Participation aux discussions
Discussion : [Web] café Poly-Pop#22, samedi 11 avril 2020 en soirée.
Siestacorta
le samedi 11 avril 2020 à 16h23
poly-pop
Une fois le pad reçu (donc après s'être inscrit à l'événement certes), on a des explications sur le pad, et on peut y poser des questions.
(+)
Discussion : [Web] café Poly-Pop#22, samedi 11 avril 2020 en soirée.
Siestacorta
le samedi 11 avril 2020 à 14h50
Lisamour
Bonjour,
Je suis nouvelle sur cette page,
Comment je peux m'inscrire à l'évènement de ce soir? :)
Lisa
Normalement, dans la colonne à droite de la description de l'évènement, tu peux cliquer sur un lien...
Discussion : [Web] café Poly-Pop#22, samedi 11 avril 2020 en soirée.
Siestacorta
le samedi 11 avril 2020 à 14h48
Deux petites observations :
- "Pour ce faire créez un compte et/ou connectez-vous" au site polyamour.info.
Comme l'évènement va utiliser Framapad, que tout le monde connait pas, il y a ambiguïté sur cette modalité.
- j'aurais bien aimé une règle du jeu, une explication, parce que sinon elle sera demandée "sur place" : l'intérêt de framapad, quel cadre d'écriture pour un rendez-vous, pourquoi ça plutôt qu'un tchat sur un salon, quel modalité de circulation de la parole (d'autant que la charte en dessous parle des orgas à qui on peut parler pendant l'évènement) et tiens, un cadre temporel (au moins sur la présence d'orga online : jusqu'à quelle heure ? Moi j'ai pas envie de discuter jusqu'au matin, d'autres pourraient ils ont un lieu de repli après ?).
Et une première page "petit bain" de Framapad, pour ceusses qui ne connaissent ni la plateforme ni la façon dont la parole sera gérée, avec quelques exercices pratiques, ça aurait été utile. Là c'est un peu "read the fucking manual" et "Google est ton ami", et je pense que ça va limiter l'accessibilité (c'est peut-être une façon de me dire "bon, bah maintenant tu sais pourquoi il faut organiser des cafés IRL dans des lieux accessibles aux handicapés moteurs" ?).
Bref. J'aime bien l'idée, je suis très content de voir un évènement "par écrit", mais là mon côté anxieux voit surtout venir des difficultés de gestion, du temps, de la parole partagée...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Poly / Mono : enjeux de pouvoir et (meta)relations. La question du privilège mono.
Siestacorta
le lundi 06 avril 2020 à 19h24
cactus
EDIT : je me demande si c'est pas avec ce post que mon cerveau s'évertue à faire le lien. M'enfin, suis pas sûre qu'on soit bien dans les clous...
/discussion/-chN-/Ententes-et-libertes-individuell...
En tout cas cette partie du fil ressemble bien à ce que tu soulignes...
Discussion : J'aime 2 personnes, suis-je poly ?
Siestacorta
le lundi 06 avril 2020 à 12h32
bonjour,
loloyogi
J'aime 2 personnes, suis-je poly ?
Si c'est juste des sentiments, ben ça fait pas nécessairement poly. Je crois qu'une grosse majorité d'humains éprouvent des désirs et des sentiments à propos de plus d'une personne, et que ça s'installe plus ou moins... sans qu'on agisse forcément dans ce sens. C'est pas spécifiquement poly.
Ce qui définit le poly, c'est plus la prise de parole dans ce sens, et le dialogue / travail que tu fais avec les personnes concernées.
Donc tu es bien parti pour du polyamour, je dirais, en lisant tes posts.
loloyogi
Avec mon conjoint, nous cherchons des couples qui ont eu le même type d'expérience pour discuter, afin de mieux comprendre ce qu'il m'est arrivé (S est arrivé dans ma vie sans aller le chercher) et redonner confiance à mon conjoint qui se sent totalement perdu.
Ce sont des évènements, cette rencontre ET cette déclaration d'intentions. Déjà en partant du cadre mono d'où vous venez - mais même, dans un cadre poly non plus - les nouvelles rencontres se font pas forcément dans la silence tranquille d'un passage de nuages dans le bleu limpide.
