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Discussion : Comment faire lorsque notre partenaire ne sait pas rassurer ?

Siestacorta
le samedi 01 avril 2023 à 11h05
Giulia
Je précise que je lui exprime de façon très précise mes besoins, je lui dis ce qui m'a blessé, ce que ça m'a donné comme impression, et que j'ai besoin d'être rassurée. Tout cela n'aide en rien à recevoir l'aide don't j'ai besoin.
On peut pas le dégager des simples bases de charge relationelle : il assure pas, or c'est
- d'ordinaire autant son taf que le tien
- en PA beaucoup plus son TAF s'il est pivot.
Et oui, qu'il l'assume ou non, il exprime un rejet, et c'est pas ce qu'on fait quand on veut entretenir la relation.
Pour ta part néanmoins : est-ce que tu connais et évoques des manières concrètes de te rassurer, ce qu'il pourrait faire précisément pour répondre aux besoins que tu nommes ? Des modalités délimitées, qui, sans abolir les moments de doutes, t'aideraient à en asser le cap' quand ils sont là.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : On ne retrouve pas notre complicité... plus de flammes...

Siestacorta
le samedi 01 avril 2023 à 10h44
L'attente envers une thérapie de couple, c'est que le couple aille mieux. Mais un autre bon resultat, c'est que les gens aillent mieux apres avoir fait leur deuil de ce couple, si besoin. Ça aussi peut être difficile à faire seul, on prend le risque faire plus longtemps durer la souffrance sans prendre l'occasion de se déterminer ni faire ce qu'il faut.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : On ne retrouve pas notre complicité... plus de flammes...

Siestacorta
le vendredi 31 mars 2023 à 18h32
Miss334
Je pensais que le polyamour était que l'on pouvait tomber amoureux de 2 personnes sans que le conjoint actuel soit forcément au courant..
Non, ça c'est juste la vie amoureuse, et quand mensonge il y a, l'adultère. Le polyamour, c'est surtout être d'accord que les gens, donc nos partenaires, pourront aimer ailleurs. Et si oui, se donner cette possibilité là parce qu'ya pas de raison. Autrement dit, ça veut rien dire de commencer par sa capacité de ressentir plusieurs choses, ça j'imagine qu'on peut même trouver des prêtres à qui ça arrive !
Discussion : On ne retrouve pas notre complicité... plus de flammes...

