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Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?

Siestacorta
le mardi 25 février 2020 à 18h19
artichaut
J'ai le sentiment qu'en version mono, vu que t'as tout le combo qui va avec une "relation", quand ça s'arrête, et que de fait t'as plus* tout le combo, pour pas mal de monde ça veut dire que t'as plus* rien.
C'est pour ça que je suis curieux de récits où ça arrive dans un univers mono.
On m'a cité la série Netflix Frankie and Grace, l'amitié entre deux femmes sexagénaires qui se font plaquer par leurs maris... qui se sont casés ensemble. Du coup comme divorcées perdues dans leur repères sociaux, elles développent une solidarité (avec le côté comique classique un peu lourdingue sur le papier "alors que tout les opposent"), et surtout, elles ont une relation plutôt aimante avec leurs ex-maris. Pas forcément toute rose, mais respectueuse, essentiellement.
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Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?

Siestacorta
le lundi 24 février 2020 à 10h54
C'est peut-être fleur bleue, mais oui, pour moi aussi c'est du vécu, joyeusement vécu.
Moi aussi j'aurais le sentiment de gaspillage. Souvent, lors d'une rupture, les gens ont l'impression d'avoir gaspillé du temps avec la relation elle-même... Et même si je saurais pas ressentir ça, je peux l'entendre. Au moins comme expression de la peine, de la frustration.
Mais pour moi, c'est quand c'est l'histoire - qui et ce qu'on a été - est niée qu'il y a gaspillage. "C'était pas LA bonne histoire, donc c'était rien"... Bullshit.
Bon, je peux comprendre quand même qu'on laisse une histoire derrière soi, sans la nier pour autant. C'est parfois nécessaire.
Peut-être que la tristesse là-dedans, c'est que ça peut être nécessaire pour l'un et pas pour l'autre, et qu'il faut faire avec.
Mais je crois que beaucoup de gens, avec la monogamie en série (non, mon actuel.le ne saura pas faire avec mon ex), ou avec le désir d'aller de l'avant sans un regard dans le rétro (comme si on pouvait être sans avoir été...) intègrent que c'est généralement impossible et sans valeur, alors que c'est assez souvent possible et précieux.
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?

Siestacorta
le lundi 24 février 2020 à 09h41
Keya
La série "Grace et Frankie" remplit plutôt bien les critères je pense.
Mais oui mais évidemment !
J'ai regardé que jusqu'à la moitié de la deuxième saison, mais c'est parce qu'à ce moment-là j'ai eu envie d'histoires plus bourrines pour ma vie de canapé.
Mais c'est une excellente série, toutàfait dans le sujet, je suis crétin de pas l'avoir percutée tout seul. Merci !
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?

Siestacorta
le samedi 22 février 2020 à 16h57
Merci :-)
Les cases sont pas cochées parce que ?
A la rigueur, des histoires d'ex mono m'intéressent presque plus. J'y vois un côté proto-poly, même quand c'est pas forcément l'intention de l'auteur...
Mais en creusant google, je trouve surtout la recommandation un peu mono-normée qui dit que si tu t'accroches à une relation avec un.e ex, tu risques de te blesser et de pas passer à autre chose. Et c'est un peu là où effectivement ça dépend probablement des caractères, et où l'optique poly est quand même différente puisque des autres, c'était prévu qu'il y en ait anyway.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Bonnes relations avec des ex : romans, films ?

Siestacorta
le vendredi 21 février 2020 à 15h22
Hello.
Parmi mes penchants poly, il y a une tendance à garder une bonne relation avec les ex. C'est pas quelque chose qui a une forme très déterminée, et quand elles sont mono, ça peut piquer...
Pour moi, ça peut être une forme de non-exclusivité par le petit bout de la lorgnette. Ca ouvre pas sur du polyamour pour toute personne qui vit ça, mais c'est déjà un contre-pied à l'exclusivité, une ouverture sur des rapports affectifs para/post-amoureux, qui permet de remettre en cause la norme propriétaire de la relation. Même dans OKC, ça fait partie des questions "votre partenaire va voir un.e ex qui a compté, vous vous sentez comment" ?
Je dis pas que c'est bien dans tous les cas, d'être en bonne relation avec des ex. On a le droit d'être blessé.e, de vouloir passer à autre chose, qu'un des partenaires soit devenu trop autre par rapport à ce passé pour que ça fasse sens.
Bref...
On manque de références culturelles pour parler de ça, pour voir autre chose dans l'ex qu'un cousin de la belle-mère, toujours un peu diabolique.
Vous avez des souvenirs de films, romans, séries, où la relation entre ex est belle ? (si possible sans le gnan-gnan normé de "on se remet ensemble finalement").
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Qui suis-je ?

