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Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h43
Drya
On se rend compte que l'amour devient une priorité quand les questions de survie sont dépassées ET que le but recherché par le genre humain est le bonheur de l'individu plutôt que la transmission au sein d'un groupe.
1964, c'est le changement de la loi, mais il entérinait un changement des pratiques antérieur, je pense.
Et c'est à cet époque que s'institutionnalise la confusion entre amour/couple/mariage.
Les mariés, à ce moment, ont choisi leur conjoint... Ca rend plus dur de dire "ce mariage est une erreur", même à soi-même.
Enfin... les moeurs changent encore, on prend doucement des habitudes de non-mariage, pacs, séparation, divorce... tout ça est de moins en moins synonyme d'accident grave et dévalorisant.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h18
Junon, si tu connais un truc pour détecter les femmes qui aiment les ours, tu dis, hein.
(Si Junon avait sa Biopic, ce serait donc "danse avec les ours")
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h16
Par ailleurs, les femmes participaient à la chasse, à partir d'une certaine époque : elles faisaient du rabattage... Et même s'il y a moins d'effort violent, ça reste assez physique, et assez risqué.
Autre idée : je crois que chez les chimpanzés, les femelles avait des relations sexuelles avec tous les mâles pour pas que les mâles cognent sur les petits... Au cas où ce serait les leurs.
Discussion : Prévention mst/ist

Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 12h10
Sans, c'est mieux, définitivement.
Température, toucher, humidité, mouvement... Tout ça est plus sensible au niveau de la verge.
Mais avec, c'est déjà excellentissime, la majorité des sensations sont là, certains mouvements sont même facilités. Et il y a le léger effet cockring, à la base de la capote, qui maintient l'érection un peu plus, même en cas d'inattention temporaire... (ah, zut, faut que j'éteigne le four)
C'est mieux de choisir une marque qui nous convient, pour que ce soit le mieux possible.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mercredi 10 mars 2010 à 11h17
ERIC_48
Je n'avais eu aucun commentaire à l'époque, dommage, j'aurais bien aimé savoir ce que vous en pensiez. Un embryon de réponse qui n'engage que moi, et sans aucune vérification de véracité historique (ce n'est que le fruit de mon imagination) :
C'est ce minimum de connaissances en anthropologie / ethnologie qui fait que je n'ai pas de réponse, pour ma part... Je pense que le raisonnement serait plus complet si on développait quelques détails sur la situation de la "femme dans la caverne"... Je la crois pas aussi immobilisée par la maternité : en gros, on suppose que l'homme fait un geste indispensable, la chasse, quand la femme reste dans une fonction purement vivipare.
Je suppose que même en des temps reculés, d'autres critères rentraient en jeu. Je sais pas, mettons les rencontres extérieures à la tribu, qui devaient se faire avant que le pool génétique soit vide... Plusieurs évènements que je n'ai pas en tête mais qui seraient utiles pour se représenter un système de valeur ancestral sans le schématiser d'une manière qui nous ressemblerait trop.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 17h16
Rosalie
Mais ça reste que je trouve ça beau. Et quand j'entends parler d'histoires d'amour exclusives, je trouve ça beau.
Le poly a le mauvais rôle : celui de venir dire que toute cette beauté est hypocrite et ne dure pas. Le poly est plus réaliste que romantique.
Je ne sais pas si le "sacrifice" monogame est nécessairement plus beau que le don de liberté poly. C'est juste que la beauté mono est bien plus souvent chantée que la notre.
Donc non, je crois pas que nous soyons plus réalistes. Plus en accord avec nous-même ça arrive, mais pas mal de monos le sont... C'est pas si clair.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 17h04
Amande
La monogamie permettait ( en principe ) à l'homme d'être certain que ses enfants étaient de lui et que le conjoint(-e)s'occuperait de nourrir et protéger les petits.
Cette recherche de sécurité reste ancrée en nous et celà malgré les progres de la science et la multiplication des ressources.
Ben en fait - je m'avance sur un terrain que je connais mal, donc prendre mon affirmation avec plein de pincettes - je crois que Levi-Strauss disait presque le contraire : dans bon nombre de sociétés tribales, les mœurs quand à la monogamie étaient différentes, parce que l'enfant était confié à un ensemble familial plus grand, la famille totémique.
Le modèle de la famille monogame est loin d'être unique. Je viens même d'apprendre qu'il existait des mariages polygames de plusieurs femmes entre elles, en Afrique, quand la femme qui a plusieurs épouses peut les entretenir.
La sécurité est un besoin récurrent, mais celui-ci se traduit différemment selon les lieux et les époques, le facteur famille n'y semble pas essentiel.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'épilation