Siestacorta
le vendredi 31 mars 2023 à 18h27
Miss334
Et avec mon conjoint qui a qd mm des bons côté.. et j'ai de bons souvenirs je ne sais pas qui choisir..
Je n'ai jamais été infidèle ce n'est pas dans mes valeurs...et pourtant j'ai accepté un weekend avec mon amant d'ici fin Avril.. j'avais refusé en janvier..
Mais j'ai vraiment besoin de partager un moment avec cet autre homme. Et le pire c'est que parfois je ne culpabilise pas...
J'ai peur de faire un mauvais choix et j'avais proposé au tout début de l'infidélité de mon conjoint de faire une thérapie de couple. Mais il m'as toujours refusé. Il a commencé à se dire que ça serait peut être bien au bout de 6 mois ...
Et moi j attendais des choses qui ne sont jamais venu.. du coup mes sentiments ont baissé de part toute ses trahisons ..On ne retrouve pas notre complicité..plus de flammes ...
Bonjour.
Alors c'est pas seulement que tu répètes une histoire mile fois vécues, c'est qu'elle n'est en rien polyamoureuse. Même pas potentiellement, en tout cas j'en serais étonné. C'est pas grave, mais on a par ici un imaginaire relationnel qui ne cadre pas. Même si tu ne l'évoques pas, je voudrais donc commencer par te dire que dans votre situation, le PA (c'est à dire : la situation où il y a plusieurs relations, où tout le monde est au courant et consentant) ne me semble pas une bonne option.
Donc si tu peux trouver de la réponse ici, ce sera pas en parlant polyamours, mais en parlant amours et en fait, si je me met dans ton point de vue, amour au singulier. Tu as pris un amant par manque d'amour, pas par besoin de plus d'amours comme il peut arriver ici. Tu ne l'évoques pas beaucoup ici, j'ai plutôt tendance à croire que c'est pas ce lien-là qui te fait douter.
Et c'est une nuance importante, qui cadre assez la source du problème, et les solutions les plus probables.
Ton compagnon a toujours manqué de fiabilité, dans votre histoire, telle que tu la racontes.
Il peut manifester son attachement, mais les mensonges ont attaqué la confiance, fragilisé la relation.
Que t'en fasses à ton tour est pas gégène, et va te compliquer les choses ; mais tu ne les aurais pas faits, la situation serait pas beaucoup moins souffrante pour toi. Tu as cherché un pansement, ça arrive quand on souffre. Peut-être que tu as voulu pousser la situation jusqu'à un seuil de non-retour pour toi, et que tu es plus triste que prise dans un changement.
Donc comme ça se base sur son manque de fiabilité et le manque d'entretien de l'amour entre vous (les mensonges), je peux envisager :
A) ton compagnon n'a aucune chance de s'améliorer, ça ne te convient pas, tu peux te fier à ce double constat et partir
B) il peut s'améliorer et ça a assez de sens pour que vous changiez de chapitre. Tu es assez peinée aujourd'hui pour ne pas avoir envie de ça et pour te confier ici. Mais si quelque chose résiste à cette peine, direction conseiller conjugal, et mise au point. Ça pourrait "ne pas marcher" pour votre relation : le but avant de recoller les morceaux ce sera de voir, accompagnée, si tu t'en sens capable. Si non, être en paix avec le fait de pas continuer est aussi un produit du travail avec un thérapeute. Ce dernier peut soigner le couple si c'est possible, ou amoindrir les maux quand ça ne l'est pas. Quelle que soit l'issue, ça peut être aidant.
C) avec une forme de travail sur toi ou l'autre, tu te fais à l'idée de vivre dans un couple adultère (et vivre toi une autre vie de femme), avec plus ou moins de tristesse et de colère, mais en te connaissant un équilibre. Là ça tient à est-ce que tu penses que la paix de foyer vaut ce prix de petits adultères, est-ce que ces derniers ne seront que des coucheries, ou si c'est plus, est-ce que c'est ok pour toi que ça se crashe dans ces conditions.
Ya peut-être d'autres options, je réagis à chaud, et si ça se trouve j'ai tort d'écarter le poly, ou si ça se trouve il va trouver la Lumière d'un coup. Ca vaudrait la peine de savoir ce qu'il cherche lui, du sexe, de la séduction, de la liberté... Mais beaucoup de mecs adultères ont pas envie de faire cet effort de retour sur soi, et continuent à jouer tant qu'ils n'ont pas assez gagné ou perdu - même après avoir été viré dans d'autres relations pour la même raison.
Les options je présente ici me semblent imaginables - pas toutes pour toi forcément. Et c'est bien le but de ruminer jusqu'à se trouver ce qui se digèrera le moins mal et ce qui aura une chance de t'emmener à des possibilités qui te conviendront mieux que ce que tu vis aujourd'hui.
Courage, tu peux trouver. Comme tu le dis, ta situation est banale. La bonne nouvelle, c'est qu'on peut sans doute en sortir, chacun à sa façon.
Fais le point, pas sur ce que tu ressens, mais sur tes besoins, et ce que tu penses pouvoir faire pour les (faire) respecter.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : Un énième témoignage - aka "j'aime plusieurs personnes mais je ne me sens pas polyamoureuse"

Siestacorta
le mercredi 29 mars 2023 à 19h37
@MPB prends soin de toi, oui.
Peut-être, si le dialogue est possible, tenteriez-vous de vous entendre sur des modalités d'isolement entre vous : dinde froide comme on dit en anglais, ou garder un canal, limité en temps et en forme (je pense notamment à bloquer une partie des réseaux et messageries), où parler reste possible, si une forme de dialogue reste souhaitable.
Perso je crois que laisser beaucoup de temps passer mais pas rejeter le dialogue, même si c'est un équilibre compliqué, à moyen-long terme c'est humainement, affectivement, souhaitable. Rarement facile, risqué question braises, mais parfois c'est cohérent avec soi et donc plus satisfaisant.
Je le conseille pas, je le mentionne 😅
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : Début histoire « sérieuse » et amants préexistants