Siestacorta
le mercredi 12 février 2020 à 21h16
Kephas
Je pensais que ma relation poly amoureuse était une erreur de parcours et que ça ne se reproduirai pas et que je m'épanouirai dans un couplé "mono" , mais récemment j'ai commencé à ressentir les même sentiments qu'il y a 2 ans, cette sensation d'avoir quelque chose en moi que je refoule et cache...
Bonsoir,
tu as peut-être un chemin poly à faire. A toi d'imaginer ce que tu voudrais vivre, ce que tu attends des relations... Exercice de pensée important : vérifie si tu serais ok que ces personnes que tu aimes puissent, après toi, rencontrer aussi d'autres hommes, et que tu serais, si ce n'est heureux pour elles, au moins sans rejet...
Bon. Sinon, dans ton message,* je vois deux facteurs qui peuvent "accélérer" ton ressenti
- tu n'as pas eu toute l'expérience amoureuse que tu aurais voulu. Donc l'impression d'avoir "à rattraper" des choses. J'ai pas de jugement là-dessus, mais ça aussi c'est quelque chose qui devrait te pousser à faire le point sur tes envies et besoins, avant de te lancer. Séduction ? Sexe ? Vie "enrichie" ?
- tu as eu une expérience difficile, et souvent, plus ou moins consciemment, on tend à répéter certains scénarios de vie jusqu'à en trouver "la bonne sortie". Quitte à se mettre plusieurs fois dans les mêmes difficultés. Ca non plus, ça se juge pas, mais pareil, avoir conscience de tes enjeux permet de mieux comprendre tes propres réactions...
Discussion : Qui suis-je ?

Siestacorta
le mercredi 12 février 2020 à 21h09
bonheur
Question conne : c'est quoi une TS ?
Une tentative de suicide.
Discussion : Amoureux imaginaire

Siestacorta
le mardi 04 février 2020 à 19h27
Sophie72
Et effectivement l'imaginaire me permet de ne pas être déçue. Je sais que je me protège mais je sais aussi que c'est de là que vient ma grande capacité aussi à supporter la solitude.
Marrant, mon monde intérieur s'est bâti tout aussi solidement mais dans un environnement familial sans pénurie... Avec un déséquilibre (classique : mère superprésente, père pas absent mais manquant), mais rien de tragique.
Bref...
Je crois que cette capacité à investir l'imaginaire est une des façons d'avoir un monde où la relation avec l'autre et les autres n'est pas notre seule ressource affective, car on a donné une certaine force à sa relation à soi-même (même pas forcément égocentrique, juste : on se fait pas peur, ya pas un vide insondable, et on s'ennuie pas).
Il y a probablement des gens qui passent par des aptitudes moins, mhrf... , narratives, mais c'est un peu le même résultat.
Sophie72
Je suis comblée quand parfois la vie me réserve de jolies rencontres et j'essaie d'en profiter un maximum car pour moi c'est rare et rarement "durable".
Là, je diffère. En fait, la rareté du durable, c'est plus une question sur ma capacité à être avec l'autre en continu que sur l'existence prolongée du lien.
Les lien nourrissants sont rares. A partir d'une certaine qualité, ils le sont pour tout le monde ; mais là c'est dans le contexte où on a du mal à se nourrir aussi d'une vie sociale superficielle (une fête ? Supaire... Je peux partir tôt ?).
Mais cette rareté, pour moi dans ma vie à moi, c'est pas une incertitude sur l'avenir. J'ai appris à trouver les Autres, les vilains petits canards et les gens qu'ont un peu plus à dire, à leur tendre la main. Et en gagnant de la confiance, à trouver aussi chez plus de gens les petits bouts intéressants qui dépassent...
Après, ben la solitude est toujours là. Mais c'est moins de l'esseulement...
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Amoureux imaginaire

