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Discussion : Happy Few - ceux qui ont vu le film
Siestacorta
le jeudi 24 mars 2011 à 10h15
heu...je peux pas le jurer là j'ai pas ma doc, mais il me semblait que le réalisateur et sa co-scénariste étaient ensemble aussi à la ville...
Et exposer la peur que l'autre amant soit meilleur, c'est pas forcément la cautionner ! C'est une question que se posent plein de gens face à l'infidélité ,au polyamour ou à l'échangisme...
C'est une des raisons qui fait que l'échangisme m'intéresse pas : c'est un lieu où mes doutes et ceux des autres, brefs les racines de la jalousies sont finalement encore plus fortes, parce qu'on est là aussi pour surveiller, compenser...
Pas envie de laisser le réflexe de comparaison (celui des autres ou le mien ) entrer dans l'alcôve. J'en reconnais l'existence. Mais je ne veux pas y accorder une importance tellement "garantie" par la présence de tout le monde en même temps.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : La souffrance une trahison ?
Siestacorta
le jeudi 24 mars 2011 à 09h55
Je vais te suggérer quelque chose d'antiromantique... Je le fais qu'avec modération.
Pour moi l'amour est, pour une bonne part, une "illusion nécessaire". Je suis ravi d'être parfois berné par elle, je suis d'accord aussi que certaines rencontres nous offrent tellement qu'on peut les désirer sans pour autant avoir balancé tout réalisme...
Les mécanismes de l'illusion sont identifiables, même si elle est parfois souhaitable et bénéfique..
L'illusion serait que le sentiment amoureux se justifie seulement par lui-même,qu'il n'apparait pas aussi quand notre vie lui offre un terrain ; on tomberait amoureux de quelqu'un parce que "il y a un trésor d'amour à découvrir" et ce serait plus de la magie que du contexte qui ferai qu'on ressent quelque chose d'aussi fort alors qu'connait encore mal la personne, ou qu'on sait parfaitement que ça ne va pas.... Coup de foudre, "je te connais pas, mais tu vas devenir un élément prépondérant dans mon coeur", ou destinée "je ne renoncerai pas à notre Histoare d'Hamour".
Cette illusion naît souvent dans un contexte qu'on minimise. Tu décris une relation très fusionnelle avec ton mari. Tu n'envisages pas qu'elle se termine, tu n'évoques pas cette possibilité, il n'y a sans doute aucun signe que ça puisse arriver, mais tu sembles le craindre malgré tout.
Je ne sais pas pourquoi tu n'as pas la "confiance tranquille" sur ça. C'est peut-être toi qui doutes facilement, puisque tu as aussi des barrières morales au moment de parler à ton amant... De la timidité ? Ta souffrance est dans ce doute et ces peurs, plus que dans la situation réelle (où tu as un mari qui t'aime et un amant possible, c'est plutôt enviable).
L'illusion de l'intensité amoureuse peut se nourrir de ton contexte, et avoir une utilité paradoxale. Tu ressens une forte intensité parce que ta liberté est grande, tu as donc un grand enjeu à tes choix amoureux. ("souffrance, trahison"... Ton questionnement est balèze.). Il y a peut-être d'autres contextes (ta propre histoire, ta vie pro, familiale, intra-mariage)...
On tombe intensément amoureux parfois parce que ça donne un catalyseur à toutes nos émotions. On se raconte une histoire amoureuse parce qu'elle nous est plus facile à imaginer, à nous donner comme rôle que la responsabilité de quelqu'un qui prend à bras le crops tous les aspects de sa vie où il bloque(surtout s'il est passif et "souffrant", l'amour impossible ou la résolution presque-impossible, ça donne de la place et du temps à notre psyché pour bouger) .
Ce n'est pas masochiste de vouloir souffrir, parce que notre peine nous donne un beau rôle. On ne se fait pas mal, on se fait éprouver le sentiment en se plaçant dans le rôle...Et on le fait parce que travailler sur le contexte qui pousse notre sentiment serait plus long, plein de moments creux et immobiles... sans ressenti.Pas facile à affronter, peu à peu, par petits pas. On préfère avoir des vertiges, ça nous donne plus l'impression d'être face à de l'essentiel.