Siestacorta
le lundi 27 mars 2023 à 01h44
Bonsoir @irena,
En passant :
Il est resté avec toi tout ce temps alors que tu lui as fait, assez tôt, un infodump sur ta non-exclusivité, plus explicite qu'allusif si je comprends bien.
Potentiellement, quelque chose lui convient dans ton fonctionnement.
- Tu culpabilises (le mot est fort, mais tu situes) apparemment un peu d'avoir camouflé / minoré ton fonctionnement ordinaire à un mono.
- Tu sais que tu ne peux pas vraiment te fier à ton fonctionnement ordinaire, puisque visiblement, le programme a changé. De ce changement surprise aussi (en sa faveur), tu peux lui faire état.
- Tu ne peux pas lui apprendre à gérer, le protéger, changer pour lui - si ce n'est pas quelque chose à quoi tu peux franchement t'engager - tu peux juste t'engager à être explicite et à organiser la part de ta vie que tu souhaite conserver en tenant compte de son importance. L'organiser, pas la transformer en quelque chose que tu ne désires pas même avec lui dedans.
Ce que vous vous proposerez n'est pas un contrat dans le marbre, c'est juste la preuve que vous cherchez à bien faire.
On peut être aussi méticuleusement précis et transparent et Bienvayllant et Aithique qu'on le veut, beaucoup de changements sentimentaux nous échappent, et quand tout nous prouve (notre expérience, les témoignages de presque toutes les vies amoureuses qu'on peut entendre) que se surprendre est banal, assurer de contrôler ces changements c'est arroser le platane qu'on se prendra plus tard.
Donc, s'ouvrir, s'offrir tel qu'on est, proposer, s'impliquer quand c'est ça qu'on veut, mais ne jamais promettre que la relation et le cœur resteront les mêmes et préciser que dans notre cas, ça veut bien dire que la non-exclusivité est probable, même si on part vivre seuls dans la toundra. Cette part de nous qu'on connait déjà, on peut encore moins dire que les "maisjecroayaispaspouvoirça" qu'elle ne compte pas.
Question : pourquoi tu parles de "revenir sagement au couple
mono", si tu n'as connu que la non-exclusivité ?
Tu veux dire que quelque part, dans ta tête, cette norme reste le cadre de référence ?
Ce serait pas grave, c'est juste histoire de te reconnaitre.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : Un énième témoignage - aka "j'aime plusieurs personnes mais je ne me sens pas polyamoureuse"

Siestacorta
le dimanche 19 mars 2023 à 01h25
En tout cas, bravo pour la part d'honnêteté envers toi-même, et l'introspection.
C'est énorme, et tu semble bien placée pour le savoir, hélas pas suffisant pour que ça marche bien (on se demande parfois si ça nous empêche pas de prendre spontanément les décisions les plus nécessaires, right ?).
Je lis ceci, dans ta confidence : tu t'es surprise à vivre quelque chose de passionnel, toi qui sembles vouloir suivre des principes et ne te définissais sans doute pas comme passionnelle en sentiments ; et tu culpabilises, tout en regrettant qu'M. n'ait pas le recul de voir la pression qu'elle y met.
Je le sens comme ça, peut-être que je m'avance.
Bref, j'ai du mal à imaginer une voie heureuse pour vous ensemble, cette relation s'avère une impasse. C'est sans doute une des choses que tu as besoin de lire ici pour te ressaisir, te convaincre un peu plus.
Plus avant encore : oui, la quitter va vous faire du mal, sur le moment, oui tu auras sans doute des remords. Ça vaut peut-être mieux que les regrets de ne pas avoir vécu ça ou de le vivre en laissant les peines se perpétuer.
Je lis l'approche d'une rupture. Et on voudrait être pardonné, encore aimé quand même, et en fait c'est pas un espoir qui fait du bien.
Là où j'ai pu trouver un peu de sérénité (à plus long terme) dans une situation comparable, c'est en ne me forçant pas par "cohérence" à nier que j'aime tout en rompant, que ça reste.ra sincère et un peu beau quelque part. C'est pas quelque chose que la personne quittée peut entendre, évidemment, et le dire compliquerait sans doute encore les choses. C'est néanmoins important de moi à moi, parce que reconnaître mes sentiments, dans leurs réalités et leurs faiblesses, leur inadéquation et leur puissance, c'est finalement ce qui permet de pas confondre ça avec une raison de continuer dans la situation souffrante, quand on l'a - comme tu l'as fait ici - identifiée souffrante.
M. t'en voudra, aura sans doute un peu raison, mais que vous soyez deux à t'en vouloir de continuer, c'est pire, je trouve.
Toi tu auras perdu une époque amoureuse et sexy, et c'est triste, oui, vraiment oui.
L'amour ne se définit pas par sa justice, c'est à nous de faire des choses justes, et là ce qui semble juste c'est d'arrêter.
Encore une fois, tu as aimé, et fait de ton mieux sans doute, que ça se termine n'empêche pas de garder la joie que ce soit arrivé.
Voilà, ça pour à la fois être sombre et soutenant.
Courage.
(si je suis pas à côté de la plaque 😅)
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Discussion : Tout quitter pour être poly, et au final être celib.