Ce sont des évènements, souvent conséquents. Et un début de non-excluisivité, où ton conjoint a pas été co-décisionnaire (comparable dans son impact à d'autres temps de la vie relationnelle : un déménagement, la parentalité ou non, le statut civil...), c'est compliqué pour lui déjà pour seulement comme changement significatif (éventuellement existentiel (pas toujours mais ça passe par l'esprit)). Et en plus il a pas eu voix au chapitre, au moins dans un premier temps.
Par ailleurs c'est - comme toutes les situations qui mettent en jeu la façon dont on est attaché à quelqu'un et ce qu'on éprouve pour une personne dans cet attachement (donc pas que les situation poly : se faire jeter, rencontrer et apprendre une personne inconnue...) - facilement éprouvant. Et c'est pas inattendu cette agitation émotionnelle ; répondre à chaque situation nouvelle par la joie et la bonne humeur, c'est pas un état d'esprit spontané pour tous tout le temps ; et c'est pas grave qu'on ne le puisse pas.
Donc : mettez-vous en état de dialoguer... Rushe pas trop (en confinement c'est moins difficile de pas se laisser tenter par "allez hop on se croise juste comme ça deux minutes ça porte pas à conséquence"...), écoute des demandes, contre-propose avec du possible, cherchez les besoins de chacun et trouvez un compromis acceptable (qui peut changer dans le temps, craignez pas le blocage).
Hésite pas à raconter ici...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Poly / Mono : enjeux de pouvoir et (meta)relations. La question du privilège mono.
Siestacorta
le lundi 06 avril 2020 à 11h47
cactus
Non, c'était au sein d'une discussion, mais peut-être un peu noyé dans l'ensemble. J'ai cherché mais n'ai pas retrouvé pour le moment. Peut-être sur les thématiques "rencontres" ?
Tu saurais situer dans le temps quand tu l'as lu ? Si tu te souviens de ça comme un truc enterré loin dans les archives ou comme relativement frais par rapport au moment où tu le lisais ?
Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel
Siestacorta
le mardi 10 mars 2020 à 22h49
artichaut
Quand on parle de famille, le potentiel de drama est déjà là d'emblée.
C'est ça le rapport ?
Heu... on peut faire ce rapport, pourquoi pas, mais non, je pense que le drama amoureux aie besoin d'une parenté avec la parenté pour exister.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel
Siestacorta
le dimanche 08 mars 2020 à 15h04
Je peux le comprendre.
Mais tenter de décrire, de qualifier, c'est pas nécessairement fermer le sens ni le vécu.
Encore une fois, la porosité entre les ressentis, les situations et les définitions me semble aussi importante que la recherche de moyens de se comprendre...
Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel
Siestacorta
le samedi 07 mars 2020 à 16h33
dragonphoenix
Est-ce que l'amour serait un Je pour vous (je ressent), et l'amitié un Nous (nous faisons ensemble) ?[artichaut]
Je dirai que le sentiment amoureux est un "je" (je suis amoureuse de toi, indépendamment de ce que toi tu peux ressentir), mais qu'à partir du moment où il y a une relation qui se crée, quelle qu'elle soit, ça devient un "nous". Et ce "nous" est donc tout autant valable pour la relation amoureuse qu'amicale, que familiale, parentale, professionnelle, etc.
Après, à chaque "nous" de trouver ce qu'ils/elles souhaitent y mettre.
Tout pareil que la créature...
Dans "amour", j'entends le je et le nous autant, et c'est source de confusion dans les discours...
Mais "amitié"-nous... Je sais pas.
Non, pas "nous" comme sujet, la qualité de ce qu'on est ensemble me semble plutôt moins sous-entendue que dans "amour".
Amitié comme forme de relation à plusieurs où les enjeux sont (en général, dans un usage habituel qui teint la définition) plutôt pas particulièrement passionnels.
Il y a des amitiés passionnelles, mais justement, on le précise quand c'est le cas. Quand on parle d'amour, le potentiel de drama est déjà là d'emblée.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel
Siestacorta
le vendredi 06 mars 2020 à 23h58
artichaut
Est-ce à dire que la pseudo différence amour/amitié nous est héritée du patriarcat ?
