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Discussion : Lexique

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bonheur

le jeudi 24 mai 2018 à 12h27

Toujours heureuse de pouvoir apporter de la positivité et le vocabulaire qui va avec, et des références de livres.

Diam98
La définition de ce terme, pourrais t il représenté, une grande partie de la quête du polyamoureux ( ou polyaffectif)?

Pour quelques uns, je le suppose, en effet. Je doute que ça puisse appuyer une généralité.

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Discussion : Lexique

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bonheur

le mercredi 23 mai 2018 à 13h34

Je crois au champ morphique, alors les ondes (+) (+) (+) .

Connais-tu le livre "les 10 secrets du magnétisme amoureux" de Ruediger SCHACHE. Excellent livre que je recommande... oui, je sais, encore un (c'est lassant je suppose pour certains :-/ ).

Et pourquoi pas "l'effet magnifiquement boule de neige de l'onde amoureuse" ?
C'est un peu long mais complet, je trouve :-D .

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Discussion : Lexique

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bonheur

le mercredi 23 mai 2018 à 12h11

Lorsque l'on fait une boule de neige, on prend un peu de ces cristaux et on les comprime... sauf que l'effet est limité. Par contre, si on fait rouler dans la neige notre toute petite boule, ce qui demande peu d'efforts (à part si on a très mal au dos), en tout cas pas de déploiement de force, la boule grossi toute seule.

Pour moi l'effet boule de neige ne nécessite pas d'efforts, de personne et la neige se cristallise toute seule pour s'amplifier. Ma capacité à aimer est ainsi et j'aime que celle des personnes que j'aime se cristallise à la mienne pour s'imbriquer et donner une jolie plus grosse boule de neige où chaque cristaux reste unique, mais dans un tout harmonieux.

Donc, oui, le mot intensification (dans mon cas) est tout à fait parlant. Après, la cristallisation, c'est à moi de la faire, de la provoquée et d'offrir les conditions à cette intensification. C'est top quand l'harmonie et la cristallisation est là ! J'adore !!!

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Je me suis ouvert au poly

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bonheur

le mercredi 23 mai 2018 à 11h15

Au collège, mes garçons se sentaient "en dehors" car tous leurs copains avaient des parents divorcés OU qui ne s'aimaient plus. Ca nous avait fait bizarre, à mon mari et à moi, lorsqu'ils nous avaient dit ça.

Le divorce, le désamour est une réalité. Juste aujourd'hui, on ne le cache plus, ça n'est pas une honte et on ne le cache plus. Et puis, faire semblant, vivre dans ce climat de froideur, de divergence permanente. Ambiance lourde et autres...

Les enfants font avec, cela ne veut pas dire qu'il s'y sentent bien.

Martinpêcheur
Je souhaite partir, être loin de tout cela, mais il y a des enfants, une vie de famille moins belle, moins intéressante sans elle, sans moi. Se rabibocher est le bon mot, mais dans ces conditions, cela me semble incertain et brise cœur.

Quand on souhaite s'extraire d'un climat, d'une ambiance, c'est que rien n'est au beau fixe. Je constate que les enfants sont un "mais"... second mais "dans ces conditions". Sincèrement ! Qu'elle est l'ambiance, le climat ? Sain, serein, propice à une harmonie ?

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Discussion : Transformation relationnelle : passer d'une relation amoureuse à une relation d'amitié

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bonheur

le mercredi 23 mai 2018 à 11h05

artichaut
(et l'amitié n'empêche, ni n'exclue l'amour)

Amour et amitié, pour moi, ne sont pas flous. C'est d'ailleurs le principal point de désaccord que j'ai relevé avec YA Thalmann. Une frontière ? Qu'elle frontière ? Et en plus elle serait flou !

Je crois, que dans mon cas, mais là évidemment, ce n'est que moi, le flou relève d'une indécision. Ce truc qui se passe en nous et qui nous freine ou nous empêche d'assumer pleinement les émotions, le ressenti. L'intellect, parasite déformant ou aliénant.

Intellectuellement, garder une part de l'amour au travers d'une amitié, revient pour moi à panser la blessure de la séparation (ou rupture). Je ne dis pas que c'est mal, loin de là et si ça fait du bien, si on avale bien la pilule, alors oui.

