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Discussion : Un couple à trois

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 20h43
Wouhou !
Faut que tu repasses plus souvent, on a beaucoup de demandes sur la notion de trouple heu "omnilatéral", ou chacun est engagé avec chacun. A chaque fois j'aimerai les renvoyer vers vous, mais je savais plus si vous étiez accessibles.
Survole un peu les posts des deux derniers mois, il y a au moins 3 questions de ce type.
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 17h49
verdad76
Ah oui j'ai oublié de dire, que oui ma tête entend bien quand elle me dit qu'à nous deux nous formons un homme "parfait" et que nous sommes complètements complémentaires....
mais mon coeur lui a bcp plus de mal...
Je pars d'une remarque HS....
Si à vous deux vous êtes un homme parfait, séparément vous êtes handicapés ?
et j'atterris dans le sujet, sous vos applaudissements :
pour moi, la compersion, c'est pas tellement aimer que l'autre soit avec un tiers, le tiers on peut s'y intéresser ou s'en tapper, mais aimer qe notre partenaire puisse être sans nous, et que soi-même on puisse sans lui.
On peut aimer le moment où on est pas avec l'autre, parce que c'est toujours un moment de la relation et aussi parce qu'on a autre chose à faire dans sa vie qu'être collés.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 17h39
Oki, allons voir par cet angle.
lam
Donc tu te sens exclu par le mot « féminisme »,
C'est quand une question sur des expérience particulières est motivée par une réponse programme que je me sens exclu.
J'ai, oui-bon-j'avoue, une vision subjective et déformante du féminisme, mais je ne me sens pas exclu par "le désir d'égalité entre hommes et femmes".
Donc oui, le sens du mot varie, et c'est dommage de se gourrer de débat là dessus...
lam
et pourtant dans ta démarche polyamoureuse la question de genre doit bien titiller quelque part ?
Hm...
Première association qui me vient à l'esprit entre mon genre et mon choix amoureux : "t'es polyamoureux parce que comme tous les mecs t'es coureur". Donc : moi je vais forcément pêcher égoïstement parce c'est ma nature de mec d'être un salopard, et elle comme fille elle va forcément désirer construire, s'abonner au futur protecteur de sa matrice.
Je pense que le polyamour est anti-sexiste de ce point de vue, puisqu'il oblige en mettant chacun à égalité, à relativiser ces "rôles " pré-écrits. Plus largement, ces histoires pré-écrites.
Ca se rapproche d'un paragraphe du post du début de boucledoux, sauf que pour moi, le "rôle don juan" contient une part valorisante, mais aussi très enfermante. Je séduis plus, donc j'aime moins ou moins bien q'une femme, comme tous les mecs depuis la nuit des temps...
Discussion : Vivre en couple, mais chacun chez soi

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 14h40
Ben c'est déjà bien que ce soit envisagé, ça... Juste pour dire "c'est pas un scandale, pas une monstruosité".
Une distinction abordée par l'article est la vie chacun chez soi comme "moment du couple" et celle comme projet de vie.
C'est ça que je trouve intéressant, innovant.
J'ai eu toujours les oreilles qui s'aplatissaient façon chat contrarié, quand j'entendais "ce mec veut pas qu'on s'installe ensemble, il veut pas qu'on ait de projet".
Je fais toujours la différence...
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : L'épilation
Discussion : L'épilation