Ca n'est pas une question d'optimisme, mais de sensibilité. On ressent de la souffrance parce qu'on ne sait pas vivre en ressentant moins, en distinguant nos sentiments, nos besoins et nos émotions...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : La souffrance une trahison ?
Siestacorta
le mardi 22 mars 2011 à 23h29
Benjamin, si je me souviens un peu, tu as des bases scientifiques...
Certains états d'esprit sont bien plus des entraves au libre-arbitre que les remèdes psy.
La dépression, pour parler de ce que je connais... C'est une spirale de dysfonctions psychiques. Et rester dans cet état, c'était comme prendre des drogues qui ne te donnent que des descentes.
Aller mal devenait un mode d'existence, une façon de me sentir vivre. La dépression, chimiquement, c'était mon cerveau qui produisait pas bien ses neurotransmetteurs. Dans ma esprit, c'était de l'autocritique, des angoisses, des tristesses...
Le phénomène chimique et le phénomène moral étaient le reflet l'un de l'autre. Nos idées et nos états se correspondent. Comprendre ça, c'est être un peu moins "un obscurantiste de soi-même".
J'ai pas soigné ma dépression uniquement avec un traitement. Mais le traitement me donnait la possibilité de réfléchir plus librement, que ma raison ne résonne pas comme un pot de chambre sous le cul d'un malade.
Si ne pas prendre de traitement, ou même plus largement ne pas travailler avec un psy sur la matière de nos pensée, c'est conserver la liberté de souffrir, de ne pas parler et de ne pas agir sur les racines de sa souffrance, alors c'est la liberté de l'humidité dans du bois : celle qui fait pourrir sur pied...
Bref : la souffrance, c'est un signe, ça s'écoute, ça parle, mais une fois qu'on a fait le tour, on a le choix de commencer à se sentir autrement. Ne pas se donner les moyens de passer à un autre état, c'est pas nécessairement suivre un chemin personnel, c'est choisir de se laisser porter par le courant. Parfois, c'est comme s'accorder pour de confiance pour se faire souffrir que pour aller bien.
Ya des moments où faut choisir entre une liberté et une autre, et le bon choix, celui qui fait avancer, c'est ce qui nous rend responsable... Et généralement, c'est pas le choix qu'on a fait tous les jours précédents.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Mon psy dit que.....
Siestacorta
le mardi 22 mars 2011 à 07h33
Mais quels seraient les scénarios, raconte comment ça pourrait mal se passer ?
Tu parles. Il te rejette... Et puis, ensuite, que ce passerait-il ? Comment tu te sentirais, comment tu crois qu'il se sentirait ? Jusqu'où tu imagines un bon déroulement des choses, quand deviendrait-il "trop" ?
Ou
Tu parles, ça se passe trop bien... Et ensuite, quels sont les risques, comment tu te sentirais, qu'est-ce que tu peux imaginer de néfaste ?
De quoi as-tu peur ? Tu "meurs de trouille" alors que tu n'as pas commencé à agir. Cette trouille-là, de ta chambre, tranquillement, tu peux la rendre inopérante.
Discussion : Mon psy dit que.....
Siestacorta
le lundi 21 mars 2011 à 23h08
ladymarlene
Au fait siestacorta, en d'autres termes c'est exactement mais exactement ce qu'il m'a dit
(il va bientôt être temps que je me retire dans un bled et dispense des enseignements... j'hésite entre El Fallous Capricioso et Misanthropus Maximus, comme nom de leader de se... d'initié aux traditions).
Bon, ta situation est très différente de ce que je peux connaître. Déjà avec une amoureuse je ne la vois pas tous les soirs, alors avec une amoureuse prime...
Donc je ne peux pas tout à fait me mettre à ta place.
Barrière morale ? Ou émotionnelle ?
Ca me titille quand même. Le bien, le mal, j'ai toujours quelques menues difficultés si on m'explique pas clairement.
"Barrière", le truc qui t'empêche d'agir... même bourré... C'est pas seulement "moral", souvent. Est-ce que quelque chose de mauvais pourrait arriver si tu parlais d'amour à ton amant ? Ce serait quoi ta (tes) réponse(s) à ça ?