Siestacorta
le jeudi 09 mars 2023 à 22h23
Sagessee
Mon conseil serait que tu restes célibataire afin d’arrêter de faire souffrir quelqu’un en face qui est réellement amoureux de toi.
Marrant comme un conseil aussi tranché peut fonctionner aussi bien pour un poly que pour un mono 🤔
Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

Siestacorta
le mercredi 21 décembre 2022 à 14h01
@artichaut : en tout cas content d'avoir fait partie des stimulants pour que tu lances ton exploration.
J'adhère sur la partie "apprentissage empirique en milieu confiant".
Je suis pas certain que les relations où on peut se permettre d'explorer comme ça soit assez nombreuses, dans une vie sociale, pour que le progrès soit conséquent. Comme tu le dis, on est touse casserolés, blessés, donc les relations même amicales où tu ne retrouveras pas, selon le geste, le mot, la demande trop grande ou trop prolongée les contraintes que tu veux dépasser me paraissent pas courantes.
Mais je pense que le désir d'apprendre plutôt que la certitude que l'Hamour va être une révélation spontanée d'un bonheur formule illimitée, c'est un point de départ.
Moins chaud pour considérer mes/les attentes comme illusoires.
Enfin : si, dans l'absolu elles le sont, mais dans un rapport au monde full-bouddhiste contemplatif. Et bon, ça me laisserait peut-être en paix 😅
Mais plus raisonnablement, je me sens plus de chances de tomber amoureux, faire avec les désirs des autres, que d'envies de m'en désolidariser.
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

Siestacorta
le mercredi 21 décembre 2022 à 02h09
J'avais compris 😌
Mais je crois que si t'essaies de faire valoir und recherche de fluidité relationnelle à quelqu'un qui vit bien l'exclusivité, avoir ton propre paradigme changera pas beaucoup ce qu'il se passera... mal. Ou ce qu'il se passera pas.
Alors on peut ne pas avoir d'attente particulière dans ses relations, donc pas se poser la question du cadre.
Mais les gens qui s'attachent ont souvent des attentes.
Envers nous, en plus !, ces mal-comprenants.
En tout cas jusqu'à ce qu'on les purifie par la justesse de notre pensée 😇.
Bon, chatouillage à part : le polyamour, quand notre non-exclusivité confirme celle de l'autre, c'est des repères pour deux - au moins. Imparfaits, gardant des références au cadre mono. Mais se référer à l'existant permet de décrire un peu ce qui fait que notre proposition ne produit pas forcément la même relation que celles qu'un exclusif a connu.
J'ai rien contre avoir des repères pour soi seul, mais je crois pas que ce soit ce que tu cherches toi.
Après, je doute pas qu'on puisse penser au-delà de l'amour, du polyamour, du reste 😏, et en vrai je suis curieux de voir ce qui peut être compris sur les relations.
Mais ces dépassements me semblent devoir dépasser non seulement les cadres, mais aussi la substance des attachements. En tout cas des miens, qui gardent leur quota d'eau de rose, d'attentes donc, de croyances...
Plus intéressants que le polyamour, il y a les gens qui ont trouvé le polyamour sur leur chemin, qui cherchent quoi faire de leurs liens. Je crois pas que le polyamour soit la seule perspective, je crois pas non-plus que ça soit forcément inapproprié - surtout si on souligne un peu ce qui parait pourtant l'évidence, que c'est pas spécialement de nos amours persos qu'on parle.
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

Siestacorta
le mercredi 21 décembre 2022 à 00h37
artichaut
Pour moi de toute façon tout le monde à plusieurs relations. Donc le nombre de relations c'est une fausse question, une vue de l'esprit, un très mauvais point de départ.
Ben... ça ça va si tu construis des relations qu'avec des gens qui comptent pas non-plus les leurs en fonction de l'intensité émotionnelle ou sexuelle.
Autrement dit, penser en dehors du cadre poly pourquoi pas, à condition de pas t'investir avec des monos 😏
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