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 16h36
insognare
@Siestacorta : il y a le dosage de l'épilation intégrale partielle ! (oui je sais c'est un pléonasme, ça m'amuse).
A vue de nez (hem...), je crois que c'est plutôt une oxymore.
Discussion : L'épilation

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 16h24
Je me demande si ya pas aussi l'envie de jouer avec les outils de la salle de bain ?
Un peu comme quand on a une tronçonneuse, c'est fascinant ce que ça fait comme effet, on a envie de couper des trucs juste parce que ça fonctionne.
Et j'aime bien la sensation de renouveau que j'ai en me rasant le visage, le changement d'apparence.
Est-ce qu'il y a pas cet effet "vernis à ongle pour les pieds", dans l'épilation maillot ? Faire un truc que pour son plaisir et celui de l'amant ?
Une sorte de narcissisme par la transformation, l'artifice.
Que je comprend... Mais que je trouve mal dosé dans l'épilation totale. Comme si sur un visage, je n'avais le choix qu'entre barbe de patriarche et rasage.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 15h44
A quoi tu penses ?
(c'est la même question, en fait, ma proposition était pour rire...)
Discussion : L'encouragement au polyamour

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 15h31
Drya
Mais je reviens toujours à l'idée que si les humains ont érigé, et surtout maintenu, des principes aussi immuables, c'est qu'il y a une bonne raison quand les raisons d'origine ont disparu.
L'habitude ?
Discussion : L'épilation

Siestacorta
le mardi 09 mars 2010 à 14h34
lam
j'adhère à la réflexion générale.
Au sujet du ressenti des hommes c'est au niveau des cunni que je me questionne : messieurs, est-ce que c'est vraiment mieux avec les poils courts ?
Au contraire.
Pour moi, un minimum de poils, ça habille.
Je trouve pas très joli le sexe féminin, au départ. Comme l'anus... C'est un aperçu de l'intérieur du corps. Bon, ça c'est mon idée à moi.
Au contact du cuni... Avec ou sans, c'est différent, bon. Mais mieux... pas vraiment. Et pis j'aime bien avoir des repères, de savoir que je peux tourner autour avec mes baisers. Sans les poils, je peux arriver direct dessus sans être prévenu, et c'est moins drôle.
Mais je veux surtout dire que le poil, chez l'homme ou la femme, c'est un jeu d'ombre et de contraste sur un corps. Autour du pubis, c'est vraiment esthétique, pour moi, c'est symbolique d'un espace différent du reste du corps. Moins d'anatomie, plus de flou.
Discussion : Poly-tic : une liste anti-poly aux régionales en idf

