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Discussion : Amours Pluriels

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bonheur

le mardi 28 août 2018 à 10h57

serchap
Ça veut dire qu'il faut vous attendre à ce que je vous parle de psychisme, d'inconscient, de sexualité, de libido... entre autres.

Les émotions ? Les ressentis ? Les sentiments ? L'attachement ?

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Discussion : Une rencontre qui a changé ma perception des relations.

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bonheur

le mardi 28 août 2018 à 10h47

Dans le libertinage, je veux dire en couple et que pour le couple, il y a la connexion entre les deux protagonistes, les partenaires servant juste à alimenter cette connexion.

Le candaulisme, au fond, tout comme l'échangisme, n'accorde que peu d'intérêt au partenaire (pluriel pour échangisme). Une (des) personnes que l'on ne reverra peut-être jamais. L'essentiel est le couple et ce qu'il vit. Le partage se fait dans le couple, les personnes extérieures elles, vivent une nouvelle expérience et c'est ce qui leur plait. Toutefois, le plaisir d'un couple est différent d'une personne seule. Pour le couple, il y a embelli de la connexion de couple. Pour un-e célibataire, c'est un autre plaisir... au final tout le monde est heureux.

Par contre, accepter que l'un des membre du couple face aussi une connexion avec une tierce personne compromet l'équilibre.

Quand au final, il y a une belle connexion entre tous, l'histoire sera obligatoirement différente.

Ce post n'est que de l'hypothèse...

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Discussion : Une rencontre qui a changé ma perception des relations.

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bonheur

le mardi 28 août 2018 à 10h13

Triobulle a posté en même temps que moi. Elle sait de quoi elle parle !

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Discussion : Une rencontre qui a changé ma perception des relations.

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bonheur

le mardi 28 août 2018 à 10h11

Bonjour Batbazz.

Je n'ai aucun doute sur l'amour qui t'unit à ton amoureuse et sur tes ressentis. La façon dont tu en parles... (+)

Je n'ai aucun doute sur le fait que tu comprennes le polyamour et même la polyaffectivité (amour affectif asexué). Tu as la sensibilité pour cela.

Les coups d'un soir, le libertinage, sont parfois le "terrain de chasse" de certains poly. Les sites de rencontres également. Le lien est d'abord sexuel puis si ça colle, on entrevoit éventuellement une relation. Ce n'est ni bon ni mauvais. L'approche se fait par le biais de la sexualité (certains poly n'attachent d'intérêt qu'à cela) et non par le biais de l'affect. L'un n'empêche pas l'autre et souvent des relations sont un mix des deux. Par contre, la démarche est différente et la continuité également.

Je n'ai aucun conseil à donner et ne connait de tout ceci que tes mots inscrits ici. Polyarthrite a bien résumé. Ce n'est pas du polyamour.

En polyamour, l'attention portée au bien être de chacun-e est importante. On aide au mieux nos partenaires à se sentir à l'aise avec la situation. On est à l'écoute et on exprime nos ressentis. Ce qu'elle avait fait au début, apparemment. Les personnes en liens avec nous découvrent un univers nouveau, qu'ils (ou elles) ont besoin d'intégrer. Il faut avant tout se découvrir intérieurement afin de trouver sa place. Il faut comprendre les équilibres. Il faut être certains au moins de ce que l'on ressent pour avancer et en effet, une bonne dose de confiance en soi et de certitudes (au moins de ses ressentis).

En général, j'apporte une nuance. Le terme égalité me dérange. En polyamour, je conçois plus le terme équité que je définirai plus par "tout le monde s'y retrouve et trouve son bonheur".

En tout cas, bravo pour ta démarche individuelle et ton ouverture d'esprit. C'est cela qui prime, à mes yeux. Courage pour la suite de ces relations.

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Discussion : Que dire aux autres?

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bonheur

le mardi 28 août 2018 à 09h47

Il ne faut pas confondre l'intérêt porter et la curiosité à des remarques malveillantes. Ne te sens jugée mais oui, situation atypique, réaction atypique.

Et puis, ça permet de faire le tri parmi les personnes de ton entourage.Celles qui peuvent entrer dans cet entourage... ou pas.

J'ai également mis longtemps avant d'aborder le sujet et me sentir à l'aise avec. Evidemment, si toi n'est pas bien avec ta vie, les autres ne le seront pas non plus.

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Discussion : Que dire aux autres?