Ç’a forcément joué et ça joue sûrement encore, mais je crois que ça ne se résume pas à ça.
Ma formulation est là pour parodier une façon de raisonner amatonormative et phallo-centrée (beaucoup de syllabes, quand même). Donc oui, le rapport au désir est construit aussi par le patriarcat.
Pour moi, la distinction se joue sur le temps passionnel de l'amour. L'ingrédient passionnel. Il n'est pas obligatoire, il n'est pas tellement bénéfique, mais il me semble assez ancré pour être la référence.
Et autant la relation où la passion s'infusera sera sans doute dans le moule du patriarcat, autant je crois qu'on peut pas juste dire "ah ben ce noyau d'énergie c'est pas bien et ça nourrit la normativité, du passé faisons table rase".
C'est beaucoup mieux d'avoir du recul dessus, de pas foncer tête baissée en renonçant à toute responsabilité sur les sentiments et leurs produits relationnels ; mais je crois pas que ce côté passionné soit moins "à vivre" que pas mal d'aspects de la condition humaine (vulnérabilité, attachement, mort, parentalité, faim...).
C'est là où j'ai un peu de mal avec l'idée que la différence amour-amitié soit illusoire.
Amour est un mot qui parle autant du sentiment que de la relation.
Amitié parle plus de l'idéal de relation. On peut avoir de l'amitié, en ressentir, mais au fond, c'est plus déterminé parce ce qu'on y fait pas et par le seul choix d'être présent (indifférence par défaut au contenu sexe, cadre social souple (grande liberté de distance et de temporalité), désintéressement dans le déroulement de la relation) que par ce qu'on y ressent.
Ça veut pas dire qu'on y ressent rien, chacun vit à sa manière. Mais l'expérience passionnelle auquel peut faire référence, sans qu'on précise, le mot amour suffira à faire entendre une différence d'emblée, même à certains de ceux qui laissent ou trouvent peu de place à la passion (à l'intoxication, dans ce que j'entends par "passion") dans leurs relations amoureuses.
Je le dis souvent pour parler de l'aspect passionnel (érotique ou sentimental) de l'amour : je déconseille de conduire bourré, mais j'irais pas jusqu'à défendre que c'est désagréable d'être ivre et "bon" de refuser de l'être quand on sait ce que ça fait.
Donc même si je vois une grande porosité entre les liens amoureux et les liens amicaux, les fusionner en une seule et même recherche de lien égalitaire, innocent et pur me semble écarter trop facilement le sensible.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Relations polyamoureuse sans rapport sexuel
Siestacorta
le jeudi 05 mars 2020 à 19h46
tyler
Comment faire la différence entre une relation d'amitié "forte" (que ce soit avec une partenaire du même sexe ou pas) et une relation poly? A quel moment l'amitié devient poly?
La différence avec l'amitié dépend de toi et de l'ami.e.
Je vais prendre des exemples qui ne sont pas, loin de là, les seules interprétations possibles de "amour sans sexe", mais qui peuvent parler lorsqu'on a pas beaucoup d'exemples hors-normes en tête.
Les ex avec qui tu gardes un lien fort, mais avec qui tu ne fais pas l'amour.
Et même certain.e.s colocs, avec qui tu ferais pas l'amour mais avec qui tu peux faire un câlin...
Et bon, même si ce qu'on sait de la vie sexuelle a depuis longtemps (toujours ?) dépassé le cadre du couple papa-maman en âge de procréer, tu crois pas qu'il y a des personnes âgées qui ne cherchent plus tellement le sexe, mais qui s'aiment encore beaucoup ? Si elles peuvent tenir à quelque chose là, est-ce que cette faculté n'est pas partagée par d'autres ?
Bref, l'amour, c'est des liens que tu trouves structurants. En fait, on les appelle "amour" parce qu'on ose le faire.
Après, pour certains ça reste de l'amitié, et on peut avoir une vision très étendue de l'amitié... C'est perméable, et même beaucoup, et c'est ni grave ni sale.