Siestacorta
le samedi 17 décembre 2022 à 13h44
Je donne 75% de chances au post de @bonheur d'être un sarcasme, pour répondre à des interventions prônant un refus de trop forcer le lien avec le métamour.
Je pense qu'elle a exposé plus haut ses attentes, que @Mark a répondu "j'aime pas penser qu'on Doit quelque chose", et que @bonheur essaie de montrer que quitte à pas faire de pas vers les autres, autant pas etre poly.
Bon, une fois qu'on a posé cette limite, on peut sans doute considérer un éventail d'options praticables...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

Siestacorta
le vendredi 16 décembre 2022 à 16h38
Alinea7
Je sens de la souffrance dans ton post, celle de ne pas avoir de contrôle sur le succès ou l'échec de la démarche de rencontrer quelqu'un, comme s'il devait y avoir une recette spéciale qui garantirait le résultat, pour tout le monde, à tous les coups. Ce serait bien, mais la vie n'est pas (encore) devenu un supermarché dans tous les domaines.
C'est dur de se sentir impuissant.
(...)
Le contexte de rencontrer quelqu'un est complètement différent quand on a une démarche de colère par rapport à un dû ou un manque, ou d'exploration de la réalité et ce qu'elle offre.
Finalement, je t'invite à changer de démarche.
(..)
Et je te souhaite bon courage. Je sais ce que c'est d'être coincé dans ce type de souffrance.
@Alinea7 , je sais pas si tu touches réellement à la motivation d'Avant-gout... Blessure narcissique peut-être, mais c'est pas de la réussite de sa séduction dont il doute.
Avant_gout
comme je l’expliquais dans mon exposé et en toute modestie, sans être un grand séducteur ou playboy, je ne rencontre aucune difficulté à trouver les partenaires qui me plaisent (polyamoureuses ou pas). Je suis par ailleurs parfaitement socialisé, j’appartiens à une troupe de théâtre, je joue d’un instrument dans un orchestre amateur, je suis parent, j’ai des collègues et une multitude d’amis d’enfance comme nous tous ou presque je présume !
Je dirais, en prêtant attention au thème des mensonges dans ses posts, qu'il a plutôt un passif avec ce point, et que c'est sur ça qu'il n'est pas en paix (et peu d'entre nous le sommes).
Le fait qu'on tente de polyaimer avec un besoin d'une honnêteté qu'il n'a pas pu, dans son expérience personnelle (avant celle numérique, non-concluante par ailleurs) pourrait trop dissoner avec ce qu'il ressent.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

Siestacorta
le vendredi 16 décembre 2022 à 13h34
Aki
@Avant_gout : Si je puis me permettre, ta façon de t'exprimer sent le trollage à plein nez et je suis surpris qu'autant de gens tombent dans le panneau.
En fait, je décide de répondre plus selon l'ambiance du fil et du lieu de parole qu'en fonction de ce que je peux craindre de l'intention de quelqu'un qui fait une intervention. En répondant à quelqu'un qui ne donnera aucune place aux arguments qui ne confirment pas son jugement, on s'adresse, tout comme lui, plutôt aux autres.
Donc : on peut souligner quand la bonne foi peut être remise en cause, c'est même parfois nécessaire pour le contexte. Mais je crois que répondre en plus avec des points utiles n'est pas perdu pour tout le monde. C'est au moment où le ton de l'échange rend tout argument inaudible que renoncer à répondre me semble le plus compréhensible.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