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 20h37

Je ne parle que pour moi. Aujourd'hui, je dis ce qui est naturel pour moi, en précisant que je suis atypique.

Au boulot, j'ai constitué un petit dossier qui circule. Lisent les personnes qui le désirent. Je crois qu'il ne faut pas se dissimuler, toutefois ne rien imposer.

Mes relations, le tri est fait. Désormais, toute personne qui se rapproche de moi connait très vite cette facette de ma vie... et fait le choix, là encore, de se renseigner ou non, de m'accepter ou non.

Ca m'a servi dans le cadre de mon travail, car peu après que ce dossier soit mis en évidence et qu'il ai commencé à circuler, mes collègues ont fait de visu le constat d'une relation extérieure à mon couple, venant me retrouver à la sortie de mon travail. Nos échanges affectueux pouvaient être interprétés et, aujourd'hui, face à sa disparition, je reçois la compréhension de mes collègues, tout comme celle de ma hiérarchie. Ce qui me convient, finalement, c'est que personne ne remette en question notre lien passé et mon ressenti face à cette situation. Je n'ai pas à me cacher ou à inventer des justifications bidons pour vivre mes émotions. C'est l'avantage du polyamour, je suis honnête.

La seule question embarrassante fut au téléphone, lorsque le gendarme (que je considère comme homme de lois) m'a demandé qui j'étais exactement. Comment donner une réponse cohérente aux yeux de la loi. Du coup, j'ai dit une copine, une amie. Ca m'a fait mal, en fait, car j'ai eu l'impression d'être dans le dénie. Aussi, il faut dire que j'ai été confrontée là à un "effet de surprise" : celui d'une réalité que je n'aurai jamais envisagée, même avec mon imaginaire fertile.

Mise en confrontation direct avec l'autorité du dictat, j'ai "paniqué". Ca craint.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 17h42

Ce ne pourra pas être un travail réel. Comprendre la déconstruction et la reconstruction d'un individu. Comprendre la complexité des éléments constitutifs à la création d'un lien et aux interaction avec les métamours. S'imprégner de tout l'émotionnel et autres... C'est à mes yeux trop complexe. Et puis, on vit, on travaille...

Je crois que c'est impossible. C'est un sujet qui mérite que l'on s'y consacre vraiment. Autrement, ce sera juste ce que les autres journalistes auront déjà fait. Aucun intérêt.

En premier lieu. Le polyamour N'EST PAS un concept.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 17h11

Trop court pour y consacrer le temps nécessaire. Dommage, car la polyaffectivité est particulière. Je doute qu'un travail sérieux puisse ce faire en aussi peu de temps.

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Discussion : Naît-on polyamoureux ?

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 17h06

Je sais, je suis bizarre ! Je ne mélange pas effets d'hormones libido (dont je ne tiens absolument pas compte, la mienne est toujours répressible) et aimer (émotions, ressentis et sentiments). Un effet hormonal également ? Peut-être, mais celui-ci, je ne peux l'ignorer... sans confondre. Voili, voilà !

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Discussion : Naît-on polyamoureux ?

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 14h45

Triobulle
Je suis contente de me retrouver dans cet exemple... J'ai l'impression qu'ici le libertinage est parfois tabou.

Je ne crois pas que le libertinage soit "tabou". Le fait est que ta relation était au départ du libertinage... sauf que l'accroche entre deux individus (on peut parfaitement rencontrer dans le cadre du libertinage et ensuite que la relation aboutisse à du polyamour) prennent une place ouvertement amoureuse.

Triobulle
Je suis devenue poly amoureuse après une très courte expérience libertine. Avec celui que j'appelle maintenant mon Lutin, qui peut être un élément du trio que nous formons avec mon mari, nous partageons aussi des moments à deux, pour du sexe, des sorties, des vacances...

Tu décris d'ailleurs parfaitement cette évolution, de cette relation en tout cas. De relation libertinage (circonstance de la rencontre, déclencheur), vous avez fait évoluer un lien. Tu exprimes d'ailleurs bien la différence "j'appelle maintenant"

La transition s'est faite lorsque les sentiments se sont exprimés et ont été porté à la connaissance des trois personnes concernées. Cette transition se passe pas toujours sans remise en question. Ces remises en question ont-elles été les mêmes que lors de la prise de décision de libertiner ?

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Discussion : Naît-on polyamoureux ?