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 23h34
dark ghost
Les personnes homosexuelles peuvent en effet se marier... du moment qu'ils le font avec une personne du sexe opposé, ce qui est exactement le même droit que celui accordé aux personnes hétérosexuelles.
L'institution est néanmoins discriminatoire, dans le sens où son existence accorde des droits au couple hétéro qu'elle n'accordera pas à une union homo ou plurielle. Par exemple, sur les droits du survivant, l'héritage.
Obliger un homo à se marier avec un hétéro pour avoir les mêmes droits que les couples hétéros, donc à recourir à tout un ensemble de triche, bircolages et mensonges, oui, c'est discriminatoire.
Autre exemple : cette institution est comprise comme "traditionnelle d'origine française", ici. Elle n'est pas ouverte aux autres déclinaisons toute aussi traditionnelles du mariage. Sa promotion est, entre autre, vouée à écarter la possibilité de la polygamie musulmane, et, si le cas se présentait, elle ne serait pas plus ouverte aux polyandries.
Mais ce qui me fait réagir n'est donc pas l'institution en soi, qui inculquait une norme bien avant l'existence de solidarité-bidule.
Ce qui me fait dire "discriminatoire" c'est ce qu'ils appellent sa "promotion", celle des valeurs familiales traditionnelles, celle du cadrage du PACS et du divorce en fonction de ces valeurs. Ce sont des droits sur une identité traditionnelle qu'en pratique, on fait valoir aux dépens d'autres identités.
C'est promouvoir un modèle de société qui discrimine des gens qui sortent de ces valeurs, d'une manière ou d'une autre.
dark ghost
Siestacorta Pour détecter une connerie identitaire, tu décales le groupe concerné, pour voir ce que ça donne.
Ça ne fonctionne pas car tu passes d'une considération sur la nature d'une association, à une considération sur la nature d'un individu.
Si... C'est justement là où le discours de solidarité-genscommenous est est un piège rhétorique. La personne juridique et la personne physique sont distinctes, mais en réalité, elles concernent les mêmes individus.
Dire "je m'attaque pas à lui personnellement, je m'attaque à lui en tant que pas marié suivant mes institutions nationales", c'est une abstraction qui permet de faire justice, de raisonner ; mais dans une application pratique par l'Etat, c'est une discrimination aussi concrète que l'autre.
C'est comme l'usage d'une langue. En France, c'est une base, héritage du jacobinisme et de Napoléon. On a quelques adaptations régionales, mais l'assimilation culturelle a continué jusqu'au milieu du siècle dernier (le cheval d'orgueil, quelqu'un ?) Mais dans d'autres pays, l'Espagne ou la Belgique, la prise en compte de plusieurs langues natale est faite, il y a des panneaux bilingues, des écoles pour suivre telle langue ou telle autre.
Il y a un choix de l'Etat-Nation sur l'usage de ses institutions. Le choix d'utiliser le passé, la tradition, ou l'Histoire en train de se faire.
Discussion : Polémiques, bagarres, et hors sujet, venez vous battre...

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 19h47
Je ne l'ai pas abordé, mais l'idée du pool d'expérience ("va lire les archives") me semble différent du "besoin de vécu".
Quand les gens tombent sur le forum, c'est pas par hasard. Ils en sont à un point dans leur vie... Et ils s'y sentent seul. Donc il y a autant le besoin d'apprendre que le besoin d'échanger avec des gens qui sont actuellement dans un vécu qui les fait dialoguer.
On a eu la chance, en étant là au début du forum, que ces deux réponses à nos besoins se présentent en même temps. Les gens qui étaient là en étaient au même point que nous sur le besoin de recherche et celui dialogue : au début.
En gros... tu n'es plus dans le besoin de dialoguer sur cette situation, mais dans celui de le faire sur un plus grand ensemble. Ouaille note !
Mais tu pourrais ne pas être irritée du non creusage : celui ci relève d'un angle d'abordage du PA qui n'est pas celui de tous, et qui peut même ne pas le devenir (selon le rapport de chacun à l'apprentissage).
Et puis rappelle toi que tu t'es plus sensibilisée aux discours répétés que les autres, en allant fouiller assez loin dans les archives belges et canadiennes... et américaines, je ne sais plus.
Tu as fait un tour plus complet. Tant mieux pour toi, mais le top, ce serait de rester dispo pour parler de tes voyages... Maintenant, que t'aies d'autres routes à tracer, ça se comprend bien !
Discussion : Prévention mst/ist

