelque chose ?
Après, j'ai aussi mon caractère. Non, je n'oublie pas et je ne passe pas l'éponge aisément. Jamais mes parents ont exprimé d'être simplement désolés d'avoir réagi ainsi. Alors, je reste moi et en distance.
Je ne suis toujours pas au clair avec ça. D'autant que mes parents sont un couple de merde (jeux de pouvoir de mon père ; complaintes de ma mère...). Le climat n'est pas sain et de mémoire, ne l'a jamais été chez eux. Je suis partie vivre indépendamment relativement jeune. Question de survie.
Dans le concret, j'allais toutes les semaines chez mes parents et ensuite, ben plus jamais. Aujourd'hui, j'y passe uniquement si je suis amené à aller près de chez eux et je reste pas longtemps. Ils m'agacent assez vite, en fait.
Voilà, en bref résumé.
Discussion : Difficulté à dire
Discussion : Je vous écris
Discussion : Marche des Fiertés Villeurbanne-Lyon le 11 juin 2022
Discussion : Marche des Fiertés Villeurbanne-Lyon le 11 juin 2022

bonheur
le samedi 04 juin 2022 à 17h11
Coucou @Kill.
Tu voyages encore un peu alors. C'est toi qui voit si tu viens ou non. Retrouvailles sympa. Différemment je pense.
Mon tel à changer depuis. Tu me demanderas, si tu viens.
Discussion : Je vous écris

bonheur
le samedi 04 juin 2022 à 14h26
Je vous écris cette lettre ouverte et publique, pour dire au monde entier, enfin ce monde qui peut comprendre, ma joie, mes angoisses, mes craintes, mes confusions, et ces amours qui s'impactent sans se contrarier.
Je vous adresse quelques mots pour exprimer toute cette joie qui m'envahit. Joie nouvelle, qui exulte mes joies plus pérennes. Aimer parce que c'est merveilleux, aimer parce que ça rend vivant. Et oui, mon nouvel amour, tu as raison : vivre !
Merci mes amours, de m'aimer comme je suis. M'aimer aussi sans rejeter mes autres amours. Ce bonheur de vous..., les mots n'existent pas. Merci de passer outre les convenances. Merci de tellement. D'exister, simplement.
Merci de ne pas me demander d'être parfaite, je ne le suis pas. Merci de m'accompagner au quotidien, avec mes lacunes. Merci d'être faillible et sans prétention aucune. Merci d'être vous-mêmes. Merci de me grandir, de m'enrichir, à l'intérieur. Merci de m'offrir ses belles pensées que j'ai pour vous. Ce baume au coeur, ce soleil intérieur qui réchauffe. Merci de cette énergie, malgré les survoltages (LOL).
Je m'enfouie dans mes songes, heureux et miraculeux. Je me réfugie dans la beauté des instants. C'est magique :). Merci de m'accompagner, malgré vous parfois, pour moi. L'amour c'est malgré soi. Merci d'accepter les difficultés. Oui, mon chéri de vie. "C'est compliqué, l'amour". Alors merci d'avoir accepté de simplifier ma vie, ta vie, leurs vies. Merci de ne pas rejeter. Merci d'apprendre à connaître.
Merci mon petit renard adoré de ne pas être jaloux et encore moins en rivalité. Tu es merveilleux, je ne le dirais jamais assez. Merci à toi, mon nouvel amour, de m'avoir confié ce que tu ressens. D'avoir osé, simplement, enfin non, c'est difficile d'oser. Et tu l'as fait ! Tu es merveilleux, je souhaite te le dire pendant longtemps.
Je ne vous aime pas comme vous m'aimez. Impossible ! Je vous aime, je vous adore, je vous sublime. Je savoure et déguste, grâce à vous. Je m'imprègne de vous et j'en redemande.
Merci du réel, merci émoticônes ! Merci de ce tout qui forme un "vous" parmi tous nos "nous".
Discussion : Comment en parler ?