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 14h38

Caoline : en référence avec la définition précitée (ni par moi, ni par toi) indiquant que l'amour sans sexe, c'est de l'amitié ! Ce que je ne concevrais jamais ainsi, car ça exclut mes amis de l'équation, vu que la définition peut répondre à la nature de mes relations amoureuses asexuées. Du coup, que resterait-il à l'amitié ?

Toi, tu sais que les sentiments et ressentis sont différents, enfin je crois que tu le sais, entre aimer d'amour et être ami (je n'emploie volontairement pas le terme aimer ou amour)

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Discussion : Amours Pluriels

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 14h32

Triobulle. Un esprit typiquement masculin peut être révélateur d'une éducation. Par contre, et là ce n'est que mon opinion personnelle, si l'on conçoit à cette éducation et que l'on se l'accapare, c'est qu'elle nous convient (suffisamment en tout cas).

Dans mon cas, j'ai jamais accepté que l'on m'impose les poupées (que je pendais par les cheveux, je tirais dessus pour ouvrir ma porte de chambre), les robes (que je salissais, déchirais volontiers), les souliers vernis (dont je râpais sans vergogne les bouts en jouant)... J'ai adoré faire du judo, du foot (pas en club), du roller, du skate, du parachutisme. Je ne me suis jamais sentie en harmonie dans un monde de fille (puis de femme). Les quelques activités de filles que j'aimais étaient sportives, comme la marelle (équilibre + sauts), sauts à la corde (équilibre + sauts + endurance), l'élastique (idem). Et là, les filles me détestaient car j'avais un bon équilibre (consolidé par la pratique du judo), une bonne endurance (consolidée par les autres pratiques). Du coup, je n'étais pas conviée à jouer avec les autres, à cause certainement à une concurrence déloyale. Je m'entrainais seule (pas besoin des autres). Pour l'élastique, je sortais deux chaises sur le balcon, et le tour était joué.

Egalement, je me battais volontiers. C'est au collège que j'ai compris les conséquences liées à la violence physique. J'étais loin d'être la petite fille bien comme il faut. J'ai passé mon enfance, mon adolescence à aller à l'encontre des concepts. Je suis née en 1968 et j'ai grandi à la campagne. En plus j'étais la fille d'un "notable".

Je suis heureuse de constater qu'aujourd'hui toutes les filles peuvent choisir entre pantalon et robe ; entre judo et danse... c'est chouette :-) (+)

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Discussion : Naît-on polyamoureux ?

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 13h14

Caoline
Communément admise par qui ? Car si on lit la définition sur ce site par exemple il n'est nulle part question de sexe !

Je le conçois également ainsi. Mes amis vont apprécier cette considération !

Egalement, ce serait nier que les personnes asexuelles (elles existent) puissent aimer.

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Discussion : Naît-on polyamoureux ?

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le lundi 27 août 2018 à 12h45

Un amour extrêmement profond et authentique à tous mes amis...

Euh ! mes amis, ben ils ne sont "rien" du coup !

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Discussion : L'amour n'existe pas.

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 12h39

Merci Artichaut d'employer le terme "sensation" (on pourrait aussi parler de perception, d'émotions...) qui me paraissent, évidemment pour moi, plus juste.

La compersion et la joie.
S'aimer soi (s'être découvert et continuer cette démarche pour une évolution plus en adéquation avec qui l'on est) pour mieux s'offrir aux autres. Un cadeau plus authentique.
Favoriser l'autre à nous découvrir et ouvrir son coeur à l'autre, pour parfaire notre connaissance de son authenticité. Etre présent, attentif, à l'écoute, à la fois de ses joies et de ses malheurs.
Atteindre un équilibre pertinent et réajuster celui-ci... la vie est impermanence.
Accepter qu'un déséquilibre, puisque les personnes évoluent pour elle, en une harmonie possible avec les autres, et non pour les autres, conduise à une séparation, douloureuse (souvent pour les deux)
Accepter cette douleur comme un état passager, tout en valorisant le cadeau que l'autre nous a offert, en ayant partager autant avec nous.
Continuer à vivre, pour soi, avec dans son bagage, ce cadeau. Il fait désormais partie intégrante de nous.
Accepter que son bonheur est intérieur, mais qu'il est alimenté par des apports extérieurs, y compris en situation désagréable (et là, actuellement, je suis servie, gloups !)
Aimer est indissociable du soi ET indissociable d'autrui.

Ne pas intégrer mes propos comme un concept ou un mode d'emploi. C'est juste ainsi ma perception du moment. Certainement incomplète, d'ailleurs. Le débat est trop vaste pour être abordé aussi succinctement

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Discussion : L'amour n'existe pas.