Siestacorta
le vendredi 16 décembre 2022 à 11h53
Avant_gout
Je me suis livré à une petite et très simple expérience que peut-être certains d’entre vous ont déjà tentée ? Dans le cas contraire, chacun pourra essayer, et vous verrez à quel point ce petit exercice est selon moi extrêmement révélateur, voir édifiant !
(...)
Donc voilà, je suis un homme polyamoureux et je recherche des partenaires polyamoureuses, je me suis donc rendu notre site rose/bleu favori connu de longue date. Comme tous sites de rencontres, on y trouve bien plus d’hommes que de femmes (jusque-là pas de surprise), mais j’avais le sentiment que dans le cadre des relations polyamoureuses, l’écart quantitatif hommes/femmes était plus important. C’est pourquoi afin de le confirmer ou pas, et d’essayer d’en mesurer l’importance, j’ai créé un profil de femme polyamoureuse (photo de dos sans visage), de mon âge, en parallèle j’ai supprimé mon propre profile et l’ai recréé avec de nouvelles photos et les mêmes critères afin de remettre les « compteurs à zéro ». Le résultat de ce petit comparatif vous le connaissez déjà, mais vous n’en soupçonnez surement pas l’importance je pense. Après 40 minutes le profile de femme était saturé à 99 likes (ils ne sont plus comptabilisés au-delà et c’était un matin de semaine, loin de l’« heure de pointe »), alors qu’après deux semaines le profil masculin plafonnait péniblement à 15 likes ! (Dont il n’a pas bougé depuis plus d’un mois).
(...)
je crois que nous pouvons facilement et sans risque, conclure et estimer qu’il y a au bas mot plusieurs dizaines d’hommes polyamoureux pour une seule femme polyamoureuse !
Quand on tente d'éclairer une situation, on la compare à une situation "témoin", c'est à dire où on a enlevé l'élément qu'on souhaite explorer.
Donc pour que ton expérience ait un début de sens (sic), pour observer ce que tu veux observer, il faudrait que tu tentes parallèlement la même avec des profils monos.
Et tu vas voir, tu auras une disproportion de taux de réponse tout à fait comparable (tu serais pas le premier à tente : fais un profil féminin mono presque vide, et compare avec un le même masculin, ça aussi ça dit des choses).
Donc la conclusion serait que le polyamour n'a pas tellement importé dans l'expérience.
Mais bon, ya tellement d'autres choses qui auront joué, qui font que rechercher la relation comme homme ou femme c'est déjà pas la même chose, et que les sites d'annonces augmentent ces différences, et ajoutent leur propre cadre, ce que tu cherches, ce que les gens cherches, ce que tu t'attends à trouver...
Si les gens t'ont répondu à côté de ton propos, c'est que ce que je viens de te dire est plus ou moins intégré. Donc on se demande facilement pourquoi toi tu te retrouves avec une conclusion très biaisée, d'où tu pars pour que ce que toi tu perçois te travaille comme ça.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Le polyamour est-il objectivement viable ?

Siestacorta
le vendredi 16 décembre 2022 à 11h37
Avant_gout
Le polyamour est-il objectivement viable ?
artichaut
Non.
Pour nuancer : pas plus ni moins que l'exclusivité réelle, ni que la monogamie avec marges restreintes (mensonges ou sexualité séparée des sentiments).
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

Siestacorta
le jeudi 15 décembre 2022 à 23h52
Sinon, comme argument pro-rencontre, ça peu soulager notre pivot d'une culpabilité . Ça peut même lui donner pas mal de joie...
Encore une fois, il s'agît pas d'en faire une contrainte sacrificielle, mais si on peut offrir ça à quelqu'un qu'en a envie, si c'est déjà cordial, si ya pas trop de contrôle caché chez l'un ou l'autre, alors c'est un potentiel savoir-bon-vivre.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Pourquoi rencontrer les métamours ?

Siestacorta
le jeudi 15 décembre 2022 à 21h55
Pour dire les choses simplement, les raisons que je trouve importantes :
- construire de la confiance, c'est plus facile si on essaie de se connaître un peu
- s'ignorer et s'éviter, c'est pas que c'est forcément néfaste, mais si c'est la seule option qu'on se donne, ça peut compliquer des tas de moments ("j'attend qu'il/elle soit parti.e au troquet d'en face ? Ah, il/elle reste une heure de plus finalement...?").
Sur la durée, ça peut un peu faire penser à la belle-famille dans un mariage. C'est possible que le courant passe pas top ; mais faire un minimum de compromis c'est intégrer qu'on a pas le choix de dire que le métamour comptera pas en pratique dans notre vie - puisque c'est pas vrai.
Après, @Topper me semble toucher juste, en faire une injonction de bonne entente, ça peut avoir l'effet inverse de celui souhaité.
Je crois que le polyamour est beaucoup une question d'intimités, ça peut ni être une citadelle ni un moulin.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Séduction éthique