Pour moi, ce serait faire le grand écart... et je n'ai pas cette souplesse. Ce qui relève chez moi de l'admis, ne peut être modifié.

L'amitié qui n'exclue pas l'amour : pourquoi l'appeler amitié ?

Je dirais que ton cas, artichaut, il y a le je (toi et ton amour), il y a le tu (elle et son amitié) et il y a un nous flou. Savoir si ce flou convient à je et à tu ? Si ça convient, pourquoi faudrait-il un délai ? Si on a besoin d'un délai, c'est que quelque part, ça ne convient pas. Là c'est ma logique qui parle, pas mon émotionnel, car lui, il ne virevolte pas.

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Discussion : Transformation relationnelle : passer d'une relation amoureuse à une relation d'amitié

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bonheur

le mardi 22 mai 2018 à 16h59

Au finale ça rejoint un autre fil de discussion actuel : l'amour suffit-il à faire perdurer une relation ?

/discussion/-bIn-/Je-me-suis-ouvert-au-poly/

dire que sous prétexte que l'on s'aime encore, la relation ne peut que être longue... L'amitié serait-elle un pansement ?

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Discussion : Je me suis ouvert au poly

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bonheur

le mardi 22 mai 2018 à 16h55

Je rejoins calinou696 sur un point, on ne stagne pas dans une situation peu enviable. L'amour n'est pas une constante suffisante pour vivre ensemble. Car c'est de cela que l'on parle : une vie commune où trop souvent l'intérêt est d'étouffer l'autre. Malheureusement.

Ce qui fait que mon couple (un exemple peut représentatif de notre monde actuel) perdure, c'est que je ne suis pas un meuble que l'on s'achète parce qu'il nous plait trop et que l'on cogne à grand coup d'aspirateur à chaque ménage. On communique, on prend soin l'un de l'autre et le jour où ça aurait du éclater, on s'est rapproché.

Les couples à "l'ancienne", enfin pas si vieux, version mes parents... non merci, très peu pour moi. Version mes grands parents paternels, très peu pour moi. Version mes grands parents maternels, alors là oui. Deux personnes merveilleuses, l'une comme l'autre qui ont traversées des épreuves de la vie comme pas permis. Il faut croire que quand c'est trop simple, on n'est pas heureux.

C'est l'idée reçue de la notion même que le couple qui s'aime sera mieux que les autres. Jamais je n'aurai pu vivre heureuse avec mes amoureux, et pourtant je les aime.

Quand aux enfants, par définition, ils n'ont pas fait le choix de venir au monde et de grandir dans leur milieu d'origine. Ce n'est qu'après que l'on peut faire ses choix de vie. Et là, il faut déconstruire. J'aurai même tendance à dire, tout remettre en question, TOUT. Garder ce qui nous permettra une évolution individuelle opportune et délaisser tout le reste. Creuser une vaste fausse, profonde, et enfouir dans des containers blindés, comme nos déchets les plus polluants.

En attendant, l'enfant, tous les enfants "subissent" (je mets les guillemets, car il y a des degrés, des nuances), et construisent à la fois par la positive, à la fois par la négative. Moi, arriver à l'âge adulte, je crois que j'ignorais ce qui me convenait et j'étais une paumée parmi tant d'autres. Par contre, je savais ce que je ne voulais pas être : mes parents, mes grands-parents paternels.

Je me rappelle qu'ado (collège), avec un copain dont je n'étais pourtant pas vraiment proche, nous avions parlé de l'ambiance à la maison. Lui comme moi avions admis que nous souhaitions le divorce de nos parents, plutôt que cette ambiance de merde, néfaste, pourrie... Ni ses parents, ni les miens n'ont divorcé. J'ignore pour les siens, mais sincèrement les miens, je ne souhaite leur vie de couple à personne. Et dire que les enfants ne ressentent pas les malaises de leurs parents, sincèrement ? Dire qu'il suffit de s'accrocher ?