bonheur
le samedi 04 juin 2022 à 14h07
Bonjour @ACR et bienvenue ici.
Garder pour toi éternellement serait une solution à long terme. Sauf que si tu viens sur ce forum, c'est que ce serait difficilement viable pour toi.
De mon côté je ne me sens pas de taille à te dire ce que tu pourrais faire, comment agir...
Si tu lis volontiers, voici un lien intéressant
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...
Il arrive qu'une transition d'un couple traditionnel à un couple mono-poly ou poly-poly se fasse sans douleur ou souffrance. En revanche, je crois que je mentirais si j'indiquais que c'est du gâteau. Notre monde n'est pas ouvert à cela.
En tout cas, si tu te poses des questions en amont, et bien bravo à toi ! (+) C'est très sain comme attitude, je trouve.
Comment en parler ? Avec difficultés, je dirais. Comment c'est reçu, perçu ? Avec souffrance (sans généralisé) souvent.
Est-ce que ça rapproche dans le couple ? Oui, et c'est ce qui est merveilleux. Une fois l'annonce digérée, les discussions rapprochent. L'amour au sein du couple initial s'en trouve renforcé (parfois, là encore pas de généralités).
Il n'existe pas de magie, de recettes miracles ou de techniques. Seul, en matière de communication, se renseigner sur la communication non violente (si tu connais, c'est le moment de t'en imprégner). Sache que comme l'indique Julien Clerc dans sa chanson, "je pars ce soir pour le hasard".
https://www.youtube.com/watch?v=oNwLEiY9mIc
Découvrir le polyamour, c'est souvent (pas toujours) découvrir la tourmente de son âme violente. C'est changer d'univers. Elargir sa zone de confort, maladroitement parfois. Ne pas s'en vouloir de cette maladresse et admettre que l'on n'est pas parfait, ni soi ni autrui.
Dire, c'est accepter de se confronter à la détresse, l'incompréhension de sa ou son partenaire historique. Et il y a le ou la troisième larron, qui est venu s'ancrer dans notre coeur, et qui parfois ne le ressent pas comme nous, ou qui prend peur de la situation, ou qui pense avec un oeil très mono (pourquoi tu ne veux pas divorcer ? Si tu l'aimes encore, c'est que tu ne m'aimes pas vraiment !).
Bienvenue dans cet univers, pas si simple qu'il en a l'air. D'ailleurs, "c'est complique, l'amour".
Discussion : Difficulté à dire

bonheur
le samedi 04 juin 2022 à 10h22
@Anny. Merci de ton post, qui m'apporte de la réflexion (et j'adore ça :-D )
Non, aucune règle, sauf celle du bienfondé. Donc, rien de "défini". Non, rien d'universel, parce que je ne suis pas un modèle et encore moins un dictat ou un gourou :-D :-D :-D (je m'amuse en le disant).
Simplement, depuis 2007 j'en suis toujours en la matière au même niveau de non évolution. Je ne peux toujours pas "parler" et ça me gave, me navre. Non que je me rabaisse, mais quand même. Je m'en veux de cela :-/ .
Bon c'est fait. Pas comme il faut, plus comme j'ai pu. On va dire en mode "bricolage d'amateur du dimanche" sauf qu'on était en semaine :-D . Je préfère ironiser, l'auto dérision est un bon baume, chez moi. Ca évite l'auto flagellation (+) .
Mes deux amours vivent loin. Moi je suis en Côte d'Or et eux deux (hasard) dans le sud-ouest. Alors on communique beaucoup par écrit, d'autant que l'un comme l'autre travaillent beaucoup et pour l'un d'eux, une progéniture à s'occuper. Alors les mails ou les sms, c'est pratique. Ils répondent suivant leurs disponibilités et ainsi, on ne se met pas la pression.
Avec mon chéri de vie, et bien on est beaucoup ensemble. Surtout qu'actuellement je ne travaille pas et que lui prend très tôt le matin et fini sa journée en fin de matinée. On a tout nos apm, et nos soirées même s'il va se coucher tôt. On passe pas mal de temps ensemble par choix, volonté, parce que l'on aime ça. Et je n'y suis pas arrivée :-( . Bon ok, il est du genre actif, sauf que l'on fait ensemble. C'est de cela dont je m'en veux.
C'est pas compliqué de dire "tu sais, XXX, il m'aime et moi aussi". A minima j'aurai du dire "XXX, je sens que c'est plus qu'une personne qui se livre à moi, le lien est davantage affectif". Bon après, je ne cachais pas nos échanges initiaux. Je les évoquais avec mon chéri de vie. Enfin, ce que je jugeais ne pas être de l'ordre du confidentiel.
Ca fait 15 ans, tout de même que nous avons réinventer notre couple, et 11 ans que nous avons intégrer ma découverte de moi dans notre quotidien. Alors pourquoi j'ai toujours cette impossibilité à "dire" et non "écrire". C'est fou tout de même !
En conclusion, je ne cache pas mes échanges, du moins qu'il y a échanges. Je n'arrive pas à dire mes sentiments. D'autant plus con de ma part, puisque ceux-ci sont acceptés et bien vécus par mon chéri de vie. Incohérence totale !
Discussion : La maman et la putain
Discussion : Difficulté à dire