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 11h03
Ouiiii, mais le rimmel sur les cils, le maquillage et la séduction sont -elles des contraintes patriarcales, hein ?
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 11h00
eh ben j'aime bien quand on a ce genre de clin d'œil double, vers soi et ver l'autre !
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h55
Mais tu sais, tu es libre de ne pas avoir envie de discuter, hein. Je ne veux vraiment pas te forcer.
(Edit, phrase différente, même idée)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h50
ERIC_48
Comme d'habitude, sans le savoir peut-être, tu surf sur le fait qu''il y a toujours, toujours, possibilité de trouver quelque chose qui ne va pas dans ce que dit quelqu'un.
Sisi, c'est conscient, revendiqué, et je le vis pas comme un pêché !
Il y atoujours quelquechose à redire, et c'est grace à ce "toujours" qu'on peut discuter, développer, faire sortir des idées qu'on ne connaissait pas, qu'on ne savait pas que l'autre avait... Donc chercher la petite bête m'intéresse, parce que je trouve toujours un tas de trucs en plus, pas pour que ça gratte l'autre.
ERIC_48
Donc, forcément, si on se place sur le terrain de la raison, avec la stratégie de l'usure, tu vas finir par obtenir gain de cause.
Je serai super content si j'avais gain de cause, ça me ferait un moment de jouissance narcissique, mais ça fait longtemps que ce n'est plus ma motivation dans les discussions de ce type... parce que c'est un résultat super rare. Restent toutes les caresses qui font plaisir avant la jouissance !
Bref : personne ne finit jamais par avoir raison même formellement, par ruse ou par usure, c'est toujours une "fausse conclusion". Pas de problème avec ça, ce qui se passe avant qui m'intéresse.
ERIC_48
Donc posons la question autrement. Est ce que ça te sert à quelque chose de savoir qu'être libre n'est pas un état mais un but à atteindre lorsque l'on est prisonnier.
Bien. Ca, c'est quand on sent sa liberté par rapport au dépassement d'un obstacle.
Ca existe, je comprend très bien ce que tu dis qu'on peut "aimer se libérer"... voir désirer libérer les autres, plaisir par procuration qu'on peut éprouver en militant pour, mmmm, mettons le féminisme ;-)
Mais je soutiens, en plus, qu'on peut éprouver sa liberté sans l'obstacle. Je fais une chose qui me plait, plein de fois. Je peux la faire quand je veux, rien ni personne ne m'en empêche (mettons : poster des arguties sur internet). Je sens ma liberté à ce moment là, parce que je sens que je choisis de faire ça, que je peux le faire quand je veux, si je veux. Mon plaisir de pouvoir le faire n'a pas rencontré la contrainte... Je suis déjà libre sans avoir à me libérer.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Découverte?
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h25
(tiens, je sais plus faire le smiley cthulhu ? (8E ? 8E ? 8€ ?
Discussion : Découverte?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h23
"N'est pas mort ce qui a jamais dort
Et dans d'étranges éons
peut mourir même la mort" ( (8E ) , alors tu penses, un fil de forum...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h10
Ah, Eric, tu avais posté avant, ça apporte une partie de la réponse à ma question, mais je m'intéresse à plus de précisions, donc go on...
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 10h07
Quelques précautions oratoires : je vais expliciter ce que j'entends dans le pour. Je conçois très bien que ce n'est pas ce que tu entends toi, ça ne me perturbe pas, je ne veux pas te coincer personnellement.
Je me suis souvent défini comme libertaire, et le sens que je donne à ça n'est pas un sens très classique. Et la question de la liberté me travaille beaucoup, je la ressens... Bref, je veux que tu saches que je pose la question pour creuser le sujet, pas parce que c'est toi qui en parles, d'accord ?
Bien. La def de "liberté", selon l'ami wiki, assez mal renseigné mais clair :
l'ami wiki
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Elle est définie, et est perçue différemment selon la psychologie du sujet :* négativement : absence de soumission, de servitude, de contrainte.
* positivement : autonomie et spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
Comme quoi on est pas les seuls à réfléchir sur cette idée "pour" et "contre"...
Concrètement, pour moi, la liberté implique que j'ai la possibilité et le droit de faire quelque chose avant même que quelqu'un veuille m'en empêcher, avant même que je sache que quelqu'un pourrait vouloir m'en empêcher.
Je vais prendre un exemple qui met en face une liberté "non consciente" (celle d'un animal) et un obstacle volontaire.
Un animal passe d'un lieu A à un lieu B. Il est libre de le faire, parce qu'il peut le faire pratiquement, avant qu'on l'en empêche ou qu'on lui interdise. C'est sans référence à un regard sur ce mouvement. Ce n'est pas encore empêché, ça ne le sera peut-être jamais (va poser un interdit à un T-Rex...).
Tu peux restreindre sa liberté après, mais il était libre du mouvement avant que ça s'oppose à quelque chose.
Voilà un exemple ou pour moi, le "pour" précède le "contre".
Vois tu ce pour, et ces applications sur des cas plus humains ? Sinon, en quoi ça ne tient pas à tes yeux ?
(Edit : j'ajoute le lien vers la def complète, tant que j'y suis...)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le sexe, ça commence où pour vous ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 09h41
Vi, mais quid de l'érotisme ? Ce n'est pas du sexe, mais ça le précède presque toujours. Sans leur donner raison, je comprend les gens qui sont jaloux de simples rêves et de fantasmes de leur partenaire, puisqu'ils s'énervent sur quelque chose qui leur échappe effectivement (et qui est, bien sûr pas fait pour leur appartenir)
douxarnaud
Pour moi, le sexe commence quand il y a jeux avec les zones érogenes.
Le désir!!!
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le mardi 13 avril 2010 à 09h38
Heu, c'est un peu HS, mais je le place, ça m'intéresse beaucoup.
La liberté, que ça puisse être une notion "contre", je vois bien, j'imagine bien. Elle se définit alors par rapport à ce qui la restreint.
Mais j'y vois une partie "pour" aussi, indépendante de toute adversité. A la fois appétit, conscience des possibles, notion dont la forme change selon un contexte mais conserve une essence propre.
Pourquoi le "contre" te semble plus important ?
ERIC_48
j'ai déjà expliqué pourquoi plus haut, en particulier que la liberté est une notion "contre" et non pas "pour",
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le lundi 12 avril 2010 à 22h11
mhhhh... polyamour et transhumanisme, ça peut être lié assez directement : dans les deux cas il s'agit de revendiquer une liberté très poussée du corps et de la conscience en même temps, dans un même mouvement. Et aussi le refus d'un apriori sur le choix de la forme que prendront amour ou corps.
SInon, PA et leviathan, ça peut se rejoindre par le contrat social, le droit de regard de l'Etat sur le privé, et ce que tu attends de lui comme liberté et garanties (mettons, pour une questions que tu posais naguère, dans la question du décés d'un polypartenaire...)
Sans me forcer trop, ça peut être ça.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le lundi 12 avril 2010 à 21h55
ha, non, le rapport avec le PA, je le fais pas, je suis jeune, je débute, je fais que le lexique...
Le transhumanisme, c'est l'idée que maintenant plus qu'hier, on peut modifier son corps, (on peut/on devrait avoir le droit) au point qu'on pourrait un jour aboutir à la première évolution volontaire d'une espèce vivante.
Leviathan... Pour hobbes, c'est une métaphore de l'Etat. Les fonctions de l'Etat et sa structure seraient comparable à un corps animal (tête pensante, muscles, veines...). Leviathan serait un Etat/ un souverain absolu et idéal.
Utiliser une métaphore sur le corps, c'est pratique pour établir le lien entre l'état de nature et le contrat social d'une société, c'est pour ça que je me dis que le cyborg manifesto était un peu parent.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le lundi 12 avril 2010 à 21h39
Siestacorta
Ca ressemble à du transhumanisme...
ha merde non, en deuxième survol, je me plante complètement en fait.
Finalement ça me fait plus penser à un lointain descendant du leviathan de hobbes...