Mon vécu n'est pas une référence et j'ai évolué dans un niveau social plus que bien comme il faut. Pas de violences physiques à la maison... pas de ça dans la famille. Juste ce climat de désamour, les cachoteries de l'une afin que son statut de bonne mère, bonne épouse ne soit pas contestables (sauf que des gosses, ben ça fait des conneries) et les injonctions de l'autre (taisez-vous, bande d'ignards ; t'es qu'une conne qui ne comprend rien à rien... sauf qu'une personne au QI incontestable avec une culture générale hors normes, n'implique que la fillette sera une intello...). Des repas où il fallait la boucler (sympa pour la communication) et j'en passe.

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Discussion : Je me suis ouvert au poly

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bonheur

le lundi 21 mai 2018 à 20h49

Mes propos n'engage que moi et je suis amateur en matière de conseils. Toutefois, je crois qu'il vaut mieux élever en co-parentalité ses enfants (la garde alternée est la meilleure solution je pense) que d'élever ses enfants dans une ambiance chaotique.

L'intérêt étant que les parents ne fassent pas subir leur désagrément aux enfants. Comprendre que l'on n'agit jamais pour faire mal à l'autre mais parce que l'on ne peut faire autrement. Les enfants ne sont pas idiots, une explication simple et ils comprennent... souvent mieux que l'on peut imaginer.

Voir maman heureuse et voir papa heureux, ne signifie pas ensemble, mais c'est pourtant cela qui compte aux yeux des enfants (sans généraliser, évidemment). L'amour que chaque parent offre aux enfants n'implique pas que ce soit lié à l'amour que les parents s'offrent.

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Discussion : Je me suis ouvert au poly

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bonheur

le lundi 21 mai 2018 à 18h57

L'amour peut faire un effet boule de neige... c'est en général cela dans mon cas.

Lorsque j'ai annoncé que j'aimais quelqu'un d'autre, mon couple allait bien. Ce fut une période où nous avons évolué dans le brouillard. Aujourd'hui, nous le vivons vraiment mieux, bien même je dirais. Mon mari est resté mono, par choix. Le polyamour est un choix individuel, mais être polyacceptant c'est également être confronté aux larmes liées à d'autres relations... ET être enthousiasme au bonheur de l'autre liés aux autres relations (la compersion)

Martinpêcheur
Elle a le cœur juste ailleurs...J'hésite entre partir et rester.

Et toi ? Tu vis comment votre relation ?

Cette décision t'appartient, je crois.

Le polyamour n'est en aucun cas une solution à un rabibochage de couple, ça je n'y crois pas. Après, d'autres membres auront peut être des avis divergents et un regard différent

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Discussion : Polyamoureux et vierge

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bonheur

le vendredi 18 mai 2018 à 23h12

Ecarté du sujet ? Peut être pas tant que ça, je dirais.

FK est jeune. Il est intéressant pour lui de savoir ce que d'autres ont pu vivre. Je ne pense pas que ça entre en opposition avec son post initial. En tout cas, si ce fut le cas, ce ne fut pas volontaire (pour ma part en tout cas). Cette discussion est placée dans la rubrique "sexualité", alors est-ce déplacé de parler de cela ?

D'ailleurs, FK a posté pour exprimer. Et oui, inutile de remettre en cause ce qui relève plus de l'affirmation que du questionnement.

Je présente mes excuses si mes propos sont choquants aux yeux de l'initiateur de ce fil ou d'autres membres.

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Discussion : Transformation relationnelle : passer d'une relation amoureuse à une relation d'amitié

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bonheur

le vendredi 18 mai 2018 à 23h04

Je ne suis personne pour répondre des questionnements de ce type. Pour moi, l'amour est gravé à l'encre indélébile en moi. Quelque soit le mot, séparation ou rupture, c'est désormais définitif. Je ne peux me comporter comme si un amoureux était un ami. C'est juste pas possible. L'inverse oui, on se comporte en ami et on se rapproche, pour devenir amoureux (enfin, on le ressentait avant, mais c'était pas encore exprimé). Passer ce stade, aucun retour en arrière possible pour moi.