bonheur
le vendredi 03 juin 2022 à 11h40
@Anny, belle analyse, c'est bien dit en fait. Oui, cette période de flottement (le mot me va bien) où c'est clair sans l'être vraiment.
Déjà, c'est toujours une surprise pour moi qu'une personne soit amoureuse de moi. Ca peut paraitre con, mais comme je suis une grande amoureuse, je sais que ce que je ressens n'aura pas obligatoirement de réciprocité. Alors j'ai ce frein à "l'emballement", tout en m'emballant quand même.
Pour le coup, nous avons vraiment très, mais alors très vite "accrochés" et développés notre lien. Avec mon autre amoureux externe à mon couple, ça avait été pareil sauf que j'avais fait languir :-/ cette personne. Déjà parce que c'était ma première nouvelle "aventure" après une histoire extrêmement douloureuse. J'avais raconté ici
/discussion/-bLK-/Sans-nouvelle/
Aussi parce que cette personne était trop wahoo pour être vrai, sauf que si, c'est vrai. J'avais mis un an avant de lui décrire mon amour.
Et là, ça va vite et j'accepte. Il y a une forme d'injustice. Elle se comprend, sauf que du coup, oui, je me culpabilise un peu pour ça.
Après, ce nouveau crush, je l'ai annoncé à une amie (de ce forum), à mon amoureux "extérieur" et mon chéri de vie ne savait pas encore. Grrr, là oui, je culpabilise car je pensais pouvoir exprimer plus aisément et je n'y suis, une fois de plus, pas arrivé. J'ai vraiment un blocage (stupide et idiot) à ce niveau là. Je sais que c'est très con, car au final, j'exprimerai et on discutera, et ça nous rapprochera (comme à chaque fois). Sans doute l'emprunte laissée par la première fois que j'ai annoncé mon amour pour un tiers et l'effet de bombe que ça avait occasionné.
Je sais qu'aujourd'hui mon chéri de vie a vraiment énormément évolué, que sa réaction ne pourra être à l'identique de "la première fois". Sans doute je garde une forme de traumatisme intérieur. Après, non, car par écrit, je m'en sors très bien.
Je culpabilise de ne pas arriver à lui offrir cette transmission orale. Je culpabilise parce que je me sens coconne dans ces cas là.
La culpabilité est-elle en lien avec la responsabilité ? Cette responsabilité qui devrait m'engagée à extraire de moi avant tout avec mon chéri de vie, en premier lieu. Et j'ai eu un manquement à cette responsabilité là.
C'est de la mast... intellectuelle, mais je suis ainsi.
Le fait d'être poly assumée ne signifie pas que tout est simple, bien que ça y soit devenu, finalement.
Merci mon petit campagnol de ta sollicitude et à ce nouvel amour, de m'aimer.
Discussion : Difficulté à dire

bonheur
le jeudi 02 juin 2022 à 13h37
Merci de vos réponses. Je m'aperçois que ce n'est pas que moi. Oui, c'est une question de temporalité, certainement. Le hic, c'est que je ne peux m'empêcher de poser là-dessus un soupçon (suffisant pour me mettre mal à l'aise) de culpabilité.
J'ai fait une "amorce d'annonce" par écrit. D'une mauvaise manière (sms) mais bon, fallait que je me décoince de cet engrenage, vis-à-vis de moi surtout.
Discussion : La maman et la putain

bonheur
le mercredi 01 juin 2022 à 20h14
@Aiemama. Désolée de lire cette non évolution. Je crois que parfois, le non évolution impose le non choix de soi. Sortir d'un univers est possible, bien que difficile et douloureux, sans aucun doute.
Un non choix est malheureusement un choix. Un choix est pris individuellement. Un non choix aussi :-/ . Le hic, c'est "a t on le choix ?"