Polyamour.info

Bonjour Tirion.

Perso je ne discute qu'en mp. Je suis polyaffective depuis des années et je vis avec un polyacceptant, du fait de ta définition.

Ecoute et bienveillance, bien entendu.

Bon courage, puisque tu indiques ne pas respirer la joie de vivre.

Pour contacter en mp, tu cliques sur le pseudo de la personne, puis envoyer un message (cocher la case pour conserver une copie). La réponse te parvient directement sur ta messagerie liée à ton inscription. Attention, ça peut arriver dans les spams

Bonjour @Tropsy89,

Je suis polyaffective, hypersensible...
Je n'ai pas envie ici d'alimenter une controverse stérile comme c'est trop souvent le cas.
Tu peux me joindre en message privé en cliquant sur mon pseudo et j'alimenterai volontiers une discussion individuelle avec toi.

Mon opinion sera autre que celles déjà explicitées. Les méchants polys qui ne pensent qu'à eux-elles et font du mal... Moi je comprends cette idée que l'épanouissement permet d'avancer. Mais bon, ce n'est que moi.

A bientôt si tu le décides @Tropsy89, bon dimanche et bonne fête des pères.

Mauve
Je peux aussi te conseiller le livre sur la CNV :
Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) Initiation à la Communication NonViolente de Marshall B. Rosenberg

Oui, je recommande également la CNV. Thomas d'Ansembourg a publier un ouvrage amusant et illustré "cessez d'être gentil soyez vrai" version illustrée.

Mauve
Pour beaucoup d'entre nous le polyamour a été un cheminement, un processus. Ce n'est pas quelque chose que l'on force. C'est important d'aller à son rythme.

On a pas à convaincre son partenaire de devenir polyamoureux, car sinon ça va être souffrant.

"Ouvrir" son couple doit être un choix fait à deux, ensemble, et en pleine conscience.

Et enfin, de quand date ton autre relation ? Est-ce que ta compagne a eu le temps de digérer cette situation ? Est-ce qu'elle a eu l'espace de t'en parler ?
Peut-être qu'elle n'est pas en capacité d'envisager le polyamour si cette situation passée est toujours source de souffrance pour elle ?

D'expérience, je précise que le polyamour n'est pas obligatoirement vécu par tous les amours. On peut être mono par choix et accepter le polyamour d'une personne aimée.

Je distingue la capacité d'envisager le polyamour pour soi et la capacité d'envisager qu'un-e amour soit ou devienne poly. C'est différent.

Bonjour @Pabloc,

Personnellement, je sais qu'une transition ne se fait en 2 jours comme tu l'indiques. Après, supposé pour autrui, ou présupposé pour soi sans être en situation, me semble impossible.

J'ai fait cette transition et cela s'est compté en années, au sein de mon couple socle. Les livres m'ont aidée :

"vertus du polyamour, la magie des amours multiples" + "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" + "garder intact le plaisir d'être ensemble, prévenir le désamour" de Yves-Alexandre Thalmann.

Dans le premier ouvrage, je me suis reconnue, comme si l'auteur parlait de moi, avait écrit pour moi (c'est faux, évidemment).
Le second permet de déconstruire tout en réinventant l'amour.
Le troisième permet de rappeler que l'amour sonne comme une évidence, mais que la relation est à entretenir. Il faut prendre soin, de soi, des autres (si polyA)... et cultiver constamment ce qui est précieux.

Voili, voilà, j'ignore si ça peut aider.

Bon courage et belle journée ensoleillée

J'ignore si cette vidéo est à la bonne place ?

https://videos.reseau-canope.fr/eduquercontrelerac...

L'identité, un vaste débat...

GeorgyPorgy
Papa à mon tour, je suis très sensible au fait de parvenir à donner de meilleures compétences à mes enfants pour leur permettre de grandir en comprenant * aussi * les difficultés émotionnelles de leurs parents dans une plus grande lucidité. Sans les accabler, mais aussi en leur montrant que tout ça c'est pas blanc ou noir, mais plutôt des pentes plus ou moins heureuses. Et qu'ils ont la capacité d'envisager les choses différemment. J'ai envie de leur épargner ce que j'ai eu à vivre, le questionnement & la remise en cause de ma propre histoire (en tant qu'enfant de mes parents), avoir à s'interroger sur quasiment toute une période "structurante" de ma vie.