Un peu pour aller dans ton sens, la question derrière, c'est moins le sexe que le désir. Pour prendre mon propre cadre de référence, je n'appellerai pas amour mes amitiés entre mecs en partie parce que le désir n'y aura pas sa place (enfin je suis pas medium, mais là j'ai quand même une idée des probabilités pour mon propre cas)
Mais :
- de une, tout le monde est pas aussi hétéro-centré que moi dans ses relations, donc c'est déjà pas une indication universelle
- de deux, il y a des gens qui ont pas du tout le même rapport au désir que ce que raconte la culture "normée", et qui s'investissent pourtant beaucoup dans les relations. Ils aiment. On va les laisser appeler ça amour parce qu'ils savent bien ce qui compte pour eux.
- de trois, l'amour... Pfff. Avec ou sans bouquet pour la saint-valentin ? Avec ou sans projet ? Avec ou sans passion ? Avec ou sans exclusivité ? Avec ou sans relation ? Avec ou sans maison de retraite commune ? Je veux dire par là que les paramètres sont nombreux, dépendent des gens, des situations, des besoins à un moment donné... De trop de choses pour définir la différence amour/amitié juste par un coup de bite (c'est pour la formule bourrine, mais je fais pas cette blague pour résumer le débat, elle est interprétable avec distance, sisi).
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Les amours plurielles, est-ce politique ?
Siestacorta
le samedi 29 février 2020 à 11h15
Je savais pas trop où placer tout ça, donc voilà :
- "au-delà des normes", un article de la revue Mouvements, n°82, 2015, qui fait le point sur plusieurs expériences et réflexions de l'époque de "l'amour libre", fin XIXe. Intéressant, mais relevant quelques points critiques sur l'ajustement entre utopie et réalités de l'époque.
- L'amour libre dans les textes de fiction des écrivains anarchistes de la fin du 19eme siècle (en France), Document Word, sur un thème très proche.
J'aime bien le recul critique dans les deux textes, ça compense le "ça c'est LE Bien" des manifestes qu'ils évoquent :-)
Discussion : le problème avec la polynormativité
Siestacorta
le mercredi 26 février 2020 à 18h17
Heu, mais, pas compris pourquoi pas avoir repris le fil sur l'article d'origine ?
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?
Siestacorta
le mardi 25 février 2020 à 18h19
artichaut
J'ai le sentiment qu'en version mono, vu que t'as tout le combo qui va avec une "relation", quand ça s'arrête, et que de fait t'as plus* tout le combo, pour pas mal de monde ça veut dire que t'as plus* rien.
C'est pour ça que je suis curieux de récits où ça arrive dans un univers mono.
On m'a cité la série Netflix Frankie and Grace, l'amitié entre deux femmes sexagénaires qui se font plaquer par leurs maris... qui se sont casés ensemble. Du coup comme divorcées perdues dans leur repères sociaux, elles développent une solidarité (avec le côté comique classique un peu lourdingue sur le papier "alors que tout les opposent"), et surtout, elles ont une relation plutôt aimante avec leurs ex-maris. Pas forcément toute rose, mais respectueuse, essentiellement.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?
Siestacorta
le lundi 24 février 2020 à 10h54
C'est peut-être fleur bleue, mais oui, pour moi aussi c'est du vécu, joyeusement vécu.
Moi aussi j'aurais le sentiment de gaspillage. Souvent, lors d'une rupture, les gens ont l'impression d'avoir gaspillé du temps avec la relation elle-même... Et même si je saurais pas ressentir ça, je peux l'entendre. Au moins comme expression de la peine, de la frustration.
Mais pour moi, c'est quand c'est l'histoire - qui et ce qu'on a été - est niée qu'il y a gaspillage. "C'était pas LA bonne histoire, donc c'était rien"... Bullshit.
Bon, je peux comprendre quand même qu'on laisse une histoire derrière soi, sans la nier pour autant. C'est parfois nécessaire.
Peut-être que la tristesse là-dedans, c'est que ça peut être nécessaire pour l'un et pas pour l'autre, et qu'il faut faire avec.
Mais je crois que beaucoup de gens, avec la monogamie en série (non, mon actuel.le ne saura pas faire avec mon ex), ou avec le désir d'aller de l'avant sans un regard dans le rétro (comme si on pouvait être sans avoir été...) intègrent que c'est généralement impossible et sans valeur, alors que c'est assez souvent possible et précieux.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?
