Participation aux discussions
Discussion : Et si on parlait de l'absence...
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 17h59
insognare
:-D tu crois que c'est le fond de sa question ?
PEut-être pas ! Mais au cas où, et comme les références sont effectivement différentes...
Discussion : Polémiques, bagarres, et hors sujet, venez vous battre...
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 17h58
A la base, tu fais ce que tu veux.
Mais si on veut parler netiquette, à mon avis le mieux et de te mettre d'accord avec l'auteur du message auquel tu souhaite qu'un fil soit réservé.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 17h53
Rosalie
=C'est l'ours que j'aime, pas le bisounours (au fait, c'est quoi un bisounours?)
En france, c'est la traduction des "Care Bears", ou Câlinours au Canada...
Discussion : Prévention mst/ist
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 17h35
ERIC_48
ne pas se sentir responsable des autres,
Je ne me sens responsable que de la conséquence possible sur les autres de mes actes.
Même si l'autre est d'accord, dans un moment de passion, pour ne pas tenir compte des risques, c'est encore à moi de mettre ou pas le préservatif. C'est toujours ma décision, et j'aurai une responsabilité sur ses conséquences.
Nous ne savions pas si nous étions porteurs d'un virus, nous avons fait confiance à la méthode ogino , et boum, notre bonne foi se révèle insuffisante. A ce moment là, je porte la responsabilité de la transmission d'une maladie ou d'une fécondation. Je la partage avec ma partenaire, mais comme non-porteur de préservatif revendiqué, je suis un peu plus responsable, car je ne prenais pas qu'un risque, j'additionnais ce risque à tous les précédents que j'avais pris.
Ou, pour la métaphore, un accident dû à l'alcoolémie n'est pas moralement équivalent à un accident dû à l'alcoolisme : le comportement qui mènent à l'accident n'est pas le même.
Discussion : Prévention mst/ist
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 17h08
ERIC_48
C'est peut-être dur d'accepter la réalité, mais un alcoolique en arrive fréquemment à passer en douceur et sans s'en apercevoir le cap de l'impossibilité pour lui de se sentir responsable.
Je crois m'adresser à quelqu'un qui n'a pas passé ce cap.
Au moment de choisir de mettre ou non un préservatif, on a la conscience plus claire qu'un alcoolique ou que l'étrangleur que j'évoquais.
On dispose de notre savoir, de notre raison, des souvenirs des spots de prévention, ou tout simplement de celui de proches qui ont pas eu le bon réflexe.
L'amour ou le désir tiennent partiellement de ma part animale, non consciente ; le simple fait que je me jette pas à vue sur les femelles pour forniquer avec est dû à un apprentissage et à une conscience de moi.
Mettre une capote, ne pas risquer de transmettre un virus, d'en chopper un, et s'assurer qu'on ne sera pas parent par accident, ça relève du même apprentissage.
Discussion : Prévention mst/ist
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 14h55
ERIC_48
Tu parles comme si les étrangleurs n'existaient pas.
Je parle comme si on ne pouvait pas faire des choix en fonction de ce qu'on sait. Dans le passage auquel je répond, tu écarte la raison, la conscience... Je crois que déclarer celles-ci impuissantes dans notre comportement sexuel est un abandon de notre responsabilité dans un rapport humain.
ERIC_48
A priori, d'après ce que j'en sais, je n'ai pas besoin de renoncer à mon activité sexuelle et amoureuse, car à ma connaissance, je ne fais rien de répréhensible. L'amour n'est pas un crime, jusqu'à nouvel ordre, même sans capote.
L'amour n'est ni un crime ni un acte de civisme. C'est un sentiment, une relation.
La façon dont on agit dans le cadre de ce sentiment peut être responsable ou non. Dire "je ne veux pas faire l'amour en mettant des capotes" ne me semble pas l'être.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 13h40
Non... les deux coexistent, et trouveront des formes de cohabitation.