Le dernier amour que j'ai quitté (j'ai initié de couper les contacts) c'est soldé par une pointe d'humour (ce petit oui-oui qui m'accompagne ici, seul nous deux en connaissons le sens et son humour). Cette photo était accompagné d'une phrase de remerciements "merci d'avoir traversé ma vie". En retour, j'ai envoyé une autre image humoristique (une représentation de Maya l'abeille prenant un bain de pied dans une coupe de champagne ; là encore, personne d'autre ne peut comprendre le symbole et l'humour). J'avais joint une citation piochée dans un livre : "faire rire l'instant pour te rejoindre là où tu es". Je l'invitais ainsi à ne pas oublier tous nos rires et fous rires, à garder le beau de nous.

Je suis très conservatrice, j'ai des photos, et autres souvenirs près de mon coin à moi, sous l'escalier. Je garde ceux que j'aime près de moi, toujours...

Ca n'aide pas, mais je pense que la façon dont on se sépare compte. J'ai commis des erreurs par le passé mais cette séparation ou rupture ou comme on veut l'appeler a été plus saine et sereine que les autres. C'est important, je trouve.

Prends soin de toi !

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Comment survivre au polyamour quand nous n'en sommes pas un

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bonheur

le vendredi 18 mai 2018 à 13h08

Il-Mago
La liberté, ce n'est pas avoir aucune contrainte, c'est choisir ses contraintes.

Voilà qui vient étayer ce que j'exprime ici : /discussion/-bHU-/Draguer-alors-qu-il-me-sait-mari...
Mon post de 13:01 (si ma mémoire est bonne)

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Discussion : Draguer alors qu'il me sait mariée

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bonheur

le vendredi 18 mai 2018 à 13h01

bidi...
J'ai pas saisi le jeu de mots

normal, il n'est pas fin du tout. Aucun intérêt, il était là plus pour meubler ma pensée qu'autre chose.

bidi...
Le fait d'avoir des relations sexuelles avec quelqu'un renforce l'attachement qu'on a pour cette personne (j'ai lu là dessus, par contre je me vois pas retrouver mes sources).

Oui, nous avons une hormone qui ne sert qu'à ça. L'ocytocine, je crois (je n'en suis pas certaine). J'ai lu également sur ce sujet. (sources ?)

Le fait que deux choses puissent se liées n'impliquent pas qu'elles ne puissent exister l'une sans l'autre. C'est ma perception et je n'oblige personne à croire qu'elle soit réelle. C'est comme pour le baiser qui pour certaines personnes est un prélude sexuel et pour d'autres un acte de tendresse. L'acte est le même, le ressenti différent. Là encore, je ne peux convaincre une personne qui a ses sens sexuels qui s'activent quand ils embrassent, qu'une autre réalité existe.

bidi...
D'ailleurs, pour les naturalistes, l'homme n'est pas considéré comme monogame, vu que la définition de monogamie (pour un naturaliste) c'est le fait de n'avoir qu'un seul partenaire pendant l'intégralité de sa vie. Ce qui n'est pas notre cas. Donc nous ne sommes pas monogames.

Je comprend cette définition. Et selon ce qu'elle indique, je ne suis pas monogame (ou monosexuelle). Il faut différencié pluri-partenaires (une sexualité avec alternance avec des partenaires) et non monogame.

Enfin, j'ai déjà expliqué cela. Je suis non monogame et je ne peux pas être pluri-partenaires. Pour être plus précise, je ne désire imposer à mon mari (et à moi également) des relations éloignées les unes des autres parce que ce n'est pas notre souhait commun. Ni à l'un, ni à l'autre. Ok ça suit un raisonnement logique, mais il n'est pas construit sociétalement. Il n'est pas dicté à moi par la société, mais par le bon sens. Pour moi, si je reprends les propos d'une autre discussion, on peut dire que c'est un choix (je le reconnais) mais un aucun cas un renoncement, une injustice. Si un amoureux secondaire considère cela comme inacceptable, l'injustice sera que oui, mon couple sera privilégié par moi. Je prendrai cette décision parce que la vie, c'est aussi cela. Ce sera pour moi une incompatibilité et hors de question que je la subisse et que j'en fasse subir autrui.