Siestacorta
le mardi 04 février 2020 à 16h27
Sophie72
Ce n'est certes pas la réalité mais cela n'en est pas pour autant moins riche émotionnellement et psychiquement.
Hm... C'est riche, mais de ce qu'on est soi.
On va dire, par définition : moins riche relationnellement, dans le sens où les aimés réels sont toujours moins... pratiques. Avec leur libre-arbitre et leurs besoins de crotte, là.
T'as vu ? On te prend pas pour une timbrée.
Pas mal, hein ?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Amoureux imaginaire

Siestacorta
le lundi 03 février 2020 à 13h38
Il y a eu ici quelqu'une qui avait créé un "tulpa". Sans entrer forcément dans le système de croyances ni le questionnement sur "à quel point c'est concret au quotidien", puisque la question recoupe de toute façon celle de "est-ce que c'est bon pour mon équilibre", je pense que ça répond à ta demande...
Je dirais que ça se peut, même sans aller aussi loin, d'avoir des amoureux imaginaires.
En version un peu différente et soft, moi je pense à des gens que j'aime, qui ne sont pas ou plus en relation avec moi, mais pour qui mon coeur bat quand même un peu plus fort - ils ne le sauront pas toujours, ou je n'en ferai a priori pas grand chose de mieux.
Alors bon, ça n'est pas du tout la même chose qu'une relation avec quelqu'un qui a ses impacts directs dans mon quotidien, mais c'est un début de sens quand même, donc je comprend le penchant et le besoin, quoi.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Être aimé d'une polyamoureuse

Siestacorta
le samedi 01 février 2020 à 00h33
En fait, même en dehors d'un cadre mono-poly, je déteste qu'on me demande. Je dis quand je le ressens...
Alors je crois qu'encore plus si tu es du genre à te prendre la tête là-dessus, elle éprouvera toute la "charge" de ce genre de déclaration. Genre plus tu l'attends avec impatience, plus elle pourrait sentir que dire ça c'est signer avec son sang que maintenant, on s'Aymeuh, et comme dans toutes les chansons où on s'aime, ça veut dire t'es le préféré, le seul, the first the last the everything.
Discussion : Être aimé d'une polyamoureuse

Siestacorta
le vendredi 31 janvier 2020 à 17h45
JMDijon
Nous nous sommes encore jamais dit je t'aime officiellement, j'ai eu envie plusieurs fois de lui dire.
Quand elle le sent et je comprends, elle me dit de ne pas lui poser la question.
Quelle question ? "est-ce que tu m'aimes" ?
Discussion : Membres du grand sud ouest, où êtes vous ?

Siestacorta
le dimanche 26 janvier 2020 à 21h57
Si certains d'entre vous ne sont pas complètement réfractaires à FB :
Les polybulles, un groupe poly toulousain
Discussion : Manque de transparence

Siestacorta
le dimanche 26 janvier 2020 à 17h07
Si tu es capable de faire avec, c'est toi qui décide ! Ya pas de recette unique.
Mais si ça fait mal, que tu lui dis et qu'il ne change rien, ben même s'il est bienveillant, il fait du mal "consciemment", et toi tu laisses consciemment faire.
Donc c'est à toi de voir si tu as besoin de son travail pour la relation ou pas, et ensuite faire en conséquence.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Manque de transparence