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 19h32
ERIC_48
Si c'est Siesta qui me juge, oui. Mais est ce que Siesta est habilité à me juger ?
Ceux qui sont habilités à me juger, me condamneront-ils ?
De combien d'années de prisons vais-je écoper (...) ?
C'est pour ça que je te parle de responsabilité, pas de culpabilité.
Il n'y a pas de punition derrière, il n'y a que la réflexion, ce qu'on sait soi.
Si tu transmets un virus, ou que t'en reçois un... tu as une part de responsabilité.
En quelle mesure tu as rendu cette transmission possible ? La responsabilité, c'est pas la réponse à cette question, c'est le fait même de se la poser au bon moment.
Entre :
- je te fais confiance parce que je fais confiance quand je veux
- je te fais confiance parce que tu m'as dit que je pouvais
- je te fais confiance parce que tu m'as dit que tu avais fait des dépistages
- je te fais confiance parce que tu voulais qu'on mette un préservatif avant qu'on ai fait les dépistages
il y a une échelle du risque, et de la responsabilité face au risque.
Il n'y a pas de punition, dans aucun des cas, ce n'est pas une question de justice : la nature est peu sensible à la morale.
Mais il peut y avoir des conséquences, et quand on en a conscience, on ne peut pas dire "c'est pas à cause de moi du tout".
Si.
Et j'insiste sur la possibilité de faire un enfant. L'avoir ou avorter, dans les deux cas, c'est tellement de conséquences que je rejette les vertus de la spontanéité avec ferveur. Dans la mesure du possible, je ne veux pas avoir à faire ce choix ni donner ce choix à faire après coup.
Discussion : Déverrouillages

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 15h40
Un début prometteur :-)
(je retiens mes instincts de "jamais content", je prendrai une autre occase pour en faire part)
Discussion : Vos différents partenaires se connaissent-ils ?

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 15h35
Tchu
Chez quelques copines, j'ai perçu ça comme de l'inquiétude.
Bah... Moi je m'inquiète souvent quand mes amis se casent. je me dis "ah, ça y est, vous avez choisi vos rails, plus de changement de direction avant les calendes ?"
Mais c'es que mon inquiétude, pas rationnelle, et je m'arrange pour qu'elle pollue pas mes amitiés... donc je m'inquiète pas trop de l'inquiétude de mes amis pour moi.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : [Le site] Événéments et autres nouveautés
Discussion : Prévention mst/ist

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 13h59
lam
Et la phrase de Nounours renvoyait directement ""sècheresse vaginale = problème"", c'est ça qui me dérange.
Ben c'est pas un problème qui touche à l'identité de la femme, c'est juste que ce sera moins agréable, donc qu'il faudra envisager une solution au problème, le lubrifiant.
Le sécheresse vaginale, c'est un problème, ça veut pas dire "les filles c'est un problème"... enfin je crois. Comme je me fais pas une idée exacte du phénomène,il y a peut être des angles que je ne vois pas ?
Discussion : Prévention mst/ist

Siestacorta
le lundi 08 mars 2010 à 13h53
ERIC_48
Si je prend un gros risque à faire l'amour sans préservatif, ma partenaire aussi, on est donc deux si je compte bien. Chacun prend ses risques. Chacun gère sa vie.
C'est précisément ça : vous êtes deux. Tu es responsable de toi, et de ton rapport avec l'autre. Donc même si elle est d'accord pour prendre un risque, ne pas vouloir lui en faire prendre est une responsabilité qui te revient quand même, que ce soit celui de la faire tomber enceinte ou de lui faire chopper une maladie que tu ignores.
Donc si tu meurs, ce sera pas de notre faute. Mais si elle meurt, souffre, ou a un enfant, qu'elle ait ou non pris le risque avec toi, après que tu lui aies dit qu'avec les précédentes non plus tu ne portais rien, ce sera quand même de la tienne.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.