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Discussion : Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 13h32
Noemi
euhm, aparemment non... wikipedia me donne une definition de "promiscuité" qui n'a rien à voir avec ce que j'ai en tête. Faut regarder la version anglaise:
en.wikipedia.org/wiki/Promiscuity : "In human sexual behavior, promiscuity denotes sex with relatively many partners."
Tiens, incidemment, on vient peut-être d'approcher une des raisons pour lesquelles le polyamour français ne se confond pas avec le polyamory.
Discussion : Mariage (et polyamour)

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 13h30
Si je suis à fond de bonne foi : le mariage c'est, par le biais d'une cérémonie, vouloir dire à la communauté (et devant un dieu ou un autre, quand même, la plupart du temps, histoire d'avoir un témoin idéal...) qu'on est ensemble et qu'on compte le rester.
En soi, c'est beau, pourquoi pas festif.
Mais ce sens de départ est complètement phagocyté par le sens de ses conséquences, décrites par les autres intervenants.
- des contraintes légales dont l'esprit reste assez réac (c'est par pour les homosexuels, ça donne un avantage direct à l'entité famille sur l'entité individu, c'est monogame...) .
- Le contrat de mariage est, dans la pratique, essentiellement une question de propriété. Il est inscrit dans la partie "patrimoniale" (de patrimoine) du code civil.
- il instaure un droit de regard des époux sur le comportement de l'autre. Même si il y a un accord mutuel sur le sens de "la fidélité", dans la loi, ça parle de l'exclusivité. Et si dans les faits, en France, on peut être infidèle sans que les conséquences matérielles soient énormes, le contrat de mariage place l'infidèle en difficulté.
- le mariage religieux... ben ça dépend beaucoup de la religion. Mais le fond, ça demande au minimorum qu'on dise adhèrer aux valeurs religieuses de l'autre. Au négatif, ça veut dire que se marier avec quelqu'un qu'on aime mais qui ne vient pas de notre communauté culturelle, c'est une galère pratique, sociale, et idéologique.
Tout ça, c'est ma perception.
En général, les gens qui se marient (dans des pays où le mariage est une question de choix individuel... Ce qui réduit pas mal le domaine de l'analyse, aussi) pensent que le côté positif dépasse la menace contenue dans l'idée de mariage.
Je ne jurerai pas que je ne marierai jamais.
Mais je crois que la majorité des gens sous-estime (ou ignore carrément) cette menace, place l'amour au dessus. Ou leur propre force de caractère.
Pour valider cette idée consciemment, il faut une très forte capacité à regarder des cas exceptionnels plus que les cas - majoritaires - d'échec.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 02h48
ERIC_48
Et si l'égoïsme n'était pas un défaut, une faute, mais une juste une stratégie appropiée ou non en fonction de la situation ?
Et si l'égo avait du bon ?
Mais j'arrête pas de le dire, ça.
Et oui, je me couche trop tard, t'as raison...
J'invective pas vraiment, ou pas seulement, dans le sens où j'essaie de faire qu'on puisse argumenter sur ce que je dis.
On ne peut pas argumenter avec seulement, je sais pas, "pourceau d'Epicure". Mais, "pourceau d'Epicure, ton raisonnement ne se tient pas puisque tu parles de cueillir des grains de raisins et qu'à côté tu fais des récoltes pantagruéliques", c'est déjà un truc sur quoi on peut discute.
Et bon, en l'occurrence, je ne le fais que comme "attention whore'", complètement allumée par l'idée qu'on ne me réponde pas... parce qu'on ne me répond pas. Dans un forum. Ca me vexe. Mon égo est énorme, et c'est ainsi qu'Allah est grand.
Discussion : Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 02h37
ERIC_48
. Le polymensonge n'est donc pas du polyamour. Par contre, le "poly vide couille" est du polyamour dès l'instant qu'il ne se cache pas. Par exemple, un mari qui dit à sa femme qu'il va aux putes, est polyamoureux. C'est très impressionnant.
Ben là dessus, je reprend ce que je répondais à Paul Eglott.
A mon avis, il y a un réalité amoureuse dans le polyamour. Il peut y avoir polyvide-couilles, mais on ne parlera de polyamour (et non de mœurs sexuelles libérales) que si, en plus, il y a "une et au moins une" personne aimée.
Ou, dit autrement, je ne vois pas pourquoi on voudrait s'embêter avec la construction éthique du polyamour s'il n'y a pas dans une personne au moins avec qui la relation est assez importante pour requérir de l'honnêteté.
Dans la définition qu'on utilise ici, "Relation sentimentale honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément", il y a bien précisé "relation sentimentale".
- Le singulier nous permet déjà de dire qu'on a pas besoin de deux amours équivalents : une relation sentimentale, peut être plus mais pas forcément, mais toujours des partenaires.