Siestacorta
le dimanche 26 janvier 2020 à 16h00
Intermittent
Je serais un peu moins "gentil" que Siestacorta qui a toujours une vision très bienveillante des personnes.
Ho, "gentil"... Même " " gentil" "... :-D
Je crois pas, je l'ai un peu rhabillé pour l'hiver.
C'est vrai que je crois que les gens sont plus bêtement égoïstes que méchamment égoïstes.
Ça change d'ailleurs pas toujours ce qu'on doit faire pour s'en préserver...
Mais je veux dire qu'à moins d'être soi-même parfait, ou détenteur d'une recette infaillible pour améliorer les autres sans peine et sans délai et retour immédiat de l'être aimé attraction clientèle et désenvoûtement, c'est mieux d'éviter d'enfermer les gens dans la mauvaise partie de leur comportement.
Ne serait-ce que parce que, pour les aimer et éventuellement désamorcer les difficultés, les comprendre aidera beaucoup plus que les juger.
Une partie du temps seulement, mais ça mérite toujours d'être essayé : on est pas des émissions qu'on peut zapper, on peut pas "éteindre" ni oublier, donc autant que le dialogue ait lieu dans de bonnes conditions. Même si c'est pour se quitter !
Ceci dit, tu peux bien toucher juste quand tu dis
intermittent
Polyamoureux dans son cas, c'est du marketing relationnel ....
Ca passe mieux que inconstant et volage ....
Même si "polyamour AOC" est pas un brevet de qualité humaine, je crois qu'effectivement on devrait plutôt s’apprêter à faire des efforts supplémentaires de respect des relations quand on assume qu'elles peuvent se multiplier. Et que s'engager par là, même si ça ne prend pas toujours la même forme puisque chacun est différent (c'est là où la "transparence" me semble qu'une possibilité, et que parfois elle n'est pas la plus épanouissante face à une translucidité honnête moins parfaite mais plus continue), c'est pas seulement constater qu'on désire et aime plusieurs personnes : c'est s'en donner les moyens.
Quand c'est avec quelqu'un qui se déclare aussi poly, ou généralement informé sur ce genre de possibilités relationnelles, c'est effectivement se mentir un peu à soi ou/et faire une certaine publicité mensongère que de parler polyamour, partage, et pas faire le boulot de dialogue, de prise en compte, de réflexion sur les conséquences... C'est du "polyfake", dans ce cas-là.
Mais, encore une fois, c'est pas dit que cet homme se soit engagé à ça. Il a peut-être, comme beaucoup, juste dit "je vis ainsi, j'ai des sentiments pour toi, tu peux aller ailleurs aussi, tu prends ou tu laisses ?"...
C'est dans ce cas pas forcément un mensonge, pas insincère, mais rarement suffisant pour prendre soin d'une relation. C'est encore plus souvent vrai côté mecs, en pratique, mais je vais passer là-dessus.
C'est s'il y a cette intention d'engagement affichée, qu'il y a bien un mensonge plus profond encore que les cachotteries qu'il engendre facilement (et dans ce cas, gros indice : il y en a), que le bidonnage demande à être dévoilé, discuté, et éventuellement rejeté, si rien de mieux n'est en vue.
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Discussion : Manque de transparence

Siestacorta
le dimanche 26 janvier 2020 à 14h57
Bonjour,
ce qui se croise là, c'est donc
- une femme qui est "très loin du polyamour" et qui ne parvient donc pas à réagir en poly
- un mec qui se laisse un peu porter et ménage la chèvre et le chou, mais qui affirme sans doute pas assez ses besoins et ses moyens pour rassurer et qui préfère esquiver (la relation suivie dissimulée).
- toi qui, à mon sens, me semble à la fois sous pression par la situation et, même sans ça, trop vigilante et sensible pour lâcher prise à certains moments, quitte à attendre un idéal de transparence qui peut devenir obstacle lui-même ("moyens non conventionnels" pour apprendre des trucs)
Je tend à croire que c'est à ce monsieur de faire beaucoup plus de boulot... pas à toi de "créer" du poly décent par ta seule impulsion.
Mais de ton côté, il y a une recherche à faire pour savoir te rassurer (et t'orienter, peut-être quitte à pas rester dans une relation trop stressante) de ton côté, par toi-même...
Lila à l'eau
Le problème c'est qu'il couche régulièrement avec une autre femme et dernièrement il a eu un plan d'un soir....
(...)
Le plan d'un soir il me l'a dit, j'ai bien réagis, parce qu'il sait que je peux comprendre et entendre certaine chose que son autre amoureuse ne peut pas encore.
(...)
J'ai beaucoup de mal avec cette demi honnêteté alors qu'il sait qu'on peut discuter de ces choses... Peut Peut-être pour me protéger ou justement éviter cette situation où je dois dissimuler tout cela à son autre amoureuse, parce qu'il m'a demander de garder ça pour moi "tant qu'elle n'est pas prête".
Voila. J'ai les fesses entre 2 chaises comme dirait l'autre. Dois je informer cette autre femme que j'apprécie beaucoup ?
Non, je crois pas. Mais il y clairement un risque que ta relation soit abîmée ou détruite par un homme qui trouve que t'es plus facile à gérer que l'autre, et par une femme qui, en comprenant les enjeux et en ayant pas la même approche, pourrait devenir encore moins disponible à tolérer des trucs en dehors de son modèle.
T'es pas censée être la championne de l'Honnêteté, mais tu dois voir ce qui fait que ta relation est saine, ou fragilisée par la situation. Ca mène peut-être aussi à discuter... Mais c'est d'abord avec monsieur, en parlant surtout de tes besoins, de sa capacité à lui à s'engager sur des comportements protecteurs pour votre relation. Pärce que s'il ne trouve pas un compromis où il se met pas lui dans des situations plus gérables, avec ta façon à toi de relationner, qu'il connait mais ne semble pas assez respecter, c'est votre relation et toi qu'il envoie dans les ronces.
Et s'il ne peut pas faire autrement, parce qu'il est dans l'immédiat, le spontané tavu, la navigation à vue... alors fais gaffe à pas te faire mal, te charge pas de le "soigner" d'une inertie un peu trop pratique
(étant capable de déconner un peu avec ça (sur d'autres thèmes que les relations non-exclusives), je ne le condamne pas, je dis juste que quand on déconne, faut pas trop nous donner les moyens de continuer, et si on est pas cap' de faire autrement, nous le dire et se barrer... Sans méchanceté, juste par préservation).
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Des news