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le lundi 21 mars 2011 à 10h51
Oui, et prioritaire : avec un psy ou autrement si tu en as l'idée, commence une sorte de bilan sur la souffrance personnalle qui t'amène là.
Fais le ménage dans ta tête, pas seulement dans l'optique "je veux ça, comment l'obtenir" mais aussi "pourquoi / comment je souffre de vouloir ça".
Discussion : Images mentales fantasmatiques et féminisme
Siestacorta
le dimanche 20 mars 2011 à 17h38
Boucledoux, King Kong Theory, je connais et j'adowre, parce que pour moi c'est un éloge du particularisme, une gueulante pour s'assumer "imperfections incluses". Ca m'a tout de suite beaucoup plus parlé que ce dont j'ai pu entendre parler en textes féministes, à l'ascendance plus "universaliste".
Par contre, Lam, les féministes pro-sexe, ça, je veux bien en entendre parler plus. Yavait un texte un peu trash, queer, assez combatif, plutôt pamphlétaire... Et cette auteure qui avait pris de la testo, pour voir l'effet sur sa conscience.
C'est dans cette veine ?
Discussion : Comment gérez-vous les écarts entre vos désirs sexuels et ceux de vos partenaires ?
Siestacorta
le samedi 19 mars 2011 à 15h40
Boucledoux
ben moi je fais [le clivage], nettement. Pas dans le fait "d'avoir envie" mais dans la réaction au "non"...
Oui, notre société éduque mal les hommes à gérer la frustration, me dit-on dans l'oreillette.
J'imagine qu'on dit aux petits garçons de redoubler de hargne pour obtenir ce qu'ils veulent, et que s'ils obtiennent pas la médaille, c'est pas vraiment des mecs ?
Quelque chose comme ça...
Discussion : Comment gérez-vous les écarts entre vos désirs sexuels et ceux de vos partenaires ?
Siestacorta
le samedi 19 mars 2011 à 12h57
Ben ça, c'est un des problèmes très présents à propos du côté couillu de la Force, mais je crois que ça dépasse quand même le clivage masculin/féminin, ou, au moins, ne le recoupe que partiellement.
C'est le mélange "sexe affamé n'a pas d'oreilles" et "avoir envie de sexe, c'est signe de bonne santé et d'amour".
Le moment où un amant est baigné d'hormones, qui lui font ignorer tout ce qui contredit sa pulsion, et le côté "légitime" du désir : "c'est bon, c'est Bien, si tu m'aimes comme je t'aime c'est le moment de piocher dans mon abondance infinie (et en plus le désir c'est de Gauche, donc c'est cool)".
Le rôle de l'autre, là ? Lors, s'il ne baigne pas autant dans la testo et la cyprine, il est soit complexé, soit pas assez amoureux, soit rébarbatif et plus ou moins agent de la répression judéo-chrétienne. Il est très exposé à être culpabilisé. Il est pas en phase avec la Nature, le couple, l'harmonie, sa propre psyché.
Après un petit va et vient des familles, il verrait, s'il voulait bien se détendre, allez, quoi.
L'amant, quand sa démarche s'inscrit dans une recherche de de respect de l'autre, devrait idéalement être capable de ne pas penser seulement en amoureux toujours ivre de ses désirs et passions, mais aussi en personne aimante, parfois moins vaillant que bienveillant.
Pour moi, les polyamoureux devraient - idéalement si on était tous des super-héros de l'amour avec des super-pouvoirs génitaux et mentaux - être plus capables de ce respect-là, de cette compréhension. Justement parce que leur libido, moins policée par les règles socio-sexuelles communes, serait finalement moins sensible à la frustration... Optimiste ?
Discussion : Groupes poly, rencontres poly sur Bordeaux
Siestacorta
le samedi 19 mars 2011 à 11h28
Conditions économiques... Ben si on sort plus souvent du tout-privé (plus de covoirturage, pressing plutôt que machines individuelles, colocations, jardins partagés....), on a une mutation de l'intime que le PA peut refléter.
Hypothèse, hein.
Discussion : Groupes poly, rencontres poly sur Bordeaux
Siestacorta
le vendredi 18 mars 2011 à 19h06
Je me demande si les "raisons" économiques et psychologiques ne sont pas des conditions plutôt que des motivations, dans le message de arkbis ?