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bonheur

le lundi 27 août 2018 à 12h25

Les mots concept et amour associés... perso ça me dérange. Comment n'ai-je pas relevé cela plus tôt ? :-/

Autrement, l'évolution d'une personne, y compris une personne dont on a été proche et que l'on aime, peut nous échapper parfois. Quand on se réfugie derrière un dogme, c'est comme enfiler un masque de protection. Ca je le comprend. Etre croyant et radical, revient à déléguer sa vie à... un concept, justement. L'individu devient cela, un concept sans pensée propre. Il s'approprie les pensées du concept. On lui fourni une base de réflexion et il s'y tient. Le bouddhisme, je croyais, était au contraire une ouverture, tenant compte de la réalité de l'impermanence. La présentation qui m'en est faite ne va pas en ce sens. Il faut croire que comme dans toute religion, il se créée des "branches" parallèles.

Je crois, et là ça n'engage que moi, comme toujours, que toute croyance a pour vocation d'aliéner l'individu pour le conformer. Ca convient si l'on ne se trouve pas, malgré des vécus, des expériences, des rencontres... Ce doit être difficile de ne jamais arriver à se découvrir en tant qu'individu à part entière. Peut-être prendre à chaque fois, de quoi avancer, mais avancer pour soi, pas pour une intégration en quelque chose de déjà existant. C'est cela une découverte, non ?

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Discussion : Amours Pluriels

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bonheur

le dimanche 26 août 2018 à 18h34

Oui, la religion permet de se réfugier dans... Est-ce que ça résous les dits évènements et leurs conséquences ?

Je retourne la question. N'est-ce pas parce que l'on attend de la société, la religion, des autres... une résolution à ces évènements et leurs conséquences, que l'on consomme autant d'anti-dépresseur ? D'ailleurs, l'anti-dépresseur, n'est-ce pas un refuge également ?

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Discussion : Amours Pluriels

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le dimanche 26 août 2018 à 10h29

elfi
Ambigenre ca me ressemble bien en faite :)

Heureuse de pouvoir contribuer à la connaissance de toi.

J'ai vu un reportage hier sur le fait que les religions aliénais la perception du soi. C'était sur l'étude de coupe de cerveau (zones actives) lors de prières. Ben moi, ça me fait froid dans le dos. Associé au documentaire hier soir sur le rôle des religions dans l'évolution des sociétés humaines. Brrr !!! Je comprend mieux pourquoi je déteste les religions et les doctrines.

J'aurai pas de temps non plus ce week-end. Je reçois une amie de longue date, une rare personne femme avec qui ça colle :-) . Je peux être son pote :-D .

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bonheur

le samedi 25 août 2018 à 19h26

Triobulle : est-ce une question d'individu avec des différences ou une question de genre ?

D'ailleurs, sercharp, parle-t-il de sexe ou de genre ? Et comment différencier (définir) ces deux termes ?

Après, Triobulle, pour t'avoir rencontrer, bien qu'une seule fois, tu es naturellement femme, en comparaison à moi :-)

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Discussion : Amours Pluriels

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bonheur

le samedi 25 août 2018 à 19h23

ambigenre. C'est ni homme ni femme. Je suis depuis toujours "garçon manqué", par contre je peux être très femme. Au quotidien, je suis plutôt neutre.

Je ne parle pas de visuel. Je fais du bonnet D, alors je n'ai pas besoin de préciser de quel sexe je suis (ne pas confondre sexe et genre). Ma chute de reins également (il semblerait). Je ne me regarde pas dans une glace et me moque de l'image que je renvoie, en matière de visuel.

Par contre, à part dans quelques situations que je provoque, je suis plutôt du genre masculin. Plus à l'aise ainsi.

Je n'ai pas désirer faire de démarches transgenre, car au final je m'accommode de mon moi tel qu'il est naturellement. Par contre, je suis toujours à l'aise avec des hommes et dans un univers masculin. Je me sens plus en harmonie. Je peux être un pote sans difficulté. Je suis rarement une bonne copine.

Elfi, les livres de Serge Chaumier, qui s'est penché sur l'inclusion de tiers au sein des couples, a écrit "l'amour fissionnel - le nouvel art d'aimer" ainsi que "déliaison amoureuse - de la fusion romantique au désir d'indépendance". Peut-être trouverais-tu des réponses pour envisager sereinement ton avenir ?

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