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Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 22h48
Je ne peux avoir de réponses pour autrui. Il compartimente ses relations et ce n'est pas un mauvais choix, intellectuellement parlant. Ca peut comporter une réponse à des impératifs personnels. Pas de communication ne signifie pas aucune pensées pour toi.
Je pense qu'il n'est pas question de demander des droits, mais d'exprimer tes doutes et tes craintes lors de sa reprise de contact.
Après, j'avoue avoir quitté parce que je me sentais ignorées (sans explication, sans prévenir, sans délai) et "utilisée" comme doudou lorsque l'autre en avait besoin. Je me suis peut être fourvoyée, mais comme j'étais souvent face à du néant en matière de communication, ben je n'avais pas d'autres possibilités que de suivre mes présomptions et surtout mon mal être durant ces périodes.
Les embuches nous permettent d'avancer, évoluer et en découvrir encore plus sur soi. Il faut s'en servir pour rebondir de la meilleure façon possible. Après, je suis la première à dire qu'il faut s'extraire de toutes relations devenant toxiques. Dans ces cas là, on a le "devoir" envers soi de prendre les décisions qui permettront de ne pas sombrer irrémédiablement ou trop catastrophiquement. C'est aussi cela, être amoureux.
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 20h39
Personnellement, j'aime la projection. Juste, je la distingue à la réalité et je sais que ma projection n'est que très très hypothétique. Par contre, j'en ai besoin... je ne saurai expliqué pourquoi.
L'amour n'est pas un gâteau que l'on partage si on aime une deuxième personne (ne pas confondre la capacité à aimer et le temps consacrer). Je vois plus l'amour comme un ballon gonflable, c'est à dire qui s'expanse (le verbe n'existe pas, tant pis je l'invente). Les amours sont en partie "commun" (nous n'avons qu'une capacité à aimer) et aussi différents, de part la particularité de ce chaque amour occasionne en nous, des liens et des vécus.
Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 20h30
Pardon Lyloo, je ne voulais dire que c'était pour toi particulièrement. J'ai rebondi sur ton propos. Si je l'ai fait, c'est parce que justement, certaines personnes désirent être dans un contrôle quasi obsessionnel, y compris sur le système cognitif. J'ai déjà eu de grands échanges avec des personnes ainsi, donc elles existent.
Le hic, c'est que nous sommes tous constitués de nombreux facteurs et je vais certainement en oublier. Il y a les neurones, il y a le système nerveux, il y a les connexions diverses, il y a les hormones, il y a le système émotionnel, il y a l'ADN, il y a les facteurs extérieurs (culturel, sociétaux), il y a... (je ne suis pas médecin, ni psy, ni sociologue). Et en plus, tout ça change en permanence.
C'est pour cela que chaque humain est unique. C'est pour cela qu'aucun humain peut se "comparer". C'est pour cela que la vérité unique n'existe pas. C'est pour cela que quand deux personnes sont dans les bras l'un de l'autre, aucun des deux ne vit l'instant d'une façon similaire. D'ailleurs, chaque peau a une sensibilité et ressens un touché particulier. Chaque regard...
C'est ainsi que les poly sont heureux, dans la diversité et les évolutions, de soi, des autres.
Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 19h14
Lyloo
Est-ce qu'on pense à l'un quand on est avec l'autre ?..
J'admire ceux et celles qui "contrôlent" leurs pensées. J'admire ceux et celles dont les pensées ne s'échappent pas toutes seules. Personnellement, je ne peux pas et d'ailleurs je n'essaie plus du tout.
Ici, il faut tenir compte de ta particularité, de ton système cognitif. Il ne faut pas croire que l'on est tous identiques à ce niveau-là.
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 19h07
Asterion
Je pense que tout cela contribue a mon "besoin" de me sentir spécial pour elle, car je me suis toujours senti "spécial" de manière générale.
Si tu n'étais pas "spécial" à ses yeux, elle ne t'aurai même pas regardé ! Toutes les personnes que l'on aime sont spéciales. Chaque amour est unique. C'est concernant l'exclusivité qu'il faut s'interroger lorsque l'on veut aimer une personne poly, et non sur le caractère unique d'une relation.
Cette réflexion vient à tardivement, mais mieux vaut tard que jamais !
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 14h51
passage par hasard
une situation monopoly demande des efforts de façon irrationnelle, davantage au mono qu'au poly, c'est ainsi.
Je m'interroge. J'ai opéré une transition mono-mono à mono-poly après 18 ans de mariage et 20 ans de vie commune. Dire que ce fut plus facile pour moi (qui sortait de la norme) de découvrir que j'aimais ET j'aimais, serait faux. Le choc de cette découverte, je l'ai vécu dans un premier temps seule, en interrogation avec moi-même. Quand j'ai dit à cet homme que je l'aimais, il m'a tourné le dos définitivement, alors que nous étions très proche. Je ne l'ai pas vécu bien, mais alors pas bien du tout. Dans le même temps, j'ai avoué à mon mari mes sentiments (pas de sexe avec cet autre homme, ni depuis avec aucun autre). J'assistais à un ébranlement profond et soudain. Je ne l'avais jamais vu ainsi. J'ai été à ses côtés, à expliquer, à confirmer que non je ne voulais pas divorcer, que oui, je l'aimais toujours autant. Finalement ça nous a rapproché, mon mari et moi. Nous avons déballé, un reliquat de non-dits (plutôt de garder intérieurement) de deux décennies. Avec son accord, j'ai ensuite recontacter un ex, que j'aimerais toute ma vie, bien que nous soyons depuis à nouveau séparé. Lui aussi, ne peut m'accepter mariée. Et ce fut encore une occasion d'avoir le coeur meurtri.
Quand on me dit que les poly ne souffre pas et qu'ils s'en foutent, je m'insurge. Si on me dit que le mono (possessif) aime au lieu de se demander pourquoi on devrait l'aimer lui au détriment d'autres amours qui ont aussi leurs légitimités. On aime au fur et à mesure des rencontres, et c'est ce qui définit la "hiérarchie" (s'il y en a une : dans mon cas, une situation initiale liée à un mariage). En quoi, aimer quelqu'un est beau et que lorsque l'on aime à nouveau, on est une pourriture insouciante. Tous les amours sont beaux. Après, le bonheur est personnel et se traduit (dans mon cas en tout cas) par un épanouissement intérieur, avant tout émotionnel et sentimental.
C'est trop facile de tirer sur les polys sous prétexte que la norme les montre du doigt.
Egalement, mon mari est mono. Il a compris que j'aimais en dehors de nous et que ce n'était pas contre lui, mais pour vivre heureuse, encore plus. Il trouve l'amour compliqué, alors son désir est de vivre simplement, sans complication. Il déplore les désagréments que mes autres amours m'ont apporté. Par contre, si des situations m'ont rendues ponctuellement malheureuse, tous ces instants de bonheur me suffisent à me "consoler".
Dire que pour les poly, c'est facile et qu'ils sont les "gagnants", me met hors de moi. Mon mari se prend beaucoup moins le chou que moi. Il ne se rend pas encore plus heureux, mais ne se rend pas plus malheureux. D'ailleurs, le 100% heureux permanent, ça n'existe pas.
Je me suis toujours mise en 4 pour trouver des équilibres de satisfaction, dans chaque relation, dans chaque interaction, y compris avec mes métamours. Et ça demande beaucoup, mais alors parfois beaucoup, beaucoup, beaucoup d'efforts.
Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 14h31
Non, ce n'est pas typique de la monogamie de souffrir d'une absence. Contrairement à ce que j'ai lu récemment ici-même, on ne se console pas d'une séparation plus facilement parce que l'on aura d'autres relations. Par contre, oui, on sera soutenue, car on pourra en parler à des personnes qui nous connaissent aussi avec amour.
Il faut cesser de penser que mono est un être pourvu de sentiments et d'émotions, alors que poly est l'insouciance incarnée et s'en fout.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Basculer ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 14h27
Je ne sais que te dire, Double4. La polyaffectivité, telle que je la vis (amours affectifs plurielles et sexuel mono), peut éventuellement te permettre d'aimer Nuée avec le travail nécessaire à un lien qui perdurerait et continuer à avoir cette situation exclusive (sexuellement et de vie : relation principale) avec Clématite.
Si tu dois faire un cadeau, des cadeaux, se serait aussi parce que ça te fait plaisir à toi. Un cadeau offert par obligation n'a de valeur que le cadeau lui-même. Un cadeau offert aussi parce que ça fait plaisir à celui qui offre, qui fait plaisir à celui qui reçoit, est un partage heureux. C'est ça le plus beau cadeau.
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 09h08
Asterion : Heureuse de te rendre service. Oui, te familiariser avec cet auteur sera un premier pas. De toute façon, perso, je recommande tous ces livres.
Puisque tu as un pseudo, je pourrai te communiquer toute une liste d'ouvrages, pas seulement sur polyamour ou l'amour, mais aussi sur le développement personnel au sens plus large (également sur les zèbres).
Je suis également disponible en mp. J'ai organisé ma vie afin de consacrer du temps à l'entre-aide, bien que j'ai des moments avec un peu moins de disponibilités.
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le dimanche 04 mars 2018 à 09h04
Mono-pardi : cela arrive que l'élément poly, dans son ivresse, ne se préoccupe plus beaucoup du lien pré-existant. Ca arrive et ça me navre lorsque j'entends cela.
Je suis heureuse que tu ne généralise pas, car il n'y a pas matière. La personne qui est "au milieu", contrairement à tes propos (que je ne remet pas en doute, surtout pas) ne le vit pas nécessairement bien, dans la phase de mise en place de l'équilibre globale, en tout cas. D'autre part, c'est sur ses épaules qu'incombent tous les rééquilibrages. Egalement, si des personnes faisant partie de l'équation ne se sentent pas aimer ou à leur place, c'est à l'élément commun, donc poly de devoir faire en sorte d'exprimer, d'expliquer, encore et encore.
Etre poly, ce n'est pas l'insouciance et aux autres à faire tout le boulot. Toutefois, on ne peut faire un travail que sur soi, et ACCOMPAGNER autrui dans un travail sur lui-même.
Discussion : Mono avec poly : comment faire ?