Ca peut se lire "en 2011, la société blablablabla, ce qui ouvre plus sur le polyamour qu'elle ne le faisait avant".
Et, pour le coup, le pli que prennent les individus à changer plus souvent de partenaire, que ça soit moins mal vu, est une condition qui peut amener au PA
Bon, j'y met de la bonne volonté et c'est un débat régional ;-) dont je devrais pas me mêler, mais ça peut, ça peut.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Hétéros passifs ?
Siestacorta
le jeudi 17 mars 2011 à 17h12
"rien ne choque personne", c'est beaucoup dire... On a vu naguère des réactions épidermiques.
Mais disons qu'on peut souvent sortir ici des trucs qui feraient hurler à l'infamie ailleurs. Moi aussi ça me plait, qu'on puisse sortir du ronron.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Hétéros passifs ?
Siestacorta
le jeudi 17 mars 2011 à 15h01
lam
Alors si on a pas quelques millions d'années en rab, ni beaucoup d'espoir de diriger la pression évolutive, ni trop de foi dans la Mère (ou le Père, chacun-e son truc...); y'a aussi un sex-toy qui s'appelle "partager" mais en anglais.
Pas de pub hein, mais bon je trouve ça révolutionnaire, beaucoup plus interactif qu'un gode ceinture et tout aussi efficace, et enpowering comme illes disent les engliches.
Anh, ça a l'air pas mal, ça ! Hélas, mon esprit est ouvert, mais je crois que le reste n'est pas aussi facile d'accès. Physiologie pas très "complaisante". Je regrette, vraiment...
(personne ne vient me dire que l'érotisme c'est sale et qu'il faut pas en parler de façon publique... ouf...)
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
Discussion : Hétéros passifs ?
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le mercredi 16 mars 2011 à 17h38
Personne t'oblige à aimer faire souffrir...
Les gens souffrent aussi parce qu'ils se laissent faire.
Ta femme est probablement une adulte, capable de pas rester paralysée par la peine. Si tu la fais souffrir en cherchant une deuxième relation, elle prendra ses décisions comme une grande, soit te virera soit te gardera et commencera une période d'adaptation. Et quoi qu'elle fasse, ça se passera pas d'un coup, ça évoluera.
Tu aideras à la consoler, tu essaieras d'être délicat, mais tu pourras pas faire qu'elle n'ait aucune souffrance : ça, ça ne dépendra pas que de toi. Elle décide aussi de sa vie, ya pas que toi qui pourrait agir. Elle aussi, devra choisir d'être responsable de ses choix par la suite. Et si ça se trouve, elle le ferait très différemment de ce que tu crois et de ce qu'elle dit.
Tu crains les conséquences de sa peine. Ca, oké. A toi de voir si c'est rationnel de ta part, ce que tu serais capable d'encaisser comme réponse.
Mais sa souffrance ?
On ne peut pas vivre sans faire souffrir. On est pas parfaits. On fait au mieux, c'est déjà très bien.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le mercredi 16 mars 2011 à 16h54
J'aime beaucoup cet exemple, Bliss !
La vie, c'est souvent ça : on a dit qu'on ferait "comme ça et pis pas autrement et pis tant pis", c'était chiant sur le papier, et en fait, à vivre, ça bouge, ça change, et parfois ça tourne bien. De la bonne volonté, voilà l'ingrédient qui peut parfois change la donne.
"principe de réalité" : ça veut dire que la réalité est toujours différente de ce qu'on a décrété qu'elle serait avant de la vivre, c'est ça ?
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le mercredi 16 mars 2011 à 16h25
Quand on agit, on risque toujours d'être vu comme le bourreau.
On y peut rien, les autres ont le plus souvent peu d'indulgence pour ceux qui prennent des décisions qui les touchent aussi.
C'est dans la façon de faire, dans l'honnêteté, dans la cohérence entre ce qu'on dit et ce qu'on fait qu'on peut se voir plutôt comme quelqu'un de responsable que comme un coupable.
Ca se vit au fur et à mesure.