- Relation sentimentale. Bon, on peut croire ou pas que dans le sexe, il y a toujours du sentiment. Mais si on dit relation, c'est pour inscrire le rapport dans la durée. Plusieurs vide-couilles ne sont qu'une suite de coups, même si c'est avec un "¨Plan Cul Récurrent" : si on reste dans le vide-couille, on parle de moments ponctuels, pas d'une durée "constructible".
Avec une suite de coups, dire "relation" est trop dire. C'est d'ailleurs ce qui arrive souvent : soit le PCR dure et fonde une amitié (et là parler de polyamour me semble pertinent), soit il ne dure pas, c'était sympa mais on passe à autre chose sans avoir eu besoin de parler polyamour : la simple honnêteté sur nos intentions suffit.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 02h17
ERIC_48
Mon point de vue dans cette histoire, c'est que le "ça" est le pur produit du "moi", et que Titane nous modifie autant avec son "ça" que s'il s'exprimait avec son "moi", car c'est son "moi" bien à lui qui a choisit de n'accorder d'importance qu'à son "ça" bien à lui, et que son "ça" bien à lui, qu'il nous propose de considérer pour atteindre le paradis, nous montre clairement son "moi", pour peu qu'on le regarde avec une petit loupe.
Je suis à peu près sur l'analyse de "je balance et je regarde ce qui bouge".
Mais la position de l'observateur, a quelque chose de très égotiste, dans un débat entre personnes. Autrement dit, celui qui m'observe, mais ne participe pas, il me regarde de haut. A fortiori si la métaphore est juste, et qu'on me prend pour une fourmi...
Enfin, si entomologiste il y a, on verra bien combien de temps l'acide formique le laisse sans irritation.
Pour ce qui est de la grille de lecture freudienne... Mh, peut-être pas faux. Mais même une apologie du ça est le fait du surmoi : c'est une apologie. Et, si l'analyse tombe juste, on peut en déduire pas mal sur l'ampleur réelle du moi, ou de l'ego.
(le mien est assez hypertrophié pour remarquer les potentielles équivalences d'échelle...)
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Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 01h26
titane
sur trois fils il semblerait que les propos qu'un certain Titane aurait postés dans un forum provoquent sans le chercher des échanges tous azymut...
C'est à dire ? Quand tu postes des idées sur un forum, tu t'attends pas à ce qu'on veuille en discuter avec toi ?
titane
Quant aux fantasme de l'agneau, c'est un peu rigolo, non?... c'est trognon...
Revenons à vos moutons...
Ben je t'attend dans le pâturage, mon loup.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Des centaines de raisons de faire l'amour

Siestacorta
le vendredi 19 février 2010 à 01h14
Suis plutôt d'accord avec Junon...
Je sais qu'on a plus de terminaisons nerveuses et neurales que d'épices, mais généralement les premières servent à la même chose à un moment donné, les épices, non.
Bon, après, faudrait voir avec le ratio de mélanges de goûts que c'est pas la peine de tenter (mettons huîtres/kinder).
Mais si on va par là (pas par là, par là...), il y a plein de choses que mes terminaisons nerveuses n'ont pas envie de faire : non, tu ne vas pas essayer dans la cuisine avec le chandelier, ma chérie, ça m'excite pas. On va en rester aux toys compatibles avec les gels, ok ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 17h40
Toujours dans la recherche pour comprendre l'amour, l'idéal, toussa :
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 16h35
Ca pas besoin d'être douloureux.
Mais j'admet que ça puisse l'être, et que c'est pourtant de l'amour...
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 16h06
Clementine
Si l'un des deux tente le coup de s'aventurer sur le terrain en face, c'est bien toi Siesta. Ca me semblait clair.
C'est, c'est.
Même si j'y vais pas avec la confiance de l'agneau dans un champs de pâquerettes, j'y vais.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 16h05
Il a raison sur l'idée que le refus d'amour blesse notre ego.
Mais là où il prend sa distance "ce qu'on appelle "amour" ", c'est tout à fait dans le sujet qu'on développe...
Oui, on a une solitude existentielle et biologique, c'est un peu triste. Un peu, mais comme on peut vivre autre chose, ça va.
Maintenant, face à cette solitude, est-ce qu'il y a une dimension de relations meilleure, valable pour tous et tout le temps, qu'on appellerait avec plus de raisons "amour", qu'il suffirait de trouver ?
Ou est-ce qu'on se fait à l'idée que l'amour n'est pas forcément un mieux, puisqu'il a ses bons et ses mauvais aspects, et que notre épanouissement amoureux ne sera finalement qu'une construction des personnes et circonstances vers lesquelles on aura plus ou moins choisi de s'orienter ?