Siestacorta
le samedi 25 janvier 2020 à 18h50
Merci d'être passée donner des nouvelles, et c'est cool qu'elles soient bonnes :-)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Dire je t’aime

Siestacorta
le jeudi 23 janvier 2020 à 16h18
Pour moi ça supporte la légèreté, paradoxalement !
Enfin, pas forcément les premières fois dans une relation amoureuse, j'ai du mal à écarter l'enjeu - sans me censurer pour autant. Mais je crois qu'en le disant, avant, après, on en parle un peu, on se raconte comment on "aime", quand on le dit. Pas la peine de se torturer... C'est juste le considérer comme facile qui me semble... Ben contraire à tout ce qu'on a comme expérience sur la "facilité" des relations amoureuses, quoi.
Oui, ça peut se passer bien, on l'espère, ça arrive.
Ca peut s'entendre simplement.
Mais c'est une émotion ? Un sentiment ? Un moment ? Une déclaration ? Une question ? Une caresse ? Une prophétie auto-réalisée ? Un refrain ? Un truc qu'a tellement de sens que ça répond même à "passe-moi le pain" ?
On peut faire semblant que c'est pas important, ou que du bon, du doux. Ben... on est (au moins) deux être humain à en parler, donc je crois que cette harmonie possible dépend surtout de ces personnes, pas seulement du mot.
Discussion : Dire je t’aime

Siestacorta
le jeudi 23 janvier 2020 à 13h53
Caoline
N'est-ce pas le cas pour tout ce qu'on fait ou dit ?
Si, mais l'Hamour étant extrêmement valorisé, il est facile de se l'imaginer tellement bioutifoul que l'expression des sentiments en serait sacralisée. C'est de l'Hamour, donc c'st bon, donc t'es content qu'on te dise je t'aime.
Par ailleurs, même quand on s'en fait pas des montagnes, ça reste plus investi que "j'aime le chocolat". L'intensité comme ce qu'elle demande en supplément d'attention tient probablement au " t' " dans "je t'aime".
Discussion : Dire je t’aime

Siestacorta
le jeudi 23 janvier 2020 à 12h25
Mark
Je comprends ton ressenti. Il y a l'intention et la perception dans la portée du mot. En pratique, je me demande combien de personnes se sentent "obligé.es" dans le sens injonction/habitude/attente de réciprocité/ de répondre par un "moi aussi".
Je ne l'utilise pas pour entendre une confirmation en retour.
Oui mais même au-delà de comprendre s'il y attente ou non (plutôt que de décréter qu'il n'y en aura pas, jamais, ce qui me semble pas souple ni pragmatique : ça détermine le sens de ce que je suis prêt à entendre de l'autre... alors qu'il a peut-être besoin de la "promesse"), il y a aussi savoir si le seul ressenti au moment de l'émission ne peut qu'être bon (plaisir) ou neutre (bienveillance). Même sans écho, juste : si on "me caresse" et qu'on me demande pas de "caresse" en échange, je peux apprécier ça, m'en foutre, ou carrément me dire "ben oui mais cette émotion-là, elle est peut-être assez chargée que même sans être censé de répondre, je me sente quand même pris dans un contexte où je ne suis pas forcément", et selon mon contexte (si on est en relation, si je suis pas totalement sur autre chose, si je me sens ouvert aux émotions - mêmes positives - qu'on m'exprime...), pas nécessairement consentant, donc .
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.