On en bave, mais on en jouit aussi. Et faire des choix qui nous correspondent, faire les efforts pour que coïncident notre liberté et le respect des autres, ça donne beaucoup de force, d'énergie. On sait qu'on fait le bon truc parfois justement parce qu'on a dû s'accrocher pour dépasser nos obstacles "habituels".
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le mercredi 16 mars 2011 à 16h10
bliss
Mais j'ai l'impression qu'il y a des choses tellement difficiles à accepter pour eux, qui n'ont pas choisi ce chemin. Ce que me dis sans arrêt mon homme : c'est toi qui m'impose le PA !
Alors, tu ne devrais pas répondre vraiment ce que je vais te dire, parce que généralement ça ne sert à rien, mais : "eux" s'imposent aussi de rester avec un poly.
En s'en plaignant, ils se victimisent. Mais s'ils le font, en fait, c'est qu'ils nous aiment.
Je pense qu'une des attitudes rassurantes à avoir, c'est de montrer le plaisir qu'on a à être avec le "poly-tolérant mais pas poly-acceptant". L'exprimer clairement, quand on le ressent : "c'est génial d'être avec toi pour ceci, pour cela". Et comme de temps en temps, la réponse sera "mais pourquoi tu vas voir ailleurs alors ?", répondre "je suis pas ailleurs quand je te dis ça, je suis là et je suis bien. Ailleurs c'est ailleurs, les autres plaisirs c'est les autres plaisirs, mais maintenant c'est toi, et toi je t'aime".
C'est pas suffisant pour résoudre le truc, mais c'est avec ce genre d'échangein situ qu'on peut faire comprendre ce qu'on éprouve.
Pour le coup du deuxième enfant avec le 2ème aimé... J'ai pas une position aussi facile à tirader. Ma situation de poly qui a fait un enfant est sur l'autre côté de la balance.
Mais du point de vue de "comment se décider", je peux te parler de comment je ressens la responsabilisation de mes choix.
L'équilibre de l'enfant à venir se base sur le tien. Si tu as confiance dans ton équilibre, dans celui qu'apportera l'autre parent, tu fais.
Mais si tu penses que certains de tes choix ou de ceux de son autre parent ont de grandes chances de lui faire un environnement très insécurisant, alors tu fais pas.
L'envie de faire un enfant, ça compte, mais ça ne se passe bien que si tu ressens une sécurité possible pour toi et pour lui. Ta responsabilité, c'est que l'enfant puisse compter sur ça.
Donc tes peurs, faut être très honnête avec : qu'est-ce que tu peux affronter sans mal ou qu'est-ce que tu ne saurais pas.
Si ta responsabilité et ton amour sont solides, alors tu pourrais faire et éduquer un enfant en zone de guerre, si tu voulais. Ca se fait. Donc dans le cas d'un divorce avec le mari comme d'une relation qui résiste dans le tumulte, comme dans le cas où tu te retrouverais seule avec deux enfants à pères séparés, tu feras ce qu'il faut, tu feras les choses bien si tu t'en sens capable dès maintenant.
Si tu ne le sens pas... Beh vaut mieux commencer par s'occuper de ce qui te fait peur à ce stade avant de passer à autre chose.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Faire évoluer son couple, du standard "socialement reconnu" au PA... patience...
Siestacorta
le mercredi 16 mars 2011 à 14h50
bliss
Waou, j'aimerais bien qu'on me parle comme ça à moi aussi ! :-)
Merci SiestaCorta, je prends tout ça pour moi aussi. J'ai peut-être aussi quelquefois tendance à me victimiser, m'enlisant dans des situations pas terribles...
Waou... ça donne un désir de vie terrible tout ce que tu écris...
Histoire d'être honnête, je suis pas meilleur que les autres, je merde et me victimise facile 5 fois par jours.
Mais j'essaie de pas me faire croire que "c'est pas moi" trop longtemps.
"Putain faudrait changer l’monde, mais on n’y peut rien, c’est comme ça
La loi est la même pour tous, tu t’rends compte si tout l’monde fait ça
J’suis d’accord, j’ai une vie d’merde, mais c’est d’la faute à la télé
Au méchant système, aux riches, aux pauvres, aux immigrés
Je suis un gros con (x8) " (Vaquette)