J'avais oublié que nous étions parents, mon chéri de vie et moi-même. Dans une vie commune depuis 1986 maintenant. Je partage le discours de @GeorgyPorgy. Nous offrons à nos jeunes adultes un mode de réflexion hors sentiers battus et ils sont libres de mûrir à leur guise. Ayant été longtemps dans un schéma stéréotypé (de 1986 à 2007), je veux qu'ils ne soient pas comme je les ai élevé. Ce n'est qu'en 2011-2012 que je suis ouvertement sortie des normes. Ils ne dépendent pas de moi et surtout ne sont pas comme moi, ni comme leur père d'ailleurs. Ils sont qui ils veulent et peuvent.

Je me permets. Tout dépend du constat que l'on fait de notre éducation et des parents...
Si l'on constate que l'on a été élevé dans un climat heureux monogame, alors ce sera difficile de remettre en question ce qui se vit bien. Si l'on constate avec désarroi les dégâts causés, alors on remet en question (possiblement).
Je mets possiblement, car la faculté de se réinventer, de remettre en question, est-elle uniforme et universelle ? Je ne le crois pas. Ca oblige à s'aventurer en terrain inconnu, à découvrir et donc à s'insécurisé.
Dans mon cas, mon chéri de vie est la bonne personne, car avec moi, il a accepté d'explorer, de sortir du schéma. Il a fait le constat d'un épanouissement, d'une éclosion nouvelle et sa compersion se situe ici, je pense.
Après, il y a le "de naissance". Petite j'étais déjà plurielle sur mes amours. Ado j'étais "salope" et aujourd'hui je m'en fous. Adulte j'étais dans le moule jusqu'à ce que la peur me fasse sortir de ce moule. D'abord avec des dégâts (ce fut un choc psychologique), aussi avec ce sentiment intérieur, cette joie immense d'une libération.

Mon chéri de vie. Il a pris comme un coup de masse derrière les oreilles, était anéanti. Il avait interprété mes propos et tout compris de travers. Il a fallu de longues discussions pour qu'il chasse ses idées reçues et comprenne vraiment mon discours.

Mes enfants, ados à l'époque. Bon ben c'est plutôt passé comme une lettre à la poste. L'un plus curieux que l'autre (neutre).

Mes parents, alors que j'avais 40 ans. Ca a créé une certaine rupture et j'en ai pris disons un peu "plein la gueule". Plus dans l'acceptation aujourd'hui. Enfin, j'ignore et je m'en fous. Je suis ainsi et à prendre avec, surtout dans ma vie perso.

Mes collègues : j'ai souvent changé de boulot et de collègues. Je dirais 50% qui pensait que ça m'allait bien et que j'étais épanouie, 25% plutôt neutre, 25% hostile mais pas très souvent dans les remarques désobligeantes.

D'une manière générale, je passe outre, sauf si c'est mon chéri de vie. Ces annonces de qui je suis (pas que polyA) m'ont permis de savoir ce que l'on pense réellement de moi et de faire le tri de mes relations. Mon chéri de vie assume avec moi, il est merveilleux. Mes enfants aussi, donc tout va bien (sauf l'ainé, qui finalement ne connait pas sa mère, et je m'en fous)

Merci @Lili-Lutine. J'avais cherché un lien. Sans doute trop tôt après la diffusion télévisuelle.

Le témoignage m'a séduit. L'intervention de la psychologue par la suite nettement moins, notamment lorsqu'elle parle de "partage'... L'amour n'est pas une tarte et l'on n'enlève pas d'amour lorsque l'on tombe de nouveau amoureux.se (le "on" signifie les personnes concernées).

D'ailleurs, le nouveau drapeau poly va en ce sens. Faut arrêter avec cette volonté d'indiquer que l'on ampute un amour en aimant quelqu'un d'autre. La seule chose que l'on partage c'est le temps consacré, ce qui est différent.

https://www.instagram.com/p/ClTHLRjO7EI/

Message modifié par son auteur il y a 2 ans.

Emission de ce matin avec un témoignage d'une polyamoureuse

Bonjour Neels,
Je m'éloigne également pour des raisons différentes. Aujourd'hui, je ne discute plus qu'en mp. J'en ai marre aussi, différemment, mais marre quand même.

Bonjour @Mimielo,

C'est très vague tout ceci. Des témoignages, d'après moi, ne sont que des cas uniques, des exemples. Cela n'a pas un grand intérêt de savoir que ça se vit, parce que d'autres le vivent. Par exemple, je suis une polyaffective vivant avec un monoamoureux, depuis des années maintenant. Pourtant peu de "couple" peuvent transformer une relation plutôt standard en une relation heureuse et pérenne mono-poly sur la durée.