Etre aimé sans sexualité, c'est également pour moi merveilleux. Je le vis plus que bien et je n'aspire en aucun cas à vivre autrement. Mon bonheur passe par là.

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Discussion : Interrogations

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 19h36

J'ai à formuler mes excuses. Doremi m'a fait remarqué ce jour que j'avais fait des "répondre à l'expéditeur" et non des "répondre à tous" :-/ Plus coconne que ça, faut le faire quand même !

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Discussion : Draguer alors qu'il me sait mariée

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 19h33

bidi...
C'est tellement sociétal qu'un mec peut se permettre de qualifier les sentiments comme étant un "aspect de la sexualité" sur un journal de grande audience :-D :-D
:-D

Pas étonnant que je ne sois pas audible :-( . J'hésite entre rire ou pleurer. Je vais un peu pleurer de rire et ça ira mieux (jeu de mots, pas maître Cappello du tout)

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Discussion : Culpabilité, NRE etc.

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 16h30

Ta situation. Si j'étais à ta place. Tu exprimes parfaitement ton état émotionnel et je le ressens.

Si je m'imagine à ta place : les non-dits obligés ; l'impossibilité d'un épanouissement dans la seconde relation. Je crois que ça me rongerait également, quand à la fatigue, je la comprends tellement. Le brouillard perpétuel parce que l'on ne comprend plus rien à soi, à ses engagements, à son avenir... ça me ramène quelques années en arrière.

Je souhaite également que le temps fera son office et rétablira les équilibres.

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Discussion : Draguer alors qu'il me sait mariée

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 16h23

bidi....
... Sauf que dans notre société, les deux sont intimement liés. Le simple fait qu'on ait des mots pour les penchants sexuels mais pas pour les penchants romantiques en dit long.

Je regrette en effet ce constat. Les émotions, les sentiments, les ressentis sont à bannir. Ceci explique donc cela. Toutefois, sommes nous complètement dépourvus de mots, de vocabulaire ?

Il y a encore peu, l’amygdale était pour moi uniquement un organe de la gorge (en gros). J'ai eu la surprise en lisant un bouquin de Antonio R. Damasio que c'était également le nom d'un endroit de notre cerveau. Comme quoi ? Les mots, on est loin de tous les connaitre et d'avoir un vocabulaire toujours adapté.

C'est aussi pour cela que je recommande souvent des lectures. Par exemple, le livre "le décodeur des émotions -développez votre intelligence émotionnelle" de YA Thalmann offre un apport important (par exemple).

Après, il y a notre caractère unique et nos divergences propres. Notre déconstruction et notre reconstruction, également. Parfois on parait contradictoire aux yeux de certain-e-s alors qu'en réalité, à l'intérieur de nous c'est clair et cohérent.

bidi...
Mais je peux parler moins de sexe si ça vous gène, je comprendrais.

Moi j'aimerais pas qu'on me demande de parler moins d'émotions et de sentiments. Alors non, je ne te demande pas cela. C'est aussi à moi à te comprendre. Désolée si je montre en effet parfois des signes de lassitudes.

bidi...
Après, on pourrait prétexter, à raison, que le polyamour n'est pas une histoire de sexe, mais avant tout de sentiments. Sauf que dans notre société, les deux sont intimement liés. (...) Et donc, pour moi, on peut difficilement parler de sentiments en ignorant le sexe.

C'est notre gros point de divergence, en effet. J'amène souvent à réfléchir sur l'obligation de ce lien. Est-ce une construction sociétale ?

Etre déconstruit en ce sens, parce que le naturel a remplacé le sociétal, je suis ainsi parce que ça me convient et me correspond. J'admets en effet que toujours tout ramener au sexe m'exaspère, sans doute parce que ça va dans un sens trop construit (peut-être, difficile à affirmer) à mes yeux.

Après, ne pas axé sa vie sur le sexuel mais sur l'émotionnel, pour une HPE, ben ça me semble sain. L'essentiel est de bien vivre sa position, en laissant derrière soi ce qui ne nous convient pas. D'ailleurs pour moi, je n'exclue pas le touché, j'exclus le sexe, c'est différent. Je suis très tactile (si ça peut faire aider à une juste compréhension).