bonheur
le samedi 03 mars 2018 à 15h25
Bonjour Irelio,
Tu en as du courage et de la volonté pour conter cette histoire. Tu as aussi beaucoup de compréhension, malgré ce que tu en penses. Déjà, tu n'as pas pris tes jambes à ton cou, ce que beaucoup aurait fait.
Tu possèdes les deux ingrédients pour devenir polyacceptant. Tu l'aimes et tu désires son bonheur.
Sincèrement, je crois en l'avenir de votre histoire, qui est compliquée actuellement. La remise à plat de tes finances, par exemple. Le retour chez tes parents qui changeront ta vie. Tout cela indique ta capacité à évoluer. D'ailleurs ton post en est également l'expression.
Lorsque tu seras chez tes parents, avec un peu plus de temps à toi, je t'invite à lire un peu des ouvrages que je recommande lors de la transition d'un mono en poly(acceptant, voir amoureux).
Voici quatre références d'ouvrages. Les trois premiers sont du même auteur et se complètent bien à mon sens : "vertus du polyamour - la magie des amours multiples" ; "Les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" ; Garder intact le plaisir d'être ensemble - prévenir le désamour" (Yves-Alexandre Thalmann) ainsi que l'ouvrage d'Hypatia from Space "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour".
Bon chemin et ne te laisse pas envahir par les doutes et la négativité. Moi j'admire ta façon d'appréhender ton avenir. La déconstruction est déjà bien amorcée et il faut laisser aussi le temps au temps.
Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le samedi 03 mars 2018 à 15h00
Ca fait du bien souvent d'avoir des regards extérieurs. Ca permet d'avancer avec une perception différente (en plus de l'approche initiale). Ce forum permet cela.
Je suis heureuse d'avoir pu t'apporter ce petit rien :-) .
Discussion : Une expérience à laquelle je ne m'attendais pas...