Si c'est juste pour savoir "c'est possible ?", ma réponse est oui. Beaucoup de communication, beaucoup de fragilités à aborder, beaucoup de stéréotypes auxquels il faut tordre le cou, ... Moi, j'ai beaucoup lu pour me comprendre.

/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

Je trouve étonnant que l'homme que tu aimes ne s'interroge pas de son côté ? Il sait que est venu publier ici un message ?

Vous faites une différence entre "couple libre" et "polyamour" ? Moi oui en tout cas.

Bon chemin, souvent sinueux lorsque l'on sort des normes sociétales

/discussion/-cga-/Le-Deuil/

Bonjour @Shedu et bienvenue ici.

Je peux ouvrir une discussion mp avec toi, si tu le désires. L'amour affectif, ne jamais cessez d'aimer... je connais. Bonne journée.

@Anfère : je suis certaine que tu peux l'emprunter dans une bibliothèque.

@GeorgyPorgy

Sur le forum depuis 2012... avec une coupure d'un an et un changement de pseudo en 2015, de mémoire...

Non, ce phénomène est récent. Il y a eu parfois des personnes choquantes ou jugeant, mais avec lesquelles on pouvait discuter ou délaisser. C'était des personnes de passage.

Aujourd'hui c'est récurrent et sur la durée. Quand un nom d'invité quitte, un autre invité survient (la même personne ?).

La finalité : celle de "semer le bazar" de personnes radicales qui n'aspirent ni à écouter ce que peuvent indiquer les personnes poly, ni à venir en soutien à des personnes en difficultés. Au contraire, je trouve.

Ce qui a changé ? Au début que je venais ici, le forum était rejoint par des personnes poly en difficultés. Aujourd'hui, ce sont les personnes mono qui rejoignent ce forum, avec évidemment la, les contradiction.s de la sortie de la norme.

Après, si ici, l'expression est systématiquement bafouée, contestée et de toute façon inutile, en tout cas dans le rôle d'accueillir justement, sainement, sereinement. Le climat est devenu, pour moi, trop malsain. Je participe peu désormais. Pas envie, finalement.

Voilà mon ressenti, pas génial, je consacre désormais mon énergie et mon temps différemment.

@Mujer99 (invité). Tu veux dire quoi, par "ordure" ? Je souhaiterais des précisions, savoir si c'est de l'ordre de l'insulte ou si j'interprète ce qui m'apparait tout de même comme un jugement.

Sans doute qu'une question de vocabulaire. Lorsque deux personnes n'arrivent pas à s'aimer sans difficulté aucune (ce qui est rare), alors l'un-e des deux est obligatoirement mauvaise ? La relation peut devenir toxique, ça oui.

Je constate encore une fois que les jugements viennent de personnes "invité" qui n'ont pas d'autres objets le jugement lui-même et ne favorise pas la compréhension de la situation. @Manonie est adulte.

@Anfère. Il arrive que nous devions "prendre un tournant" et faire évoluer son existence différemment. Moi, j'ai eu une "seconde vie", à 38/40 ans.

J'avais adoré le petit livre, à la fois de développement personnel et un roman, de Laurent Gounelle "le jour où j'ai appris à vivre". Au début, je ne comprenais rien, je ne voyais pas bien où l'auteur voulait en venir. Toutefois, ça vaut le coup de poursuivre sa lecture car passé le premier tiers, ça devient hyper génial (mon ressenti perso).

Oui, l'amour n'est pas simple. C'est la "leçon" que je retiens de mon vécu. Aussi douloureux que merveilleux.

Un retour positif @AnthoJ (+)

Ta femme doit savoir que ce pas franchi n'est déjà pas anodin en soi. L'amour ne se traduit pas nécessairement par une sexualité. Je sais que je compartimente ces deux aspects relationnels. Le tout étant de savoir où commence la sexualité (le baiser par exemple)...

Vous apprendrez au fur-et-à-mesure. @Tib a raison dans sa prudence. Etape par étape. Aujourd'hui mon chéri indique deux années difficiles. Moi, je dirai quatre. Comme quoi :-D

En tout cas bravo pour votre approche de cette réalité, certes dérangeante, mais dont vous saurez tirer le meilleur. Sachez que les "crises" permettent d'avancer. Les "mal à l'aise", il y en aura. Vous vivez de l'inédit et de l'impensable, puisque non tolérable dans la société. Il faut apprendre à passer outre les dictats, chaque fois que possible. C'est une partie non négligeable du fardeau.

Soyez admiratif de vos actions et des deux autres personnes (+)

Oui, comme l'indique @Tib "ou pas". L'avenir est à construire.