Siestacorta
le lundi 24 février 2020 à 09h41
Keya
La série "Grace et Frankie" remplit plutôt bien les critères je pense.
Mais oui mais évidemment !
J'ai regardé que jusqu'à la moitié de la deuxième saison, mais c'est parce qu'à ce moment-là j'ai eu envie d'histoires plus bourrines pour ma vie de canapé.
Mais c'est une excellente série, toutàfait dans le sujet, je suis crétin de pas l'avoir percutée tout seul. Merci !
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?
Siestacorta
le samedi 22 février 2020 à 16h57
Merci :-)
Les cases sont pas cochées parce que ?
A la rigueur, des histoires d'ex mono m'intéressent presque plus. J'y vois un côté proto-poly, même quand c'est pas forcément l'intention de l'auteur...
Mais en creusant google, je trouve surtout la recommandation un peu mono-normée qui dit que si tu t'accroches à une relation avec un.e ex, tu risques de te blesser et de pas passer à autre chose. Et c'est un peu là où effectivement ça dépend probablement des caractères, et où l'optique poly est quand même différente puisque des autres, c'était prévu qu'il y en ait anyway.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?
Siestacorta
le vendredi 21 février 2020 à 15h22
Hello.
Parmi mes penchants poly, il y a une tendance à garder une bonne relation avec les ex. C'est pas quelque chose qui a une forme très déterminée, et quand elles sont mono, ça peut piquer...
Pour moi, ça peut être une forme de non-exclusivité par le petit bout de la lorgnette. Ca ouvre pas sur du polyamour pour toute personne qui vit ça, mais c'est déjà un contre-pied à l'exclusivité, une ouverture sur des rapports affectifs para/post-amoureux, qui permet de remettre en cause la norme propriétaire de la relation. Même dans OKC, ça fait partie des questions "votre partenaire va voir un.e ex qui a compté, vous vous sentez comment" ?
Je dis pas que c'est bien dans tous les cas, d'être en bonne relation avec des ex. On a le droit d'être blessé.e, de vouloir passer à autre chose, qu'un des partenaires soit devenu trop autre par rapport à ce passé pour que ça fasse sens.
Bref...
On manque de références culturelles pour parler de ça, pour voir autre chose dans l'ex qu'un cousin de la belle-mère, toujours un peu diabolique.
Vous avez des souvenirs de films, romans, séries, où la relation entre ex est belle ? (si possible sans le gnan-gnan normé de "on se remet ensemble finalement").
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Qui suis-je ?
Siestacorta
le mercredi 12 février 2020 à 21h16
Kephas
Je pensais que ma relation poly amoureuse était une erreur de parcours et que ça ne se reproduirai pas et que je m'épanouirai dans un couplé "mono" , mais récemment j'ai commencé à ressentir les même sentiments qu'il y a 2 ans, cette sensation d'avoir quelque chose en moi que je refoule et cache...
Bonsoir,
tu as peut-être un chemin poly à faire. A toi d'imaginer ce que tu voudrais vivre, ce que tu attends des relations... Exercice de pensée important : vérifie si tu serais ok que ces personnes que tu aimes puissent, après toi, rencontrer aussi d'autres hommes, et que tu serais, si ce n'est heureux pour elles, au moins sans rejet...
Bon. Sinon, dans ton message,* je vois deux facteurs qui peuvent "accélérer" ton ressenti
- tu n'as pas eu toute l'expérience amoureuse que tu aurais voulu. Donc l'impression d'avoir "à rattraper" des choses. J'ai pas de jugement là-dessus, mais ça aussi c'est quelque chose qui devrait te pousser à faire le point sur tes envies et besoins, avant de te lancer. Séduction ? Sexe ? Vie "enrichie" ?
- tu as eu une expérience difficile, et souvent, plus ou moins consciemment, on tend à répéter certains scénarios de vie jusqu'à en trouver "la bonne sortie". Quitte à se mettre plusieurs fois dans les mêmes difficultés. Ca non plus, ça se juge pas, mais pareil, avoir conscience de tes enjeux permet de mieux comprendre tes propres réactions...
Discussion : Qui suis-je ?
Siestacorta
le mercredi 12 février 2020 à 21h09
bonheur
Question conne : c'est quoi une TS ?
Une tentative de suicide.