C'est comme les religions. Il peut y avoir des conflits entre elles, mais elles finissent par coexister.
Discussion : Prévention mst/ist
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 13h37
ERIC_48
Et tu pourra venir avec toutes les meilleurs publicité du monde, les meilleurs discours de prévention du monde, sur les chaînes de télé les plus regardées au monde, que le gros fantasme qui se trouve dans ma toute petite tête, se faufilera sans problème jusque dans ma toute petite bite.
Ah ?
Ben mon fantasme à moi, c'est d'étrangler ma partenaire pendant l'orgasme.
Je peux pas m'en empêcher. C'est pas rationnel, j'y peux rien, alors je le fais.
:-/
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h43
Drya
On se rend compte que l'amour devient une priorité quand les questions de survie sont dépassées ET que le but recherché par le genre humain est le bonheur de l'individu plutôt que la transmission au sein d'un groupe.
1964, c'est le changement de la loi, mais il entérinait un changement des pratiques antérieur, je pense.
Et c'est à cet époque que s'institutionnalise la confusion entre amour/couple/mariage.
Les mariés, à ce moment, ont choisi leur conjoint... Ca rend plus dur de dire "ce mariage est une erreur", même à soi-même.
Enfin... les moeurs changent encore, on prend doucement des habitudes de non-mariage, pacs, séparation, divorce... tout ça est de moins en moins synonyme d'accident grave et dévalorisant.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h18
Junon, si tu connais un truc pour détecter les femmes qui aiment les ours, tu dis, hein.
(Si Junon avait sa Biopic, ce serait donc "danse avec les ours")
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h16
Par ailleurs, les femmes participaient à la chasse, à partir d'une certaine époque : elles faisaient du rabattage... Et même s'il y a moins d'effort violent, ça reste assez physique, et assez risqué.
Autre idée : je crois que chez les chimpanzés, les femelles avait des relations sexuelles avec tous les mâles pour pas que les mâles cognent sur les petits... Au cas où ce serait les leurs.
Discussion : Prévention mst/ist
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h10
Sans, c'est mieux, définitivement.
Température, toucher, humidité, mouvement... Tout ça est plus sensible au niveau de la verge.
Mais avec, c'est déjà excellentissime, la majorité des sensations sont là, certains mouvements sont même facilités. Et il y a le léger effet cockring, à la base de la capote, qui maintient l'érection un peu plus, même en cas d'inattention temporaire... (ah, zut, faut que j'éteigne le four)
C'est mieux de choisir une marque qui nous convient, pour que ce soit le mieux possible.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 11h17
ERIC_48
Je n'avais eu aucun commentaire à l'époque, dommage, j'aurais bien aimé savoir ce que vous en pensiez. Un embryon de réponse qui n'engage que moi, et sans aucune vérification de véracité historique (ce n'est que le fruit de mon imagination) :
C'est ce minimum de connaissances en anthropologie / ethnologie qui fait que je n'ai pas de réponse, pour ma part... Je pense que le raisonnement serait plus complet si on développait quelques détails sur la situation de la "femme dans la caverne"... Je la crois pas aussi immobilisée par la maternité : en gros, on suppose que l'homme fait un geste indispensable, la chasse, quand la femme reste dans une fonction purement vivipare.
Je suppose que même en des temps reculés, d'autres critères rentraient en jeu. Je sais pas, mettons les rencontres extérieures à la tribu, qui devaient se faire avant que le pool génétique soit vide... Plusieurs évènements que je n'ai pas en tête mais qui seraient utiles pour se représenter un système de valeur ancestral sans le schématiser d'une manière qui nous ressemblerait trop.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 17h16
Rosalie
Mais ça reste que je trouve ça beau. Et quand j'entends parler d'histoires d'amour exclusives, je trouve ça beau.
Le poly a le mauvais rôle : celui de venir dire que toute cette beauté est hypocrite et ne dure pas. Le poly est plus réaliste que romantique.