bonheur
le samedi 03 mars 2018 à 13h53
Bonjour Lyloo,
Si ce n'est pas de l'amour, pourquoi t'inquiètes tu de l'avenir de cette relation ? Je veux dire, tu n'as pas à te positionner par rapport à cela (relation secondaire, autre relation amoureuse), puisque l'amitié prévaut et est une base. Je me demande si cette amitié n'est pas en fait de l'amour minimisé, pour les raisons que tu évoques !
Je te comprend. Parfois, si on sait avant de démarrer que l'on souffrira, on peut être tenté, et même le faire, s'éloigner de l'autre. J'ai vécu une situation où je suis devenue "méchante" pour éloigner quelqu'un de moi. C'est en effet une étrange sensation.
Mais je dirais que c'est avec lui qu'il faut en parler, et avec elle aussi.
Discussion : Quand la NRE fait mal...

bonheur
le samedi 03 mars 2018 à 07h21
Oui, tenir compte des différents types de vecteur de communication et ne pas se fâcher ou se frustrer si deux personnes ne sont pas à l'aise dans le même. Moi à l'oral, c'est une véritable catastrophe.
Discussion : Quand la NRE fait mal...

bonheur
le vendredi 02 mars 2018 à 13h33
J'ai eu une relation secondaire mono. Célibataire, désireux de le rester. Moi, justement, je n'avais pas d'attentes "plus" et il savait qu'il pouvait avoir également d'autres amours. La situation a fait que non, il n'avait personne d'autre. Donc, si ça peut se vivre bien, une relation secondaire mono.
Discussion : Quand la NRE fait mal...