Siestacorta
le mardi 06 décembre 2022 à 11h55
artichaut
Je pense que métaphoriquement la rivière pour moi, c'est le lit de la sexualité et les larmes de l'aaamour.
Je mentionnais la devinette logique plutôt pour dire que ménager chèvre et choux, faire des compromis qui permettent de pas laisser des choses importantes derrière soi, ça arrive. On peut faire certains choix, mais une vie bien remplie a tendance à t'en présenter tant d'occasions que certaines règles de vie me semblent, parfois, être plus des rejets de vie.
Mais si on veut voir dans le passage de la rivière une métaphore d'entrée en relation suite à séduction, je crois que tu peux déconstruire les attentes amatonormatives (dont, romantiques, hétéros, sexuelles...) sans considérer comme problématiques les élans, sentiments, attirances qu'elles accompagnent.
Souvent, on se bute à l'argument "la jalousie c'est dans les tripes" ou "je peux pas m'empêcher de ceci-celà parce que je l'aimeuh".
Et crois-moi, ça me gave sans doute autant que toi. Mais pas parce que j'ai une alternative relationnelle bénéfique, raisonnée, altruiste qui devrait être évidente une fois posée. Je suis agacé d'être dans un questionnement minoritaire qui aura du mal à être entendu dans un déluge propagandiste rose-bonbon, et que mes recherches puissent être récupérées pour faire des variations des mêmes conneries. Mais j'ai pas de concept-médicament contre l'égoïsme sentimental, mais je ne crois pas qu'on doive ni puisse abolir les sentiments, attachements... et les tensions qui les accompagnent. Il faut être éthique avec eux dans le paysages. Et je crois, comme je le dis plus haut, que tout intoxicants et sensibilisants à l'égoïsme qu'ils soient, ils sont aussi des moteurs de rencontre et de compréhension de l'autre.
Dans d'autres fils, l'amitié semble préférée à l'Hamour, comme cadre. Oui, mais même comme ça, j'ai vu les gens se faire de la peine avec leurs attachements, et cherchant à dire qui avait un tort dans l'histoire, qui avait été égoïste. Qui ? Le genre de personne imparfaite à qui on s'attache. Le discours amatonormatif appuie sans doute, en les légitimant, des rapports de force malvenus quand on aime et a priori souhaite le bien de l'autre.
On peut se souhaiter des approches qui nous préservent, mais les rencontres et la séduction comme premier contact sont des co-constructions de relation. Imaginer un cadre, ou un mode d'emploi alternatif qui précèderait la découverte et la relation, ça peut être aussi une façon de pas vouloir être atteint par l'autre, protéger aussi l'autre d'être atteints par ces sales sentiments qui gâchent tout. En refusant une norme sociale, refuser aussi que les incertitudes sentimentales et individuelles nous atteignent, nous contraignent, et parfois nous fassent du mal. Que ce soit pas une question de bien-vivre en commun, mais juste avec l'autre et l'effet qu'il nous fait.
Pour moi, un ami compte, mais certains effets ne tiennent pas de ça. La forme de la relation aidera, mais son fond gardera une part d'instabilité...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Séduction éthique

Siestacorta
le lundi 05 décembre 2022 à 23h08
bidibidibidi
Mettre une chemise me transforme pas en quelqu'un de méconnaissable. Et mettre un jogging ne transforme pas radicalement Lili-Lutine. C'est juste une facette de notre personnalité que nous mettons en avant, avec les messages qui vont avec : je me suis fait beau pour toi, je veux que tu m'acceptes tel que je suis.
On s'apprivoise en vivant l'attirance.
Après, @artichaut parle de longues conversations où on se met en confiance, et pour être honnête c'est assez proche de ce que je fais.
Mais même si c'est pour donner plus de substance que de surface, au fond ya une intention de plaire, des envies de bien faire... c'est de la séduction, parce que c'est quand même avec mes qualités et la joie de plaire quand ça marche.
Je me sens pas au-dessus de mes désirs de plaire, quoi - et pas de ceux des autres gens. J'en fais pas des boussoles à relations, mais de l'amadou pour le feu, ça peut. D'autant qu'en vrai, choisir de pas écouter ses émotions, dont le désir de plaire, c'est pas à la portée de tous, pas tout le temps. Je trouve plutôt honnête de savoir que ça joue, en moi comme chez les autres, de l'admettre. C'est ce qu'on fait de cette compréhension qui peut être manipulatoire, pas d'accepter de vivre ces situations.
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.