Je ne sais pas si le "sacrifice" monogame est nécessairement plus beau que le don de liberté poly. C'est juste que la beauté mono est bien plus souvent chantée que la notre.
Donc non, je crois pas que nous soyons plus réalistes. Plus en accord avec nous-même ça arrive, mais pas mal de monos le sont... C'est pas si clair.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 17h04
Amande
La monogamie permettait ( en principe ) à l'homme d'être certain que ses enfants étaient de lui et que le conjoint(-e)s'occuperait de nourrir et protéger les petits.
Cette recherche de sécurité reste ancrée en nous et celà malgré les progres de la science et la multiplication des ressources.
Ben en fait - je m'avance sur un terrain que je connais mal, donc prendre mon affirmation avec plein de pincettes - je crois que Levi-Strauss disait presque le contraire : dans bon nombre de sociétés tribales, les mœurs quand à la monogamie étaient différentes, parce que l'enfant était confié à un ensemble familial plus grand, la famille totémique.
Le modèle de la famille monogame est loin d'être unique. Je viens même d'apprendre qu'il existait des mariages polygames de plusieurs femmes entre elles, en Afrique, quand la femme qui a plusieurs épouses peut les entretenir.
La sécurité est un besoin récurrent, mais celui-ci se traduit différemment selon les lieux et les époques, le facteur famille n'y semble pas essentiel.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'épilation
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 16h36
insognare
@Siestacorta : il y a le dosage de l'épilation intégrale partielle ! (oui je sais c'est un pléonasme, ça m'amuse).
A vue de nez (hem...), je crois que c'est plutôt une oxymore.
Discussion : L'épilation
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 16h24
Je me demande si ya pas aussi l'envie de jouer avec les outils de la salle de bain ?
Un peu comme quand on a une tronçonneuse, c'est fascinant ce que ça fait comme effet, on a envie de couper des trucs juste parce que ça fonctionne.
Et j'aime bien la sensation de renouveau que j'ai en me rasant le visage, le changement d'apparence.
Est-ce qu'il y a pas cet effet "vernis à ongle pour les pieds", dans l'épilation maillot ? Faire un truc que pour son plaisir et celui de l'amant ?
Une sorte de narcissisme par la transformation, l'artifice.
Que je comprend... Mais que je trouve mal dosé dans l'épilation totale. Comme si sur un visage, je n'avais le choix qu'entre barbe de patriarche et rasage.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 15h44
A quoi tu penses ?
(c'est la même question, en fait, ma proposition était pour rire...)
Discussion : L'encouragement au polyamour
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 15h31
Drya
Mais je reviens toujours à l'idée que si les humains ont érigé, et surtout maintenu, des principes aussi immuables, c'est qu'il y a une bonne raison quand les raisons d'origine ont disparu.
L'habitude ?
Discussion : L'épilation
Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 14h34
lam
j'adhère à la réflexion générale.
Au sujet du ressenti des hommes c'est au niveau des cunni que je me questionne : messieurs, est-ce que c'est vraiment mieux avec les poils courts ?
Au contraire.
Pour moi, un minimum de poils, ça habille.
Je trouve pas très joli le sexe féminin, au départ. Comme l'anus... C'est un aperçu de l'intérieur du corps. Bon, ça c'est mon idée à moi.
Au contact du cuni... Avec ou sans, c'est différent, bon. Mais mieux... pas vraiment. Et pis j'aime bien avoir des repères, de savoir que je peux tourner autour avec mes baisers. Sans les poils, je peux arriver direct dessus sans être prévenu, et c'est moins drôle.
Mais je veux surtout dire que le poil, chez l'homme ou la femme, c'est un jeu d'ombre et de contraste sur un corps. Autour du pubis, c'est vraiment esthétique, pour moi, c'est symbolique d'un espace différent du reste du corps. Moins d'anatomie, plus de flou.