bonheur
le vendredi 02 mars 2018 à 09h21
Quand une relation se porte moyennement, ça impacte obligatoirement. A la fois l'ancienne relation qui est en difficulté initialement (indépendamment de la nouvelle rencontre). C'est déjà aléatoire une transition mono-mono à mono-poly quand la relation initiale va bien, alors quand elle va mal...
Personnellement, j'ai relevé du post initial (pas le temps de lire plus) de Bubblegum. Je confirme, c'est chaotique d'être là au milieu. Il faut vraiment être bien son parfum (plutôt que dans ses baskets, pour un chewing-gum) pour vivre cette situation.
Voir en terme de perspectives d'avenir : comment te projettes-tu dans un avenir idéal pour toi ? Bon ok, ne pas mélanger rêves et réalité. Toutefois, ça peut permettre d'avancer, même en sachant que l'avenir ne correspondra pas. Ca peut donner un "objectif" personnel.
Tu dis que ça t'énerve que ton copain principal (initial) s'exprime sans que vous soyez à proximité. Et bien, j'ai tendance à être pareil. Je peux adresser un mail à mon mari alors que nous vivons ensemble. Ca le met aussi en pétard. Ma question est pourquoi ? L'important est-il plus le moyen de communication que le message adressé. En présence, les mots ne sortent pas de ma bouche. Mes idées sont confuses et rien n'est ordonné. Aussi, en verbal, mon système émotionnel est trop exacerbé et me bloque. Si tu veux qu'il avance, stp, laisse lui la possibilité de s'exprimer avec SON vecteur de communication préféré, et non comme toi tu le désires. Faire simplement ce pas vers lui serait peut être judicieux.
Discussion : Polyamoureuse à sens unique

bonheur
le jeudi 01 mars 2018 à 20h21
Non, rien ne l'empêche. Ca s'appelle de l'adultère (affectif et/ou sexuel). Ce n'est pas du polyamour qui veut justement, une franchise envers tous ses amours et envers tous ses métamours. Après, personne ici ne prétend avoir "inventer" quoi que ce soit...
Aussi, respecter par la franchise la nouvelle relation, et mentir à l'ancienne...
Discussion : Lui, sa femme et moi

bonheur
le jeudi 01 mars 2018 à 10h35
Oui. Et en tant que femme, je n'apprécie pas cette façon de s'insurger en dénonçant ce qui n'est pas et en faisant justement "ressusciter" des clichés qui ne devraient pas en être. La meilleure façon de faire disparaitre quelque chose, c'est de ne pas lui donner de subsistance.
Ca peut partir d'une belle intention, mais là, sincèrement, c'était inapproprié (ou alors je n'ai pas tout suivi).
Pour ce qui est de la responsabilité, la conclusion de bidibidi est parlante, rien à ajouter
Discussion : Basculer ?

bonheur
le jeudi 01 mars 2018 à 10h30
Double4
Un jour une osthéopate m'a dit "Il n'y a personne dans ce corps, où habitez vous ?".
Peut être parlait-elle plus de ton côté "vivant", à savoir cognitif et émotionnel. Tu peux faire tout le sport que tu veux, réfléchir autant que tu veux, tout en excluant ce vivant qui est en toi. Je crois qu'elle voulait que tu fasses un travail de développement personnel et de découverte de ton autre toi, celui qui n'est pas lié directement avec les capacités que tu as déjà développés. Peut être pourrais-tu lire "le jour où j'ai appris à vivre" de Laurent Gounelle (roman) ?
Laisse tomber ce que tu connais déjà de toi, va à la découverte de ce que tu ne connais pas !
Double4
Il y a 19 ans, je me mariais et déjà ce jour là je savais qu'une partie de moi n'était pas d'accord avec cet acte. J'avais même la sensation que le mariage était une espèce de garantie à rester dans le droit chemin que je m'imposais ! J'ai un peu l'impression que c'est ce même chemin que Clématite souhaite. Mais une partie de moi est d'accord. Une partie seulement...
Le mariage, je le définirais comme un boomerang. Il revient de frapper en pleine gueule, il fait mal, très mal, et c'est toi qui l'a lancé. Faire ça une fois, on peut tous s'y laisser prendre (moi la première). Recommencer, alors là, oui, l'intellect doit servir. Ne pas regarder son passé pour en tirer les conclusions qui s'imposent... Et non, le mariage, ce n'est pas une affaire de "bonne personne". Il n'existe que des personnes et des évolutions. Les personnes ne sont pas figées, tout comme nous-mêmes.
Pour moi, la remise en question n'a pas été celle de savoir si on reste marié ou si on divorce. Si ça avait été le cas, j'aurai divorcé, et à ce jour je sais que l'on ne m'y reprendra plus jamais, plus jamais.
Tu as raison, le mariage détruit une partie de nous. Celle qui évolue.
Ce que je trouve chouette dans ce que tu dis, c'est que tu as conscience d'avoir un instinct. L'écouter !
Discussion : Lui, sa femme et moi