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Discussion : Draguer alors qu'il me sait mariée

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 13h12

:-)

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Discussion : Comment survivre au polyamour quand nous n'en sommes pas un

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 13h10

Ce matin, j'ai commencé la lecture d'un mémoire, sur justement les invectives de la monogamie et du mariage. Un passage m'a amené à réfléchir.

Faire le choix d'un engagement de vie à deux, avoir des enfants dans le cadre de cet engagement (et je n'ai jamais remis cela en cause) est-ce renoncé ? Renoncé à la vie ; renoncé aux nouvelles personnes qui croisent notre route et qui nous chamboulent ; renoncé à ses émotions, ses sentiments ; renoncé à ce qui nous transporte, nous rend heureux ; renoncé à admettre que l'on aime ET on aime ; renoncé à sa capacité à ouvrir son coeur ; renoncé à avoir un juste et vrai regard sur une personne qui s'ancre en nous irrémédiablement... ou devenir froide et insensible d'une manière générale envers tout le monde, puisque l'amour n'est plus autorisé, plus permis, à rejeter systématiquement à grand renfort d'intellect.

L'amour me rend vivante, épanouie, rayonnante, pour le plus grand bonheur de tout mon entourage et c'est ainsi que je veux vivre.

Choisir d'aimer OU d'aimer ? Qu'est-ce que les émotions se moquent de la monogamie et du dicta sociétal ? Et d'ailleurs, intérieurement (et non socialement), en quoi un ressenti serait plus légitime qu'un autre ? Juste il est mauvais parce qu'il n'entre pas dans le cadre défini ?

J'indique souvent que notre capacité à aimer n'est pas un truc défini à partager. En tout cas ce n'est pas ainsi que je la définirais (ma capacité à aimer). Ce serait plutôt comme un ballon gonflable : il y a un phénomène d'expansion.

D'ailleurs, qu'on le désire ou non, ce phénomène s'opère, qu'on le détruise ou non à grand renfort d'intellect ou de dicta. C'est ainsi, c'est naturel, juste on l'admet et on remet en question notre positionnement (on devient polyaffectif). On ne se ment plus à soi-même : on aime et on aime.

Par contre, l'amour est compliqué. Il faut force intérieure et énergie pour assumer. Il faut empathie et reconnaissance des malaises d'autrui. D'une manière générale, d'ailleurs. Pas seulement pour ce qui concerne les seules relations amoureuses.

Mon discours peut paraitre brutal à quelqu'un qui se voyait propulser dans l'amour unique et idéalisé. J'en suis désolée. C'est nécessaire parfois, d'entendre ce que l'on n'a pas envie d'entendre.

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Discussion : Draguer alors qu'il me sait mariée

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bonheur

le jeudi 17 mai 2018 à 12h23

bidi...
Bon, pour les capotes, ma mère m'en a offert une boîte à 15 ans aussi. Mais c'est une histoire de santé là :-)

Tout à fait, mais qu'en partie. C'est également une histoire de comportements sociaux (pas que pour la santé) ET également et surtout une façon de dire "tu es un reconnu comme un futur homme, qui va devenir mature" (donc une notion de début, même si petit ils avaient le droit de jouer avec leurs zizi), "ta sexualité t'appartient et il n'y a aucune honte à avoir. Vis ta vie sexuelle !"

J'ignore qu'elle était la pensée de tes parents

Caoline
Tu parles toujours de sexe en fait.

Très souvent, oui ! Mais tu ne t'en rends peut être pas compte, bidi...

Après bidi... ne s'en cache pas. Il indique lui-même qu'il est très sexuel (pour moi aussi, un peu trop, je le reconnais) et il faut s'y faire. Moi je suis trop émotive et sensible, mais ça ne compensera pas nos discours :-D .

Je pense que beaucoup me considère comme fermée au sexe ou puritaine car pour moi l'amour c'est avant tout émotionnel. Je ne commettrais pas l'erreur de penser que bidi... n'est que sexe car il parle beaucoup de cela :-/ .

Il faut outrepasser les clichés, et voir l'individu sous toutes ces facettes. Un forum n'est pas adapté.

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