Je préfère cette seconde option, qui renonce à un pouvoir positif de l'amour et à une voie royale de l'affect, mais qui laisse tous les chemins ouverts, et n'oblige personne à croire que le sentier que je choisis et ma façon de marcher valent mieux qu'une autre.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 15h32
titane
Il me semble que tu confonds l'amour qui lui est et c'est tout. Et nos façons multiples, parfois sincères, parfois névrotiques.... Etc... D'aimer.
L'amour qui lui est et c'est tout.
On est pas hyper avancé dans la définition, là.
Je confonds les deux, ou plutôt, je pense que les deux se confondent.
Décris moi à quoi on remarque l'existence de cet amour qui est.
titane
On n'a rien perdu... T'inquiète....
Le rappel ma semblé nécessaire pour montrer que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de réponses qu'il n'y a pas de questions.
Clementine
Pas possible de trouver un dialogue si le discours est redondant et ne s'aventure pas sur le terrain de l'interlocuteur.
Et désolé d'être lourd, mais c'est pas faute de l'autre interlocuteur, moimoimoi, d'essayer de prendre le discours en compte !
Après, Titane, viens pas dire qu'on évite d'approfondir et qu'on ne cherche pas à réfléchir au sujet...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h58
J'ai des détresses. Tu penses ne pas pouvoir m'accompagner, très bien. Je peux faire avec.
Mais en soi, ça ne t'empêche pas de continuer le débat sur la place du polyamour dans l'amour, et réciproquement. Je reprend les arguments où tu pourras me répondre sans t'impliquer dans un travail sur moi.
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A : sectarisme du polyamour ?
Titane
Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire.
Sectaire... Fallait bien que je l'entende au moins une fois.
Il n'y a pas de communauté polyamoureuse, et encore moins de leader à qui le PA profiterait plus qu'aux autres.
Et dire qu'une recherche honnête de possibles - pour paraphraser la définition du mot - est un dogme contraignant... c'est un poil paradoxal.
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B réactualisation du mot amour :
titane
Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire.
Pour ce qui est de réactualiser des mots, j'ai rien contre, en général.
Mais le mot amour a déjà des sens actuels très nombreux, et certains (celui qui le lie au couple et à l'exlusivité) sont très majoritairement admis, qu'on le veuille ou non. Le revendiquer pour soi, l'utiliser, c'est bien, ça aide. Mais faire cette actualisation, la revendiquer comme assez meilleure pour invalider en passant (polytruc, polymachin, "finalement c'est comme l'amour") un néologisme bien pratique - bref - vouloir que le dico préfère son sens à l'emploi de la langue commune...
Là, en voulant synthétiser derrière un mot bien fourre-tout, tu casse la possibilité de dialogue.
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C : l'amour retrouvé, l'amour perdu ?
titane
Une fois cet amour retrouvé... Le polytruc ne sera même plus une idée mais une pratique....
Je bute sur "retrouvé".
Comme je disais, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu quelque chose.
Bon, moi, si ça se trouve, je suis en détresse.
Mais de manière générale, penses-tu qu'on a perdu l'amour ? Peux tu préciser cette idée ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h42
et sinon, tu ne réponds pas aux arguments, là, tu n'approfondis pas notre recherche.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h39
titane
C'est à toi à te poser la question... C'est ta vie
Ah.
Ben dans ce cas : j'ai jamais trouvé cet amour gratuit, spontané. Peut-être question de chance, de méthode, ou d'aveuglement volontaire.
Mais je ne l'ai pas perdu, puisque je ne l'avais pas.
Pourquoi dis-tu, qu' on va/doit le retrouver ? Ca veut dire qu'on la perdu. Tu as sûrement une idée de comment on perd un truc si énorme.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h29
titane
Ce que tu appèlerais le polyamour, n'est pour moi que l'amour retrouvé... Cet amour qu'on avait perdu de vue on s'aveuglant volontairement par cet amour romantique exclusif et possessif.
Un amour simple, spontané, libre et gratuit...
Je repose, ici, reforumulé.
A quel moment cet amour spontané, libre et gratuit était-il présent, dans notre vie ?
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h26
titane
On se complait dans le concept sans aller en profondeur... Dans l'idée et dans la pratique... On se complait dans la détresse et les thérapies symptomatiques... On se trouve des polyexcuses et un polypragmatisme pour rester dans le concept...
D'accord, approfondissons. Précisément, qui "se complait ", comment cette complaisance se traduit-elle, en pratique ? Dans quelle situation précise cherchons-nous des "excuses" ?
Cite, montre, raconte.
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Siestacorta
le jeudi 18 février 2010 à 14h23
titane
sauf justement si on en profite pour libérer l'amour de toutes ces constructions egotiques qui ont cherché à justifier l'exclusion, la possession...
Une fois cet amour retrouvé... Le polytruc ne sera même plus une idée mais une pratique....
Je bute sur "retrouvé".
Qui a perdu l'amour quand ?