bonheur
le mercredi 28 février 2018 à 20h20
Je ne perçoit pas ce qui est en effet un cliché dans les propos de Sey. Ce qui ne veut pas dire que du point de vue de cet homme, ce que tu décris ohlala, n'est pas pertinent.
Toutefois, nous avons je pense tous réagi ici dans une demande, celle de Sey, et suivant un seul discours, celui de Sey.
Je ne supporte pas, pour ma part, que l'amour côtoie et soit l'objet de mensonges et de tromperies. Ceci par convictions personnelles, mais aussi par expérience. Un homme avec lequel j'entretenais un lien amoureux (et pas sexuel) avait trouvé, face à mon refus de divorcer, une compagne de vie, devenue une épouse. Est-ce que c'est culpabilisant de se trouver dans une telle situation : évidemment !!!
Pour ma part, c'est la tromperie qui était l'objet de ma culpabilité. La non-reconnaissance de cet amour m'a profondément meurtri, alors que je suis moi-même mariée et polyaffective.
Alors, ohlala, ma réponse sera, il en profite, elle en profite puisqu'elle accepte la situation. Ce que mon expérience peut indiquer, c'est qu'on se plante parfois, mais que personne ne nous oblige, nous adultes (c'est à dire de 18 à ... ans), à nous maintenir dans une situation qui ne nous convient pas. On peut en débattre, on peut espérer une évolution, on peut rêver... et si au final, la situation perdure, on s'en extrait. Ca s'appelle prendre soin de soi. Si on rompt, il y a une raison et au final cette rupture sera à la fois douloureuse, à la fois libératrice.
Pour ce qui est de la domination, elle existe uniquement parce que des personnes se laissent dominer. Ca va un temps, mais si ça perdure et qu'on le vit vraiment mal, il faut s'interroger. Je place dans ce propos sur un pied d'égalité et d'équité l'homme et la femme d'aujourd'hui.
Il y a quelques semaines, un homme est venu chercher ici des solutions à son mal être dans une relation ou il avait quitté pour un amour de jeunesse féminin, qui l'a accueilli en qualité d'amant (donc adultère du côté de Madame) et en qualité d'amoureux sexuel. Il s'était illusionné et aussi culpabilisait de cette situation. Par contre, je ne vois pas, dans les histoires d'adultères (à part la tromperie qui m'écoeure et m'écoeurera je pense toujours), de démarches de domination même si ça peut exister. Je ne vois pas non plus dans ces récits qui à mon regret, viennent trop souvent se relater ici (l'adultère est hors sujet en matière de polyamour) que l'âge soit argumentaire.
De toute façon, le vieux libidineux qui se tape de la jeunette OU la femme couguar qui se tape du petit jeune, en quoi ça concernerait le polyamour ? Si la situation amoureuse fait qu'il y ai une différence d'âge, alors oui, c'est du polyamour, mais là, on n'est plus dans la volonté de s'offrir un nouvelle jeunesse sexuelle, on est dans une "banale" histoire d'amour.
Ici Sey parle d'amour et de l'avenir d'une relation adultère, qu'elle souhaiterait poly. Elle s'interroge aussi de son avenir amoureux et de sa place d'une façon générale au sein de cette relation amoureuse et je pense au sein de ses futures relations amoureuses. Elle s'interroge sur une construction possible... Elle n'indique en rien qu'elle est dominée ou qu'elle est l'objet d'un cliché.
Après, couché avec un père de famille n'est pas culpabilisant. Ce sont les ravages de l'adultère sur cette famille, et être l'objet de ce ravage qui est culpabilisant. L'amour, s'il est porteur de destruction, met mal à l'aise. Je trouve cela humain. Les raisons qui font que cet homme trompe Madame, ici, on ne les connait pas. Et ce n'est pas une question de domination, ni d'homme ou de femme. Enfin, je le vois ainsi, dans ce cas précis.
Evidemment, il n'y a pas de fumée sans feu. Toutefois, l'interprétation des "signaux" de fumée entretient les clichés et les rumeurs. Ca n'apporte rien, sauf faire ressurgir ici des clichés dont beaucoup de membres ici se sont départis autant que possible.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.